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Modérateur : Modos VCN

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Par veji2
#3089870
marooned a écrit :
07 nov. 2019, 01:03
Peut être que si on dégageait les vélos de CLM, l'exercice lui plairait plus. Moi je dis oui aux chronos sur des vélos classiques et sans prolongateurs. En plus, ça permettrait de faire des économies et de trimbaler moins de matériels.
Ouais remember 89 !!!!

Plus sérieusement, je suis favorable à un juste milieu, avec obligation d'utiliser un modèle de cadre sur tout un GT, mais ensuite tout le reste on peut le bidouiller dans la limites des réglements actuels.

Reste que le CLM, même peu télévisuel, c'est un exercice au coeur de la performance cycliste, ça fait partie de l'ADN de ce sport. le réduire à peau de chagrin c'est moche... Je préfèrerait de loin des TDF avec 120 bornes de CLM plat mais des équipes réduites à 6 coureurs (et hop je remets ma marotte...) que des TDF sans CLM ou presque parce que "ils font trop d'écart, ils ruinent le suspense".

Le problème n'est pas que les CLM font trop d'écarts mais que la course en ligne n'en fait plus assez. C'est là qu'il faut régler le problème !

Par ulysse1
#3089878
le scénario le plus passionnant et le plus classique dans l' histoire du tour , au moins depuis anquetil bahamontes , est : le grimpeur va-t-il réussir à lâcher le rouleur-qui-grimpe-bien-et-qui-ne-fait-que-défendre-son-pécule , et à lui prendre suffisamment pour refaire son retard en c l m ?

je soutiens dans ces cas le grimpeur, mais encore faut-il qu' il y ait les c l m et le rouleur dans le rôle du " méchant " ( image bien sûr ) pour que ce soit vraiment intéressant ; je regrette par exemple la disparition des serveurs-volleyeurs en tennis qui a détruit la véritable opposition de styles
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Par marooned
#3089881
ulysse1 a écrit :
07 nov. 2019, 11:11
le scénario le plus passionnant et le plus classique dans l' histoire du tour , au moins depuis anquetil bahamontes , est : le grimpeur va-t-il réussir à lâcher le rouleur-qui-grimpe-bien-et-qui-ne-fait-que-défendre-son-pécule , et à lui prendre suffisamment pour refaire son retard en c l m ?

je soutiens dans ces cas le grimpeur, mais encore faut-il qu' il y ait les c l m et le rouleur dans le rôle du " méchant " ( image bien sûr ) pour que ce soit vraiment intéressant ; je regrette par exemple la disparition des serveurs-volleyeurs en tennis qui a détruit la véritable opposition de styles
Ces dernières années c'est plutôt "le grimpeur va t-il encore se faire lâcher par le rouleur-qui-grimpe-trop-bien-et-qui-ne-fait-qu'augmenter-son-pécule-jour-après-jour :sarcastic:

Bref c'est de la nostalgie car les rouleurs d'aujourd'hui sont avant tout des méchants grimpeurs donc ce genre d'opposition n'est plus vraiment d'actualité.
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Par veji2
#3089882
L'idéal dans ce scenario c'est que le rouleur qui a pris de l'avance doivent dans le combat homme à homme se montrer suffisamment solide. Dumoulin sur le giro 2017 est le cas d'espèce. Il est suffisamment fort en montagne pour que Quintana, Nibali, Pinot et les autres ne puissent pas lui reprendre assez de temps (pour Quintana il en avait repris assez pour lui prendre le rose, pas assez pour le sauver in fine). C'est en effet un combat que l'on aime voir.

L'absence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course. Le problème n'est pas dans les CLM, c'est une erreur d'analyse répétée que de le penser.
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Par jimmy39
#3089884
veji2 a écrit :
07 nov. 2019, 11:33
...

L'absence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course. ...
Tandis que l'histoire récente nous l'a prouvé, la présence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course, c'est donc totalement différent :elephant:

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Par veji2
#3089891
jimmy39 a écrit :
07 nov. 2019, 11:40
veji2 a écrit :
07 nov. 2019, 11:33
...

L'absence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course. ...
Tandis que l'histoire récente nous l'a prouvé, la présence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course, c'est donc totalement différent :elephant:
Merci pour cette remarque qui souligne ce que je disais : ça prouve bien que le problème ne vient pas des CLMs.... Le CLMs continuent à produire de beaux écarts et il serait d'ailleurs intéressant de noter sur 30 ans par exemple l'évolution de l'amplitude des écarts en CLM par rapport à la course en ligne.

Je n'ai pas les chiffres précis en tête, mais mettons que sur 1h d'effort en CLM en 90 les 10 premiers se tenaient en 4mn, les 40 premiers en 10mn... en 2015 c'est peut être les 10 premiers en 3mn, les 40 premiers en en 6mn. Soit une réduction des écarts moyens de 25%. il est fort possible que'en course en ligne on ait au contraire une diminution des écarts bien plus importante en moyenne, de l'ordre de 60 à 70% dans les 10 ou 15 premiers.

CE serait intéressant de faire cette étude. Reste que ta remarque va unwittingly dans mon sens : ça prouve bien que le problème ce n'est pas le CLM.
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Par jimmy39
#3089898
veji2 a écrit :
07 nov. 2019, 12:11
jimmy39 a écrit :
07 nov. 2019, 11:40


Tandis que l'histoire récente nous l'a prouvé, la présence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course, c'est donc totalement différent :elephant:
Merci pour cette remarque qui souligne ce que je disais : ça prouve bien que le problème ne vient pas des CLMs.... Le CLMs continuent à produire de beaux écarts et il serait d'ailleurs intéressant de noter sur 30 ans par exemple l'évolution de l'amplitude des écarts en CLM par rapport à la course en ligne.

Je n'ai pas les chiffres précis en tête, mais mettons que sur 1h d'effort en CLM en 90 les 10 premiers se tenaient en 4mn, les 40 premiers en 10mn... en 2015 c'est peut être les 10 premiers en 3mn, les 40 premiers en en 6mn. Soit une réduction des écarts moyens de 25%. il est fort possible que'en course en ligne on ait au contraire une diminution des écarts bien plus importante en moyenne, de l'ordre de 60 à 70% dans les 10 ou 15 premiers.

CE serait intéressant de faire cette étude. Reste que ta remarque va unwittingly dans mon sens : ça prouve bien que le problème ce n'est pas le CLM.
Ma remarque va dans le sens qu'il n'y a pas vraiment de raisons de faire tout un foin par rapport à la disparition (toute relative) du CLM, ça ne change rien à l'affaire. Et Gouvenou a répondu à l'argument "historique". Les défenseurs du CLM qui utilise cet argument ont l'histoire sélective, vu que pendant longtemps il n'y avait pas de CLM au Tour :wink:
Bon, j'ai peut-être un parti pris dans l'histoire, la dernière fois que je suis allé voir un CLM au bord de la route (en WT), je suis parti avant la fin tellement c'était chiant :green:
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Par marooned
#3089925
veji2 a écrit :
07 nov. 2019, 12:11
jimmy39 a écrit :
07 nov. 2019, 11:40


Tandis que l'histoire récente nous l'a prouvé, la présence de CLM réduit des GT à des courses de côtes répétées, et les collectifs trop dominants permettant de gazer l'opposition au leader de la course anesthésient la course, c'est donc totalement différent :elephant:
Merci pour cette remarque qui souligne ce que je disais : ça prouve bien que le problème ne vient pas des CLMs.... Le CLMs continuent à produire de beaux écarts et il serait d'ailleurs intéressant de noter sur 30 ans par exemple l'évolution de l'amplitude des écarts en CLM par rapport à la course en ligne.

Je n'ai pas les chiffres précis en tête, mais mettons que sur 1h d'effort en CLM en 90 les 10 premiers se tenaient en 4mn, les 40 premiers en 10mn... en 2015 c'est peut être les 10 premiers en 3mn, les 40 premiers en en 6mn. Soit une réduction des écarts moyens de 25%. il est fort possible que'en course en ligne on ait au contraire une diminution des écarts bien plus importante en moyenne, de l'ordre de 60 à 70% dans les 10 ou 15 premiers.

CE serait intéressant de faire cette étude. Reste que ta remarque va unwittingly dans mon sens : ça prouve bien que le problème ce n'est pas le CLM.
Quelques exemples pour les chronos :

Tour 2014 (54km) :
1. Tony Martin en 1h06
10. Daniel Oss à 2'58"
40. Benat Intxausti à 5'16"

Tour 2012 (53,5km) :
1. Bradley Wiggins en 1h04
10. Jérémy Roy à 3'05"
40. Luca Paolini à 5'25"

Tour 2005 (55km)
1. Lance Armstrong en 1h11
10. Vladimir Karpets à 3'05"
40. Bradley McGee à 5'53"

Tour 1999 (57km)
1. Lance Armstrong en 1h08
10. Stuart O'Grady à 2'47
40. Marco Serpellini à 5'57"

Tour 1995 (46km)
1. Miguel Indurain en 57min
10. Alvaro Mejia à 3'07"
40. Erik Dekker à 6'15"

Tour 1991 (57km)
1. Miguel Indurain en 1h11
10. Charly Mottet à 2'40"
40. Philippe Louviot à 5'32"

Je ne sais pas si on peut en tirer grand chose mais à première vue, les écarts sur les longs chronos n'ont guère évoluer depuis 30 ans.
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Par veji2
#3089926
jimmy39 a écrit :
07 nov. 2019, 12:31
Ma remarque va dans le sens qu'il n'y a pas vraiment de raisons de faire tout un foin par rapport à la disparition (toute relative) du CLM, ça ne change rien à l'affaire. Et Gouvenou a répondu à l'argument "historique". Les défenseurs du CLM qui utilise cet argument ont l'histoire sélective, vu que pendant longtemps il n'y avait pas de CLM au Tour :wink:
Bon, j'ai peut-être un parti pris dans l'histoire, la dernière fois que je suis allé voir un CLM au bord de la route (en WT), je suis parti avant la fin tellement c'était chiant :green:
Oui enfin 2 choses :
1/ dire que ça ne change rien à l'affaire ben non désolé, ça change ! le CLM est une partie intégrante du cyclisme, l'épreuve chronométrée c'est le cycliste seul sur sa machine face à la route. C'est le test étalon absolu, décider que ben non c'est pas intéressant alors on l'enlève c'est en plus une putain de fumisterie parce qu'alors on enlève aussi toutes les étapes de plat non ?

2/ Le coup de l'histoire est facile, pour rappel il n'y avait pas non plus de cols au début, pourquoi ne pas les supprimer ? C'est vrai ça hein, l'argument historique ne tient pas allons.
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Par damienleflahute
#3089932
jimmy39 a écrit :
07 nov. 2019, 12:31
veji2 a écrit :
07 nov. 2019, 12:11


Merci pour cette remarque qui souligne ce que je disais : ça prouve bien que le problème ne vient pas des CLMs.... Le CLMs continuent à produire de beaux écarts et il serait d'ailleurs intéressant de noter sur 30 ans par exemple l'évolution de l'amplitude des écarts en CLM par rapport à la course en ligne.

Je n'ai pas les chiffres précis en tête, mais mettons que sur 1h d'effort en CLM en 90 les 10 premiers se tenaient en 4mn, les 40 premiers en 10mn... en 2015 c'est peut être les 10 premiers en 3mn, les 40 premiers en en 6mn. Soit une réduction des écarts moyens de 25%. il est fort possible que'en course en ligne on ait au contraire une diminution des écarts bien plus importante en moyenne, de l'ordre de 60 à 70% dans les 10 ou 15 premiers.

