chargain55 a écrit : ↑19 mai 2019, 21:28
txurruka a écrit : ↑19 mai 2019, 19:33
Roglic est toujours le grand favori mais il faudra que Tolhoek et Kuss soient en forme pour l'accompagner dans les étapes de montagne. Sinon il y aura quand même moyen de l'attaquer de loin, voire de l'enterrer. Je le vois très fort mais pas invincible.
Il faut espérer aussi pour lui que son équipe aura retenu les leçons de Kruijswijk 2016 : ils n'avaient jamais lancé de coureurs dans les échappées, lors des étapes de montagne, préférant les grouper autour de SK. Résultat : à part le brave Battaglin, il s'était retrouvé seul.
Là, il faut à tout prix envoyer un des trois petits grimpeurs dans chaque grosse échappée qui partira, afin de retrouver au moins un relais plus loin. Eviter un bis repetita du col Agnel dans l'étape de Risoul.
Tout à fait!
Pour l’avoir revue il y a peu, cette etape a quelque chose de « legendaire » et, en effet, SK ne perd pas le Giro en se satellisant dans le mur de neige, mais en se retrouvant tout seul dans la vallée, avec divers coureurs sur le porte-bagages, là où Nibali trouve plein d’alliés à l’avant. Il ne va faire que perdre du temps, et se trouve piégé comme un rat.
Le genre de trucs tactiques qui échappent à notre lecture et à notre anticipation, et qui font qu’un GT ne se court pas comme une autre course et montre à quel point la force d’une equipe est primordiale. La tactique aussi, Mr Unzue si vous nous lisez...
PS: Mollema, le genre de coureur illisible. Souvent moyen/bon, souvent un peu en retrait dans les grosses difficultés, jamais vraiment lâché, capable du vraiment pas terrible comme du pas mal du tout. Bref, lui et Uran sont des mecs vraiment impronosticables!