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Par magicfan4ever
#2985563
weeman6442 a écrit :
03 avr. 2019, 10:03
Ah tiens un Magic ! J'adore 😉 tu vas régulièrement au parcage ?
Malheureusement très peu, j’habite loin. Mais c’est toujours un plaisir quand je peux, même si ça ne porte pas souvent chance à nos verts :cry:
Par weeman6442
#2985962
magicfan4ever a écrit :
03 avr. 2019, 13:49
weeman6442 a écrit :
03 avr. 2019, 10:03
Ah tiens un Magic ! J'adore 😉 tu vas régulièrement au parcage ?
Malheureusement très peu, j’habite loin. Mais c’est toujours un plaisir quand je peux, même si ça ne porte pas souvent chance à nos verts :cry:
Pareil pour moi :sweat:
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Par blaireau59
#2988809
Bon, finalement on a qui sur la ronde castraise cette année ?

Je suis inscrit sur le parcours de 96 km "la sidobre". Avec mon gros cul ca va piquer mais bon, ca me fera une sortie longue sympa :green:
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Par On3
#2992626
Allez retour en paroles sur ma Corima 2019 :

Attention, pavé en approche.

Petite mise en perspective pour commencer :

C'est ma "traditionnelle" cyclo de début de saison depuis 2016.
Malchanceux et/ou mal préparé sur chacune des éditions précédentes (crevaison avec un temps fou pour réparer en 2016, puis deux superbes fringales + manque de jambes en 2017/2018), j'en étais finalement venu à me dire qu'il fallait que j'arrête le grand parcours et que je m'engage plutôt sur le "moyen".

Finalement, l'organisation ayant décalé la date 3 semaines plus tard que d'habitude (la faute aux forains qui occupent l'espace réservé au départ de l'épreuve à cette date), j'en étais venu à me dire que c'était peut-être "jouable" de retenter le grand.

De fil en aiguille, pour une cyclo étant censée être ma reprise/mise en jambe, et m'apercevant que la prépa se déroulait exactement comme attendue, la Corima grand parcours occupait de plus en plus de place dans mon esprit en tant que "maxi objectif du début de saison". Passé de tout à rien comme ça, on réunit tous les ingrédients du maxi fail n'est-ce pas ? :tonton:

En ce qui concerne ma préparation en particulier :

En ayant un peu ras le bol de planter mes objectifs, et ne comprenant pas vraiment d'où ça venait (j'ajoute à ça, l'impression de ne plus progresser depuis ~2 ans), j'ai décidé d'investir dans un capteur de puissance à l'été 2018.
Et puisque ce petit outil ne sert pas à faire le kakou à sortir de gros chiffres en mode kikitoudur, je me suis pas mal intéressé à son utilisation et à l'entraînement de manière générale.

Le résultat ? Bien plus d'intensité, et également plus de sorties longues en guise de préparation pour ces cyclos longues distances.
Le tout sans pour autant démesurément augmenter le temps de selle par rapport à ce que je faisais avant (important pour la vie de famille et le boulot !).

Ce qui fait que je me suis donc présenté sur cette Corima en ayant le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait pour tenir la cadence. Ah ça sent déjà un peu moins l'échec n'est-ce pas ? :elephant:

La course maintenant :

Cause déplacement pro fin Mars, j'ai coupé à ce moment là tout en ayant jeté toutes mes forces dans l'entraînement avant de partir (cycle de 3 mois depuis début Janvier). Résultat ? Un bon petit niveau, et surtout une belle fraîcheur physique.

Avril a été globalement reposant (professionnellement, comme personnellement sur et en dehors du vélo), j'ai surtout axé sur de l'intensité peu générateur de fatigue et j'ai eu l'occasion de tester les jambes dimanche dernier sur une course de fédération où j'ai tenu mon rang.

Ainsi, je me présente au départ de cette Corima tous les voyants au vert et remonté comme un coucou.

