Le forum dédié aux fans d'histoire du cyclisme, de palmarès de coureurs, de courses, mais aussi de nombreux jeux organisés par nos animateurs. Vous retrouverez aussi ici les débats autour du cycle historique mis en place par David

Modérateur : Modos VCN

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#2709998
Et le final de Liège-Bastogne-Liège, avec ce fourbe de Moreno Argentin, il était pas sympa ?? :green:

En gros, Argentin est à la poursuite du duo Roche-Criquielion, et se trouve avec Millar et Yvon Madiot. Dans la côte des Forges, Argentin est presque lâché par ses 2 compagnons, et au sommet, il s'approche d'eux: " Je suis cuit, je ne peux plus rouler avec vous. Continuez sans vous occuper de moi, je ne vous ferai pas le sprint et je finirai 5è de la course."

Les 2 autres font le job sans sourciller, mais à 10 bornes du but, ils sont quand même pointés à 1' du duo Roche-Criquielion, qui va se jouer la victoire. La suite fait partie de la légende, avec la fameuse séance de surplace, les grands coups de klaxon qui ne servent à rien, le retour miraculeux et le déboulé imparable d'Argentin.

Sauf que Cyrille Guimard l'avait "mauvaise", et s'en était ouvert à Argentin:
-Dis-donc, tu devais pas rester dans les roues et ne pas disputer le sprint, toi ??

Réponse magnifique d'Argentin:
-J'ai dit que je ne sprinterai pas pour la 3è place, mais jamais que je m'abstiendrai de le faire si la gagne était en jeu.. :non:

(Argentin, c'était quand même 4 Liège-Bastogne-Liège, 2 Flèche Wallonne 1/2 ( celle de 94 n'est qu'une 1/2 victoire..), 1 titre de champion du monde, 1 Tour des Flandres, 1 Tour de Lombardie, 2 titres de champion d'italie, etc )

#2717713
1/ j'arrive tard, tres tard. Je decouvre ce topic :love: (cf plus bas ma signature)
2/ Allez allez, je veux encore plus de pages à lire! :metalhead:
3/ Kivo, tu veux pas faire des c/c de tes liens car ils sont inaccessibles pour moi via Safari (apple), qui refuse de les ouvrir :mouchoir:
4/ Merci à biquet de citer ses sources: ca me donne des idées pour Noël :love:
5/ Coalize, va jouer avec tes marginal gains et tes processions de kermesses, et laisse-nous kiffer l'Histoire! :green: :chimay:
6/ Comment expliquer que personne n'ait pu prevenir les deux mecs de devant qu'Argentin allait revenir comme une balle s'ils continuaient à se regarder? Ca parait dingue quand meme! :ouch:
#2717719
https://www.rtbf.be/auvio/detail_liege- ... id=1898541

"Lorsque j’ai vu Argentin nous doubler, j’étais totalement anéanti…" concède encore Stephen Roche. "J’avais laissé filer une occasion en or. Avec Claudy, nous voulions tous deux trop remporter cette course."

Évidemment, ce qui devait arriver arriva. Argentin est trop fort. Il lance son sprint directement, dès le dernier virage passé. Il règle facilement Stephen Roche et Claudy Criquielion.

"Je ne sais pas si vous pouvez vous rendre compte de ce que c’est, pour un coureur qui vient de faire 260 kilomètres aussi durs et qui croit enfin gagner, d’apercevoir au dernier moment un sprinteur dans son dos…" concède Criquielion après la course.

#2717729
Oui je comprends Lolo, l'absence d'oreillettes doit parfois donner lieu à des "injustices". Je trouve quand meme dingue que personne n'ait pu les prévenir et je pense que _de nos jours ce genre de choses n'arriveraient que tres rarement car il y a plein de moyens d'etre informés et d'informer en course.
Ceci dit, je pourrais etre plus ouvert au debat sur les oreillettes que sur les SRM par exemple.

