- 31 déc. 2019, 19:26
#3103085
On m'a offert à Noël la BD sobrement intitulée "Raymond" parue en 2018 aux Editions Mareuil.
La jeunesse de Poupou y est fort bien décrite. Les Poulidor étaient une famille de métayers, c'était vraiment la dèche. Dès le certif en poche, il fallait travailler dur à la ferme pour aider les parents (les Poulidor avaient 4 garçons, Raymond étant le plus jeune). On y apprend plein de détails qui expliquent mieux certains traits de caractère du champion cycliste.
Poulidor a été reçu 2nd du canton au certificat de fin d'études primaires. Il aurait souhaité continuer ses études mais ce n'était pas envisageable chez les Poulidor. Le cyclisme représentait pour lui sa seule chance d'échapper à son destin de paysan. Comme le dit Frangin, son instit et le marchand de cycles ont été ses premiers mentors. Par contre, ses parents n'étaient pas spécialement réticents à ce qu'il devienne cycliste, d'ailleurs deux de ses frères (Henri et André) pratiquaient déjà le cyclisme dans les rangs amateurs avec quelques résultats significatifs. Raymond a tout de suite montré qu'il avait un fort potentiel et surtout un caractère orgueilleux. Il n'hésitait pas lors de ses premières confrontations avec les pros, alors que lui était un amateur peu connu, à essayer de les titiller par des attaques. Lors d'une course où la légende Bobet était au départ, Poulidor s'était échappé dès le début de course pour titiller l'orgueil de Bobet. Celui-ci, à l'agonie, avait alors demandé à Poulidor de rentrer dans le rang, ce que ce dernier avait refusé, s'attirant ainsi l'ire de la légende. Bobet avait alors demandé à son lieutenant Géminiani, qui était aussi présent sur la course, de mater ce jeune impudent. Le grand fusil avait réussi à l'emporter mais difficilement.
Ce fait d'armes lui avait permis de se faire remarquer par un autre coureur pro (Bernard Gauthier) qui l'avait alors chaudement recommandé auprès de l'équipe Mercier dirigée par Antonin Magne. C'est ainsi que put débuter ensuite la formidable carrière pro de Poupou...
La jeunesse de Poupou y est fort bien décrite. Les Poulidor étaient une famille de métayers, c'était vraiment la dèche. Dès le certif en poche, il fallait travailler dur à la ferme pour aider les parents (les Poulidor avaient 4 garçons, Raymond étant le plus jeune). On y apprend plein de détails qui expliquent mieux certains traits de caractère du champion cycliste.
Poulidor a été reçu 2nd du canton au certificat de fin d'études primaires. Il aurait souhaité continuer ses études mais ce n'était pas envisageable chez les Poulidor. Le cyclisme représentait pour lui sa seule chance d'échapper à son destin de paysan. Comme le dit Frangin, son instit et le marchand de cycles ont été ses premiers mentors. Par contre, ses parents n'étaient pas spécialement réticents à ce qu'il devienne cycliste, d'ailleurs deux de ses frères (Henri et André) pratiquaient déjà le cyclisme dans les rangs amateurs avec quelques résultats significatifs. Raymond a tout de suite montré qu'il avait un fort potentiel et surtout un caractère orgueilleux. Il n'hésitait pas lors de ses premières confrontations avec les pros, alors que lui était un amateur peu connu, à essayer de les titiller par des attaques. Lors d'une course où la légende Bobet était au départ, Poulidor s'était échappé dès le début de course pour titiller l'orgueil de Bobet. Celui-ci, à l'agonie, avait alors demandé à Poulidor de rentrer dans le rang, ce que ce dernier avait refusé, s'attirant ainsi l'ire de la légende. Bobet avait alors demandé à son lieutenant Géminiani, qui était aussi présent sur la course, de mater ce jeune impudent. Le grand fusil avait réussi à l'emporter mais difficilement.
Ce fait d'armes lui avait permis de se faire remarquer par un autre coureur pro (Bernard Gauthier) qui l'avait alors chaudement recommandé auprès de l'équipe Mercier dirigée par Antonin Magne. C'est ainsi que put débuter ensuite la formidable carrière pro de Poupou...