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Modérateur : Modos VCN

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#3144493
marooned a écrit :
04 avr. 2020, 22:05
Vu que la retransmission dure 4h30 et que l'étape de Courchevel a duré 4h34, on aura sans doute l'étape en quasi-intégralité. Donc on peut supposer qu'il y aura effectivement toute l'ascension du Glandon.
J' ai jamais vu le dépat de cette étape mythique, j' ai hate de voir la première ascension avec seulement 25 mecs au sommet donc 7 Festina et Ullrich qui se fait lacher dans la descente, c' était du grand spectacle.

Willy Voet leur avait fait une préparation "spéciale" pour cette étape.
Par Nono2956
#3144522
Voici le classement avant cette étape dantesque:
1. Jan Ullrich (All) en 66h26'10"
2. Richard Virenque (Fra) à 6'22"
3. Marco Pantani (Ita) à 8'24"
4. Bjarne Riis (Dan) à 9'42"
5. Abraham Olano (Esp) à 10'38"
6. Francesco Casagrande (Ita) à 12'56"
7. Fernando Escartin (Esp) à 14'36"
8. Oscar Camenzind (Sui) à 16'59"
9. José Maria Jimenez (Esp) à 18'32"
10. Laurent Dufaux (Sui) à 18'46"

Il reste donc 2 étapes de montagne, celle de Courchevel demain puis celle de Morzine. Virenque et Pantani n'ont plus le choix, ils doivent attaquer demain...
Par xacasar
#3144528
RemcoAlafpolak a écrit :
04 avr. 2020, 21:25
N'empêche c'est un plaisir de re-voir cette étape et de voir comment ça court. Virenque attaque dans Envallira, ils se retrouvent un temps à 4-5 avec Ullrich Pantani Casagrande et Dufaux et c'est loin de l'arrivée.
Les mecs sont complétement barges de ne pas porter de casque quand même.

Les mecs en effet s'envoyaient ces "bournifles" loin de l'arrivée sur des étapes de 250km/7h, c'est la ou tu te dis que quelque chose cloche... Aprés pour le coup dans la derniere montée ça explose réellement derrière, les écarts sont énormes.
Je suis sur que dans 20 ans et avec la lutte contre le "doping" (car on est d'accord, ça va bien tomber une année ou l'autre ?), ça montera pas forcement plus vite (voire plus lentement...), les étapes seront plus courtes et tous les leaders compteront leurs cartouches.
#3144530
Si Virenque veut gagner ce Tour il doit éparpiller le peloton façon puzzle dès le premier col pour isoler totalement Ullrich et faire la différence grace à leur force collective.

On a vu dans la montée de l' Alpe d' huez et d' Arcalis qu' Ullrich était supérieur sur une ascension sèche.

Il faut vraiment que la guerre se fasse sur plusieurs cols et espérer qu' Ullrich fasse une faute dans une descente ou connaisse une fringale lors d' une étape ou il ne pourra jamais respirer.

Les Festina ont les moyens de rendre la course folle mais ont ils cette volonté de tenter le tout pour le tout ?

Un Pantani pourrait tirer les marrons du feu dans ce genre de scénario.
Avatar de l’utilisateur
Par angelsB
#3144569
marooned a écrit :
04 avr. 2020, 22:05
Vu que la retransmission dure 4h30 et que l'étape de Courchevel a duré 4h34, on aura sans doute l'étape en quasi-intégralité. Donc on peut supposer qu'il y aura effectivement toute l'ascension du Glandon.
Dans mon souvenir ça commence dans les 3 premiers kilomètres par deux attaques des Kelme qui avaient vraiment des intentions offensives, bien dans leur style de l'EPOque et ça enchaine, dans le coup de cul après Articol, par une réponse prometteuse… avant le Festinaval…
M'enfin : les 5 "derniers" Festina terminent leur étape/training ensemble de la 38ème à la 42ème place sur… 162 partants :tonton:
#3144602
10 ans cette année là, mon grand frère m'emmène avec 2 de ses potes voir le CLM dans la Croix de Chaubouret, il fait super froid, si froid qu'on achète les T-shirt du Tour pour les mettre en plus de nos vêtements. Je crois qu'on a même pris la pluie et qu'on a acheté le parapluie officiel du Tour ! Mon Picsou Mag a pris l'eau... :spamafote:

On se poste au sommet du col et on voit les coureurs arriver un par un. C'est vachement impressionnant !
Je me rappelle d'Olano qui passait vite, Riis qui faisait un peu flipper avec ses grands yeux de mutant, Pantani et son bandana et surtout Virenque qui n'a que 30/40 secondes d'avance sur Ullrich (parti 3 minutes après).
Mon frère dire "Putain le Tour est fini !" Et Ullrich change de vélo juste devant nous ! Faudrait que je cherche, il doit y avoir la photo chez mes parents.