CE serait intéressant de faire cette étude. Reste que ta remarque va unwittingly dans mon sens : ça prouve bien que le problème ce n'est pas le CLM.
Ma remarque va dans le sens qu'il n'y a pas vraiment de raisons de faire tout un foin par rapport à la disparition (toute relative) du CLM, ça ne change rien à l'affaire. Et Gouvenou a répondu à l'argument "historique". Les défenseurs du CLM qui utilise cet argument ont l'histoire sélective, vu que pendant longtemps il n'y avait pas de CLM au Tour :wink:
Bon, j'ai peut-être un parti pris dans l'histoire, la dernière fois que je suis allé voir un CLM au bord de la route (en WT), je suis parti avant la fin tellement c'était chiant :green:
What? :confused:
Bon je me doute que c'était pas la kermesse de juillet mais plutôt un truc en Suisse, mais moi je trouve que c'est ce qu'il y a de mieux à regarder les CLM depuis le bord de la route. Au moins t'as le temps de voir tout le monde et tu sais précisément qui va passer.
Moi je kiffe.
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Par Lemon-Curry
#3089940
*Chouchou* a écrit :
07 nov. 2019, 01:08
marcella a écrit :
06 nov. 2019, 19:35


+1 avec toi.
J'ai vraiment du mal avec ce reniement des chronos.
Même avis !
A une époque j'étais + grimpeurs que rouleurs, mais avec le temps j'ai fini par apprécier les 2 types de coureurs, voire même le rapport s'inverser lorsque j'en ai marre de voir tous ces suiveurs. Là, avec le chrono, au moins il n'y a pas le phénomène d'aspiration.
Image

:elephant:
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Par jicébé
#3089943
veji2 a écrit :
07 nov. 2019, 13:45
jimmy39 a écrit :
07 nov. 2019, 12:31
Ma remarque va dans le sens qu'il n'y a pas vraiment de raisons de faire tout un foin par rapport à la disparition (toute relative) du CLM, ça ne change rien à l'affaire. Et Gouvenou a répondu à l'argument "historique". Les défenseurs du CLM qui utilise cet argument ont l'histoire sélective, vu que pendant longtemps il n'y avait pas de CLM au Tour :wink:
Bon, j'ai peut-être un parti pris dans l'histoire, la dernière fois que je suis allé voir un CLM au bord de la route (en WT), je suis parti avant la fin tellement c'était chiant :green:
Oui enfin 2 choses :
1/ dire que ça ne change rien à l'affaire ben non désolé, ça change ! le CLM est une partie intégrante du cyclisme, l'épreuve chronométrée c'est le cycliste seul sur sa machine face à la route. C'est le test étalon absolu, décider que ben non c'est pas intéressant alors on l'enlève c'est en plus une putain de fumisterie parce qu'alors on enlève aussi toutes les étapes de plat non ?

2/ Le coup de l'histoire est facile, pour rappel il n'y avait pas non plus de cols au début, pourquoi ne pas les supprimer ? C'est vrai ça hein, l'argument historique ne tient pas allons.
100% d'accord!
Gouvenou = tout pour le pestacle; mais, à sa décharge, c'est vrai aussi que, pour le cyclix de juillet, le clm, c'est compliqué, vu qu'c'est pas l'1er qui passe la ligne qui gagne...
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Par levrai-dufaux
#3089945
marooned a écrit :
07 nov. 2019, 11:31
ulysse1 a écrit :
07 nov. 2019, 11:11
le scénario le plus passionnant et le plus classique dans l' histoire du tour , au moins depuis anquetil bahamontes , est : le grimpeur va-t-il réussir à lâcher le rouleur-qui-grimpe-bien-et-qui-ne-fait-que-défendre-son-pécule , et à lui prendre suffisamment pour refaire son retard en c l m ?

je soutiens dans ces cas le grimpeur, mais encore faut-il qu' il y ait les c l m et le rouleur dans le rôle du " méchant " ( image bien sûr ) pour que ce soit vraiment intéressant ; je regrette par exemple la disparition des serveurs-volleyeurs en tennis qui a détruit la véritable opposition de styles
Ces dernières années c'est plutôt "le grimpeur va t-il encore se faire lâcher par le rouleur-qui-grimpe-trop-bien-et-qui-ne-fait-qu'augmenter-son-pécule-jour-après-jour :sarcastic:

