Je ne serais pas aussi affirmatif, mais c'est vrai qu'il aurait été bien de voir Martinez confirmer sur cette course mais, avec le recul, on se rend compte, qu'avec son calendrier, ce n'est en fait absolument pas possible d'être à son top de forme sur le Tour de l'Avenir.
On a le précédent Ivan Ramiro Sosa, je ne sais pas si vous vous souvenez de lui.
C'est celui qui devait ringardiser Bernal avant que ce dernier n'ait eu le temps d'éclore.
Bon, le type joue du dérailleur avec l'Élu, Superman et bat Froomey sur le Tour des Alpes, remporte coup sur coup Tour de Bihor, Sibiu Tour , Adriatica Race et le Tour de Burgos chez les grands et se fait dominer sur le Tour de l'Avenir par Pogacar, par Arensman, Jean-Pierre Mader, Vlasov et Champoussin (en gros, c'était sa meilleure saison en carrière cette année là).
Finalement, sa place sur le Tour de l'Avenir plus typé Tour de France que courses 70% montagneuse, avec le recul, était logique même s'il lui avait manqué surement d'un peu de fraicheur en cette fin de saison.