Moi qui ait beaucoup de mal à supporter les grosses chaleurs j'ai bien profité de ce mois de juillet relativement frais (pour le finir relativement cuit
).
4 sorties au-dessus des 100 kilomètres.
795 kilomètres en tout (ce qui est mon record)
15 473 m de dénivelé (un record perso également)
Surtout j'ai profité de ce mois de juillet pour réaliser les 2 premiers de mes 4 objectifs estivaux.
Le premier étant l'ascension de toutes les stations de ski de la vallée de Munster en une sortie... Ce qui nous fait seulement 3 stations mais tout de même ! (je ferais pas la même dans la Tarentaise, c'est sûr
) Je ne m'étalerais pas trop sur cette sortie puisque les noms Schnepfenried, Gaschney et Tanet ne sont pas des plus ronflants. (bien que le premier cité soit en réalité le Platzerwasel aka.
le calvaire de Dieu avec seulement le dernier kilomètre en moins)
Cette sortie me permet de battre un autre record perso, celui du dénivelé sur une seule sortie avec 2501 m (mon précédent étant de... 2499 m.)
Le second objectif était l'ascension du Relais du Mont du Chat puisqu'une fête dans la famille de ma compagne m'amenait opportunément pas très loin de son pied. Là j'ai bien cru que je n'allais pas y arriver puisque j'avais l'impression de n'avoir absolument rien dans les jambes et aucun souffle durant la longue remontée de la vallée du Rhône de Brégnier-Cordon jusqu'à Yenne puis sur les premiers contreforts de la montagne . Cette sensation horrible d'être planté dans les passages qui apparaissent en jaune ou en vert sur le profil alors qu'il y'a du rouge et du noir (et pas qu'un peu) plus loin sur la route avec l'antenne que l'on aperçoit bien très très haut au-dessus de soi couronnant la masse de la montagne qui nous écrase et nous nargue déjà. Je me suis dit que j'allais quand même pousser jusqu'au pied de l'ascension à proprement parler quitte à mettre le clignotant dès que le pourcentage afficherait deux chiffres. Finalement, et comme par miracle, les bonnes jambes (voire très bonnes ce jour-là) sont revenus dès les premiers hectomètres sur la route du Relais. J'ai pas essayé de faire un temps mais j'ai pu me permettre de monter à un rythme satisfaisant sans me mettre dans le rouge et vraiment profiter du lieu (une montée forestière sans point de vue notable, à part au sommet bien sûr, mais très tranquille, seulement croisé un autre cycliste qui descendait et pas une seule voiture... C'était pas la même limonade sur l'autre versant, bien plus fréquenté tant par les cyclistes que les véhicules motorisés. )
J'ai enchaîné par la descente vertigineuse sur Bourget-du-Lac (et le Lac du Bourget) et le pas évident Col de l’Épine.
En fin de compte je peux dire que j'en ai plus bavé sur la relativement facile approche (c'est quand même plus qu'un vulgaire faux-plat, hein, y'a des kilomètres annoncés à 7-8 %) que dans les 8,7 km à 10,3 % d'un des cols les plus difficiles de France.