Et le lendemain, étape de l'Alpe d'Huez, on va voir passer le peloton à Annonay, dans un rond point, qu'ils prennent doucement car je me rappelle avoir vu le maillot jaune d'Ullrich, les pois de Virenque et même Pantani ! On rentre à la maison pour regarder l'arrivée de l'étape, je crois que c'est la première fois que je vois l'Alpe d'Huez. Et Pantani qui fait le rythme !Rapidement seul Ullrich et Virenque le suive. Puis Virenque craque... "C'est plié de chez plié" et un peu plus loin, Pantani part seul. Je suis impressionné et devient immédiatement fan de ce coureur surnommé "Le Pirate" !
Par -Vélomen-
#3144625
La régularité d'Ullrich dans le Tour est quand même exceptionnelle. Il a été présent au sommet du Tour (dans les 2 grands favoris à chaque fois) pendant 10 ans. C'est rare.

2ème en 1996
Vainqueur en 1997
2ème en 1998
2ème en 2000
2ème en 2001
2ème en 2003
4ème en 2004
3ème en 2005

Il n'a manqué que 2 Tour de France en 10 ans (blessé en 99 et 2002) et il est monté 7 fois sur le podium du Tour !

Il aurait certainement pu gagner les Tour de France 1996, 1998 et 2003 avec un peu plus de réussite. S'il avait gagné le Tour 2003, il serait entré dans le légende du Tour en battant LA, ce que personne n'a réussi à faire.
#3144635
Des si, des si et des si...

Déjà fallait suivre Pantani en montagne en 98. Et en 2003, reconnaître le dernier chrono, c'est pas une option quand on joue la gagne du tour.

Là où tu parles de réussite, moi je vois un meilleur grimpeur que lui, qui tente son va tout et un manque de professionnalisme en 2003.
Pour 96, il ne faisait pas partie des favoris au départ. Il est la révélation de ce tour
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Par gradouble
#3144646
angelsB a écrit :
05 avr. 2020, 00:52
marooned a écrit :
04 avr. 2020, 22:05
Vu que la retransmission dure 4h30 et que l'étape de Courchevel a duré 4h34, on aura sans doute l'étape en quasi-intégralité. Donc on peut supposer qu'il y aura effectivement toute l'ascension du Glandon.
Dans mon souvenir ça commence dans les 3 premiers kilomètres par deux attaques des Kelme qui avaient vraiment des intentions offensives, bien dans leur style de l'EPOque et ça enchaine, dans le coup de cul après Articol, par une réponse prometteuse… avant le Festinaval…
M'enfin : les 5 "derniers" Festina terminent leur étape/training ensemble de la 38ème à la 42ème place sur… 162 partants :tonton:

Les Kelme avaient tenter, en effet, avant les Festina de mémoire, mais c'était un par un et non pas tous ensemble.
Buenahora?

Et était-ce dans cette étape qu'un des patrons du grupetto (un Saeco, je crois) était venu à l'avant du peloton pour engueuler les Kelme; avant que les Festina mettent tout le monde d'accord :rieur:

Moi aussi j'avais halluciné à l'époque devant cette étape; pourtant on était plus habitué qu'aujourd'hui à voir du "spectacle". Mais là c'était vraiment :pt1cable:
Par -Vélomen-
#3144652
El_Pistolero_07 a écrit :
05 avr. 2020, 10:20
Des si, des si et des si...

Déjà fallait suivre Pantani en montagne en 98. Et en 2003, reconnaître le dernier chrono, c'est pas une option quand on joue la gagne du tour.

Là où tu parles de réussite, moi je vois un meilleur grimpeur que lui, qui tente son va tout et un manque de professionnalisme en 2003.
Pour 96, il ne faisait pas partie des favoris au départ. Il est la révélation de ce tour
En 1996, Ullrich fait quand même énormément de boulot pour Riis. Il n'a aucun statut dans l'équipe et doit donc faire l'équipier. Au final, il ne termine qu'à 1 minute de Riis. On peut imaginer que s'il avait été dans une autre équipe, avec des coudées franches, ça aurait été une autre histoire.

