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Modérateur : Modos VCN

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#2915307
J'en ai vraiment ma claque de ce Guimard qui prends Pinot pour une pipe et en plus le fait savoir dans les médias.
Quand je vois la tronche de l'idole empli de déception et de colère lors de l'interview de Moscon, j'ose espérer qu'il ait fini par dire ses 4 vérités au "druide".

Et dire que c'est à cause de Madiot qu'il est là :saoul: :saoul:
Dernière édition par Linoo le 02 oct. 2018, 09:02, édité 1 fois.
#2915315
-Vélomen- a écrit :
01 oct. 2018, 18:55
Je pars du principe qu'Ala est moins rapide que Valverde car le Murcian a beaucoup plus de références dans ce domaine et que je ne l'ai jamais vu se faire battre au sprint dans un final de course difficile (ou alors, il y a très, très longtemps). Pour les confrontations directes entre les 2, je n'ai pas souvenir d'avoir vu Julian battre Valverde (sur le Tour par exemple, l'Espagnol le bat les 2 fois en Bretagne).
Ce n'étaient pas des sprints plats en Bretagne, on ne peut pas comparer avec le final de ces mondiaux où l'arrivée était en très léger faux-plat montant.
#2915321
jimmy39 a écrit :
24 sept. 2018, 17:15
JFKs a écrit :
24 sept. 2018, 10:53
Est-ce qu'il y a un psychanalyste dans la salle?
Et aujourd'hui, il a dessiné le loup :popcorn:

Image
Tu arrives vraiment à voir un loup ?? tu prends de la drogue ?? :tonton:

Pour en revenir au sujet. Je pense que Pinot est sous coté, certes il a souvent manqué le jour j mais il est trop souvent juger sur ses jours sans plus que sur le reste. Par exemple cette année avant la vuelta sa saison se résumait à sa défaillance sur le giro en omettant le fait que cette défaillance arrive le dernier jour du giro et qu'avant ça il avait fait une super course étant meme un des acteur principaux d'une des étapes les plus dure et plus folle que j'ai jamais vu. En omettant aussi sa victoire sur le tour des alpes et le fait qu'il a fait bonne figure sur toutes les courses où il s'est engagé.
Dernière édition par Bonobo07 le 02 oct. 2018, 10:14, édité 1 fois.
#2915343
Richard a écrit :
01 oct. 2018, 19:08
Mais tu as vu de la joie chez Bardet :scratch:

J’ai surtout vu de la déception, il y a cru (à tort ou sans y mettre les moyens qu’il fallait pour tout tenter peut-être) et s’il essayait de faire bonne figure, il était vraiment dépité plutôt non ?
+1 après oui il sourit sur le podium, mais pouvait il faire autrement ? Une 2eme place c'est déjà énorme, autant en profiter. Mais la question que beaucoup oublient, pouvait il attaquer ? Il me semble qu'il a dit qu'il était à bloc de à bloc et dans ces moments là, dire qu'il faut attaquer c'est un signe qu'on est jamais monté sur un vélo.
#2915348
El_Pistolero_07 a écrit :
01 oct. 2018, 20:12
Richard a écrit :
01 oct. 2018, 19:08
Mais tu as vu de la joie chez Bardet :scratch:

J’ai surtout vu de la déception, il y a cru (à tort ou sans y mettre les moyens qu’il fallait pour tout tenter peut-être) et s’il essayait de faire bonne figure, il était vraiment dépité plutôt non ?
+1 après oui il sourit sur le podium, mais pouvait il faire autrement ? Une 2eme place c'est déjà énorme, autant en profiter. Mais la question que beaucoup oublient, pouvait il attaquer ? Il me semble qu'il a dit qu'il était à bloc de à bloc et dans ces moments là, dire qu'il faut attaquer c'est un signe qu'on est jamais monté sur un vélo.
Tactiquement je pense que oui. Woods qui était complètement cramé a laissé Valverde rouler puis a attaqué à la flamme rouge. A un moment Valverde arrête de pédaler, il fallait y aller et il aurait pu mais à préféré resserrer ses chaussures, c'est preuve qu'il était lucide. C'est toute son approche du final qui pose problème avec ses prises de relais inutile dans la descente. Il aurait dû la jouer à la Cousin. Au lieu de ça, il a fait les Politt en jouant le sprint ...