De la fraîcheur, c'est aussi ce qui est nettement annoncé pour cette Corima. Maximum attendu 12°C au plus chaud de l'après-midi et le matin sur la ligne le compteur indique 6-7°C.
Je mets trois plombes à me préparer en sortant de la voiture puisque j'hésite vraiment sur le haut à prendre. Court avec manchette ou long ? Au final, je pars sur le court, ce qui fut un bon choix puisque je n'ai jamais eu trop chaud, ni trop froid (sauf aux épaules dans le sas en attendant le départ). Un corsaire en bas, et note pour moi-même pour la prochaine : ne pas oublier la crème solaire pour le mi-mollet.
En effet, grand beau soleil annoncé, il n'y aura pas eu un seul nuage pour voiler le ciel.
La contre-partie vous la connaissez, nous sommes dans la Vallée du Rhône et s'il fait si froid malgré ce grand soleil, c'est parce que le vent du nord est très costaud. 30km/h en "classique" et 60 à 70km/h en rafales.
Là vu mon poids je me félicite d'être en jantes basses et je me note de ne pas trop traîner autour des maigrichons qui auront fait le choix de partir en 50mm.

J'accueille mon frère pour le WE, et on a prévu largement ce qu'il fallait pour être à l'heure sur la ligne (malgré mes X changements de hauts). Je me présente donc dans mon sas (non-prioritaire) et je m'étonne qu'il y ait déjà facilement 100 à 200 types positionnés devant moi. "Ah oui, c'est vrai qu'on est qu'à 35 minutes du départ" me dis-je.
Je suis clairement moins en avance que d'habitude sur la ligne, mais vu qu'elle est complètement à l'ombre et que le vent balaye déjà plein nord, je ne suis finalement pas mécontent d'avoir moins de temps à patienter à l'arrêt ET de pouvoir me recroqueviller à l'abri derrière les mecs déjà présents.

Mon frangin rejoint le sas prioritaire lui ( :colere: ) et ça nous laisse le temps de voir un type se croûter juste au moment de rentrer dans le sas. Il reste un moment couché en PLS entrain de se morfondre, sans doute plus accablé par la honte de s'être gaufré devant ~500 types que par une quelconque douleur (enfin j'espère pour lui).
Comme je suis moi-même entrain de rentrer dans mon sas j'évite de trop me retourner pour le regarder, j'aimerais éviter d'être le second gus à se ramasser avant même le départ.

35 minutes à l'ombre et dans le vent du nord, c'est long. J'ai donc tout le temps de me coucher sur mon vélo pour bouffer le moins de vent possible (allégorie de ma journée à venir) et de dérouler mentalement toute ma checklist histoire de confirmer que je suis bien prêt.
Je vois un type regarder que sa sacoche de selle est bien fermée, j'en fais de mêm... ah tiens ! On dirait que j'ai oublié la mienne dans la voiture.
Je suis un temps, tenté de rentrer la récupérer vite fait. Et en fait non, le sas s'est rempli derrière moi, donc c'est mort. Bon bah tant pis hein ! On va espérer pas de crevaison cette fois. :sylvain84:

J'ai envie de pisser. Le départ se fait en pleine ville, je ne vois aucune cabine installée, je ne vois pas de mecs spécialement se diriger vers des recoins particuliers. Bon, bah pour ça aussi ça sera tant pis.

Finalement, le départ est donné à l'heure précise, comme c'est très souvent le cas sur la Corima. Et vu comme ça caille, on les remercie !
On part plein nord, sur une belle avenue mais avec des terres-pleins centraux. Inutile de dire que, comme d'hab, c'est un peu le foutoir. Ça pile, ça gueule, ça ralentit ... les joies d'un départ de cyclo quoi. Comme d'hab on voit des gogoles passer dans des trous de souris pour gratter 2 gus tout en ayant rien à foutre de savoir s'ils sont à deux doigts de faire tomber les mecs derrière eux.

Puis à la fin de cette longue avenue, on bifurque sur la droite et premier coup de cul / pont d'autoroute. Bordel je vole ! Assez grisant de reprendre autant de mecs tout en constatant que je ne suis pas non plus entrain de me mettre dans le rouge. Les mauvaises langues diront "départ dans le sas non-prioritaire".
Maître mot de mon début de cyclo : éviter les efforts supérieurs au seuil pour éviter de lâcher trop de cartouches qui compteront plutôt dans ~140km.

Bon malgré cela, il n'y a pas trop le choix, c'est un départ de cyclo, et un départ de cyclo avec vent 3/4 face. Ça signifie sauter dans des groupes, boucher des trous, faire le jump, etc.
Là aussi, je bénéficie du côté un peu "vert" d'une majorité de mecs qui m'entourent pour évoluer globalement à l'abri du vent en ne bouchant les trous que quand c'est vraiment nécessaire.