En 1998, il faut se souvenir qu'Ullrich perd 9 min sur fringale dans l'étape des 2 Alpes. Il termine à 3min40 de Pantani au final… Et quand on voit le niveau de l'Allemand dans la Madeleine le lendemain (il éparpille le peloton et seul Pantani arrive à lui suivre), on comprend bien qu'Ullrich a essuyé une méchante défaillance dans les deux Alpes. Ca n'enlève rien au numéro exceptionnel de Pantani, l'un des plus grands de l'histoire du Tour et c'est la course. Mais Ullrich perd en fait le Tour sur une étape, alors qu'il a dominé tout le reste.

En 2003, le fait de ne pas reconnaitre le dernier clm n'a absolument pas joué. On en a beaucoup fait avec ça, mais au moment où il chute, le Tour est déjà perdu : il est dans les temps de LA et il reste 10 bornes.
Le Tour, il ne le perd pas là. Pour moi il le perd clairement dans l'Alpe d'Huez, où il est malade durant la nuit, souffre de maux de ventre et cède 1m25 sur le groupe LA, composé de 10 coureurs et qui s'est pourtant pas mal regardé dans la montée (Iban Mayo termine plus de 2 min devant ce groupe là).
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Par angelsB
#3144653
-Vélomen- a écrit :
05 avr. 2020, 10:08
La régularité d'Ullrich dans le Tour est quand même exceptionnel. Il a été présent au sommet du Tour (dans les 2 grands favoris à chaque fois) pendant 10 ans. C'est rare.

2ème en 1996
Vainqueur en 1997
2ème en 1998
2ème en 2000
2ème en 2001
2ème en 2003
4ème en 2004
3ème en 2005

Il n'a manqué que 2 Tour de France en 10 ans (blessé en 99 et 2002) et il est monté 7 fois sur le podium du Tour !

Il aurait certainement pu gagner les Tour de France 1996, 1998 et 2003 avec un peu plus de réussite. S'il avait gagné le Tour 2003, il serait entré dans le légende du Tour en battant LA, ce que personne n'a réussi à faire.
Je suivais et j'aimais bien Ullrich quand il était amateur… Un champion en devenir à l'évidence tellement il dominait pour son très jeune âge !
Par contre je réalise aujourd'hui à quel point cette cycliculture de l'Est n'avait aucune notion de la science de la course. Les soviétiques l'avaient déjà démontré sur le Tour de l'Avenir mais c'est flagrant avec Ullrich qui perd ces 3 Tours par manque d'analyse et d'intelligence de course… Et qui aurait même pu perdre celui de 97 pour les mêmes raisons si les circonstances (et les alliances) avaient été un poil différentes dans l'étape des Vosges où il se retrouve dans une situation encore plus difficile que dans celle d'aujourd'hui !
Il n'a appris à s'appuyer que sur sa seule surpuissance physique pour décrocher tout le monde (et quand ça ne fonctionne pas, comme avec "non attribué", il ne sait que recommencer jusqu'à se faire contrer de façon décisive !) et à compter sur la force de ses équipiers pour boucher les trous que des attaques tranchantes ont creusées !
Je rappelle souvent qu'il ne perd pas le Tour 98 par malchance mais par erreur stratégique en ne s'arrêtant pas au sommet du Galibier pour enfiler un imper… Je me souviens très bien m'être dit "en direct" à l'époque "Mais quel c. de ne pas s'arrêter pour mettre un imper avant la descente !". Dix minutes plus tard il s'arrêtera frigorifié dans la descente et ne sera plus en mesure de rentrer avant le pied de l'ascension finale où il paye au prix maximum toutes ces erreurs !
Donc un grand champion à l'évidence mais sans la moindre intelligence de course (et que dire de ses directeurs sportifs qui ne cessent de répéter que c'est la forme des coureurs qui décident… On voit bien que dans cette équipe c'est Riijs qui est le seul à réfléchir (malgré son "état" physiologique :tonton: !)
#3144654
A 10/12 ans quand t'es pour Pantani et a un degré moindre Virenque, bah Ullrich tu le déteste. En plus hier je lui trouvais une allure de machine, avec ce braquet qui donne l'impression qu'il va exploser dans la minute qui suit, mais en fait non...
Riis aussi avait un style de robot, accentué par sa carrure. Vraiment affreux avec sa calvitie en plus !
Avatar de l’utilisateur
Par angelsB
#3144657
gradouble a écrit :
05 avr. 2020, 10:30
angelsB a écrit :
05 avr. 2020, 00:52

