Allez, j'y étais aussi, alors retour sur mon Ardéchoise :
1) La prépa / orga :
- En vrai, ça va être assez rapide. Peu de choses particulières à signaler, mais je vais bien trouver quelques éléments afin de gonfler le pavé à venir.
Donc j'ai tergiversé toute la semaine. D'abord incertain d'avoir bien récupéré de ma Santini Mont Ventoux moins d'une semaine auparavant (le dimanche d'avant alors que l'Ardéchoise se court le samedi). Finalement, il n'en sera rien, même pas fatigué en début de semaine alors que je pensais que ça serait dur.
Puis quand j'ai finalement décidé de m'inscrire en milieu de semaine, c'est la météo qui était devenue incertaine. Soyons clairs, je n'y vais avec aucun objectif particulier, si je m'y inscrit c'est au dernier moment, donc ce n'est pas pour aller me taper la flotte.
Après un dernier coup d'oeil à la météo le vendredi en début d'aprem, je me décide à aller sur place pour m'inscrire.
Sur place justement, il pleut, fantastique.
Bon, pluie et risque d'orages jusque vers le petit matin, mais le samedi devrait être sec et ensoleillé. Il n'y a plus qu'à espérer que la route soit sèche pour le départ.
Pas de vanne sur les gars qui dorment au camping vu que le risque d'orage est quand même important et on sait que ça peut vite devenir dangereux. Fairplay, je souhaite donc une nuit sereine mais humide à mes adversaires du lendemain.
En ce qui concerne ma nuit, elle est entrecoupée par mon fils qui se réveille en chouinant toutes les 2h. Inutile de dire que je l'ai mauvaise et que le réveil à 4h du mat picote un peu.
2) Le matin même :
Allez, là aussi je vais faire court (
) vu que tout se déroule comme prévu. Je ne referai pas l'habituelle vanne sur les routes ardéchoises, m'enfin 1h pour faire 50km, ça doit être la seconde région de France après l'IDF où on met autant de temps pour faire 50 malheureux km.
Je ne referai pas non plus la vanne sur toutes ces plaques étrangères qui se dirigent toutes vers le lieu de départ et qui roulent comme des grands-mères sur les belles routes ardéchoises.
Et je ne vous parlerai pas non plus de ma playlist, car je n'y vois aucun signe particulier concernant ma cyclo à venir. Je pars quand même sur du "Santigold - Disparate Youth" (ici :
https://www.youtube.com/watch?v=mIMMZQJ1H6E ), et ça met la pèche.
Je suis dans le sas à ~7h10, clairement pas fameux pour un départ à 7h30, mais sachant que j'ai l'immense privilège d'évoluer avec la plèbe, quelques milliers de mecs en plus ou en moins à partir devant moi ne changera pas la face du monde.
3) L'attente :
Ouai je me suis dit que je ferai bien un paragraphe là-dessus tellement c'est pénible cette gestion des sas sur l'Ardéchoise.
Un mot sur le trajet entre la voiture et le sas quand même : Vu que je me gare toujours assez loin (je préfère ça à la technique du "
j'arrive à 7h30 comme un gogole mais je tente quand même d'aller JUSQU'AU parking le plus proche possible de la ligne, qui sait, il restera peut-être une place trolololol. Ils sont probablement cons tous ces mecs qu'on voit garés sur le côté depuis des km"). Donc je disais, -ouai je reprends vu la longueur de ma parenthèse précédente- vu que je me gare toujours loin de la ligne, j'ai l'occasion de constater que la route est encore pas mal mouillée par endroit. Il n'y a plus qu'à espérer que ça soit plus sec en Ardèche profonde.
Donc sinon, le départ réel est donné à 7h30, mais il faut bien compter un départ autour de 7h50 - 7h55 vu ma position dans le sas. Ça permet d'observer en long en large et en travers, les bonhommes et les vélos autour.
Pas mal de mecs avec la tenue Ag2r, pour une équipe et un coureur qui n'ont -parait-il- pas de fans ...
Quelques machines sympa, notamment un très beau De Rosa couleur bordeaux.
Je suis moi-même complimenté par un passant qui je cite "beaucoup de beaux vélos par là, le votre est magnifique monsieur". Bon ça ne mange pas de pain mais hey!, mieux vaut ça plutôt qu'il me dise qu'il ressemble à rien, n'est-ce pas ?
Un mec semble avoir abusé de la cocaïne pas très loin de moi. Il gueule (sur le ton de l'humour) que sa moyenne va baisser dès 7h31 parce que ça ne bouge pas autour de lui. On n'entend que lui, à plusieurs reprises. Avoir autant la pêche avec un réveil autour de 4h me semble impossible sans produit illicite.