Finalement, avant la (première) petite difficulté du jour, je constate que j'évolue dans un second peloton et que le premier peloton est bien visible devant nous, mais clairement trop loin pour te passer tout début d'envie de faire le jump.
L'intérêt de cette première difficulté, c'est que l'effort n'est pas super linéaire, ça permet donc de donner quelques coups de reins pour mettre les gaz, tout en récupérant sur des passages plus faciles. Et ainsi, je continue donc de remonter "tranquillement" des mecs. Je profite même des motards de l'organisation pour prendre la roue et avoir la voie libre, c'est la fête ! :banana:

En haut, ça se stabilise et on forme un bon petit peloton. J'évolue dans les dernières positions. Difficile de dire comment ça se passe devant, on voit très nettement un autre peloton mais est-ce que ce sont les premiers ou y a-t-il du monde encore plus loin ?
Dans un virage sans visibilité la voiture "commissaires" est à l'arrêt sur le côté (heureusement indiquée par une moto qui n'arrête pas de klaxonner) et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que fait ce con arrêté ici. Finalement 10m plus loin je vois deux gars dans le fossé dont un en PLS qui se tient la clavicule. OK, c'est donc pour ça.

La deuxième difficulté du jour est avalée rapidement. Revêtement parfait, vent de dos, pourcentages moisis, inutile de dire que ça watt sévère.
La descente juste derrière est également rapide et globalement propre.
Avant d'entamer la troisième difficulté du jour, on évolue sur des routes majoritairement plates et bien protégées du vent (ou alors carrément avec vent favorable) donc autant dire que ça ne faiblit pas.

À l'entrée de la troisième difficulté, je m'alimente d'une barre et je vois que les mecs de mon groupe ne sont pas décidés à lever le pied. Je ne sais plus depuis combien de temps on roule mais on doit pas être loin de 1h30, et ça n'a pas du tout ralenti jusqu'à présent. Là, je fais le choix (intelligent ou pas ?) de me laisser décrocher et de monter à ma main en me disant que la route est encore très longue.
C'est un long faux-plat au mauvais revêtement pour 8/9' d'effort. On bascule ensuite dans une courte descente avant d'entamer la 4ème mais première vraie difficulté du jour. Un petit col autour de 14' d'effort avec des pourcentages entre 5 et 7%.

Là je me cale à mon rythme (autour de SST bien appuyée) et je m'étonne de voir autant de mecs en solo me rattraper et me déposer ?! :scratch:
Je ne crois pas évoluer sur un rythme si merdique que ça pourtant !

En haut, ce n'est jamais vraiment plat. Je profite du retour de 2-3 gars pour rentrer sur un groupe un peu plus conséquent (et notamment des mecs en solo qui m'avaient repris et déposés dans le col précédent). Manque de bol pour nous, ils vont presque tous sur le parcours "moyen". Et on se retrouve de nouveau à 2 - 3.
Qu'importe, léger coup de cul juste après la bifurcation et je constate qu'au train je lâche un mec qui m'avait déposé dans le col précédent. S'il a tout donné pour être déjà mal à cet endroit là, sa fin de cyclo va être très longue.

On attaque ensuite la descente de Vesc, que j'avais reconnu à l'entraînement et que je sais assez pourrie avec pas mal de gravillons et piégeuse au moins sur une épingle. Ça se fait sans encombre et sans prendre spécialement de risques pour ma part.
Après Vesc, la descente continue et elle est cette fois large et rectiligne. On se relaie à 3 et on reprend un autre gus qui, lui aussi, m'avait déposé dans la montée de Truinas. Au pied, on bifurque sur la droite et on s'engage alors vers le col de la Sauce.
Le vent souffle de dos et ce n'est pas du luxe vu les très longs faux-plats montants qui précédent l'entrée dans le col. On est encore que 4 et on s'interroge un peu sur la tactique à choisir. On ne voit absolument personne à l'horizon, ni devant, ni derrière.
Ils ne sont que deux à rouler, moi je m'alimente et le gars qu'on a repris dans la descente (et qui m'avait déposé tel un avion de chasse précédemment ...) ne passe pas non plus. Fumier ! me dis-je, vu ton niveau tu pourrais aller filer un coup de main.

