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Modérateur : Modos VCN

Quel grimpeur pour la Dream-Team VCN ?

Federico Bahamontes
11
13%
Alberto Contador
12
14%
José Manuel Fuente
2
2%
Charly Gaul
5
6%
Lucho Herrera
9
10%
Luis Ocana
1
1%
Marco Pantani
27
31%
Raymond Poulidor
1
1%
Nairo Quintana
5
6%
Lucien Van Impe
9
10%
Richard Virenque
4
5%
Autre choix
1
1%
#3138668
Pantani pour moi qui reste le meilleur niveau scoring dans le ratio victoire d' étape / GT, doublé Giro Tour de france.

Il est également le meilleur au niveau watt, ADH 1995, ADH 1997, Ventoux 94.

Il est également au top au niveau des renversement de situations , les deux alpes 98 comme au niveau panache , Aprica 1994.

Au niveau du charisme il est le meilleur aussi par son style, son surnom de pirate et son destin brisé une première fois lors de milan turin puis une deuxième plus définitive celle là.

En tete dans quasiment tout les compartiments du "jeu". Inclassable, il y avait les courses avec Pantani et les courses sans Pantani, lors d' une étape de montagne les commentateurs comme les suiveurs évoquaient très souvent son nom.

C' est un plébiscite très logique.
#3138670
Pantani avait ressenti une grande honte lors de son expulsion du Giro 99 puis il avait ressenti une grande colère devant l' impunité dont jouissait Armstrong à l' époque.

S' il nous voit de là haut il doit etre très heureux et apaisé par cette reconnaissance des fans comme nous ainsi que l' admiration qu' il suscite chez grand nombres de coureurs.

Il se sentait mal aimé, il doit voir avec le recul à quel point il se trompait.
#3139885
Ayant comme crack Eddy Merckx
Mon choix est Julio Jiménez car il aiderait comme Bon equipier, voir Anquetil, son chef et servirait aussi leader au cas ou ... et avec les chronos ridicules en 2020.
Sinon Federico Bahamontes.
#3141946
J'ai hésité entre Bahamontès et Pantani, mais je vote Federico. Sans doute le grimpeur le plus génial et le plus fantasque de l'histoire (je fais la différence entre grimpeur et montagnard), si je me base sur les écrits des journalistes de l'époque, Pierre Chany, Jacques Augendre, Emile Besson, et même Jacques Goddet. Dommage qu'il ait attendu d'être sous les ordres de Raoul Rémy pour commencer à faire son métier vraiment sérieusement.
Dernière édition par biquet le 02 avr. 2020, 10:24, édité 1 fois.
#3141954
Faut quand même reconnaitre que ce genre de vote est un peu biaisé, et ceci pour une raison trés simple: les gens votent en général pour les athlètes qu'ils ont connu.

Je prends l'exemple du XV de l'histoire, sondage réalisé par Eurosport. Les internautes doivent voter pour les 15 meilleurs rugbymen de l'histoire, du poste de pilier gauche (n°1) à celui d'arrière (n°15). Et comme par hasard, l'affaire se résume par un vote massif pour les joueurs des 20 dernières années, ceux du 21è siècle étant quasiment ignorés, à l'exception de Gareth Edwards. J'aime bien Christian Califano et Yannick Jauzion, qui étaient d'excellents joueurs, mais je ne crois pas une seconde qu'ils aient été les meilleurs pilier gauche et premier centre de l'histoire, loin de là.

Bref, ce genre de sondage est chouette et fait passer le temps, mais a peu de signification vu que la grande majorité des votants n'ont pas connu la majorité des sportifs concernés. Par contre, un vote par génération (sportifs des années 50, des années 60, des années 70, etc) serait un peu plus concluant, si les plus anciens pouvaient voter en plus grand nombre.
#3141998
C'est le cas dans tous les sports finalement, difficile de comparer chaque époque, mais effectivement, ça fait passer le temps et dégage une certaine tendance, même si les "anciens" seront un peu oubliés.
J'avoue que l'argument "y avait moins de concurrence avant" (pour schématiser) me gêne toujours un poil. Comme une façon de dénigrer le cyclisme d'avant 1990...j'exagère, mais ça me fait toujours mal de lire ce genre de réflexion :spamafote:
Sans doute parce que je reste très attaché à l'histoire du vélo.
#3142111
loloherrera a écrit :
02 avr. 2020, 11:28
C'est le cas dans tous les sports finalement, difficile de comparer chaque époque, mais effectivement, ça fait passer le temps et dégage une certaine tendance, même si les "anciens" seront un peu oubliés.
J'avoue que l'argument "y avait moins de concurrence avant" (pour schématiser) me gêne toujours un poil. Comme une façon de dénigrer le cyclisme d'avant 1990...j'exagère, mais ça me fait toujours mal de lire ce genre de réflexion :spamafote:
Sans doute parce que je reste très attaché à l'histoire du vélo.
Une certaine tendance, certes, mais de l'époque moderne, malgré tout. L'argument "y avait moins de concurrence" peut s'entendre, comme on peut constater que les anciens grimpeurs creusaient des écarts aussi exceptionnels que la qualité de leurs numéros. Donc, entre ces chevauchées fantastiques en présence une concurrence moindre et des solos modernes moins flamboyants mais face à des pelotons bien plus homogènes, c'est quoi la vérité ? Impossible de le dire.

Le meilleur grimpeur de l'histoire s'appelle peut-être Pottier, Bottecchia ou Coppi comme Pantani ou Bahamontés. C'est vrai qu'il est impossible de comparer des époques incomparables.
#3142134
loloherrera a écrit :
02 avr. 2020, 11:28
C'est le cas dans tous les sports finalement, difficile de comparer chaque époque, mais effectivement, ça fait passer le temps et dégage une certaine tendance, même si les "anciens" seront un peu oubliés.
J'avoue que l'argument "y avait moins de concurrence avant" (pour schématiser) me gêne toujours un poil. Comme une façon de dénigrer le cyclisme d'avant 1990...j'exagère, mais ça me fait toujours mal de lire ce genre de réflexion :spamafote:
Sans doute parce que je reste très attaché à l'histoire du vélo.
+1

Quand on lit ce qu'écrit Chany sur la période d'après-guerre qu'il décrit comme des années d'une densité "incomparable" alors qu'il a connu les années Merckx puis Hinault, j'ai également du mal avec l'argument selon lequel "il y avait moins de concurrence". Il serait peut-être plus juste de dire qu'il y avait moins de densité dans le peloton car, entre les meilleurs, je ne suis pas certain qu'il y avait forcément une moindre concurrence que de nos jours.
#3142139
biquet a écrit :
02 avr. 2020, 13:29
loloherrera a écrit :
02 avr. 2020, 11:28
C'est le cas dans tous les sports finalement, difficile de comparer chaque époque, mais effectivement, ça fait passer le temps et dégage une certaine tendance, même si les "anciens" seront un peu oubliés.
J'avoue que l'argument "y avait moins de concurrence avant" (pour schématiser) me gêne toujours un poil. Comme une façon de dénigrer le cyclisme d'avant 1990...j'exagère, mais ça me fait toujours mal de lire ce genre de réflexion :spamafote:
Sans doute parce que je reste très attaché à l'histoire du vélo.
Une certaine tendance, certes, mais de l'époque moderne, malgré tout. L'argument "y avait moins de concurrence" peut s'entendre, comme on peut constater que les anciens grimpeurs creusaient des écarts aussi exceptionnels que la qualité de leurs numéros. Donc, entre ces chevauchées fantastiques en présence une concurrence moindre et des solos modernes moins flamboyants mais face à des pelotons bien plus homogènes, c'est quoi la vérité ? Impossible de le dire.

Le meilleur grimpeur de l'histoire s'appelle peut-être Pottier, Bottecchia ou Coppi comme Pantani ou Bahamontés. C'est vrai qu'il est impossible de comparer des époques incomparables.
Je pense qu'on peut rajouter un Binda à cette liste.
#3142245
AlbatorConterdo a écrit :
02 avr. 2020, 14:35
biquet a écrit :
02 avr. 2020, 13:29


Une certaine tendance, certes, mais de l'époque moderne, malgré tout. L'argument "y avait moins de concurrence" peut s'entendre, comme on peut constater que les anciens grimpeurs creusaient des écarts aussi exceptionnels que la qualité de leurs numéros. Donc, entre ces chevauchées fantastiques en présence une concurrence moindre et des solos modernes moins flamboyants mais face à des pelotons bien plus homogènes, c'est quoi la vérité ? Impossible de le dire.

Le meilleur grimpeur de l'histoire s'appelle peut-être Pottier, Bottecchia ou Coppi comme Pantani ou Bahamontés. C'est vrai qu'il est impossible de comparer des époques incomparables.
Je pense qu'on peut rajouter un Binda à cette liste.
Exact. Binda, le grimpeur assis, à la pureté de style incomparable. Le seul qui a pu lui tenir tête en montagne était le minuscule Vicente Trueba, lors du Giro 1933 (mais c'est quand même Alfredo qui remporta le Grand Prix de la Montagne). Trueba qui fait également partie des 20-25 grimpeurs qui sont vraiment sortis du lot durant l'histoire du cyclisme.
Par marcella
#3142331
AlbatorConterdo a écrit :
02 avr. 2020, 14:35
biquet a écrit :
02 avr. 2020, 13:29


Une certaine tendance, certes, mais de l'époque moderne, malgré tout. L'argument "y avait moins de concurrence" peut s'entendre, comme on peut constater que les anciens grimpeurs creusaient des écarts aussi exceptionnels que la qualité de leurs numéros. Donc, entre ces chevauchées fantastiques en présence une concurrence moindre et des solos modernes moins flamboyants mais face à des pelotons bien plus homogènes, c'est quoi la vérité ? Impossible de le dire.

Le meilleur grimpeur de l'histoire s'appelle peut-être Pottier, Bottecchia ou Coppi comme Pantani ou Bahamontés. C'est vrai qu'il est impossible de comparer des époques incomparables.
Je pense qu'on peut rajouter un Binda à cette liste.
Non mais Binda était le premier partout.
Il avait un merckxinho dans chaque jambe !

J'ai oublié +1 avec Loloh.
#3142386
Quand je lis les écrits de ceux qui ont connu Binda, j'ai toujours un peu l'impression qu'il aurait été le Merckx de l'époque si les coureurs avaient été plus "internationaux" dans leur calendrier de courses.
Il ne faut pas non plus oublier Sylvère Maes, qui a surclassé Magne puis Vietto en montagne pour remporter ses deux Tours. Si on remonte à Pottier ou Bottechia, il ne faut pas oublier Lambot, Thys (le 1er à avoir magnifié l'Izoard) et Christophe. Mais si je devais donner le meilleur grimpeur d'avant guerre, je donnerais sans aucun doute Bartali. Il stupéfiait vraiment tout le monde dès qu'il sortait de son Italie
#3142409
JohanMusée a écrit :
02 avr. 2020, 18:28
Quand je lis les écrits de ceux qui ont connu Binda, j'ai toujours un peu l'impression qu'il aurait été le Merckx de l'époque si les coureurs avaient été plus "internationaux" dans leur calendrier de courses.
Il ne faut pas non plus oublier Sylvère Maes, qui a surclassé Magne puis Vietto en montagne pour remporter ses deux Tours. Si on remonte à Pottier ou Bottechia, il ne faut pas oublier Lambot, Thys (le 1er à avoir magnifié l'Izoard) et Christophe. Mais si je devais donner le meilleur grimpeur d'avant guerre, je donnerais sans aucun doute Bartali. Il stupéfiait vraiment tout le monde dès qu'il sortait de son Italie
Les déplacements étaient plus compliqués et les épreuves vraiment internationales plus rares, mais Binda les a quand même TOUS mis en boite, que ce soit au Giro, aux grandes classiques italiennes et aux Mondiaux. Girardengo, Belloni, Brunero, Ronsse, Bottechia, Piemontesi, Pancera, Fontan, Pesenti, Max Bulla, Aimo, Aerts, Di Paco, Guerra, Stoepel, Montero, Canardo, Leducq, Pélissier (Charles), Martano, Molinar, Frantz, Vietto, Trueba, Olmo, Geyer, Demuysère, Buchi, Mueller, Magne, Gijssels, Bovet, Buse, Bidot, Bertoni, etc.

Si les contemporains de Binda (Bidot, Magne, Leducq, Guerra, Vietto) se sont déclarés si marqués par ce coureur, c'était pas par hasard: ils l'avaient affronté. Ils ont tous pu constater que ce champion était d'une autre catégorie, inconnue jusqu'alors.
Dernière édition par biquet le 02 avr. 2020, 19:18, édité 1 fois.
#3142412
levrai-dufaux a écrit :
02 avr. 2020, 14:27
loloherrera a écrit :
02 avr. 2020, 11:28
C'est le cas dans tous les sports finalement, difficile de comparer chaque époque, mais effectivement, ça fait passer le temps et dégage une certaine tendance, même si les "anciens" seront un peu oubliés.
J'avoue que l'argument "y avait moins de concurrence avant" (pour schématiser) me gêne toujours un poil. Comme une façon de dénigrer le cyclisme d'avant 1990...j'exagère, mais ça me fait toujours mal de lire ce genre de réflexion :spamafote:
Sans doute parce que je reste très attaché à l'histoire du vélo.
+1