Enfin bon, ils ont fait les cons quand meme devant, quoi qu'on en dise, oreillettes ou pas. :spamafote:
#2717730
Ils n'ont jamais compris qu'Argentin revenait.
Les coups de klaxons, si près de l'arrivée, ça ne les a pas fait tiquer, et c'est logique, ils auraient pu signifier et s'adresser à tout autre chose.
Dans le contexte, il faut aussi prendre aussi en compte que ça faisait déjà 2 éditions où Argentin réglait Criquélion au sprint, là, il avait enfin réussi à le décrocher et pensait avoir fait le plus dur.
#2717737
loloherrera a écrit :
26 nov. 2017, 23:34
Me souviens qu'à l'époque, j'ai bien ragé devant ma télé, je l'ai détesté le Moreno :green:
J'étais un fan des 3 :genance:
J'avais oublié que c'était l'année incroyable de Roche, il est pas passé loin d'une saison d'anthologie encore plus monstrueuse. :w00t:
#2717742
AlbatorConterdo a écrit :
26 nov. 2017, 23:30
Ils n'ont jamais compris qu'Argentin revenait.
Les coups de klaxons, si près de l'arrivée, ça ne les a pas fait tiquer, et c'est logique, ils auraient pu signifier et s'adresser à tout autre chose.
Dans le contexte, il faut aussi prendre aussi en compte que ça faisait déjà 2 éditions où Argentin réglait Criquélion au sprint, là, il avait enfin réussi à le décrocher et pensait avoir fait le plus dur.
Tiens, un fantôme ? :hate:
A propos de "coup tordu et autre ficelle dans l'histoire de VCN" tu connais celle du type qui fait partie des deux grandissimes favoris pour la finale et qui se retire au fond de sa caverne aquatique en disant "Très peu pour moi, les gars :non: , en vous mettant ensemble vzètes trop fort :paf-mur: ... j'me retire, bye, bye :hello:
Du coup Cancellara débranche sa pile pour finir, magnanime, en roue libre :swiss: et v'là t'y pas que dans la dernière ligne droite Mollema déboule tel un Argentin (d'Argentine) :holland: et le coiffe au poteau pendant que l'albatros blessé est porté en finale par l'association des secouristes des p'tits malheureux :ambulance: ...
Ce s'rait'y pas un sacré coup tordu, ça ? :stereoking:

Finalement comme disait un certain chanteur du plat pays :belgique: : après le coyotte, le Che à roulette et maintenant l'Herrera Kisférare, ne pas faire campagne c'est très productif dans certains sports :duel: ... Alors ? "Au suivant !" ? :agenou:
:elephant: :elephant: :elephant:
#2717743
:genance:
Bonjour le HS... :green:

Oui, ne pas faire campagne, ça marche aussi, parfois.
J'utilise la tactique de mon adversaire. :elephant:
Mais j'ai reçu aussi quelques mp insistants pour me pousser à reprendre ( j'en suis tout ému :sorry: )
Donc on verra bien, pas impossible que je finisse par craquer et poster quelques petites bêtises. :jap:
#2719980
dolipr4ne a écrit :
01 déc. 2017, 15:24
Plus personne pour nous conter la fabuleuse histoire de l'escroquerie velocipédique? :hello:

La carrière professionnelle du Belge Benoni Beheyt sera écourtée. Il n’avait que 26 ans en 1966 lorsqu’il mit le vélo au clou, borduré qu’il était après avoir battu Rik Van Looy à Renaix lors du championnat du monde 1963.

Celui que l’on surnommait « l’Empereur d’Herentals » avait juré, à l’issue du Mondial, qu’il ferait tout pour anéantir Beheyt et ce fut une exécution de premier ordre avec quasiment plus de contrat pour le jeune champion qui avait pourtant connu un début de carrière professionnel intéressant dès 1962 (places d’honneur au Tour du Nord, sur le Circuit de Flandre Orientale ainsi que sur Paris-Tours).

Lors du Mondial 1963, la rébellion éclata. Van Looy a négocié des primes avec les Belges qui l’aideront, pour la troisième fois, à devenir champion. Mais le jour précédant la course, ils demandent une rallonge, que refuse « L’Empereur ».

Accompagné de Gilbert Desmet et Benoni Beheyt, Van Looy se dirige vers un nouveau sacre quand Desmet, à bout de forces, dévisse. Beheyt osa mettre la main sur Van Looy pour le tirer en arrière ! Il regretta ce geste le reste de sa vie : Van Looy, privé de maillot arc-en-ciel, lui fit payer la note pour le restant de sa carrière de coureur, le rayant des classiques et des critériums. Tom Simpson avait dit : « Si on n’est pas ami avec l’Empereur, on ne peut pas gagner d’argent en Belgique. » Beheyt n’en gagnera plus nulle part…

Sans le sou et privé de contrats, Benoni Beheyt arrêta tout en 1966.
#2719984
Plus rigolo :

Le coureur Dante Coccolo brise le tabou en attaquant pendant une pause-pipi massive sur l'étape Bordeaux-Biarritz. "Il faisait ça tout le temps, il trouvait ça amusant, se souvient l'ancien coureur Paul Sherwen. Mais quand vous attaquez pendant que vingt ou trente gars urinent, vous vous faites vingt ou trente ennemis."

Quand arrive le tour de Coccolo de stopper pour un besoin naturel, deux coureurs qui s'étaient laissés décrocher du peloton empoignent son vélo, l'emportent sur plus d'un kilomètre, et le jettent dans un champ, le plus loin possible. Coccolo terminera avant-dernier du Tour, et ne participa plus jamais à la Grande Boucle.
#2719988
Le Giro 57 est entré dans la légende à cause d'une pause-pipi.

Le leader du classement général, Charly Gaul, s'arrête sur le bas-côté lors de la montée du Monte Bondone.
Aussitôt, Raphaël Géminiani tape sur les fesses de son leader, Louison Bobet, l'enjoignant à passer à l'attaque. Gaul ne reviendra jamais, perd le Giro et gagne le sobriquet de "Chéri-Pipi", inventé par les Français.
Le soir, il lâche à Bobet : "Je suis un ancien boucher, tu l'as peut-être oublié. Je vais vous ouvrir le ventre." Il se venge en se mettant au service de l'Italien Nencini - qui n'hésitait pas à se faire pousser par les spectateurs dans les cols, sous le regard bienveillant des commissaires de course... italiens. :spamafote:
Bobet termine second du classement général, à 19 malheureuses secondes de Nencini. Conclusion d'un journaliste français : "Le Giro s'est joué sur une poussette et sur une pissette." :popcorn:
#2885401
Puisqu' il y a prescription je me permet de poser une ou deux questions sur ce passage du cycliste masqué :

Début de l' extrait :

"Tic-Tac

Qui sont les médecins dopeurs célèbres ? Le fameux dottore Ferrari en est un, bien sûr. Il fait partie de la dark list, tu ne peux pas collaborer avec lui en théorie, mais il existe bien le dark net, non ? Cecchini en Italie ? Plutôt préparateur, pote du fameux docteur Fuentes, il s’est occupé de pas mal de coureurs, d’Evans à Dekker en passant par Nibali. On l’aimait bien, dans le peloton. Il a dit qu’en vingt ans, le cyclisme ne lui avait apporté que des tracas, et qu’il a tout arrêté. Le docteur belge Mouton, surnommé « Docteur Seringue », est maintenant domicilié en Espagne et exerce dans des cliniques privées à Londres et à Madrid, tiens, tiens ! Mais bien sûr, il dit avoir cessé la médecine du sport. Son collègue Van Mol a su prendre les virages, sans doute, et devenir un médecin tout court. En France sévit un pseudo-naturopathe. La liste est longue, et s’étend à pas mal de pays. Je retiens l’histoire géniale de ce petit « Tic-Tac » dont on ne connaît même pas le nom. Il a été médecin de plusieurs équipes avec, comme leader, un grand blond, un furieux. C’était une grosse chaudière. Il faut vraiment en faire pour mériter ce surnom. Lui se comportait de manière totalement décomplexée, au vu et au su de tout le monde.