Finalement on voit revenir deux gars de l'arrière, ils passent directement devant et le vieux nous sort "allez les gars, on forme un beau groupe là, faut tourner". Vu la dégaine du papy, je me dis qu'il va rouler pour mieux sauter. :elephant:
Finalement, ça tourne pas trop mal. Les deux gars qui avaient roulés au début ne tournent plus vraiment (difficile de leur en vouloir) et il y a toujours ce jeune qu'on ne voit pas passer. À part ça, on doit tourner à 3 ou 4, faut pas se plaindre. Juste avant la "vraie" montée, je pense qu'il y a encore quelques mecs qui rentrent de derrière, dont un qui ressort presque immédiatement quand j'emmène.

Je suis étonné que personne ne souhaite prendre sa roue, du coup, je me cale de nouveau à mon rythme ce qui fait que je maintiens globalement l'écart avec ce gars (quelques mètres). Une fois qu'on avalé tous ces km de faux-plat, le col n'est plus très long. À ~2km du sommet, voyant que je ne bouche pas sur le gars devant moi, je me retourne, et je vois qu'ils sont une petite poignée pas si loin de moi. Je décide de laisser rentrer, ça sera plus facile si on se relaie.
Au sommet on est 4, et pas ceux que j'attendais ... Tous les mecs qui ont entamé le col avec moi ont sauté (notamment les jumeaux de vélo tous les deux sur un Aeroad "cherry glossy" en roues Reynolds à disque, mais également le fameux jeune qui m'avait déposé dans le col précédent).
Par contre, papy est toujours là lui !

Dans la montée on a eu le temps de constater qu'un petit groupe évoluait pas très loin de nous. Ainsi au sommet un gars lâche "allez une belle descente et on les reprend avant l'ascension".
C'est probablement un jugement généreux. En bas on a par contre repris le mec qui nous avait lâché et sur qui je n'ai pas spécialement cherché à boucher dans la montée précédente.
Dans cette même descente, un mec tente absolument de me passer devant dans une épingle ce qui fait que je perds 5m à la relance et que je fais donc toute la descente à bloc 20m derrière le groupe. Bien joué débile ! :paf-mur:

On enchaîne directement avec le col suivant (Valouse), il n'y a pas de répit. C'est le gars qu'on vient de reprendre qui emmène. Je vois papy qui s'écarte et a un saut de chaîne. On se regarde un peu, finalement papy revient et il nous fait même recoller au gars devant qu'on avait un peu laissé partir. Quelle forme !

Le gars qui avait fait le forcing pour passer absolument devant moi dans la descente, est définitivement lâché lui par contre.

Dans le col, sous l'impulsion du gars en noir bien costaud, on rentre finalement sur le groupe qu'on apercevait dans le col précédent. Et ce n'est pas du luxe, le vent y est globalement défavorable et je suis bien content d'être caché dans les roues.
Le rythme est globalement le mien, ça fait un peu mal mais ce n'est pas une torture pour rester dans les roues. Sur le sommet je me permets même d'aller bouffer du vent.

La descente est faite tranquillement par un seul type qui ne prend pas de risques. Je suis immédiatement dans sa roue.
Arrive des routes rectilignes bien plus exposées au vent. Par chance, le groupe est globalement pas trop mal organisé et sur une dizaine on est facilement la moitié à passer.
Franchement, quand on connait la propension à sucer les roues sur les cyclos, pas de quoi se plaindre.
Le second type avec qui j'évolue depuis la Sauce (pas le papy, l'autre) est, néanmoins, pas super satisfait et tente de mettre une mine afin de faire sauter du monde. Ça ne marche pas, je me remets devant pour emmener.

Néanmoins, je constate que les jambes sont pas hyper bonnes à ce moment précis. Un peu l'impression qu'elles sont de coton / crampées. Pas spécialement grave me dis-je, on va enchaîner de longs km de faux-plat descendant maintenant (mais avec vent défavorable).

J'hésite à m'arrêter au ravito de Dieulefit pour remplir un bidon et pisser (ouai toujours pas allé depuis le départ), mais personne du groupe ne s'arrête alors j'en fais de même. On reprend quelques gus après le ravito et là commence le festival. Des mecs visiblement fatigués se déchaînent devant pour emmener.
Bon bah, je ne vais pas me plaindre, mais avec la dernière difficulté qui arrive, le rythme, le vent défavorable et mes jambes un peu foireuses, je reste sagement derrière.