Bref c'est de la nostalgie car les rouleurs d'aujourd'hui sont avant tout des méchants grimpeurs donc ce genre d'opposition n'est plus vraiment d'actualité.
Je ne suis pas d'accord, ce scénario du grimpeur qui doit attaquer pour refaire son retard sur le rouleur, on l'a encore eu cette année sur le Giro avec Carapaz dans le rôle du grimpeur et Roglic celui du rouleur/grimpeur. Ce scénario on l'a aussi eu sur le Giro 2017 gagné par Dumoulin face à Quintana.

L'opposition rouleur vs grimpeur n'est pas passée d'âge sous prétexte que les meilleurs rouleurs ont aussi été les meilleurs grimpeurs sur certaines éditions de GT, à l'image de Froome ou Thomas. On aurait pu tenir le même genre de propos à l'époque des dominations de Merckx ou Hinault dans ce cas.

Les propos de Gouvenou m'attristent. Je concède que le contre-la-montre n'est pas spectaculaire ou télégénique mais le vainqueur du Tour doit être un homme fort. Soit il s'agit d'un coureur complet capable de briller dans tous les domaines, soit d'un grimpeur d'exception, capable de compenser ses lacunes CLM par des numéros en montagne. A faire des petits parcours, on finira avec des petits vainqueurs.
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Par Nopik
#3089946
marooned a écrit :
07 nov. 2019, 11:31
ulysse1 a écrit :
07 nov. 2019, 11:11
le scénario le plus passionnant et le plus classique dans l' histoire du tour , au moins depuis anquetil bahamontes , est : le grimpeur va-t-il réussir à lâcher le rouleur-qui-grimpe-bien-et-qui-ne-fait-que-défendre-son-pécule , et à lui prendre suffisamment pour refaire son retard en c l m ?

je soutiens dans ces cas le grimpeur, mais encore faut-il qu' il y ait les c l m et le rouleur dans le rôle du " méchant " ( image bien sûr ) pour que ce soit vraiment intéressant ; je regrette par exemple la disparition des serveurs-volleyeurs en tennis qui a détruit la véritable opposition de styles
Ces dernières années c'est plutôt "le grimpeur va t-il encore se faire lâcher par le rouleur-qui-grimpe-trop-bien-et-qui-ne-fait-qu'augmenter-son-pécule-jour-après-jour :sarcastic:

Bref c'est de la nostalgie car les rouleurs d'aujourd'hui sont avant tout des méchants grimpeurs donc ce genre d'opposition n'est plus vraiment d'actualité.
C'est clair :genance:
Mais c'est peut-être aussi parce que ces idiots de grimpeurs ne cherchent pas à faire la guerre en montagne... Ils attendent tous d'être menés à l'abattoir à la banderole des 3 derniers km au rythme dicté par les équipes des rouleurs, jusqu'à l'explosion de watts finale.
Perso, je n'ai plus aucune pitié pour ces grimpeurs.
Peut-être que s'ils essayaient un peu plus de faire la course de très loin, sur plusieurs cols, en misant sur d'autres fibres musculaires et d'autres capacités physiques, ils augmenteraient leurs chances.
Mais bon, c'est difficile à confirmer.

