- 12 mai 2020, 19:20
#3170996
Moment opportun pour ouvrir ce topic.
Alors figurez-vous que j'ai quand même trouvé le moyen de participer à 2 courses Ufolep cette année avec bien peu de plaisir.
La première en février, très tôt, vers le 15 je crois.
J'avais un dilemme :
- manger le dimanche avec la belle famille, bien boire et passer du bon temps, mais aussi à subir d'éventuelles discussions houleuses et autres chamailleries sans queue ni tête
- ou aller à la course à seulement 15 bornes.
Je suis allé à la course, retrouver mes copains de club.
Bon déjà y faisait grand beau chez la belle-famille, 20° et soleil en février, ils sont même mangé dehors et voilà qu'à la course, il fait 12°, tout gris avec du vent.
J'ai pas envie, je prends le dossard.
Le circuit est plat, je l'aime bien, mais vous vous en foutez, c'est normal.
Départ, je le fais, comme d'hab, il faut être fidèle à sa légende comme au bureau.
Mais ça ne le fait pas, ça roule vite. Je me retrouve en queue de peloton, j'appréhende les virages, je freine tout le temps et quelque part je me fais chier.
Je reste en dernière place du peloton, tout du long, je ne participe à rien du tout. De toute façon ça roule à 42 de moyenne, personne en Ufolep n'est capable de sortir en échappé, faudrait rouler à 45 pendant des km.
D'un coup, je me réveille et à un tour et demi de la fin, j'en place une belle, au bon moment, je sors.
Vite rejoins par 2 trentenaires que je connais bien, même qu'on avait fait partie de la sélection Haute-Garonne ensemble voilà maintenant 2 ans (un siècle, on dirait).
Bon, je rate mes virages, ce que je peux mal virer en ce jour, du coup les relais s'enchaînent moyennement à cause de ma faute; et voilà t'y pas qu'on est repris et que ça finit au sprint.
C'était vraiment très intéressant.
2 semaines plus tard, course du club, dans mon village.
Obligé d'y figurer.
J'ai mal au ventre. Encore une fois, pas envie.
Circuit : côtes, descentes, vallonné quoi.
J'ai peur de la première descente, du coup je ne peux exploiter mon potentiel durant cette course.
Encore une fois je trainaille en queue de peloton à m'emmerder. Elastique, queue de la comète et compagnie.
Je rate logiquement les coups, je ne fais rien de bon, je regarde les mecs qui explosent.
Moi-même, à un tour de la fin, je saute.
Je finis tranquillou et me force à aller au goûter post-course manger du Papy-Brossard arrosé d'Oasis; grosse régalade.
Même les discussions m'ennuient.
Du coup, 3ème course, la semaine suivante : j'y vais pas.
Puis vint le confinement.
Libérateur de mes obligations imaginaires.
Il m'a libéré de ce point de vue.
Mais bizarrement maintenant, je serais presque plus motivé. Je ne me sens pas si mal.
Je me suis imaginé en course sur mon home-trainer, à peser sur la course, à gagner etc...ça commence toujours par là.
On verra bien la suite, je n'attends rien, je suis détendu.
Moment opportun pour ouvrir ce topic.
Alors figurez-vous que j'ai quand même trouvé le moyen de participer à 2 courses Ufolep cette année avec bien peu de plaisir.
La première en février, très tôt, vers le 15 je crois.
J'avais un dilemme :
- manger le dimanche avec la belle famille, bien boire et passer du bon temps, mais aussi à subir d'éventuelles discussions houleuses et autres chamailleries sans queue ni tête
- ou aller à la course à seulement 15 bornes.
Je suis allé à la course, retrouver mes copains de club.
Bon déjà y faisait grand beau chez la belle-famille, 20° et soleil en février, ils sont même mangé dehors et voilà qu'à la course, il fait 12°, tout gris avec du vent.
J'ai pas envie, je prends le dossard.
Le circuit est plat, je l'aime bien, mais vous vous en foutez, c'est normal.
Départ, je le fais, comme d'hab, il faut être fidèle à sa légende comme au bureau.
Mais ça ne le fait pas, ça roule vite. Je me retrouve en queue de peloton, j'appréhende les virages, je freine tout le temps et quelque part je me fais chier.
Je reste en dernière place du peloton, tout du long, je ne participe à rien du tout. De toute façon ça roule à 42 de moyenne, personne en Ufolep n'est capable de sortir en échappé, faudrait rouler à 45 pendant des km.
D'un coup, je me réveille et à un tour et demi de la fin, j'en place une belle, au bon moment, je sors.
Vite rejoins par 2 trentenaires que je connais bien, même qu'on avait fait partie de la sélection Haute-Garonne ensemble voilà maintenant 2 ans (un siècle, on dirait).
Bon, je rate mes virages, ce que je peux mal virer en ce jour, du coup les relais s'enchaînent moyennement à cause de ma faute; et voilà t'y pas qu'on est repris et que ça finit au sprint.
C'était vraiment très intéressant.
2 semaines plus tard, course du club, dans mon village.
Obligé d'y figurer.
J'ai mal au ventre. Encore une fois, pas envie.
Circuit : côtes, descentes, vallonné quoi.
J'ai peur de la première descente, du coup je ne peux exploiter mon potentiel durant cette course.
Encore une fois je trainaille en queue de peloton à m'emmerder. Elastique, queue de la comète et compagnie.
Je rate logiquement les coups, je ne fais rien de bon, je regarde les mecs qui explosent.
Moi-même, à un tour de la fin, je saute.
Je finis tranquillou et me force à aller au goûter post-course manger du Papy-Brossard arrosé d'Oasis; grosse régalade.
Même les discussions m'ennuient.
Du coup, 3ème course, la semaine suivante : j'y vais pas.
Puis vint le confinement.
Libérateur de mes obligations imaginaires.
Il m'a libéré de ce point de vue.
Mais bizarrement maintenant, je serais presque plus motivé. Je ne me sens pas si mal.
Je me suis imaginé en course sur mon home-trainer, à peser sur la course, à gagner etc...ça commence toujours par là.
On verra bien la suite, je n'attends rien, je suis détendu.