Alors peut-être qu'il se sentait tellement fort qu'il se croyait supérieur à Valverde si ça arrivait au sprint. D'ailleurs c'est la seule explication logique de sa déception à l'arrivée (amha) :reflexion:
#2915352
Pour Pinot, il y a un truc qui me chagrine, c'est à 1km du sommet de l'avant dernière bosse, il revient à l'aise en 3-4ème position et je me dis que là, vu la configuration, s'il en met une, personne ne suit, tout le monde était au rupteur. Alors peut-être qu'il ne pouvait pas, mais on voit un britannique tenter le coup ensuite, c'est dommage qu'il n'ait pas tenter sa chance à ce moment là
#2915355
-Vélomen- a écrit :
01 oct. 2018, 17:43
Pour ceux qui persistent à croire que Pinot était sur un pied d'égalité avec Bardet dans l'esprit de Guimard, voilà ce qu'il est écrit dans l'Equipe du jour :

"Dans l'esprit de Guimard, Pinot était le numéro 3 de l'EDF derrière Alaphilippe et Bardet, l'homme de l'avant dernier tour. Avant la course, Pinot avait quelque peu fait ressentir qu'il aurait voulu une position hiérarchique supérieure. "Ce n'est pas le punch qui fera la différence, mais la fraicheur, et j'en ai." disait-il. Quoiqu'il en soit, le Franc Comtois a joué à fond le jeu des Bleus."
Perso ça ne me choque pas (et pourtant j'adore Pinot). Il n'y avait rien de déconnant à placer Alaphilippe et Bardet devant lui dans la hiérarchie de l'EDF. Pinot paie un peu son manque de constance aux yeux de Guimard.

Et puis ce rôle de n°3 aurait pu lui permettre de décrocher la timbale s'il avait réussi à accrocher la roue de Valgren dans le final. Il n'y avait pas que des inconvénients à avoir ce rôle.
#2915385
Le sucre sportif a écrit :
01 oct. 2018, 20:22
Pour Pinot, il y a un truc qui me chagrine, c'est à 1km du sommet de l'avant dernière bosse, il revient à l'aise en 3-4ème position et je me dis que là, vu la configuration, s'il en met une, personne ne suit, tout le monde était au rupteur. Alors peut-être qu'il ne pouvait pas, mais on voit un britannique tenter le coup ensuite, c'est dommage qu'il n'ait pas tenter sa chance à ce moment là
Il pouvait physiquement le faire mais il en avait pas le droit.
#2915429
Avec votre scénario, le dénouement le plus probable, c'était aucune médaille pour la France.
Pinot sort avec Valgren, donc avec 2 hommes devant surtout avec un grimpeur comme Pinot, derrière, ça réagit davantage.
Pinot et Valgren ont 25/30" au pied (à deux, ils vont plus vite mais derrière aussi), derrière on monte tempo comme il n'y a plus l'équipe de France pour imposer un rythme infernal.
Du coup, les Moscon, Dumoulin, Costa... arrivent à suivre.
Devant, Pinot et Valgren perdent quand même du temps dans le mur en payant quelque peu leur effort et s'il ne sont pas repris au sommet, il ne leur reste pas plus de 10" au sommet (scénario optimiste).
Ensuite, le scénario le plus probable, c'est qu'ils auraient été repris avant la ligne.
Pinot est cuit après son attaque et n'a pas le temps de récupérer pour le sprint, Bardet comme hier a la pression du résultat de l'équipe entre sur ses épaules donc ne tente pas le diable à vouloir placer une attaque en finisseur au risque de tout perdre qui, avec ce final peu technique, avait peu de chances d'aboutir.
On aurait ainsi eu un sprint avec cette fois-ci Costa, Moscon encore pas trop carbo pour rivaliser avec Bardet.

Bref, il aurait fallu un Pinot vraiment exceptionnel dans le mur pour permettre à la France d’être titrée avec ce scénario, c'est-à-dire ne presque rien perdre sur le groupe Valverde dans le mur (pas plus de 10" avec les efforts faits auparavant), parvenir à lâcher Valgren (celui-ci a fini dans le même temps que Pinot sur la ligne, donc il était sans doute aussi fort) ou le devancer au sprint (50% de chances, le Danois n'est pas un manchot non plus au sprint).

Evidemment, la meilleure chose à faire aurait été d'économiser Pinot dans le mur, pour qu'après, Bardet sorte dans le final pour faire travailler Valverde et Woods pendant que Pinot eut fait de la patinette et les arrangeât au sprint.
Là encore, c'est du tableau noir donc pas évident à réaliser sur le terrain sans oreillette.
#2915430
marooned a écrit :
01 oct. 2018, 20:28
-Vélomen- a écrit :
01 oct. 2018, 17:43
Pour ceux qui persistent à croire que Pinot était sur un pied d'égalité avec Bardet dans l'esprit de Guimard, voilà ce qu'il est écrit dans l'Equipe du jour :

"Dans l'esprit de Guimard, Pinot était le numéro 3 de l'EDF derrière Alaphilippe et Bardet, l'homme de l'avant dernier tour. Avant la course, Pinot avait quelque peu fait ressentir qu'il aurait voulu une position hiérarchique supérieure. "Ce n'est pas le punch qui fera la différence, mais la fraicheur, et j'en ai." disait-il. Quoiqu'il en soit, le Franc Comtois a joué à fond le jeu des Bleus."
Perso ça ne me choque pas (et pourtant j'adore Pinot). Il n'y avait rien de déconnant à placer Alaphilippe et Bardet devant lui dans la hiérarchie de l'EDF. Pinot paie un peu son manque de constance aux yeux de Guimard.

Et puis ce rôle de n°3 aurait pu lui permettre de décrocher la timbale s'il avait réussi à accrocher la roue de Valgren dans le final. Il n'y avait pas que des inconvénients à avoir ce rôle.
Pinot aurait du faire quelques classiques cette année pour rappeler à Guimard que lui aussi pouvait prétendre à un statut sur cette course d'un jour.
Il est normal qu'on accorde plus d'importance aux récents résultats de Bardet (Strade Bianche, LBL) qu'au podium de Pinot en Lombardie il y a deux ans (meme si le profil s'apparentait davantage à celui de la course d'hier). L'an passé, sur le même Tour de Lombardie, il n'a pas donné toutes les garanties qu'il pouvait être leader bis de l'équipe de France. Il n'a pas su terminer le travail après avoir été le deuxième meilleur dans les bosses.
Forcément, il était en balance avec Bardet, et les résultats sur les courses d'un jour cette saison ont parlé avant qu'il puisse démontrer sa forme en montagne sur la dernière Vuelta. La hiérarchie et le scénario de course était déjà établis dans la tete du sélectionneur.

En parlant de ça, il faut vraiment que Pinot fasse de LBL un objectif, il a peut-être plus de chances de la gagner un jour qu'un Giro. C'est prévu pour l'an prochain ou il préfère se casser les dents sur le Tour de Romandie et ses chronos en voulant y arriver avec le max de fraîcheur ?
Peut-etre que si Pinot avait fait LBL au printemps, il serait champion du monde aujourd'hui. Ca tient à rien.
Dernière édition par Bradounet_ le 02 oct. 2018, 00:44, édité 3 fois.
#2915431
Le problème pour Pinot ce n'est pas d'avoir été utilisé au pied du dernier mur. Car vu la pente à ce moment là être devant ou derrière ne changeait pas grand chose (cf ce qu'a fait Bardet). Le souci est d'avoir grillé pas mal de cartouches dans les deux dernières ascensions d'Igls en multipliant les changements de rythme. Et en ce sens la chute de Barguil lui a peut-être coûté de jouer la gagne avec Bardet. Vu le niveau de Molard qui a réussi à prendre les coups jusque dans l'avant dernier passage d'Igls, un Barguil encore présent avait les moyens de prendre la relève ensuite et d'assumer le boulot que Pinot a réalisé jusqu'au pied du mur. Et là ce n'était peut-être plus tout a fait pareil. Même en bossant avant Bardet, vu la nature de la difficulté il avait certainement la capacité de basculer tout proche des meilleurs en gérant bien son effort.

Par contre je ne crois pas du tout à la théorie de partir avec Valgren. Pinot pétochait dans la descente d'Igls, il l'abordait souvent dans les premières positions et reculait dans les longues enfilades à grande vitesse. Je suis persuadé qu'il n'aurait pas pu tenir la roue du Danois qui s'employait pour creuser l'écart. Déjà dans le groupe de contre qui temporisait il était limite de lâcher.
#2915433
Bradounet_ a écrit :
02 oct. 2018, 00:20
Avec votre scénario, le dénouement le plus probable, c'était aucune médaille pour la France.
Pinot sort avec Valgren, donc avec 2 hommes devant surtout avec un grimpeur comme Pinot, derrière, ça réagit davantage.
Pinot et Valgren ont 25/30" au pied (à deux, ils vont plus vite mais derrière aussi), derrière on monte tempo comme il n'y a plus l'équipe de France pour imposer un rythme infernal.
Du coup, les Moscon, Dumoulin, Costa... arrivent à suivre.
Devant, Pinot et Valgren perdent quand même du temps dans le mur en payant quelque peu leur effort et s'il ne sont pas repris au sommet, il ne leur reste pas plus de 10" au sommet (scénario optimiste).
Ensuite, le scénario le plus probable, c'est qu'ils auraient été repris avant la ligne.
Pinot est cuit après son attaque et n'a pas le temps de récupérer pour le sprint, Bardet comme hier a la pression du résultat de l'équipe entre sur ses épaules donc ne tente pas le diable à vouloir placer une attaque en finisseur au risque de tout perdre qui, avec ce final peu technique, avait peu de chances d'aboutir.
On aurait ainsi eu un sprint avec cette fois-ci Costa, Moscon encore pas trop carbo pour rivaliser avec Bardet.

Bref, il aurait fallu un Pinot vraiment exceptionnel dans le mur pour permettre à la France d’être titrée avec ce scénario, c'est-à-dire ne presque rien perdre sur le groupe Valverde dans le mur (pas plus de 10" avec les efforts faits auparavant), parvenir à lâcher Valgren (celui-ci a fini dans le même temps que Pinot sur la ligne, donc il était sans doute aussi fort) ou le devancer au sprint (50% de chances, le Danois n'est pas un manchot non plus au sprint).

Evidemment, la meilleure chose à faire aurait été d'économiser Pinot dans le mur, pour qu'après, Bardet sorte dans le final pour faire travailler Valverde et Woods pendant que Pinot eut fait de la patinette et les arrangeât au sprint.
Là encore, c'est du tableau noir donc pas évident à réaliser sur le terrain sans oreillette.
On ne va pas réécrire l'histoire mais dans ton scénario où ça monte tempo derrière un duo Valgren/Pinot, Alaphilippe était sans doute en mesure de passer la bosse avec Dumoulin, Moscon, Costa et cie. Et ça changeait pas mal de choses pour nous car on avait un mec pour faire le sprint en cas de regroupement.

T'imagines Valgren/Pinot avec 10s d'avance au sommet sur un groupe de 7-8 coureurs avec Bardet en chien de garde qui saute sur tout ce qui bouge et Alaphilippe au chaud dans les roues se préservant pour le sprint ? Qui aurait fait l'effort pour revenir sur le duo de tête ? J'en sais fichtre rien mais sans doute pas grand monde.

Bon de toute façon, je pense que ça aurait quand même explosé dans le mur car un coureur comme Woods était dans l'obligation de bouger. Et en plus, il était costaud et il avait les jambes pour dynamiter la course.

Après ce qui est frustrant dans le scénario final, c'est que c'est le train infernal de Pinot et Bardet qui fait exploser Alaphilippe. Heureusement que Bardet était costaud et qu'il sort un gros sprint sinon on serait vraiment passer pour des cons...
#2915435
Exact, j'avais complètement retiré Alaphilippe de l'équation :souriredentscassées:

Quand Alaphilippe dit à Tipobino de durcir, peut-être qu'il ne s'imaginait pas qu'il allait VRAIMENT durcir au point de tout faire exploser sur 200m.
Et c'est là qu'on voit que les Pinot et Bardet sont des leaders et n'ont pas l'habitude de mener un train pour un autre leader, eux quand ils accélèrent, c'est toujours pour faire péter le mec dans la roue.

Quand Alaphilippe dit à un Pinot de durcir dans un mur, ça n'a pas tout à fait le même effet que quand il le dit à un Peter Serry. :genance:
Et il est sans doute là le quiproquo.
#2915436
Bradounet_ a écrit :
02 oct. 2018, 01:16
Exact, j'avais complètement retiré Alaphilippe de l'équation :souriredentscassées:

Quand Alaphilippe dit à Tipobino de durcir, peut-être qu'il ne s'imaginait pas qu'il allait VRAIMENT durcir au point de tout faire exploser sur 200m.
Et c'est là qu'on voit que les Pinot et Bardet sont des leaders et n'ont pas l'habitude de mener un train pour un autre leader, eux quand ils accélèrent, c'est toujours pour faire péter le mec dans la roue.

Quand Alaphilippe dit à un Pinot de durcir dans un mur, ça n'a pas tout à fait le même effet que quand il le dit à un Peter Serry. :genance:
Et il est sans doute là le quiproquo.
Je pense que Pinot aurait pu faire le pied encore plus vite car quand il s'écarte, on peut voir qu'il coupe sont effort. Sauf que quand il voit un peu plus loin Alaf se faire distancer, il arrive a relancer pour essayer d'aider Alaf. Entre le moment ou il relance et le sommet, il a pas du perdre beaucoup de temps sur le trio de tête.
#2915517
Bradounet_ a écrit :
02 oct. 2018, 01:16
Quand Alaphilippe dit à Tipobino de durcir, peut-être qu'il ne s'imaginait pas qu'il allait VRAIMENT durcir au point de tout faire exploser sur 200m.
Et c'est là qu'on voit que les Pinot et Bardet sont des leaders et n'ont pas l'habitude de mener un train pour un autre leader, eux quand ils accélèrent, c'est toujours pour faire péter le mec dans la roue.

Quand Alaphilippe dit à un Pinot de durcir dans un mur, ça n'a pas tout à fait le même effet que quand il le dit à un Peter Serry. :genance:
Et il est sans doute là le quiproquo.
Je pense que cette explication peut tenir la route.
Parce que même de la part d'un Alaf qui se sent bien, ca parait bizarre de demander à pinot/bardet de TOUT faire exploser ainsi.
Il est fort possible que les 2 se sont un peu emballés, car ils n'ont pas la même notion de "durcir" que les équipiers habituels :rieur:
#2915531
Après le fond du problème, qu'on le veuille ou non, c'est qu'on avait 3 leaders potentiels sur cette course et que celui qui a été désigné leader était le moins fort des 3 ce jour-là. Mais bon, ça se comprend aussi, c'était celui qui avait le plus de chances de l'emporter. :spamafote:
#2915716
A noter quand même que Pinot n'a pas non plus fait une très bonne montée du mur. Il était bien entamé avant le pied. Car il saute vite après son relais, alors que sur des pentes pareilles il n'y a pas d'aspiration. Et Bardet a lui la faculté d'enclencher ensuite et de tenir jusqu'en haut.

