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-Vélomen- a écrit : 12 mars 2019, 17:27
D'ailleurs, au passage, quelqu'un a une explication sur l'explosion de Viviani ?
Il a explosé assez tardivement alors qu'avant c'était clairement un sprinteur de second rideau, plutôt bof bof.
Il a passé un gros cap il y a 2 ans, à 28 ans (il vient d'en avoir 30).
Viviani se consacrait surtout à la piste.
Et Sky lui a permis de devenir Champion Olympique de l'omnium à Rio.
Depuis qu'il est chez QS, il bénéficie d'un train de spécialistes.
D'ailleurs Kittel n'est plus le même depuis qu'il a quitté QS.
Et dire qu'il a modifié son programme en venant sur Paris-Nice parce qu'il y avait + d'étapes pour sprinters que sur TA... et il n'a disputé aucun sprint sur les 3 étapes qui s'offraient à lui.
Je le répète, Viviani a explosé chez Sky, lors de sa dernière année, alors qu'il n'avait pas le train qu'il a chez QS. Mais ok pour la piste.
Pour Kittel, ses résultats n'ont rien à voir avec un problème de train : il n'a pas les jambes et est à la rue complet. Sur le Tour 2017, il a gagné des sprints en étant mal emmené et en lançant son sprint aux 300 m alors qu'il n'était qu'en 10ème position... Il était 2 jambes au dessus de tout le monde !
*Chouchou* a écrit : 13 mars 2019, 05:29
Michał Kwiatkowski avait même gagné le général de Tirreno-Adriatico en 2018.
Le col sur TA était moins difficile, et il a récupéré le leadership de la course suite à la crevaison de Thomas (qui aurait sinon gagné ce TA 2018).
En plus sur TA 2018 l'étape était au 4eme jour de course et pas en fin de course comme sur PN où la récupération jouera un vrai rôle.
Pour moi aucun doute le leader c'est Bernal chez Sky, et même si Kwiat lui met 30'' sur le CLM, Sky jouera la carte Bernal (ce qui ne veut pas dire que Kwiat n'essayera pas de faire un bon CG).
Au passage Kwiat me semblait encore en meilleure forme en 2018 où il avait été dominateur en Algarve, alors que cette année en UAE alors qu'il était leader pour le CG il a pas été impressionnant.
En Algarve 2018 il a profité d'une échappée matinale pour s'imposer au dépens de son leader Thomas, si je me souviens bien.
Puis il a aussi gagné Tirreno en profitant de la crevaison de son leader en restant avec les favoris.
Soyons précis
didoudidoute a écrit : 12 mars 2019, 17:04
Est-ce que quelqu’un a compris ce que foutait Damien Gaudin ? le gars a passé les 12 dernières bornes devant comme un c**, a emmener personne de son équipe. Alors la vraiment, faut m'expliquer (pas la 1ere fois que je fais la réflexion sur Gaudin...)
Déclaration de l'intéressé :
"Je voulais placer Adrien Petit, qui est le lanceur de Niccolo Bonifazio [...] J'ai essayé de les abriter dans le final [...]
Ben voilà, un coup que j'étais devant, quand j'ai vu la Sky lancer, ben, j'y ai été.
Mais ça faisait un petit moment que j'étais en tête de peloton, eh oui y m'ont quand même bien fait mal aux jambes."
Ca ne fait donc que confirmer ce que je disais... Vélo. Appuyer. Fort. Pédales. NeuNeu
Nopik a écrit : 12 mars 2019, 22:56
Premiers contrôles du tramadol après l'E2 de ce PN. Etaient concernés Groenewegen, Romain Bardet, Sergio Henao, Amaël Moinard, Anthony Turgis et Cyril Gautier.
Le medecin de DQS explique comment ca se passe (3 gouttes de sang au niveau d'un doigt) et dit que de toute facon dans son équipe on n'en utilise pas.
