D'abord merci à @Tremiti et @zwhisop.
Suite et fin de la 1ère partie avant le jour de repos, avec l'étape faisant exception à la règle, puisque la seule et unique non inspirée d'anciens parcours du Tour (voir mon post du dim. avr. 05, 2020 10:31 pm).
#9:
San Remo Circuito dei Fiori, 174 km.
Un circuit qui n’utilise du parcours de Milan-Sanremo «que» la descente du Poggio (à 3 reprises quand même!), mais vaut aussi par un tracé en montagnes russes dans l’arrière-pays.
- Parcours de l’étape 17 du Giro 2001
https://www.bikeraceinfo.com/images-all ... /map17.jpg
- Parcours: Passo di Ghimbegna, 892 m (km 37), Poggio di Sanremo (1er passage, km 68 - 2ème passage, km 119 - 3ème passage, km 171), soit à 3 km de l’arrivée.
https://www.bikeraceinfo.com/images-all ... elev17.gif (après un 1er passage au point culminant du circuit, retour vers Sanremo via le Poggio – qui n’est donc pas escaladé, son sommet figurant
dans la descente -, puis remontée via San Romolo, et ainsi de suite à 2 autres reprises jusqu’à l’arrivée)
- Profil: Passo di Ghimbegna: 14,4 km à 5,45%, max 8%, GPM cat.2
https://www.cols-cyclisme.com/alpes-lig ... -c2461.htm
Nous en sommes donc au jour de repos: un petit récapitulatif s'impose donc:
#1:
Lille - Roubaix, 193 km.
Un petit Paris-Roubaix avec pas moins de 18 secteurs pavés, pour un total de 28 km. Une affaire de spécialistes: certains favoris présumés pourraient perdre le Tour dès la 1ère étape!
#2:
Roubaix – Bruxelles, 167 km.
Quelques-uns des monts pavés du Tour des Flandres, mais le « Muur » semble situé un peu loin pour créer une décision définitive. Les sprinters les plus «Flandriens» pour une arrivée «royale» ?
#3:
Huy (Ampsin) – Hasselt, 209 km.
Un parcours vallonné dès le départ, avec notamment 2 côtes emblématiques de Liège-Bastogne-Liège successives, avant un final plat pour les sprinters rescapés de la «Bataille des Ardennes».
#4:
Fribourg-en-Brisgau (Freiburg) - Mulhouse, 58,5 km
Un contre-la-montre individuel sur un parcours intégralement plat et d’une distance plus qu’appréciable : place aux vrais rouleurs.
#5:
Besançon – Oyonnax, 188 km.
Un avant-goût de la montagne pour une étape qui devrait favoriser autant les baroudeurs que les hommes forts pouvant profiter d’un parcours en dents de scie sur les 50 derniers km.
#6:
Saint-Julien-en-Genevois – Alpe d’Huez, 196 km.
La première arrivée au sommet, qui est aussi la célébration de la plus ancienne arrivée en altitude de toute l’histoire du Tour, magnifiée par l’exploit magistral d’un certain Fausto Coppi.
#7:
Le Lautaret – Pinerolo, 211 km.
Les Alpes, les «plus de 2000», le toit du Tour, mais aussi (et surtout ?) les descentes, 28 km dès le départ, et «à tombeau ouvert» (jusqu’à plus de 14% !) juste avant l’arrivée en Italie.
#8:
Cuneo – Nice, 289 km.
Un retour aux temps héroïques, avec une étape-marathon, via la Boucle de Sospel (empruntée de 1911 à 1947!), et un «Retour vers le futur», avec le final corsé d’une étape qui aura lieu (?) en 2020.
#9:
San Remo Circuito dei Fiori, 174 km.
Un circuit qui n’utilise du parcours de Milan-Sanremo «que» la descente du Poggio (à 3 reprises quand même!), mais vaut aussi par un tracé en montagnes russes dans l’arrière-pays.