C'est parti, on entre dans la dernière difficulté. Je m'attends à ce qu'il y ait du monde à sauter rapidement, et en fait ... non. On dirait que tout le monde évolue globalement au même niveau si ce n'est un mec de Joué-les-Tours et le fameux mec en noir qui feront toute l'ascension devant.
Derrière, inutile de dire que ça serre les dents méchant. On est très loin d'être protégé du vent dans ce col, et il est de 3/4 face. Les places dans la bordure sont chères.
On entend d'ailleurs un ou deux mecs qui gueulent d'ouvrir la bordure. :rieur:
Inutile de dire que ça me fait marrer, ce n'est pas un CLM par équipe, si le gars devant veut nous faire sauter (parce qu'il faut bien reconnaître qu'on suce allègrement la roue), il aurait tort de se priver !

Soit il est peu habitué à rouler en cyclo (et donc trop gentil), soit il préfère nous ménager pour la fin (20/25km de plat), toujours est-il qu'il nous ménage en ouvrant la bordure.

Je vais prendre un relais pour le fun, mais je m'excuse rapidement et retrouve ma place en quasi-dernier du groupe.
Sur le sommet, il y a un petit raidar que je passe quasiment en tête (tout le monde est à l'arraché). Et là, j'embraye direct pour faire la descente. Je la sais peu large et pas toujours propre, ainsi tel un Tibopino je veux l'aborder en tête.
Sur la toute fin il y a quelques types pour me passer devant mais j'ai fait la descente en tête comme souhaité.

Et là commence la seconde partie du festival ! Sur toute la fin on aura globalement le vent de côté, mais sur des portions globalement descendantes. Je me sens tel un Romain Bardet dans les bordures de Paris-Nice. Ça n'aura pas levé le pied jusqu'au bout, on n'a pas du passer sous les 40km/h. Inutile de dire que je bénis les portions vent de dos. Je scrute d'ailleurs chaque changement de direction.
Alors là vous vous dites "ça tourne bien c'est cool", mais non même pas, ils sont peut-être 2 - 3 à se relayer sans cesse. Ce groupe c'est l'antithèse même du groupe de cyclos. Des gros sacs se sacrifient devant, ne demandant rien à personne, et ouvrant la bordure pour que tout le monde soit protégé. :suspect:
D'ailleurs un gus se charge de leur rappeler quand il n'est plus protégé. :rieur:
Honnêtement, il n'y aurait que moi, ça ferait longtemps que j'aurais refermé ce putain d'éventail et j'aurais laissé ces morbacs se démerder seuls. Bon là en l'occurrence je suis en queue de groupe à serrer les dents pour pas sauter. :elephant:

À quelques km de l'arrivée on reprend le petit groupe du frangin. C'est cool, on va donc finir ensemble !
Malgré quelques alertes "montées de crampes" dans le dernier col ou sur les 20 derniers km, les jambes tiennent (ça a bien failli être tendu à 10km de la fin quand, en haut d'un coup de cul, la crampe montait montait ... et j'étais incapable de ré-accélérer).

Bilan : 31km/h de moyenne pour 147km et 2200m de D+. Rarement fini autant détruit physiquement, mais content que ce soit dans ces conditions. Plus qu'étonné d'avoir trouvé un tel groupe sur une cyclo.
Une cyclo bien gérée de bout en bout (j'ai évidemment eu du bol de tomber sur ce groupe, ça a rendu ma montée "tranquille" dans la troisième difficulté du jour payante, pas sûr que ça serait si bien fini sans cela) et un premier objectif annuel réussi donc !

P.S. : Le papy a terminé devant moi. :elephant:
Avatar de l’utilisateur
Par Xav_38
#2993481
Magnifique compte rendu, merci beaucoup et bravo pour la performance.

Tu as l'air d'avoir passé une très bonne journée :super:
Avatar de l’utilisateur
Par angelsB
#3000636
Xav_38 a écrit :
02 mai 2019, 10:27
SW3 a écrit :
30 avr. 2019, 19:10
Hello, si vous voulez lire quelques lignes sur mon Liège Bastogne Liège

http://blogafernand.canalblog.com/archi ... 94020.html
Bravo. sacré parcours et belle performance. :applaud:
Chapeau… Pour avoir fait une épreuve bien plus facile sur une partie de ce parcours il y a longtemps (l'Ardennaise) j'ai vraiment apprécié ton récit ! :jap: :applaud: :applaud:
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