Résultats dans 3 à 5 jours. Pas d'échantillon B ni de contre expertise (coucou les avocats )
Visiblement Sky et DQS sont sereins, encore raté
Rassuré de voir que DQS ne fait pas partie des cibles prioritaires.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
wallers a écrit : 13 mars 2019, 02:06
Déclaration de l'intéressé :
"Je voulais placer Adrien Petit, qui est le lanceur de Niccolo Bonifazio [...] J'ai essayé de les abriter dans le final [...]
Ben voilà, un coup que j'étais devant, quand j'ai vu la Sky lancer, ben, j'y ai été.
Mais ça faisait un petit moment que j'étais en tête de peloton, eh oui y m'ont quand même bien fait mal aux jambes."
Ca ne fait donc que confirmer ce que je disais... Vélo. Appuyer. Fort. Pédales. NeuNeu
Vous êtes des mecs sympas dites donc... C'est sûr que le reste du peloton c'est du génie tactique permanent.
Ouai c'est vrai je vous trouve dur (même si le post de didou m'a fait sourire ...).
Je me mets à la place de Gaudin : Il fait tout pour placer ses équipiers, sauf que quand il se retourne les gars n'ont pas suivi (bande de nazes !). À ce moment, t'as le choix, tu te relèves mais tu vas servir probablement à rien derrière, ou tu continues d'insister devant en espérant que ça tourne bien.
J'ajoute que bon, le sprint de Petit et ou Bonifazio hein, se dépouiller pour les voir 16 et 17 ...
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
A un moment la responsabilité d'être dans la roue du percheron devant, elle appartient aux sprinteurs hein... A la base c'est le coureur qui se fait tracter qui doit décider s'il continue à se faire tracter ou s'il doit prendre une autre option parce qu'il sent que ses équipiers vont se faire déborder ou tasser par exemple. Certains sprinteurs ont cette intelligence tactique, d'autres pas. Le boulot du gros rouleur devant, c'est pas un boulot de pilotage subtil non plus.
*Chouchou* a écrit : 13 mars 2019, 05:29
Michał Kwiatkowski avait même gagné le général de Tirreno-Adriatico en 2018.
Le col sur TA était moins difficile, et il a récupéré le leadership de la course suite à la crevaison de Thomas (qui aurait sinon gagné ce TA 2018).
En plus sur TA 2018 l'étape était au 4eme jour de course et pas en fin de course comme sur PN où la récupération jouera un vrai rôle.
Pour moi aucun doute le leader c'est Bernal chez Sky, et même si Kwiat lui met 30'' sur le CLM, Sky jouera la carte Bernal (ce qui ne veut pas dire que Kwiat n'essayera pas de faire un bon CG).
Au passage Kwiat me semblait encore en meilleure forme en 2018 où il avait été dominateur en Algarve, alors que cette année en UAE alors qu'il était leader pour le CG il a pas été impressionnant.
Tu crois vraiment que Kwiat ne va prendre que 30" à Bernal, sur le chrono ? En 25 km ?
On commence à connaitre le zèbre. S'il estime qu'il n'a aucune chance de gagner, il peut se transformer en équipier monstrueux. Mais s'il sent qu'il a la victoire dans les pattes, il joue sa carte personnelle. J'espère que Bernal aura le cran (les colombiens sont parfois un peu trop "gentils") de s'exprimer totalement sur le Turini, même s'il doit faire perdre son équipier. Je me souviens d'un Froome attaquant le leader Porte (son équipier), sur les pentes de l'Ospedale, dans un Critérium International.
Pour Bernal, la solution idéale serait que Kelderman (ou Jungels ) réalise un chrono proche de celui de Kwiat. Dans ce cas, le colombien pourrait jouer pleinement sa carte de grimpeur, car Sky prendrait un trop grand risque en jouant uniquement la défense de Kwiat.
veji2 a écrit : 13 mars 2019, 09:33
A un moment la responsabilité d'être dans la roue du percheron devant, elle appartient aux sprinteurs hein... A la base c'est le coureur qui se fait tracter qui doit décider s'il continue à se faire tracter ou s'il doit prendre une autre option parce qu'il sent que ses équipiers vont se faire déborder ou tasser par exemple. Certains sprinteurs ont cette intelligence tactique, d'autres pas. Le boulot du gros rouleur devant, c'est pas un boulot de pilotage subtil non plus.
+1
Quand t'es en train de pousser du 600 watts sur un kilomètres pour traîner ton leader tu te retournes pas pour voir s'il suit.
On3 a écrit : 13 mars 2019, 09:26
Ouai c'est vrai je vous trouve dur (même si le post de didou m'a fait sourire ...).
Je me mets à la place de Gaudin : Il fait tout pour placer ses équipiers, sauf que quand il se retourne les gars n'ont pas suivi (bande de nazes !). À ce moment, t'as le choix, tu te relèves mais tu vas servir probablement à rien derrière, ou tu continues d'insister devant en espérant que ça tourne bien.
J'ajoute que bon, le sprint de Petit et ou Bonifazio hein, se dépouiller pour les voir 16 et 17 ...
Bonifazio a fait 6 ème hier. C'est plutôt correct !
Blague(s) à part, moi, ce que je retiens surtout, c'est qu'il a les cannes, le Gaudin
Parce que rouler le nez dans le zef à 10 bornes de l'arrivée puis sauter et tenir dans la roue des nouveaux extraterrestres de la bordure pendant que ca chouinait de toute part derrière, c'est pas donné à tout le monde (même s'il était privilégié en étant dans l'éventail...)
Allobroges a écrit : 13 mars 2019, 10:53
Blague(s) à part, moi, ce que je retiens surtout, c'est qu'il a les cannes, le Gaudin
Parce que rouler le nez dans le zef à 10 bornes de l'arrivée puis sauter et tenir dans la roue des nouveaux extraterrestres de la bordure pendant que ca chouinait de toute part derrière, c'est pas donné à tout le monde (même s'il était privilégié en étant dans l'éventail...)
Surtout qu'il s'est échappé à deux reprises déjà en ce début de semaine.
Il a une très grosse forme, oui.
C'est démoralisant, en deux étapes de plaine, SKY a fait le ménage et la victoire, le doublé même, ne peut plus leur échapper.
Dans les 20 premiers, tu n'as que Bardet (déjà à 17 secondes de Kwiat avec 25 bornes de CLM à venir...) et Quintana et Kelderman à 19 secondes de Kwiat.
Le Kwiat va leur remettre au minimum 30 secondes à 1 minute dans la musette dans le CLM et je ne vois pas Kwiat céder 1 minute sur le Turini: certes la pente n'est pas négligeable, mais c'est régulier et la SKY nous a déjà montré qu'elle savait fabriquer des grimpeurs "linéaires" sur les pentes stables autour de 7%.
Le seul adversaire de Kwiat, c'est Bernal:après tout, quoi de plus normal chez SKY que Bernal le grimpeur mette une valise en CLM à Kwiat??
Les chances des adversaires de la Sky portent avant tout sur dimanche : C'est là que le désordre est possible. Il faut faire mal sur le Turini même si ça ne suffira pas et essayer de faire exploser dimanche. CE qu'il y a c'est qu'avec 2 sky à flinguer c'est tout de même bien plus difficile qu'avec 1.
Ajd il va faire mouillé, frais et un peu venteux de dos jusqu'aux tournicotis finaux. ça pourrait laissé des traces 210 bornes avec de la pluie. A voir ce qui en est fait.
Boris a écrit : 13 mars 2019, 10:58
C'est démoralisant, en deux étapes de plaine, SKY a fait le ménage et la victoire, le doublé même, ne peut plus leur échapper.
Dans les 20 premiers, tu n'as que Bardet (déjà à 17 secondes de Kwiat avec 25 bornes de CLM à venir...) et Quintana et Kelderman à 19 secondes de Kwiat.
Le Kwiat va leur remettre au minimum 30 secondes à 1 minute dans la musette dans le CLM et je ne vois pas Kwiat céder 1 minute sur le Turini: certes la pente n'est pas négligeable, mais c'est régulier et la SKY nous a déjà montré qu'elle savait fabriquer des grimpeurs "linéaires" sur les pentes stables autour de 7%.