Finalement on avance, on passe près d'une haie qu'un mec est entrain d'arroser. Je me dis que je vais faire de même, ça m'évitera l'arrêt dans 30' en haut du premier col.
On continue d'avancer, toujours le fameux stand des pitchs en plein milieu, toujours des gars qui font des réserves (mais sérieux,
QUI mange vraiment des pitchs avant une cyclo ? Je veux dire, à part Nopik s'il faisait des cyclos ou éventuellement l'homme connu sous le pseudo de métissucrédupeloton sur Twitter ?).
Ça y est, je déclenche le chrono (#protip pour l'homme dont la moyenne baissait à 7h31) et passe la ligne.
La course (enfin !) :
Donc je m'engage sur ce parcours :
(Ouai là je commence à coller des images dans mon récit que je sais que je vais avoir fort à faire face à celui du Pistolero).
Petit point fashion avant d'entamer le récit à proprement parler : J'ai revêtu mon superbe maillot de ma cyclo du WE passé, c'est à dire celui de la Santini Mont Ventoux. De une, parce que le maillot est superbe et technique. De deux parce qu'il s'agit de montrer à toutes ces fainéasses que MOI j'enchaîne les cyclos tous les WE (
) et que je ne viens pas là pour enfiler les perles (
). Et de trois parce que plus que jamais la police du style se doit de combattre le maillot dégueu de l'Ardéchoise qui, forcément, pullule ici (+ tous les autres accessoires type coupe-vent etc).
En ce qui concerne mes objectifs ? Je crois avoir laissé assez peu de doutes là-dessus depuis mon début de résumé mais je le dis en toutes lettres : j'y vais sans pression en sachant très bien que je vais partir très loin et donc que les chances de trouver un groupe fiable sont faibles.
Ça y est, j'ai donc franchi la ligne (celle du départ tout du moins, ouai je sais vous avez cru que j'avais fait court et que c'était déjà terminé
) et commence le festival de "à gauche, attention à gauche !".
Pas forcément fan du procédé, mais chacun sa course, et là je suis dans le train des cyclotouristes et des mecs qui s'arrêtent à chaque ravito. Donc si je dis rien, ça comptera en minutes voire en dizaines de minutes au bout. Donc je gueule, mais je remercie aussi quand les gens s'écartent. Bref, mieux vaut pas être trop au-dessus du seuil, sinon tu finis vite essoufflé.
Je croise un ami dans le premier col (les pentes sont faibles, du genre 3% et ça arrive immédiatement après le départ), du coup on discute quelques minutes. C'est un costaud mais aujourd'hui il le fait cool avec de la famille.
Puis je repars, et le scénario continue "à gauche, à gauche !".
On est rapidement en haut, et des mecs s'arrêtent déjà au ravito ... Vous êtes sérieux les gars ? Ça fait 30' qu'on est parti ?! Les gars sont tous coachés par Nopik ou quoi ?
Au sommet, ce sont des faux-plats montants. Je continue mon bonhomme de chemin, et je sens que j'ai au moins un ou deux gars sur le porte-bagages à ce moment précis. Peu importe, je me dis qu'ils n'ont probablement pas le niveau et/ou l'envie pour relayer et que je les ferai péter plus tard quoiqu'il arrive. Bref je suis en mode full Dumoulin là.
J'emmène autour de SST bien appuyé, comme je l'ai fait dans le premier col.
Juste avant la descente, je jette un oeil derrière, il y a pas mal de gars sur le porte-bagages. Sans doute des gars repris dans les faux-plats et qui se sont accrochés.
Bon cette descente je la connais, je ne l'aime pas, je la trouve dangereuse (des virages pièges qui se referment subitement en fin de descente notamment). Ajoutez à cela le fait que bon nombre de virages sont humides et que j'ai changé de roues dans la semaine (des roues carbones), inutile de dire que je ne vais pas y aller à tombeau ouvert car ça serait justement le meilleur moyen de se retrouver avec un pied à moitié dedans ...
Donc ce n'est pas fameux. Pas mal de gars me laissent sur place et je fais ma descente dans un pseudo groupe (le genre de gars à qui je demandais de se pousser dans la montée pour vous donner le niveau). À un moment, un type qui me dépasse me dit "c'est bien, reste bien à droite", je le soupçonne d'être un frustré à qui j'ai dit de se ranger quand ça montait, ça serait de bonne guerre.
Bref, j'arrive en bas en un seul morceau, et sans avoir fait la descente à l'arrêt complet, c'est tout ce qui se compte.
On enchaîne ensuite avec quelques longues lignes droites jusqu'au pied du prochain col. D'ailleurs le pied n'est pas marqué nettement puisque ce sont pas mal de faux-plats montants pour débuter. Ainsi, on ne sait jamais vraiment quand il commence ce col ...
Avant d'y entrer, on se retrouve finalement à 3 sur le plat. Un gars me demande si je ne roule pas avec le groupe habituel qui part de Valence, et si, en effet, c'est bien moi. Il me semblait avoir reconnu son vélo également assez peu commun (maintenant bon, l'Ardéchoise draine beaucoup de monde donc il ne devait pas être le seul non plus sur ce vélo, aussi rare soit-il). Il se trouve qu'on fait le même parcours. Maintenant, à 150 bornes de l'arrivée (ou quelque chose comme ça), ça nous fait une belle jambe.
On se relaye pas trop mal, et dans le col, l'un des trois finit finalement par sortir nous laissant seuls. On le garde longtemps à distance, et on le perd de vue sur la toute fin.
On bascule ensuite dans la descente, celle-ci je l'apprécie. Elle est large, globalement rectiligne, j'aime beaucoup.
Arrivés en bas, on forme un petit groupe, des gars semblent vouloir prendre des relais. On a d'ailleurs repris le gars qui nous avait lâché dans la montée.
Le résumé de tout ça, c'est que, pour changer, c'est encore bibi qui se trouve à emmener devant. Et quand je me retourne quelques km plus loin, à force de rattraper des groupes, j'ai facilement une trentaine de types sur le porte-bagages.
Je veux bien
full-Dumoulaniser mais bon, après 50 bornes (ou plus ?), ça commence un peu à me saouler.
Alors du coup, je reste devant (car j'ai l'intime conviction qu'on va se regarder dans le blanc des yeux sinon) mais je commence à appuyer pour reprendre toujours plus de groupes.
Le type avec qui j'avais discuté en bas de la descente est toujours là, on échange vite fait, il me dit qu'il ne tiendra probablement pas jusqu'au bout à ce rythme. Bon, ça me conforte que je suis sur la bonne voie (
).
Après 1h45 de course, je finis finalement par rattraper un groupe qui roule pas trop mal. À force d'accélérer, je n'ai gardé que quelques types sur le porte-bagages. Aussi, je viens de tilter qu'il restait encore 100 bornes, et je me sens forcément moins frais. On est au moins 4 voire 5 à se relayer dans ce groupe, dont le gars avec qui j'échange un peu depuis le début (un peu étonné, je pensais qu'il sauterait plus rapidement).
On entame le troisième et premier vrai col du jour. Dès les premières rampes et sans le vouloir, en prenant un relais, je m'envole. Je maintiens mon rythme à SST (un rythme que je dois tenir plus ou moins depuis le début, descentes exclues).
Après quelques rampes, j'entends quelques bruits mécaniques typiques de la présence d'un ou plusieurs suceurs de roues.
Et effectivement, ils sont deux dans ma roue. Deux gars de mon groupe précédent, qui sont revenus petit à petit a priori, et toujours ce fameux gars avec qui je suis depuis quasiment le départ (et un autre dont les relais n'étaient pas spécialement appuyés dans le groupe). Ainsi, je n'aurais pas nécessairement parié sur ces deux là.
On fait tout le col ensemble, en se relayant pas trop mal, on discute un peu, qui fait quel parcours, etc.
Après le ravito du col de Mézillac, on continue de monter vers le Mont Gerbier de Jonc, et on rattrape un quatrième larron sur un Look. Il s'accroche puis prend des relais, c'est agréable de voir que ça tourne pas trop mal !
Vent globalement peu présent sur le Gerbier de Jonc, là aussi c'est appréciable quand on repense à certaines années avec un p* de vent bien défavorable ...
Sur les derniers faux-plats on reprend du monde toujours, et on récupère également des mecs (du ravito) juste avant la descente.
Cette descente, ce n'est pas la joie. On la début sous le brouillard, heureusement dissipé après quelques virages. Mais tous les virages à l'ombre sont humides, la route est défoncée, la pluie et les orages des précédents jours ont pas mal ravinés la route.
Au détour d'un virage, des gars sont arrêtés et font signe de ralentir. Effectivement un mec est couché sur le bas côté, pris en charge par les pompiers.
Ça calme tout le groupe (dont je commençais à être petit à petit lâché).
Sauf que la descente dure longtemps, et à la fin tout est à refaire. On est de nouveau deux, les deux gars déjà ensemble après la première descente. C'est vraiment dommage, cette fois avec les types repris sur le sommet puis au ravito j'espérais que ça roulerait bien.
A contrario, on va faire toute la vallée seuls, et là le vent souffle de face (pas trop, mais assez pour être pénible). J'espérais qu'on reprenne des gens après le ravito dans la vallée (ouai vous aussi vous avez remarqué qu'il y avait des ravitos tous les 10km sur cette cyclo ?
Pas de troisième vanne sur Nopik, pas de troisième vanne sur Nopik ...).
