Allez, comme je viens de rentrer, je ne résiste pas à l'envie de vous livrer un petit CR !
Je crois savoir qu'on était plusieurs ici à la faire (velomen et guigui bien sûr, mais d'autres membres s'étaient signalés plus haut), donc je laisserai le soin à chacun de parler de son EDT. Ce fut apocalyptique, dantesque, épique ... les superlatifs manquent pour décrire une telle étape, et je crois que chacun à hâte d'en parler.
Arrivé sur place le vendredi (histoire d'avoir le samedi tranquille, comme l'an dernier), je loge cette fois dans Pau même. Je dois avouer que c'est un gros stress en moins. En effet, il m'aura fallu 5 minutes pour rejoindre le départ. Et dire que l'an dernier j'avais prévu sensiblement 1h de plus le temps de prendre la bagnole, trouver où me déposer, etc.
Le samedi, petite rando de ~3h tranquille, où j'ai pu voir Ségolène Royal et quelques caméras du côté du \"Pont d'Espagne\", me demandez pas pourquoi (l'introduction de 3 bouquetins selon Google).
Comme tous les cyclos au départ (je suppose), j'ai passé mon temps à checker l'évolution de la météo. Et je dois dire que le samedi soir en me couchant, je suis très confiant. Ça s'est dégagé pour le dimanche matin, et on partira très probablement au sec et sous des éclaircies. Mieux, les averses annoncées semblent conditionnées par les orages. Bref, les chances de passer entre les gouttes me semblent élevées ! ( :vomi: )
Après une bonne nuit de sommeil, un bon petit dej' (merci à l'hôtel qui, exceptionnellement, a proposé les petits dej' dès 5h du mat !) je rejoins le départ tranquillement 10 minutes avant l'heure de \"fermeture\" officielle du sas.
J'appelle ma copine un peu à l'arrache dans le sas, en lui précisant que j'ai oublié de préparer un sac avec des affaires sèches pour l'arrivée (juste au cas où !).
En termes d'organisation, on part cette fois d'une place, et non d'une très grande avenue comme à Annecy. Et clairement, ça se ressent. Notre sas démarre vraiment à l'heure indiquée, soit 7h40. L'an dernier il avait fallu compter 20/25 minutes supplémentaires le temps d'évacuer les mecs des sas précédents (le retard s'accumulait le temps que chacun avance vers la ligne ...).
Bref, on est enfin parti ! Encore une fois, je cours avec mon frangin. Objectif, assez logique, arrivés frais au pied du Tourmalet, on s'attend la haut si nécessaire, on fait la descente, puis on lâche la purée dans Hautacam.
Vous me direz, c'était probablement la feuille de route de beaucoup de monde hier.
Nous avons donc 68 km \"plats\" jusqu'à Bagnères de Bigorre, 2 côtes classés en 3ème cat. (en gros, ça fait du 2km à 6/7% la côte), et 2 autres non-répertoriées qui sont du même calibre.
Mais globalement, c'est donc assez roulant et on n'est pas en prise.
L'objectif horaire ? Après quelques savants calculs la veille, je nous compte 6h45 en tout, dont 45mins de pause (entre les arrêts pipi, l'arrêt en haut du Tourmalet pour enfiler des trucs pour la descente et les ravitos). 45 minutes ça peut paraître beaucoup, mais honnêtement, si on compte 2 arrêts pipi, 2 ravitos + l'arrêt en haut du Tourmalet, ça fait du 9 minutes par arrêt. C'est loin d'être énorme.
On en reparlera vous verrez !
En gros, ça nous fait du 25km/h de moyenne. En comptant ~30km/h sur la première partie, 2x 1h30 pour Tourmalet et Hautacam, puis 30 minutes pour la descente du Tourmalet, le compte est bon Laurent on a 6h de course. Bon dans le lot, j'oubliais la partie plate d'une dizaine de bornes entre la fin de la descente du Tourmalet et le pied d'Hautacam, ainsi que les faux-plats montants entre Bagnères et Sainte Marie de Campan (ça fausse un peu les calculs, mais au final, pas tant que ça).
Par contre, pas d'objectif de classement, si ce n'est celui de faire mieux que l'an dernier (~4700 et ~2700 au challenge grimpeur).
Première indication à Bagnères de Bigorre, on est en retard sur mon objectif horaire. On y est en 28,5km/h, alors que j'en comptais 30. Le problème de partir dans les sas plus éloignés, c'est qu'il n'y a pas de vrai peloton à se former. Pire, quand ça pourrait être le cas, des mecs qui sont très bien dans les roues se laissent décrocher ... Sur les premiers km, j'ai donc fait l'effort (tout est relatif) pour boucher des trous laissés par des cyclos peu regardants !
Autre problème, il y a vraiment des branquignoles quand ça descend. Pire, plutôt que de se ranger, les mecs occupent la moitié de la route. Au final, t'es derrière comme un con, parce que t'hésites à y aller, même si t'es visiblement bien plus rapide. Et je ne parle pas des trajectoires complètement douteuses prises par les mecs devant toi, t'es incapable de lire quoique ce soit à la route, tu freines au dernier moment, blocage de roue, etc.