On peut féliciter Nibali parce qu'il tente régulièrement de procéder ainsi.
Les autres... poubelle.
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Par levrai-dufaux
#3089949
Le fond du problème avec la position de Gouvenou, c'est qu'il n'a pas l'air de saisir que l'absence de CLM (ou leur impact réduit sur le classement général) tend à figer les positions au classement général et à rendre les coureurs passifs. Il pose le problème totalement à l'envers : en soutenant que la montagne fait moins d'écarts qu'auparavant, il en conclut qu'il faut réduire les différences provoquées par les CLM... sauf qu'il ne saisit pas qu'il y a moins d'écarts en montagne tout simplement parce que les coureurs ont moins besoin d'en faire car il y a moins de CLM. A quoi bon prendre des risques pour reprendre 30 secondes ou même 1 minute ? Alors qu'à plusieurs minutes, les coureurs n'hésitent pas à se découvrir. Quintana l'a parfaitement illustré sur le dernier TDF.
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Par veji2
#3089951
levrai-dufaux a écrit :
07 nov. 2019, 14:56
Le fond du problème avec la position de Gouvenou, c'est qu'il n'a pas l'air de saisir que l'absence de CLM (ou leur impact réduit sur le classement général) tend à figer les positions au classement général et à rendre les coureurs passifs. Il pose le problème totalement à l'envers : en soutenant que la montagne fait moins d'écarts qu'auparavant, il en conclut qu'il faut réduire les différences provoquées par les CLM... sauf qu'il ne saisit pas qu'il y a moins d'écarts en montagne tout simplement parce que les coureurs ont moins besoin d'en faire car il y a moins de CLM. A quoi bon prendre des risques pour reprendre 30 secondes ou même 1 minute ? Alors qu'à plusieurs minutes, les coureurs n'hésitent pas à se découvrir. Quintana l'a parfaitement illustré sur le dernier TDF.
Certes mais il faut aussi reconnaitre que la présence de CLM n'est pas juste un bouton magique rendant les écarts possibles en montagne. Il se trouve que le CLM continue à faire des écarts importants là où la course en montagne a tendance à bien moins en faire avant tout par la grâce des forces collectives. Dès lors que ces collectifs ne sont plus là, les écarts se font bien plus de nouveaux.
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Par jicébé
#3089958
Au risque de répéter ce que d'autres ont déjà exprimé sur le sujet, le vainqueur d'un GT doit être le meilleur à l'addition des différentes caractéristiques que requiert chacun des types de parcours; le parcours idéal devrait donc comporter:
- des étapes (4 à 5) de haute montagne, incluant au moins une "tappone" de plus de 200 km avec plusieurs cols à 2000 m et +, et une alternance d'arrivées au sommet et en descente.
- des étapes (2 à 3) de moyenne montagne, par l'exploitation d'autres massifs montagneux que les Alpes/Pyrénées (Vosges, Massif Central, ...)
- des étapes (2 à 3) pour puncheurs (Champagne-Ardennes, petites côtes répétées à fort pourcentage,...)
- des étapes (4 à 5) de plaine exclusivement réservées aux sprinteurs
- des étapes (2) susceptibles de favoriser des bordures (le long des côtes, exposition au vent en plaine)
- une étape (1) pour "Flandriens" (pavés, ribinou, chemins de terre, de vignes, ...)
- une 21ème étape (1), qui peut se terminer à Paris, mais où il sera interdit de rouler à une allure de cyclos durant les 100 km en sabrant le champagne (et passant par quelques côtes de la Vallée de Chevreuse)
- respect des normes UCI pour les longueurs d'étapes, mais en excluant impérativement les kilométrages pour "juniors"
ET
- des étapes clm (2): une de plus de 50 km pour rouleurs purs, une accidentée de 25-30 kms, pas de clm/équipes

Gouvenou a donc encore du pain sur la planche, surtout pour remplir les 3 dernières conditions, mais "Le possible est déjà fait, l'impossible est en cours"
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Par veji2
#3089970
marooned a écrit :
07 nov. 2019, 13:43
Quelques exemples pour les chronos :

Tour 2014 (54km) :
1. Tony Martin en 1h06
10. Daniel Oss à 2'58"
40. Benat Intxausti à 5'16"

Tour 2012 (53,5km) :
1. Bradley Wiggins en 1h04
10. Jérémy Roy à 3'05"
40. Luca Paolini à 5'25"

Tour 2005 (55km)
1. Lance Armstrong en 1h11
10. Vladimir Karpets à 3'05"
40. Bradley McGee à 5'53"

Tour 1999 (57km)
1. Lance Armstrong en 1h08
10. Stuart O'Grady à 2'47
40. Marco Serpellini à 5'57"