Loi du silence oblige, personne ne dit rien. Ils ont un côté fou, ou excentrique, qui ne donne pas envie de s’y frotter. On les craint… et on les respecte. Je me souviens d’une anecdote, la veille d’une belle course. Il faisait vraiment chaud. Notre équipe loge au même hôtel que celle de Tic-Tac et du grand blond avec des chaussures roses. Dans les couloirs, on reconnaît la chambre de Tic-Tac à l’affichette apposée sur la porte avec son nom et sa fonction. La porte est ouverte, c’est décomplexé. Il y avait des montagnes de glacières. Toute l’après-midi, on voit Tic-Tac faire des allers et retours entre l’accueil et sa chambre en rapportant de la glace, de la glace, de la glace. On se dit que c’est pour les bidons, mais tous ces va-et-vient et cette quantité, c’est quand même bizarre. Et puis c’est rare que ce soient les médecins qui fassent les bidons. Le lendemain, au départ, tous les coureurs de leur équipe viennent nous voir.

− Vous n’auriez pas de la glace, pour les bidons ? On n’a pas pu en avoir à l’hôtel !

Sur la course, le grand blond pétrole comme un âne. Dernier tour de circuit : il est toujours devant, avec toutes les stars dans sa roue. Mais au sommet de l’ultime rampe décisive, il s’écarte et laisse passer ses adversaires. Le soir, je le retrouve sous la douche. À poil, on se confie plus facilement :

− Putain, t’as pété sur le sommet ?

− Ben, je savais qu’il y avait un contrôle à l’arrivée. Si je continuais, je gagnais les doigts dans le nez et je vous mettais une branlée, mais là, ce n’était pas possible, ça ne passait pas". Fin de l' extrait.


Comme il veut protéger son identité il me parait clair qu' on est sur une course par étape et qu' il n' y a pas de dernier tour de circuit, pour moi il parle de la dernière difficulté et veut brouiller les pistes.

Le grand blond n' est il pas cristophe Moreau ? L' étape n' est elle pas celle de Tignes en 2007 ? Et ne termine t il pas quatrième car les trois premiers de l' étape sont controlés ?

https://www.youtube.com/watch?v=Z6cLn6MumZc

La façon dont les coureurs le regarde quand il les dépasse comme une moto, le fait qu' il emmène le groupe sur une montée très roulante et démontre sa supériorité, le retour d' un Valverde laché qui réussit à prendre la troisième place...

Dès que j' ai vu ce paragraphe j' ai pensé à cette étape, et en revoyant les images ça m' a encore plus conforté. Je sais que Moreau était peu apprécié, et comme moi non plus je ne l' apprécie pas, je souhaite avoir des avis plus objectif que le mien.

Pour moi il attaque beaucoup pour impressionner ses adversaires mais il fait ce qu' il faut pour éviter d' etre dans les 3.

La tactique la meilleure aurait été de suivre jusqu' à 6 ou 7 km de l' arrivée et d' en placer une seule vue sa force, mais en faisant cela il aurait terminé 2 ou 3 sans aucun doute. Evidement c' est juste mon point de vue personnel.
#2885711
C'est Luc Leblanc qui raconte que dans la fameuse étape Jaca - Val Louron du Tour 1991, il explose totalement dans Aspin suite à une attaque de Fignon relayée par Bugno.

Pour rappeler le contexte, Leblanc et Fignon étaient coéquipiers chez Castorama et Leblanc portait solidement le maillot jaune au départ de l'étape avec environ 2'30" d'avance sur Lemond et près de 5' sur Indurain. Fignon pointait lui à près de 7'.

Leblanc a toujours déclaré qu'il était déjà en surrégime dans le Tourmalet et qu'il a eu le malheur de dire à Fignon au pied de l'Aspin qu'il n'était pas très bien. Erreur fatale. Fignon l'a flingué sans pitié juste derrière en mode "rien à foutre du coéquipier en jaune" et il est parti avec Bugno et Mottet en laissant Leblanc en perdition derrière.

Leblanc prétend qu'il avait les jambes pour gagner le Tour cette année là. Il perd 12' sur Indurain lors de cette étape mais il ne finit qu'à 10' à Paris. Preuve que ce n'était qu'un mauvais moment passager (sans doute liée à sa longue échappée de la veille avec Mottet et Richard). Il en a toujours voulu à Fignon de l'avoir flingué au lieu de lui permettre de limiter la casse lors de cette journée où il était un peu moins bien.

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