Noé a écrit : 27 juin 2017, 20:11
Je n'ai pas lu l'article mais ne me base que sur le résumé de Croco.
Ce qui est gênant, c'est que la décision de Coquard de quitter une équipe qui a mit les moyens pour lui, l'a fait leader sur toutes les courses qu'il choisissait et a répondu à ses exigence au niveau salarial de ses équipier, n'ait de sens que pour monter d'un échelon et participer à des courses qu'il ne pouvait pas faire avant.
Si c'est pour aller dans une autre Conti pro ou en tout cas les prendre comme option, on peut comprendre que Bernaudeau soit énervé. Il a sûrement une grande part de responsabilité mais dire qu'il a tout fait pour en arriver là, non. Et le choix sportif, je le comprends même si nous ne semblons pas nombreux à partager cet avis.
pas d'accord
- l'équipe a-t-elle vraiment miS les moyens pour lui au plus haut niveau ?
Coquard a montré certaines limites, mais sa marge de progression semblait quand même plus grande que celle de son équipe !
Donc non, elle n'a pas vraiment mis les moyens, ou en tout cas il peut espérer mieux ailleurs, parce que Bernaudeau refuse de grandir, en budget notamment, et de se soumettre au système WT. Avec en partie de bonnes raisons qu'il défend, mais après il faut assumer de voir (et laisser) partir ceux qui plafonnent, piaffent, s'enlisent, etc. dans son équipe.
Par ailleurs il croit toujours possible son système de guerilla de baroudeurs sur le Tour alors que les résultats de son équipe (+ la liste des vainqueurs d'étapes...) des dernières éditions montrent bien que cette ère est terminée !
Ou alors il assume de ne faire que de l'échappée publicitaire.
- Coquard est-il redevable à vie à l'équipe dont il a sans doute assuré la survie en repartant pour un tour (pour un Tour...

) il y a deux ans ?
Non, c'est donnant-donnant.
Même au-delà du contrat, il a largement donné autant qu'il a reçu.
Il a fait ça dans les règles, a joué franc-jeu, a respecté la date butoir que JRB avait lui-même fixée
(très tôt dans la saison ! trop ? après il ne faut pas venir pleurer alors, ou plutôt se "venger" aussi mesquinement)
- encore une fois, rien n'était fait pour Fortunéo. Et ce n'était pas aberrant d'être en contact avec eux.
L'allergie obsolète là encore de JRB aux agents etc. l'a emmené dans le mur, et Coquard avec lui, mais à moyen / long terme c'est Bernaudeau qui paiera la facture...
Et son équipe aussi : pas très honorable ni responsable.
et "tout fait pour en arriver là", je parle de la mise en difficulté de son meilleur coureur, qui a du coup sombré, avant de se gargariser d'un "choix sportif" malhonnête puisque la situation "sportive" (défendable) découlait d'un pourrissement de sa part (forcément suivi par les DS et coéquipiers, même fidèles)