Dans mon souvenir ça commence dans les 3 premiers kilomètres par deux attaques des Kelme qui avaient vraiment des intentions offensives, bien dans leur style de l'EPOque et ça enchaine, dans le coup de cul après Articol, par une réponse prometteuse… avant le Festinaval…
M'enfin : les 5 "derniers" Festina terminent leur étape/training ensemble de la 38ème à la 42ème place sur… 162 partants :tonton:

Les Kelme avaient tenter, en effet, avant les Festina de mémoire, mais c'était un par un et non pas tous ensemble.
Buenahora?

Et était-ce dans cette étape qu'un des patrons du grupetto (un Saeco, je crois) était venu à l'avant du peloton pour engueuler les Kelme; avant que les Festina mettent tout le monde d'accord :rieur:

Moi aussi j'avais halluciné à l'époque devant cette étape; pourtant on était plus habitué qu'aujourd'hui à voir du "spectacle". Mais là c'était vraiment :pt1cable:
Oui : c'est tout à fait ça…
C'est Chepe Gonzalez d'abord puis Buenahora ensuite et, en effet, ils se font engueuler de vouloir attaquer si tôt ! :green:
Avatar de l’utilisateur
Par Booze
#3144670
angelsB a écrit :
05 avr. 2020, 10:41
Je rappelle souvent qu'il ne perd pas le Tour 98 par malchance mais par erreur stratégique en ne s'arrêtant pas au sommet du Galibier pour enfiler un imper… Je me souviens très bien m'être dit "en direct" à l'époque "Mais quel c. de ne pas s'arrêter pour mettre un imper avant la descente !". Dix minutes plus tard il s'arrêtera frigorifié dans la descente et ne sera plus en mesure de rentrer avant le pied de l'ascension finale où il paye au prix maximum toutes ces erreurs !
Donc un grand champion à l'évidence mais sans la moindre intelligence de course (et que dire de ses directeurs sportifs qui ne cessent de répéter que c'est la forme des coureurs qui décident… On voit bien que dans cette équipe c'est Riijs qui est le seul à réfléchir (malgré son "état" physiologique :tonton: !)
Riis revient sur cet épisode dans son autobiographie. Il raconte son retour sur un Ullrich complètement transi, vidé de toutes ses forces. Si mes souvenirs sont bons, il lui reproche de ne pas l'avoir écouté et s'être lancé de manière suicidaire derrière Pantani au lieu de choisir de rester accompagné et de lisser progressivement l'attaque et le débours. En s'exposant et en explosant par la suite, Riis considère qu'Ullrich a perdu bien plus qu'il n'aurait du. Il juge qu'Ullrich a fait n'importe quoi ce jour-là : réaction imbécile à l'attaque de Pantani et double négligence dans la poursuite (l'imper et l'alimentation)
Par -Vélomen-
#3144675
Booze a écrit :
05 avr. 2020, 11:00
angelsB a écrit :
05 avr. 2020, 10:41
Je rappelle souvent qu'il ne perd pas le Tour 98 par malchance mais par erreur stratégique en ne s'arrêtant pas au sommet du Galibier pour enfiler un imper… Je me souviens très bien m'être dit "en direct" à l'époque "Mais quel c. de ne pas s'arrêter pour mettre un imper avant la descente !". Dix minutes plus tard il s'arrêtera frigorifié dans la descente et ne sera plus en mesure de rentrer avant le pied de l'ascension finale où il paye au prix maximum toutes ces erreurs !
Donc un grand champion à l'évidence mais sans la moindre intelligence de course (et que dire de ses directeurs sportifs qui ne cessent de répéter que c'est la forme des coureurs qui décident… On voit bien que dans cette équipe c'est Riijs qui est le seul à réfléchir (malgré son "état" physiologique :tonton: !)
Riis revient sur cet épisode dans son autobiographie. Il raconte son retour sur un Ullrich complètement transi, vidé de toutes ses forces. Si mes souvenirs sont bons, il lui reproche de ne pas l'avoir écouté et s'être lancé de manière suicidaire derrière Pantani au lieu de choisir de rester accompagné et de lisser progressivement l'attaque et le débours. En s'exposant et en explosant par la suite, Riis considère qu'Ullrich a perdu bien plus qu'il n'aurait du. Il juge qu'Ullrich a fait n'importe quoi ce jour-là : réaction imbécile à l'attaque de Pantani et double négligence dans la poursuite (l'imper et l'alimentation)
Pourtant Ullrich dans le Galibier prend des relais mais sans plus. Il reste constamment dans le groupe de 10, sans changer de rythme et sans chercher à se détacher.
Avatar de l’utilisateur
Par Booze
#3144678
-Vélomen- a écrit :
05 avr. 2020, 11:03
Booze a écrit :
05 avr. 2020, 11:00


