Booze a écrit : ↑03 avr. 2020, 22:34
-Vélomen- a écrit : ↑03 avr. 2020, 20:15
Tu dis ça après coup ou tu le pensais déjà en 1997 ?
Car 97, c'était avant l'affaire Festina et je n'ai pas l'impression que la conscience d'un dopage généralisé et d'un EPO pris à la loupe directement dans la marmitte était ultra présente si ?
Ah oui, je dis ça rétrospectivement. Quand je dis que j'ai eu du mal à m'enthousiasmer, c'est aujourd'hui. A l'été 97, j'avais adoré. Je n'étais pas un _
grand timide.
En sachant ce que l'on sait aujourd'hui, ben, je ne trouve pas énormément de plaisir à revoir ces images. Je suis gêné avec ces images. Les repasser, ressentir du plaisir, c'est presque pour moi d'une certaine manière adouber une époque de grand n'importe quoi. Je n'ai pas trop à exprimer ce sentiment diffus. Les rediffuser, c'est les faire entrer dans les grands moments du sport. Et ça m'emmerde un peu. Le spectacle prend complètement le pas sur la dignité sportive.
Même si toutes les périodes du cyclisme ont été ternies par le dopage, les années 90 c'était quand même le summum open bar.
Bof, en y réfléchissant...tu dis qu'effectivement, toutes les époques ont connu le dopage, inutile de le nier. Les années 90 comme les autres. Mais pourquoi le summum open bar ? C'est juste que l'epo se trouve être sans doute le produit qui booste le plus un coureur. Et donc, les années 90 marquent une différence au niveau vitesse, résistance si on compare avec n'importe quelle autre période, on est d'accord.
Mais pourquoi dire que cette période est plus dégueulasse qu'une autre ? Juste parce que le produit était "meilleur" que les amphéts ou stéroids ou que sais-je ? Parce que durant n'importe quelle période, je pense que ça a toujours été open bar comme tu dis. Le monde pro a toujours su déjouer les contrôles, à quelques exceptions prêts.
Enfin je sais pas si vous suivez mon raisonnement...