dolipr4ne a écrit : 18 mai 2020, 20:47
Bordel, je viens de lire ton truc, Guesdon...
Pour tout dire, j’ai arrêté avant les 5 derniers paragraphes, tellement ça pue l’egocentrisme pathologique et malsain, et la haine la plus totale. Ce type est, à mes yeux, absolument detestable et infréquentable. Je le trouve terrifiant, litteralement.
Désolé, sincerement, pour lui qu’il ait été maltraité en tant qu’enfant: c’est toujours une injustice et cela laisse toujours des traces. Heureusement, tous les enfants battus ne deviennent pas des ordures comme lui. C’est certain désormais, apres avoir lu ton résumé, je n’ai aucun besoin ni meme aucune envie de voir ce reportage.
Zwhisop, santé! Serieux, t’as bien mal choisi ton cheval...
Un intérêt du témoignage d'Armstrong, au-délà de sa personne, c'est que cela pourrait un petit peu modifier notre perception de la propagation de l'EPO.
Pour schématiser, la représentation qui domine aujourd'hui c'est :
- 1990/91 : l'EPO est réservé à quelques leaders bien entourés (Bugno, Indurain, Chiappucci et quelques autres). Les protocoles ne sont pas encore parfaitement maîtrisés (ni par les Ferrari/Conconi, ni par d'autres plus amateurs encore comme l'illustrerait l'affaire PDM sur le Tour 91).
- 1992/93 : l'EPO se généralise à la majorité des leaders ainsi qu'à l'ensemble de certains équipes. Mais les petites équipes ainsi que les teams françaises et belges resteraient en dehors du système ce qui expliquerait leurs résultats en retrait.
- 1994/95 : l'EPO se généralise en France et à la quasi-totalité du peloton (la Belgique resterait en dehors). Surtout, les protocoles d'administration s'améliorent et les hématocrites des coureurs grimpent de plus en plus haut.
- 1996 : l'intégralité du peloton tourne à l'EPO.
(on pourrait ajouter une partie plus hypothétique sur la toute fin des années 80 où l'EPO semble faire l'objet d'essais plus ou moins maîtrisés)
En avouant avoir pris de l'EPO dès 1992, Armstrong nous montre qu'un jeune coureur, tout juste professionnel, dans une équipe non italienne, avait déjà accès à ce produit. Cela pourrait laisser penser que la propagation de l'EPO a été plus rapide et plus généralisée qu'on ne le pense au début des années 1990.