Après, il a fait des efforts avant, mais ils sont difficiles à quantifier. :reflexion: Dans l'avant dernier tour il court en tête de peloton (sur une montée pareille, il vaut mieux rester dans l'aspi au milieu du peloton) et bouche un ou deux trous, mais sans plus. Dans le dernier tour, il fait un bel effort sur le sommet pour revenir sur le groupe Moscon.

Mais il n'a pas fait plus d'efforts que l'Italien et moins qu'un Valgren.

Je pense vraiment que Pinot était fort, mais moins costaud que Bardet hier. Je ne suis pas persuadé qu'en s'économisant il aurait pu suivre le 1er groupe dimanche sur des pentes pareilles. On ne le sera jamais. Mais j'aimerais bien connaitre les records de Watts de Bardet sur 10 min et ceux de Pinot. Je pense que Bardet est meilleur sur ce type d'effort.

Au passage, ça vaut ce que ça vaut, c'est à dire peut être rien, mais vendredi, à l'entrainement, Bardet a colé 15 sec à Pinot dans le raidard. L'ont-ils tous les 2 fait à fond ? (je pense que oui vu les temps d'acension vus sur Strava) Avec le même objectif ? (je donne juste l'info comme ça, je n'en sais rien).
Dernière édition par -Vélomen- le 02 oct. 2018, 17:38, édité 1 fois.
#2915721
Par ailleurs, et Liam l'a soulevé sur l'autre topic, mais Pinot était à fond de cale dans la descente d'Igls. Dans le dernier tour, il souffrait dans la descente et perdait à chaque fois quelques mètres dans les courbes. Un Valgren l'aurait lâché dans la descente je pense.

Pinot a énormément progressé en descente, mais ça reste encore un petit point faible.
#2915729
-Vélomen- a écrit :A noter quand même que Pinot n'a pas non plus fait une très bonne montée du mur. Il était bien entamé avant le pied. Car il saute vite après son relais, alors que sur des pentes pareilles il n'y a pas d'aspiration. Et Bardet a lui la faculté d'enclencher ensuite et de tenir jusqu'en haut.

Après, il a fait des efforts avant, mais ils sont difficiles à quantifier. :reflexion: Dans l'avant dernier tour il court en tête de peloton (sur une montée pareille, il vaut mieux rester dans l'aspi au milieu du peloton) et bouche un ou deux trous, mais sans plus. Dans le dernier tour, il fait un bel effort sur le sommet pour revenir sur le groupe Moscon.

Mais il n'a pas fait plus d'efforts que l'Italien et moins qu'un Valgren.

Je pense vraiment que Pinot était fort, mais moins costaud que Bardet hier. Je ne suis pas persuadé qu'en s'économisant il aurait pu suivre le 1er groupe dimanche sur des pentes pareilles. On ne le sera jamais. Mais j'aimerais bien connaitre les records de Watts de Bardet sur 10 min et ceux de Pinot. Je pense que Bardet est meilleur sur ce type d'effort.

Au passage, ça vaut ce que ça vaut, c'est à dire peut être rien, mais vendredi, à l'entrainement, Bardet a colé 15 sec à Pinot dans le raidard. L'ont-ils tous les 2 fait à fond ? (je pense que oui vu les temps d'acension vus sur Strava) Avec le même objectif ? (je donne juste l'info comme ça, je n'en sais rien).
Tu pense que Bardet il grimpe aussi bien le mur si il fait les memes efforts que Pinot pendant 2 tours? non.

Tu parle de strava, jusqu'à preuve du contraire ils étaient frais quand ils ont montés le mur or Bardet a un plus gros punch que Pinot mais apres 250km, je peux t'assurer que Pinot il lui tient la roue a Bardet. Il aurait fait comme a la Vuelta, ne jamais repondre au changement de rythme et revenir au train.
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