Riis revient sur cet épisode dans son autobiographie. Il raconte son retour sur un Ullrich complètement transi, vidé de toutes ses forces. Si mes souvenirs sont bons, il lui reproche de ne pas l'avoir écouté et s'être lancé de manière suicidaire derrière Pantani au lieu de choisir de rester accompagné et de lisser progressivement l'attaque et le débours. En s'exposant et en explosant par la suite, Riis considère qu'Ullrich a perdu bien plus qu'il n'aurait du. Il juge qu'Ullrich a fait n'importe quoi ce jour-là : réaction imbécile à l'attaque de Pantani et double négligence dans la poursuite (l'imper et l'alimentation)
Pourtant Ullrich dans le Galibier prend des relais mais sans plus. Il reste constamment dans le groupe de 10, sans changer de rythme et sans chercher à se détacher.
Mes souvenirs sont sans doute confus. J'ai lu le bouquin il y a longtemps déjà. L'idée essentielle reste celle-là : pour Riis, Ullrich a fait n'importe quoi et était dans un état catastrophique. Après sur le comportement en course, je me trompe sans doute. Je n'ai pas votre mémoire.
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Par Kaou
#3144696
-Vélomen- a écrit :
05 avr. 2020, 10:38
El_Pistolero_07 a écrit :
05 avr. 2020, 10:20
Des si, des si et des si...

Déjà fallait suivre Pantani en montagne en 98. Et en 2003, reconnaître le dernier chrono, c'est pas une option quand on joue la gagne du tour.

Là où tu parles de réussite, moi je vois un meilleur grimpeur que lui, qui tente son va tout et un manque de professionnalisme en 2003.
Pour 96, il ne faisait pas partie des favoris au départ. Il est la révélation de ce tour
En 1996, Ullrich fait quand même énormément de boulot pour Riis. Il n'a aucun statut dans l'équipe et doit donc faire l'équipier. Au final, il ne termine qu'à 1 minute de Riis. On peut imaginer que s'il avait été dans une autre équipe, avec des coudées franches, ça aurait été une autre histoire.

En 1998, il faut se souvenir qu'Ullrich perd 9 min sur fringale dans l'étape des 2 Alpes. Il termine à 3min40 de Pantani au final… Et quand on voit le niveau de l'Allemand dans la Madeleine le lendemain (il éparpille le peloton et seul Pantani arrive à lui suivre), on comprend bien qu'Ullrich a essuyé une méchante défaillance dans les deux Alpes. Ca n'enlève rien au numéro exceptionnel de Pantani, l'un des plus grands de l'histoire du Tour et c'est la course. Mais Ullrich perd en fait le Tour sur une étape, alors qu'il a dominé tout le reste.

En 2003, le fait de ne pas reconnaitre le dernier clm n'a absolument pas joué. On en a beaucoup fait avec ça, mais au moment où il chute, le Tour est déjà perdu : il est dans les temps de LA et il reste 10 bornes.
Le Tour, il ne le perd pas là. Pour moi il le perd clairement dans l'Alpe d'Huez, où il est malade durant la nuit, souffre de maux de ventre et cède 1m25 sur le groupe LA, composé de 10 coureurs et qui s'est pourtant pas mal regardé dans la montée (Iban Mayo termine plus de 2 min devant ce groupe là).
En 1998 Pantani est quand même bien supérieur à Ullrich en montagne. Il lui reprend du temps à Luchon et au Plateau de Beille dans les Pyrénées avant la grosse défaillance de l'allemand aux 2 Alpes.

Certes, Ullrich à manqué de réussite au plateau de beille car il crève au pied et réalise une énorme remontée. Il rentre dans le groupe principal et Pantani attaque juste après.
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