confirmation de ce que l'on pouvait deviner à l'issue de la 2è étape des 4j de Dunkerque, Greipel a roulé pour Welten. Pas concluant car c'est Welten qui prend la cassure dans le final. L'équipe va devoir réflechir à sa composition pour le TDF. Peut être mi grimpeur mi punchedr car ils ne pourront rien faire au sprint contre les équipes style Jumbo.
De son c^té, Barguil passe un cran dans sa prépration, aujourd"hui 6h de hautes montagnes en Andorre. Assez impatient de voir ce que cela va donner en juin sur le Dauphiné.
Sur le site Arkea, réaction du directeur sportif en prévision de la 4è étape des 4j de D
Le sprint est sans doute la discipline cycliste la plus aléatoire et rien ne se fait sur un claquement de doigts. En dépit de l’implication de tous, de l’application à courir groupés et en tête de peloton dans le final, Bram Welten et André Greipel n’ont pu s’opposer au nouvel assaut de Groenewegen (Jumbo-Visma) de nouveau vainqueur à Compiègne.
Le sprint, à ce niveau, et face à des équipes parfaitement rôdées, est surtout une affaire d’automatismes et de choix. Une nouvelle fois, les coureurs d’Arkéa-Samsic ont fait la course en tête dans le final, sans toutefois parvenir à concrétiser. Bram Welten s’en voulait d’avoir été pris dans une petite cassure à deux kilomètres de l’arrivée.
« Aujourd’hui à Compiègne, explique Roger Tréhin, Bram est le premier à prendre la cassure, en vingtième position, sur les pavés à deux kilomètres de l’arrivée. Aujourd’hui, André Greipel avait pour mission de faire le travail pour ses équipiers mais dans ce final ça roulait vite et c’est toujours difficile d’effacer une cassure. Il n’y avait pas de vent de face, ça n’a pas ralenti et nous ne sommes donc pas revenus. »
Après trois étapes gagnées au sprint par l’intouchable Groenewegen (Jumbo-Visma), les Quatre Jours de Dunkerque proposeront pendant deux jours, vendredi et samedi, une course différente. André Greipel et Bram Welten ne focaliseront pas sur un sprint et aideront Laurent Pichon et Anthony Delaplace à obtenir un bon résultat.
« Demain, explique Arnaud Gérard, la course change de physionomie. Au Portel, au terme de l’étape, il y a un circuit de quinze kilomètres exposé au vent à parcourir quatre fois avec une côte à 10%. On a fait cette étape en 2017, Sylvain Chavanel s’y était imposé en solitaire devant un petit groupe. Le tracé est technique en ville et il y a donc cette côte qui n’est pas longue mais elle fait mal. En plus de la côte à bien négocier, c’est une course de placement et je pense que cette étape est peut-être plus dure que celle de Cassel le lendemain. Sur ce tracé, Laurent Pichon et Anthony Delaplace seront nos meilleures cartes, ils sont en bonne condition. Ils sont là pour obtenir un beau résultat et un bon classement général. S’il y a de la course, ce sera dur pour le leader Groenewegen (Jumbo-Visma). »