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Modérateur : Modos VCN

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Par ulysse1
#3091597
comme l' ont dit loloherrera et veji2, l' énorme popularité de poulidor s' inscrivait dans l' engouement pour le cyclisme toute la saison , le grand public et les médias suivaient le duel anquetil poulidor de paris nice jusqu' au grand prix des nations ;

le tour 64 , avec ses rebondissements multiples et épisodes légendaires , a poussé à son paroxysme la passion du public , même les rivalités hinault fignon ou le duel fignon lemond ne sont rien en comparaison;

et il faut rappeler que " l' éternel second " était non seulement plein de panache mais surtout un grand champion , qui a bel et bien gagné :
la vuelta , le dauphiné deux fois , milan - san remo , la flèche wallonne , le championnat de france et le grand prix des nations , entre beaucoup d' autres victoires comme de multiples escalades de montjuïc et de grandes étapes du tour de france
Par jobijoba21
#3091600
Et il restait populaire... Il faut voir le nombre de personnes qui défilaient pour aller le voir au village départ chaque matin sur le Tour. Et les acclamations à son passage
Dernière édition par jobijoba21 le 13 nov. 2019, 11:31, édité 1 fois.
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Par _JacLaffite
#3091602
Je pense qu'il avait le record du monde du nombre d'autographes. Il ne les refusait jamais. Légende.

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Par loloherrera
#3091610
_JacLaffite a écrit :
13 nov. 2019, 11:18
Je pense qu'il avait le record du monde du nombre d'autographes. Il ne les refusait jamais. Légende.
Oui. D'ailleurs un collègue du boulot vient de m'envoyer un message avec rip Poupou. Il ne s'intéresse pas plus que ça au cyclisme, mais il avait été marqué par la gentillesse de Raymond lors d'une dédicace dans un supermarché. Un gars qui est resté accessible, qui incarnait le peuple, même si je trouve cette formule débile, elle prend tout son sens avec Poupou.
Et il avait beau le nier en public, Anquetil était jaloux de sa popularité (notamment concernant la rémunération lors des critérium d'après Tour). Ce qui rend d'autant plus beau leur "rapprochement" suite à la retraite de Maitre Jacques.
Et puis mine de rien, jetez un oeil à son palmarès, plus d'un aimerait s'en approcher.
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Par Ancelin
#3091614
Je l'ai vu il y a peine trois mois au Tour Poitou Charentes. :mouchoir:
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Par MickaelKael11
#3091616
Dsl d avoir posté vite fait comme ça ce matin.
J'arrivais en fin de pause lorsque j'ai reçu une alerte L Équipe sur mon phone.
Ce monsieur mérite plus que de citer son nom en tant que défunt.
J'ai 36 ans, donc pas connu en tant que coureur mais mes parents grands parents m'en parlai souvent quand j'étais jeune.
Et sa côte de popularité n'a jamais baissé même en tant que suiveur. J'ai pu le voir où l apercevoir à mainte reprise sur différentes courses dans la région, il était agréable et disponible tout le temps.

:rip:
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Par Jean-Tito
#3091618
Il dégageait un telle bonhomie, que rien que de le voir apparaitre à l'écran il me mettait le sourire.
Bien triste aujourd'hui :mouchoir:
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Par AlbatorConterdo
#3091632
loloherrera a écrit :
13 nov. 2019, 11:43
_JacLaffite a écrit :
13 nov. 2019, 11:18
Je pense qu'il avait le record du monde du nombre d'autographes. Il ne les refusait jamais. Légende.
Oui. D'ailleurs un collègue du boulot vient de m'envoyer un message avec rip Poupou. Il ne s'intéresse pas plus que ça au cyclisme, mais il avait été marqué par la gentillesse de Raymond lors d'une dédicace dans un supermarché. Un gars qui est resté accessible, qui incarnait le peuple, même si je trouve cette formule débile, elle prend tout son sens avec Poupou.
Et il avait beau le nier en public, Anquetil était jaloux de sa popularité (notamment concernant la rémunération lors des critérium d'après Tour). Ce qui rend d'autant plus beau leur "rapprochement" suite à la retraite de Maitre Jacques.
Et puis mine de rien, jetez un oeil à son palmarès, plus d'un aimerait s'en approcher.
+1, LoloH.

quote=gradouble post_id=3091615 time=1573642675 user_id=18926]
Putain, je croyais qu'il était immortel.
Grosse surprise et tristesse.
[/quote]

Par le souvenir qu'il laissera, il l'est ! :metalhead:
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Par blouss_
#3091645
Je viens de lire l'interview suivante sur le site de L'équipe :
https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... nt/1079709

Je retiens particulièrement ce passage :
"Vous avez tout de même été sifflé une fois : à l'arrivée du Tour 1963...
Ça, personne ne me l'avait jamais fait remarquer... Et je suis content d'en dire deux mots : l'admiration du public ne m'a pas rendu service. J'aurais aimé que l'on me siffle plus souvent. En 1962, je prends le départ du Tour avec une main dans le plâtre, je gagne une grande étape de montagne, et j'entre dans la peau du grand favori en 1963. Ce Tour est le plus mauvais de ma carrière. Je déçois et le public me siffle. Piqué au vif, je vais voir Antonin Magne pour qu'il m'aligne au Grand Prix des Nations. Il manque de tomber à la renverse du fauteuil de son bureau : "Vous vous rendez compte, 100 km contre la montre ?" Et je gagne. Quelque chose comme quatre minutes infligées à Ferdinand Bracke, un spécialiste.

