xacasar a écrit : ↑20 févr. 2020, 12:10
On3 a écrit : ↑20 févr. 2020, 07:55
https://twitter.com/cyclesetforme/statu ... 04224?s=19
Sur une ascension, on aurait une différence qui tournerait autour de 6-7w (grand max, avec tout optimisé d'un côté et de l'autre) en 2020 vs 1995.
Ce sont surtout à des vitesses élevées que les gains (aéro) ont été faits depuis.
Le plus gros déterminant de la performance dans des pentes à 20km/h, ça reste le poids.
Je remets içi un sujet qui me semble plutôt intéressant (qui était dans "pendant ce temps la en 2020").
Les gains aéro (surtout seul, lorsque à 40km/h 90% de la force à vaincre sur le vélo est le vent) on est sur la méme longueur d'onde, les roues + cadre aéro c'est un gain énorme.
Pour une montée à 20km/h, Lorenzini nous donne un maximum de 6/7 watts de différence (soit 50" sur 1h de montée à 7%, pas énorme), je n'arrive pas forcement à le réaliser.
Comme montré plus haut il y a cette vidéo de GCN qui dit le contraire (
https://www.youtube.com/watch?v=V4JAvQCp8ww , 11% de gain avec le vélo moderne vs vélo des 80's) mais cette vidéo n'est certainement pas scientifique, ça veut dire que le gus aurait (inconsciemment) plus poussé sur les pédales
automatiques avec l'Orbea Orca ?
Aussi, mais ce sont juste mes sensations, ma sortie effectuée avec un Pinarello F10 qui m'a bluffé:
Le 02/09/2017 j'effectuais une montée (8km à 5,5%) en 24'27", 1 mois plus tard le 04/09 avec le F10 en 22'41", dans les 2 cas c'était le premier (et seul) col du jour. Selon Strava c'est une différence de 22 watts (7,9% de gain), ça me semble assez énorme. (bien que je ne me rappelle pas dans quelle "philosophie" j'étais pour faire la 1ere montée, mais en général je les fais au seuil ou pas loin...)
Je reviens à ma question de départ, il serait réellement intéressant d'avoir une étude scientifique chiffrée (avec capteur de puissance sur piste pour les gains aéro, et sur une montée test de 7%, idéalement à l'abri du vent et d'environ 20min...) pour comparer les 2 époques avec 2 vélos considérés comme "tops" à leur époque.
Je vais pas réecrire mon post mais deux trois remarques...
Tu écris "
Les gains aéro (surtout seul, lorsque à 40km/h 90% de la force à vaincre sur le vélo est le vent) on est sur la même longueur d'onde, les roues + cadre aéro c'est un gain énorme. "
alors même que tu me reproches d'utiliser l'exemple de Naesen lors de la dernière étape du Tour 2019 sur son cadre acier.
Tu continues à parler d'un vélo des années 80, alors qu'On3 et moi parlons de vélo de 1995...
Il y a deux grandes ruptures dans l'ère moderne du vélo;
les années 70 et les cadreurs "top" (Colnago, De Rosa...) qui ont complètement "crée" la géométrie moderne du vélo de route, ce qui conincide avec les premières roues aluminium de qualité et les premiers groupes fiables 2x6 ou 2x7 vitesses...
Le milieu des années 90 avec les pédales auto (depuis 1985), les cadres alu et les vitesses au cadre.
Très objectivement, tu prends un cadre route des années 90, il y a très peu de différences avec un cadre moderne.
Quand à ton expérience personnelle, sans vouloir aucunement te manquer de respect, elle n'a aucune valeur, surtout à un mois d'intervalle.
Entre les différences de poids, de forme, le sentiment d’être sur un beau vélo, de peut etre vouloir prouver quelque chose... Tu as très facilement tes différences de watt.
Mon expérience personnelle à moi c'est d'avoir été plus à l'aide dans les cotes toscane avec mon Gitane de 1978 qu'avec mon Time de 2008.
Pour un essai valable, tu prends plusieurs cyclistes de différents niveaux, tu leur fais monter des cotes identiques dans des conditions identiques, tu relèves les données (watts, fréquence cardiaque, vitesses d'ascension...) et tu compiles tout ca avec un logiciel statistique fiable
(Pour ce qui est de l'aéro je le redis ici, je ne nie absolument pas l'apport du modernisme, des tunnels de soufflerie, et les progrès monstrueux sur les vélos de chrono observés depuis quelques années et qui peuvent expliquer pour le coup qu'on prefère rouler en pro chez Specialized ou Trek que chez Factor ou Eddy Merckx... exemples purement fortuits bien sur...)