- 11 mai 2020, 18:24
#3170619
Salut à tous,
J'ai profité du confinement pour lire quelques vieux livres et l'envie m'a traversé d'ouvrir un fil sur les injustices qui ont émaillées l'histoire de notre sport. Tant de vainqueurs moraux mériteraient d'être réhabilités !
Je commence avec un cas flagrant, mais bien sûr sentez-vous libres d'alimenter le fil avec des cas plus ambigus et discutables. Le cas en question concerne Paris-Roubaix 1936. Sur la photo ci-dessous, on retrouve à gauche Romain Maes (vainqueur surprise du Tour 35) et, à droite, Georges Speicher (vainqueur du Tour 33) à la lutte pour la victoire.
Selon vous, qui a gagné ?
Vous l'aurez deviné : la réponse officielle est Speicher
Son appartenance à la puissante Alcyon ne serait pas étrangère au verdict rendu.
En passant, pour ceux qui imaginent que le cyclisme d'avant-guerre était une histoire d'amateurs roulant à 20 km/h (il m'a semblé l'avoir lu récemment sur la "petite reine"), je précise que ces coureurs n'amusaient pas la galérie. Rebry avait remporté l'édition 1935 de Paris-Roubaix à 39,2 km/h de moyenne, sur des routes loin d'être toutes goudronnées, quoiqu'en meilleur état que dans les années 20.
Pour l'anecdote, on peut noter que Speicher bénéficie d'un succès dans le même genre lors de la cinquième étape du Tour 1934. Il est à droite de la photo ; sur la gauche se trouve son équipier Le Grevès qui semble l'avoir dépassé. Les deux coureurs sont pourtant déclarés vainqueur ex-aeqo de cette étape :
J'ai profité du confinement pour lire quelques vieux livres et l'envie m'a traversé d'ouvrir un fil sur les injustices qui ont émaillées l'histoire de notre sport. Tant de vainqueurs moraux mériteraient d'être réhabilités !
Je commence avec un cas flagrant, mais bien sûr sentez-vous libres d'alimenter le fil avec des cas plus ambigus et discutables. Le cas en question concerne Paris-Roubaix 1936. Sur la photo ci-dessous, on retrouve à gauche Romain Maes (vainqueur surprise du Tour 35) et, à droite, Georges Speicher (vainqueur du Tour 33) à la lutte pour la victoire.
Selon vous, qui a gagné ?
Vous l'aurez deviné : la réponse officielle est Speicher
Son appartenance à la puissante Alcyon ne serait pas étrangère au verdict rendu.
En passant, pour ceux qui imaginent que le cyclisme d'avant-guerre était une histoire d'amateurs roulant à 20 km/h (il m'a semblé l'avoir lu récemment sur la "petite reine"), je précise que ces coureurs n'amusaient pas la galérie. Rebry avait remporté l'édition 1935 de Paris-Roubaix à 39,2 km/h de moyenne, sur des routes loin d'être toutes goudronnées, quoiqu'en meilleur état que dans les années 20.
Pour l'anecdote, on peut noter que Speicher bénéficie d'un succès dans le même genre lors de la cinquième étape du Tour 1934. Il est à droite de la photo ; sur la gauche se trouve son équipier Le Grevès qui semble l'avoir dépassé. Les deux coureurs sont pourtant déclarés vainqueur ex-aeqo de cette étape :