Quand on lit ce qu'écrit Chany sur la période d'après-guerre qu'il décrit comme des années d'une densité "incomparable" alors qu'il a connu les années Merckx puis Hinault, j'ai également du mal avec l'argument selon lequel "il y avait moins de concurrence". Il serait peut-être plus juste de dire qu'il y avait moins de densité dans le peloton car, entre les meilleurs, je ne suis pas certain qu'il y avait forcément une moindre concurrence que de nos jours.
C'est vrai que l'aprés 45 était assez hallucinant: Coppi, Bartali, Bobet, Koblet, Kubler, Van Steenbergen, Schaer, Impanis, Magni, Fornara, Robic, Gaul , Bahamontès, Anquetil (ces 3 derniers à partir de 53), Petrucci, Poblet, Van Est, Watgmans.. :ouch:
#3142444
biquet a écrit :
02 avr. 2020, 19:17
C'est vrai que l'aprés 45 était assez hallucinant: Coppi, Bartali, Bobet, Koblet, Kubler, Van Steenbergen, Schaer, Impanis, Magni, Fornara, Robic, Gaul , Bahamontès, Anquetil (ces 3 derniers à partir de 53), Petrucci, Poblet, Van Est, Watgmans.. :ouch:
+Schotte (coureur souvent sous-estimé j'ai l'impression en dehors du plat pays), De Bruyne , Ockers... en Belgique. Même si Van Steenbergen a beaucoup vampirisé. C'était vraiment une époque de dingue. Au niveau de leur popularité aussi. Mais être italien (ou Suisse dans une moindre mesure) au sortir de la guerre, question vélo, c'était quand même le top du top
#3142826
JohanMusée a écrit :
02 avr. 2020, 20:09
biquet a écrit :
02 avr. 2020, 19:17
C'est vrai que l'aprés 45 était assez hallucinant: Coppi, Bartali, Bobet, Koblet, Kubler, Van Steenbergen, Schaer, Impanis, Magni, Fornara, Robic, Gaul , Bahamontès, Anquetil (ces 3 derniers à partir de 53), Petrucci, Poblet, Van Est, Watgmans.. :ouch:
+Schotte (coureur souvent sous-estimé j'ai l'impression en dehors du plat pays), De Bruyne , Ockers... en Belgique. Même si Van Steenbergen a beaucoup vampirisé. C'était vraiment une époque de dingue. Au niveau de leur popularité aussi. Mais être italien (ou Suisse dans une moindre mesure) au sortir de la guerre, question vélo, c'était quand même le top du top
Schotte était un excellent coureur et je crois qu'il est aujourd'hui reconnu comme tel. Lui qui n'était pas réputé pour être un montagnard avait été celui qui avait le mieux résisté à Bartali lors de l'étape de légende du Tour 48, couru dans des conditions apocalytpiques, à travers les cols de Vars et d'Izoard. Il s'était classé 2ème de l'étape alors que Bobet et Robic connaissaient de terribles défaillances (2ème place qu'il conservera au général à Paris cette année-là).

Parmi les bons grimpeurs d'après-guerre, je suis surpris que biquet n'ait pas cité Jesus Lorono, dont le (mauvais) caractère était paraît-il celui d'un Robic multiplié par 10 :hehe:
A une période où les Espagnols considéraient une victoire au classement de la montagne comme plus importante que le maillot jaune, sa victoire au grand prix de la montagne 53 constitue un très bel accomplissement.
#3143176
levrai-dufaux a écrit :
03 avr. 2020, 12:06
Schotte était un excellent coureur et je crois qu'il est aujourd'hui reconnu comme tel. Lui qui n'était pas réputé pour être un montagnard avait été celui qui avait le mieux résisté à Bartali lors de l'étape de légende du Tour 48, couru dans des conditions apocalytpiques, à travers les cols de Vars et d'Izoard. Il s'était classé 2ème de l'étape alors que Bobet et Robic connaissaient de terribles défaillances (2ème place qu'il conservera au général à Paris cette année-là).
Eh bien j'espère, parce que j'ai souvent l'impression que son nom n'est pas beaucoup cité en dehors de Belgique. Et justement, particulièrement quand on lit des articles sur le Tour 48 de Bartali, on y parle quasiment jamais que de Bobet. Schotte passe aux oubliettes et son nom ne figure qu'au cas où un classement est placé en fin d'article. On parle de lui généralement quand il faut expliquer le concept du Flandrien. Et encore, il passe quasiment toujours derrière Magni. Mais il était bien plus que ça.
En tt cas la marque qu'il a laissée en Flandre semble disproportionnée au regard de celle qu'il a laissée à l'étranger.
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