« Je n'étais pas un gagneur, je n'étais pas un tueur »

Vous êtes-vous déjà levé un matin de course avec cette envie de bouffer les autres ?
Jamais, jamais, jamais (il insiste sur chaque syllabe). Je n'étais pas un gagneur, je n'étais pas un tueur. Je vais vous dire pourquoi : j'étais fils de paysans, on travaillait la terre, une terre pauvre de la Creuse, une terre sans rapport, mais jamais on n'a été malheureux. On mangeait tous les jours de la viande, mais on n'avait jamais d'argent dans la poche. Du jour au lendemain, je suis passé professionnel et du jour au lendemain, j'ai tout eu. Qu'est-ce que vous voulez, je me laissais vivre ! Le soir, j'avais le mécano qui s'occupait de mon vélo, je mangeais bien, je dormais bien, j'avais une petite mensualité."

Cet interview me donne l'impression qu'il a plus recherché la notoriété que la gagne. Un sacré personnage en tout cas :agenou:
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Par levrai-dufaux
#3091686
Très attristé également par la mort de Poulidor. Après Gimondi, cette année 2019 aura fait du dégât parmi les légendes de notre sport :mouchoir:

Comme l'ont rappelé ulysse et d'autres, Poulidor n'était pas que "l'éternel second", il était aussi un formidable champion (on peut aussi ajouter ses deux victoires sur Paris Nice aux succès évoqués plus haut). L'une de ses principales victoires, il l'a obtenu au tout début de sa carrière, sur Milan San Remo, alors qu'il n'avait pas encore 25 ans et entamé tout juste sa seconde saison parmi les professionnels. Ce succès, acquis dans des circonstances pour le moins rocambolesque, il le raconte dans son livre la Gloire sans maillot jaune (que je cite ci-dessous) :

"J'ai gagné une course que j'ai pratiquement abandonnée. Comme, en plus, j'ai fait une erreur de parcours, je l'ai donc perdue deux fois. Il faut rappeler que la place des voitures, derrière un peloton est fixée par tirage au sort. Si la voiture est bien placée, en cas de pépin ou de simple crevaison, vous perdez un minimum de temps. Dans le cas contraire, surtout si la bagarre est déclenchée, les chances de revenir sont réduites à rien. Au tirage au sort, M. Magne écope de la vingt-cinquième place, et je suis déjà persuadé que s'il m'arrive quelque chose, je n'aurai qu'à rentrer directement à la maison.
La crevaison redoutée, un silex, se produit sur le plat à soixante-dix kilomètres de l'arrivée, peu de temps après le déploiement de la bataille. Il y a des groupes éparpillés sur la route. Je suis presque soulagé d'ailleurs, car je commence à souffrir des jambes. Avec résignation, je vais m'installer dans la voiture. C'est comme si mon directeur sportif avait été piqué par une vipère !
- Je vous interdis bien d'abandonner, Raymond. Une course n'est jamais perdue.
- Mais Monsieur Magne, c'est parti devant, et j'ai mal aux pattes.
- Remettez en machine tout de suite, Raymond.
Bref, ce n'est pas une petite affaire pour me remettre en selle - heureusement je n'avais pas enlevé mon dossard -, pour me faire pédaler, pour me faire appuyer, pour que je rejoigne Bouvet qui navigue devant moi, pour que je prenne sa roue. Une fois que je suis à peu près à l'abri d'une bonne roue, M. Magne décide d'aller voir en tête ce qui se passe.

Or, il se passe quelque chose d'incroyable. Tout le monde a "coupé" et le regroupement est général. Bouvet et moi, nous retrouvons la tête, sans nous être "défoncés", et, du même coup, nous retrouvons nos chances. La course se joue presque aussitôt dans les capi, ces grimpettes successives qui me conviennent bien et font la décision. C'est le "grand" Van Looy qui attaque dans le Capo Berta. Dès que cela monte, je suis mieux à mon aise, sans être trop brillant. Mais Van Looy est rejoint et Annaert attaque. J'essaie de répondre : miracle, je n'ai plus mal aux jambes. Geldermans m'accompagne, mais il ne mène pas car il est de la même équipe que l'échappé. Nous tombons quand même sur Annaert et, cette fois, tout le monde roule et en met un rayon, : l'un de nous trois sera vainqueur. Le plus fort ou le plus décidé.
Dans le Poggio, c'est du "grand Poulidor". Avec une terrible résolution, j'attaque dès le bas, une seule fois, et je ne reverrai plus personne avant le vestiaire. Dès le sommet et en plongeant sur San Remo, je commence à réaliser. Le klaxon derrière est particulièrement rapide et joyeux. Quelle merveilleuse musique ! Au bout de l'avenue, la via Roma, je reconnais la fontaine : "Vous voyez, Raymond, m'avait dit M. Magne, lorsque nous reconnaissions le parcours, si vous êtes en tête à la fontaine, c'est dans la poche". C'était compter sans le gendarme. Ce malheureux est un peu pris de court en me voyant déboucher. Il fait des gestes que je pige pas. Et hop ! Voilà que je file droit vers la mer et la gare. Ah ! Quel tintamarre derrière... Je comprends ; je fais demi-tour. Mais j'ai perdu tout près de cent mètres ; ma cadence est cassée et je réussi tout juste à conserver soixante mètres sur la ligne. Qu'importe ! J'ai gagné une grande classique internationale."
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Par Mel*
#3091691
Comme beaucoup, je n'ai pas connu Poulidor comme coureur mais pourtant cette impression de l'avoir toujours connu : par les histoires que mon grand-père me racontait, par sa popularité toujours aussi présente aujourd'hui , par sa gentillesse qui se dégageait dès qu'on le voyait… Il a marqué l'Histoire du cyclisme et l'Histoire du sport français en général. Au revoir Poupou! :mouchoir:

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