Tour 1995 (46km)
1. Miguel Indurain en 57min
10. Alvaro Mejia à 3'07"
40. Erik Dekker à 6'15"

Tour 1991 (57km)
1. Miguel Indurain en 1h11
10. Charly Mottet à 2'40"
40. Philippe Louviot à 5'32"

Je ne sais pas si on peut en tirer grand chose mais à première vue, les écarts sur les longs chronos n'ont guère évoluer depuis 30 ans.
L'impression que j'ai c'est que les écarts sur les chronos n'ont pas vraiment évolué à chrono comparable. Les organisateurs s'évertuent depuis quelques années à faire non seulement plus court mais plus tarabiscoté, avec de la côte au milieu, etc histoire de moins favoriser la puissance et égaliser un peu en faveur des grimpeurs. Mais si on met un chrono d'une 50aine de bornes tout de suite ça se ressemble.

Par contre il me semble que sur les étapes de montagne en revanche ça s'est beaucoup resserré, grâce au mélange des braquets VTT (inopérant sur un gros CLM), des supers équipiers qui tractent tout le monde avec l'aspi, etc.
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Par marooned
#3090024
levrai-dufaux a écrit :
07 nov. 2019, 14:56
Le fond du problème avec la position de Gouvenou, c'est qu'il n'a pas l'air de saisir que l'absence de CLM (ou leur impact réduit sur le classement général) tend à figer les positions au classement général et à rendre les coureurs passifs. Il pose le problème totalement à l'envers : en soutenant que la montagne fait moins d'écarts qu'auparavant, il en conclut qu'il faut réduire les différences provoquées par les CLM... sauf qu'il ne saisit pas qu'il y a moins d'écarts en montagne tout simplement parce que les coureurs ont moins besoin d'en faire car il y a moins de CLM. A quoi bon prendre des risques pour reprendre 30 secondes ou même 1 minute ? Alors qu'à plusieurs minutes, les coureurs n'hésitent pas à se découvrir. Quintana l'a parfaitement illustré sur le dernier TDF.
C'est plus compliqué que ça car la dernière fois qu'on a eu deux longs chronos sur le Tour, et notamment un avant la montagne, ça a été un des Tours les plus chiants de la décennie (2012). Cette configuration n'a absolument pas rendu les coureurs plus actifs en montagne. Au contraire, ils ont même peut être été encore plus résignés. Nibali avait tenté quelques trucs mais c'était assez timide.

D'ailleurs si on refait l'historique, il me semble que le Tour 2012 était une réponse au Tour 2011. Même si la traversée des Alpes en 2011 avait été spectaculaire, Prudhomme n'avait pas apprécié la passivité des grimpeurs dans les Pyrénées (remember Andy Schleck qui trouvait la montée du Plateau de Beille trop roulante...). Du coup, il avait proposé plus de chronos et moins de montagne en 2012 pour forcer les grimpeurs à se sortir les doigts sur les étapes de montagne. Et au final, ça avait fait un flop total :spamafote:
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Par veji2
#3090100
La différence fondamentale entre un chrono est une course en ligne est que dans le chrono il n'y a aucun facteur atténuant les écarts de niveau brut dans l'exercice. Les coureurs sont isolés les uns des autres. Dans la course en ligne, l'aspiration, les équipiers, les marquages, le timing d'une attaque ou d'un contre, etc.. tout ceci a tendance à atténuer l'écart lié au pur niveau de performance pour créer de nouveaux écarts liés aux considérations tactique (ça c'est le côté sympa, c'est pas toujours le plus fort qui gagne une course en ligne, aussi parfois le plus malin voire même le chanceux), mais malheureusement surtout pour raboter les écarts grâce notamment aux collectifs nombreux, aux équipiers qui sont là pour rouler donc faisons les rouler, etc...

En ce sens un Gouvenou n'a pas tort dans l'absolu s'il pense que les CLM créent de gros écarts qui ensuite sont très difficiles à combler... Mais le problème ne vient pas des écarts créés par les clms, mais de l'absence d'écarts créés par ailleurs.

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