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Modérateur : Modos VCN

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#2998299
zwhisop a écrit :
27 avr. 2019, 15:04
On aime ou pas certains coureurs


CHAVANEL ET demare n ont jamais ete ma tasse de the. Une image pas tres sympathique tres eloignee de la mythologie et du romantisme.
C'est sur que Terminator qui enchaîne 7 tours de France avec son regard vide et sans expression, il est romantique lui :elephant:
#3005023
dolipr4ne a écrit :
26 nov. 2017, 23:29
Oui je comprends Lolo, l'absence d'oreillettes doit parfois donner lieu à des "injustices". Je trouve quand meme dingue que personne n'ait pu les prévenir et je pense que _de nos jours ce genre de choses n'arriveraient que tres rarement car il y a plein de moyens d'etre informés et d'informer en course.
Ceci dit, je pourrais etre plus ouvert au debat sur les oreillettes que sur les SRM par exemple.

Enfin bon, ils ont fait les cons quand meme devant, quoi qu'on en dise, oreillettes ou pas. :spamafote:
Je relis le fil de ce topic, et c'est marrant de relire ça à la lumière de l'Amstel Gold Race 2019 !! :wink:
#3009895
Je lis en ce moment le bouquin sur Anquetil écrit à partir du témoignage de Géminiani.
S'y trouve une anecdote que je ne connaissais pas au sujet du Giro 1955.
A deux jours de l'arrivée de celui-ci, à l'issue de la dernière étape de montagne, le jeune Nencini (alors 25 ans) est en tête. Le Vieux Fusil pointe à la seconde place, à 43 secondes, tandis que les "vieux" Magni et Coppi (35 ans chacun) sont respectivement 3ème et 4ème à 1'30 environ. Malgré la faiblesse des écarts, Nencini semble avoir course gagnée : les deux dernières étapes ne présentent aucune difficulté particulière.
Pour autant, la 20ème étape de cette édition va bouleverser la hiérarchie : Coppi et Magni parviennent à s'échapper et distancent de plus de 5 minutes le groupe Nencini. Le lendemain, Magni remporte cette édition (son 3ème Giro) pour 13 petites secondes devant Coppi (secondes que Coppi ne chercha pas à récupérer dans le final de la 20ème étape, jugeant déloyal d'attaquer Magni qui avait effectué la plus grosse part du travail).
Selon la version "officielle", un tel retournement avait pu avoir lieu car cette 20ème étape comportait une portion de route non bitumée, portion que connaissaient Magni et Coppi qui s'étaient équipés de pneus lourds et résistants afin d'éviter les crevaisons. C'est là, à 160 km de l'arrivée tout de même (!), qu'ils portèrent leur attaque. Nencini, équipé de pneus classiques, tenta de les suivre, creva et fut distancé. Par la suite, il ne put compté sur le soutien d'autres équipes du peloton pour rouler, Magni ayant multiplié les alliances la veille au soir (notamment avec Koblet auquel fut offert la dernière étape).

Dans le livre sur Anquetil, page 36, Géminiani présente les choses sous un aspect différent : "A deux jours de l'arrivée, je n'ai que quarante secondes de retard sur le leader Gastone Nencini, mais c'est sans compter sur l'imagination des Italiens pour fausser la course. La veille de l'avant-dernière étape, une portion du parcours a été secrètement empierrée pour provoquer des crevaisons en chaîne, sauf pour Coppi et Fiorenzo Magni. Informés de la manoeuvre, il se sont équipés de gros boyaux pour éviter le désastre. Je me contente de la quatrième place avec, tout de même, la satisfaction d'être le premier Français à porter le maillot rose."

Quoi qu'il en soit : 87 des 97 coureurs du peloton crevèrent dans la zone en question, dont Nencini, et Magni l'emporta.

Si l'on ajoute le Giro 1948 remporté dans des conditions non moins douteuses, cela fait tout de même beaucoup pour le Lion des Flandres !
Dernière édition par levrai-dufaux le 21 mai 2019, 00:41, édité 1 fois.

#3010150
Baignereau a écrit :
21 mai 2019, 08:48
Geminiani une légende vivante du cyclisme.

Une étape du Tour 52 raconté par ses soins.


