mc-enroe31 a écrit :
Purée, cela me navre de voir les coureurs actuels se plaindre quand tu vois le tracé des grands tours de l'époque.
1 seul jour de repos pour 24 jours de courses.
Ils ont un meilleur entrainement, une meilleure diététique, un meilleur suivi médical, un meilleur matériel et on allège le programme des Grands Tours.
C'est illogique.
Tu n'as pas tord : moi aussi ça me navre de voir le cinéma que tout le monde fait dès qu'il y a du vent, de la pluie, de la neige, du soleil, de la chaleur, des chutes, etc.
La victoire d'Hinault sur LBL en 77 ça reste mythique (avec, en plus, le coup de pouce du destin qui fait qu'il n'abandonne pas alors que sa décision est prise comme celle de tous les gros bras de l'époque dans un contexte climatique aussi glacial !)
Et que dire de l'étape du Gavia du Giro 88 qui reste pour moi le summum de ce que j'ai vu comme conditions atmosphériques apocalyptiques (Van de Velde en tête au sommet qui s'arrête et rentre se réchauffer dans un café !)
Il y en a d'autre qui m'ont marqué aussi (la neige sur Paris-Nice et les chaussées glissantes et verglacées... l'étape du Tour 96 qui arrive à Sestrière et dont le départ est donnée à Monêtier-les-Bains après réduction à 46 kms, la Madeleine et le Galibier escamotés pour cause de neige... ce qui n'empêche pas Riijs d'attaquer et de prendre 30" à Indurain !)
Mais, d'autre part, on n'imaginerait pas faire le même genre de remarques aux gens qui ne veulent plus travailler 12 heures par jour, 7 jours par semaine, pas de congés, un salaire de misère pour les ouvriers, les employés de maison, pas de statut pour les agricultrices, etc.
Donc j'essaie de me garder de faire la morale aux autres... Sinon pourquoi ne pas demander aussi la retour des étapes de 400 kms, sur deux jours avec course de nuit... Un tour avec une étape Paris-Brest-Paris, ou entre Bordeaux et Paris... ça aurait de la gueule aussi :cochonti: Moi j'admirais les coureurs capable de faire ce genre d'exploit ! Mais, bon : en spectateur hein ! :whistle: