Je savais que je pouvais compter sur vos lumières (UV).
Bradounet_ a écrit : ↑21 sept. 2020, 01:56
Quintala a écrit : ↑20 sept. 2020, 23:36
Au moins cette fois, la course étant en Septembre, ils étaient un peu moins livides que d'habitude (je ne comprends pas comment on peut passer des heures et des heures dehors à rouler et pourtant être quasi-unanimement blancs comme des culs).
Ben justement, ils ne s'entrainent pas autant qu'ils le devraient.
On reconnait le jeune coureur français à son teint pale généralement, il y a quelques exceptions mais après c'est de l'ordre congénital.
Je me demande si ce n'est pas au contraire l'absence d'équipe russe cette année qui a joué sur la coloration moyenne.
Sinon, j'ai une question sur laquelle vous, qui fréquentez ce milieu ou connaissez ces principes et ses mentalités, pourrez sûrement m'éclairer. Ce qui m'étonne à chaque fois c'est le nombre d'abandons sur la dernière étape. On a toujours des coureurs qui plient les gaules, sans problème handicapant, alors qu'après 3 ou 4 jours de course il ne reste qu'une montée à faire (ou même pas). Parmi les engagés, beaucoup ne perceront jamais, et ce sera probablement la seule course de leur vie où ils auront eu l'occasion de se frotter au très haut niveau (en outre il y a très peu de courses de ce type) ; il me semble qu'à leur place j'aurais à cœur de terminer, si possible dans les délais, mais même hors-délais ; en plus ils ont déjà fait le plus dur ... De surcroît, si je prends le cas d'aujourd'hui le dernier qui est allé jusqu'à la fin est arrivé avec 10 minutes d'avance sur le délai limite, il y avait de la marge pour d'autres. Il semble donc y avoir soit un aspect pratique, soit un état d'esprit, qui m'échappe.
Les coureurs pas bien bronzés donc ceux du gruppetto, si tu m'as bien suivi, risquent le gros coup de soleil, exposés trop longtemps dans les cols (l'albédo des montagnes est important),
Non mais on parle d'une course qui a lieu dans les Pyrénées, qui plus est finissant dans le Couserans. Le soleil y est aussi fréquent qu'en Bretagne et la pluviométrie plus élevée, puisque tu parles des Bretons plus bas. L'arrivée du Tour de France dans la région en troisième semaine y est généralement saluée par les commentateurs TV par la fameuse phrase « Premier jour de pluie sur le Tour de France depuis le départ ! »
L'albédo, on ne connaît pas : ici c'est le domaine du bédo. D'ailleurs ça m'inquiète pour le voisin Sivakov, qui a passé 3 semaines à l'arrière de la classe en compagnie des
peluts de Direct Energie à
, ça m'étonnerait pas qu'en rentrant à la maison il fasse comme tout le monde, se mette à planter de la ganja dans le jardin familial et troque un vélo contre un camtar aussi fumigène que son conducteur.
ils préfèrent alors vite s'abriter à l'ombre ou s'arrêter pour se repasser une couche d'écran total mais le dernier jour, le flacon est souvent vide,
Dernier jour qui tombe bien sûr un dimanche donc tout est fermé.
alors pas le choix, ils sont obligés de repartir en voiture, souvent dans le coffre quand le soleil est encore trop violent.
D'après mes observations ils préfèrent monter à 70 km/h accrochés aux portières
Le coffre n'est utilisable que par les colombiens et il n'y avait pas d'équipe colombienne engagée cette année. Notons que le colombien apprécie également les moyens traditionnels, ne dédaignant pas d'invoquer à de nombreuses reprises l'ancien dieu Inca ¡Empuja Me!