[YouTube]https://www.youtube.com/watch?v=CVmsVF826wU[/youtube]
J’ai à peu de choses près rien compris :genance:

Sinon, pour l’histoire de la route empierrée, faudrait peut-etre rajouter « bonnes grosses tricheries bien sales » non, dans le titre du topic? :sylvain84:
#3010255
damienleflahute a écrit :
21 mai 2019, 18:44
marcella a écrit :
21 mai 2019, 18:35
Le Grand fusil, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, parce que c'était un sacré champion au niveau des coups tordus.
J'ai pas l'impression qu'il se plaignait trop de ça ceci dit, mais adorait le raconter.
Tout à fait. Parmi les aspects les plus bénéfiques de sa saison 1952 passée auprès de Coppi, Geminiani met précisément en avant son apprentissage des "ficelles" et autres petits arrangements alors d'usage au sein du peloton.

Et il demeure un formidable conteur, en témoigne la vidéo postée un peu plus haut :super:
#3035885
"L'Arcachonnais Julien Moineau, dit "Le Piaf", avait offert à l'équipe sa victoire la plus pittoresque du Tour 1935. Au départ de l'étape des Landes, plate comme la main, il avait monté sur son vélo un plateau de 52 dents. Cette audace, à l'époque invraisemblable, l'exposa aux quolibets.

Il faisait très chaud sur la route, et le peloton léthargique progressait à 20 à l'heure, quand s'offrit une manne inattendue: des spectateurs avaient aligné des canettes de bière sur une longue table, qu'ils distribuaient à profusion. Le peloton fit halte. Les plus assoiffés emplirent leurs poches de bouteilles. Quand l'effectif s'ébranla à nouveau, Moineau avait filé. Sur son 52 dents ! A Bordeaux, il s'était donné 1/4 d'heure d'avance. Quand les autres se présentèrent, il les accueillit en s'esclaffant, car c'était lui qui avait suggéré à ses amis d'organiser ce ravitaillement en liquide, et leur avait demandé surtout de faire durer l'opération le plus longtemps possible ! " (Pierre Chany, "La fabuleuse histoire du Tour de France")

Une histoire bien sympa, je trouve. :smile:
#3036040
Nopik a écrit :
13 août 2018, 12:27
Le cycliste masqué c'est le bouquin de (ou avec?) vayer c'est ca ?

Mais je ne vois pas trop les indices vers Moreau, dans ton extrait.
-Il a été médecin de plusieurs équipes avec, comme leader, un grand blond, un furieux. C’était une grosse chaudière.
-Il faisait vraiment chaud. Notre équipe loge au même hôtel que celle de Tic-Tac et du grand blond avec des chaussures roses.

Un furieux ? Des chaussures roses ?

PS : "Je retiens l’histoire géniale de ce petit « Tic-Tac » dont on ne connaît même pas le nom. Il a été médecin de plusieurs équipes"
On ne connait pas son nom mais on connait son parcours ? Bizarre.
Moi, ce que je retiens de ce passage, c'est que "le cycliste masqué" et le "grand blond" logeaient dans le même hôtel, équipes différentes et donc dans des chambres séparées et puis :
" Le soir, je le retrouve sous la douche. À poil, on se confie plus facilement "
Ça a tellement ni queue ni tete. :rieur:
C'était quoi cet hôtel ? Une auberge de jeunesse ? Un refuge alpin ? Ou alors ils se donnaient RDV dans leur douche individuelle de 1 metre carré pour débriefer tranquille de l'étape fesses contre fesses ? :balloon:
Bref, encore du gros mytho pur et dur.
#3172504
Une petite combine rigolote sur Milan San Remo 1961.
Les coureurs ne faisant plus de différences suffisantes dans les capi, le Poggio a été introduit l'année précédente.
Dans cette édition 61, Poulidor s'échappe dans le Capo Berta en compagnie du Hollandais Geldermans et les deux reviennent sur Annaert qui était échappé à l'avant. Ils abordent le Poggio avec une légère avance.
Dans celui-ci, Poulidor attaque et parvient à se détacher. Pour tromper le groupe des favoris emmenés par Van Looy, Antonin Magne (le DS de Poulidor) resta alors volontairement derrière Geldermans alors que Poulidor était 300m devant ! :genance:
Bien lui en pris car sur la ligne, Poulidor parvint à l'emporter, non sans une petite erreur de parcours, avec seulement 3 secondes sur les sprinteurs !
#3174402
On sait qu' Armstrong va parler de dopage lors de son documentaire mais je sais pas s' il osera briser un des grands tabous de notre sport, la corruption et les arrangements.

On est un des sports les plus "corrompus" de part la nature de notre sport qui permet de partager les gains diverses ou de carrement les acheter.

Un "petit" coureur qui se retrouve en tete avec un cador dans une course, quand il sait qu' il est loin d' etre le favori se fait facilement acheté.

C' est très fréquent mais on en parle vraiment peu.

On ne peut quasiment pas acheté un match de football comme la plupart des sports collectif d' ailleurs.

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