En doux rêveur, je me dis même qu'on va reprendre du monde au début de la montée, ou que ça reviendra de derrière, c'est évidemment un bon gros mythe.
Ce quatrième col est long, et je ne m'y sens pas bien. Et le gars qui me disait au début qu'il tiendrait pas à ce rythme, me tracte une bonne partie de la montée(je suis toujours à SST dans sa roue). À un moment j'envisage même de me laisser décrocher, puis je me reprends.
Dans la montée, on reprend le gars avec son vélo Look, je me dis qu'il va s'accrocher mais non, il tente mais ne tient pas.
Je vois le panneau 3km du sommet et un vieux pourcentage genre 3% de moyenne. Ça me requinque, je repasse devant et j'emmène. Bien vu, les derniers km sont du même acabit, et je continue, on passe devant le ravito de St Agrève et je sais que le col est fini (enfin le sommet ce sont de vieux faux-plats).
Là, je ne suis pas super rassuré sur la suite. Il reste encore presque 50km, donc ce n'est pas la joie.
À noter qu'un peu avant le sommet on a repris un troisième larron sur un BMC haut de gamme chaussé avec des Lightweight. Il fait la descente, on le tient à distance. Ici encore, on constate un mec en PLS sur le côté, pris en charge par les pompiers. Sérieux les gars ?
Avant dernier coup de cul, moins de 4km celui-ci. On se relaye avec le gars en BMC qui roule pas mal. Le troisième homme ne met pas le nez à la fenêtre une seule fois. Vu qu'on a fait toute la course ensemble, je lui indique que je m'arrête refaire le plein au ravito en haut (s'il y en a un !). Il fait de même mais pas le gars en BMC qui continue.
J'ai une bonne envie de pisser, mais on est dans un bled et je ne vois rien pour me soulager si ce n'est les facades des riverains qui risquent de moyennement apprécier. Tant pis, moins de 2' de ravito et on repart direct.
La descente qui suit se passe bien même si toutes les routes sont globalement pourries. Et on entame le dernier col. Je suis remonté comme un coucou, je flaire l'odeur de la ligne d'arrivée et je sais qu'on est entrain de faire une très belle course à deux. Au ravito on m'a laissé entendre que le col était parfois dur mais ce n'est pas mon souvenir, et ça se passe globalement bien. Super bien même en fait. Et depuis le col précédent j'ai repris ma litanie "à gauche ! attention à gauche !".
On rattrape le gars en BMC, lui aussi je le fais profiter de mon sermon, pour le plaisir.
Il ne s'accroche pas.
Tout le col est effectué à SST, ça va vite, et l'impression est d'autant plus importante qu'on a repris tous les parcours là, donc on se retrouve par exemple avec les derniers du petit parcours.
Dans la montée, je balance quelques encouragements à mon compagnon de fortune, même si je crois l'avoir perdu à quelques reprises. Au sommet, au final, il est bien là.
La suite, ce sont de longues successions de faux-plats jusqu'à l'arrivée (pas loin de 25km quand même !).
Par chance, dans la descente on est rattrapé par deux gus qui feront cette partie à bloc. On s'accroche (même si on n'est pas de super descendeurs), et je passe même quelques relais. Dans la descente du dernier col, ils finissent par prendre un peu d'avance mais qu'importe, je suis à bloc pour terminer. Quelques crampes qui montent dans les tous derniers km mais là aussi "qu'importe" !.
Toute la descente j'ai gueulé "à gauche, à gauche" pour éviter qu'un mec fasse n'importe et se déporte sans prévenir. Même sur la ligne c'est ce que je fais, je m'entends même répondre "oh bah ça va, tu vas pas nous faire le sprint maintenant si ?".
Hop ! Je franchis la ligne en presque 30km/h de moyenne, je suis dans le top 50 au scratch (et presque même top 40 pour trois fois rien ...), pas mal pour un mec qui venait ici sans ambition et qui a fait 175km à deux.
Après l'arrivée, je vois un collègue avec qui je discute, un vieux se croûte juste à côté de moi, il tente de se rattraper à mon vélo en tombant. "Heureusement" pour moi il n'y arrive pas, sinon ça m'aurait juste emmené avec vu le poids du bonhomme ...
Idem en me dirigeant vers le village pour remettre ma puce, un mec regarde quedal et vient percuter une nana à l'arrêt dans le chemin. Là je prends la décision de continuer à pieds.
P.S. : Ne pas s'enflammer devant le résultat brut, ça montre que le niveau est faible sur l'Ardéchoise si je compare aux cyclos de masse du genre. Content de ma presta malgré tout, c'est probablement une des cyclos qui me convient le mieux (forcément, ce sont mes routes habituelles) et surtout ça a été fait à deux tout le long ou presque.
Voilà, désolé pour le pavé.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
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