Le seul adversaire de Kwiat, c'est Bernal:après tout, quoi de plus normal chez SKY que Bernal le grimpeur mette une valise en CLM à Kwiat??
Pour Kwiatkowski j'attends tout de même de voir. Ces derniers temps sur les cols longs et peu roulant il a rarement fait de bons résultats. Le Turini c'est tout de même dur, face a de vrai grimpeur tels que Bernal, Quintana ou Bardet il peut prendre lourd. Il y a deux semaines sur Jebel Hafeet (beaucoup plus roulant que le Turini) il prend tout de même 1 minute sur Roglic, Valverde et Gaudu.
*Chouchou* a écrit : 13 mars 2019, 05:44
Viviani se consacrait surtout à la piste.
Et Sky lui a permis de devenir Champion Olympique de l'omnium à Rio.
Depuis qu'il est chez QS, il bénéficie d'un train de spécialistes.
D'ailleurs Kittel n'est plus le même depuis qu'il a quitté QS.
Et dire qu'il a modifié son programme en venant sur Paris-Nice parce qu'il y avait + d'étapes pour sprinters que sur TA... et il n'a disputé aucun sprint sur les 3 étapes qui s'offraient à lui.
Viviani devait se débrouiller tout seul chez Sky n'étant, par exemple, pas protégé le long des étapes, ce qui fait qu'il arrivait moins "frais" lors de l'emballage final.
Kittel est parti, n'acceptant pas la concurrence de Gaviria qui était prévu sur le TDF 2018.
Le col sur TA était moins difficile, et il a récupéré le leadership de la course suite à la crevaison de Thomas (qui aurait sinon gagné ce TA 2018).
En plus sur TA 2018 l'étape était au 4eme jour de course et pas en fin de course comme sur PN où la récupération jouera un vrai rôle.
Pour moi aucun doute le leader c'est Bernal chez Sky, et même si Kwiat lui met 30'' sur le CLM, Sky jouera la carte Bernal (ce qui ne veut pas dire que Kwiat n'essayera pas de faire un bon CG).
Au passage Kwiat me semblait encore en meilleure forme en 2018 où il avait été dominateur en Algarve, alors que cette année en UAE alors qu'il était leader pour le CG il a pas été impressionnant.
Tu crois vraiment que Kwiat ne va prendre que 30" à Bernal, sur le chrono ? En 25 km ?
On commence à connaitre le zèbre. S'il estime qu'il n'a aucune chance de gagner, il peut se transformer en équipier monstrueux. Mais s'il sent qu'il a la victoire dans les pattes, il joue sa carte personnelle. J'espère que Bernal aura le cran (les colombiens sont parfois un peu trop "gentils") de s'exprimer totalement sur le Turini, même s'il doit faire perdre son équipier. Je me souviens d'un Froome attaquant le leader Porte (son équipier), sur les pentes de l'Ospedale, dans un Critérium International.
Pour Bernal, la solution idéale serait que Kelderman (ou Jungels ) réalise un chrono proche de celui de Kwiat. Dans ce cas, le colombien pourrait jouer pleinement sa carte de grimpeur, car Sky prendrait un trop grand risque en jouant uniquement la défense de Kwiat.
Bernal est impressionnant sur ce début de semaine, il s'est faire sur le CLM, je ne dis pas qu'il ça finir à moins de 30'' mais je pense qu' il fera une grosse performance.
veji2 a écrit : 13 mars 2019, 11:21
Les chances des adversaires de la Sky portent avant tout sur dimanche : C'est là que le désordre est possible. Il faut faire mal sur le Turini même si ça ne suffira pas et essayer de faire exploser dimanche. CE qu'il y a c'est qu'avec 2 sky à flinguer c'est tout de même bien plus difficile qu'avec 1.
+1 Sur les 3 derniers Paris-Nice, la dernière étape a fait bien plus de dégât que l'arrivée au sommet la précédent. C'est vraiment le bon enchaînement, une arrivée au sommet et une étape casse pattes derrière.