Honnêtement, ça peut être problématique pour le Tourmalet, mais je préfère ne pas y penser.
Ainsi, jusqu'à Bagnères, j'ai envie de dire que l'on se maintient. Quelques petits groupes (4-5 mecs) avec des dossards 6 et 7k nous rattrapent mais c'est tout. D'ailleurs, on se demande un peu comment ces mecs aborderont le Tourmalet ? Ils ont l'air parti comme dans les 10 premiers km d'un cricri ...
À Bagnères de Bigorre, premier ravito. Globalement, on en a plein les poches, mais on s'arrête pour \"taxer\" sur place, et ainsi pour ne manquer de rien en course (si besoin) avec les réserves faites avant de partir.
D'ailleurs, chapeau bas à l'organisation, il y a des gels et barres énergétiques à ne plus savoir qu'en faire, et globalement les cyclos ne se ruent pas dessus (ils préfèrent bananes ou autres oranges). Par contre, bémol sur les boissons. Il y avait de la poudre pour boisson énergétique l'an dernier, et seulement de l'eau plate et du coca cette année. Impossible d'imaginer repartir avec les gourdes pleines de coca (sauf pour celui qui veut quicher après 5 km !), donc il faudra économiser les réserves boissons énergétiques.
En vérité, quand on s'arrête, le moral n'est pas au beau fixe. J'ai une gène au genou depuis 10 ou 15 bornes (que je traîne plus ou moins depuis ma dernière sortie du côté de Morzine, et qui s'est réveillée avec la bagnole ...), et SURTOUT, SURTOUT, on a eu l'occasion de constater qu'on arrivait vers la grisaille. Le ciel est extrêmement bas. C'est difficile d'évaluer la \"hauteur du plafond nuageux\", mais on ne voit guère que le pied des cols (Aspin ?) aux alentours ...
En fait, c'est simple, depuis quelques km avant d'arriver sur Morzine on se tape une petite bruine très désagréable.
On s'arrête quelques minutes, et au moment de repartir, trop refroidi, j'enfile mon coupe-vent, tout en sachant que le Tourmalet n'est pas si loin et que je serai pourtant rapidement réchauffé ...
On repart. Après à peine quelques kilomètres (5 maximum), la pluie se fait de plus en plus forte. Beaucoup de cyclos s'arrêtent pour enfiler le k-way. En ce qui nous concerne, on hésite (enfin moi en tout cas, puisque mon frère n'a pas de k-way autre que son coupe-vent sans manche ...), mais on ne s'arrête pas.
Avec le début tout proche du Tourmalet, le k-way va faire effet \"four\", et si tu n'es pas trempé par la pluie au sommet, tu vas te taper un choc thermique avec la sueur chaude accumulée sous le k-way ...
Pour compenser le coeur démesurément bas suite à l'arrêt et la pluie froide, je décide d'accélérer afin de ne pas me refroidir. Tout de suite, on a l'impression d'être sur une autre planète. Autant avant le ravito, on trouvait des mecs pour rouler ou pour nous dépasser. Là dans les faux-plat post-Tourmalet (à Bagnères de Bigorre nous sommes à 30 bornes du sommet, donc il y a 10 bons km de faux-plat), on a un peu l'impression d'être 3 jambes au-dessus de la quasi-totalité des mecs. D'ailleurs, beaucoup nous regardent comme quand on regardait les gars qui nous dépassaient sur le plat avec le fameux regard qui veut dire \"ils n'iront pas bien loin loin ceux-là\".
Qu'importe, on est bien, le coeur reste bien bas et le moral est bon dans la mesure où on reprend pas mal de mecs.
On est vite dans Sainte Marie de Campan, puis dans Gripp. À ce moment, c'est un peu chacun pour soi, sans que ce soit officiel ou quoique ce soit. Je suis un mec avec un maillot de coursier qui fait un gros début de montée, à ce moment, je me dis que ça va vraiment bien et qu'il faudrait pas que je le paye plus tard. Tant pis, je n'ai pas l'impression de taper dedans et je suis quand même là pour me faire plaisir. Il finit par se garer, je prends le relais et il disparaît rapidement des radars.
En fait, toute l'ascension a été ainsi. J'avais l'impression d'être sur une autre planète (pratiquement 1000 de VAM à partir de Gripp jusqu'au en haut du Tourmalet c'est largement un record pour moi qui traînais plutôt autour des 900 sur ma sortie à Morzine). J'ai repris les mecs par centaines (sérieusement !!!), j'ai du voir un ou deux types pour me dépasser, mais c'est tout. Dans la Mongie, j'entends quelques spectateurs dire sur le côté que j'ai un bon coup de pédale, autant dire que ça te donne le moral pour la suite !
Les conditions sont dantesques (déluge complet sur toute l'ascension, en fait jusqu'au sommet ou presque la pluie s'est accentuée en intensité) mais globalement je ne l'ai pas vu passer. Les passages sous les paravalanches sont \"palpables\", on sent beaucoup de mec qui relâchent la pression avant d'aller ré-affronter le déluge quelques mètres plus loin (on gagne également facilement quelques degrés avec tous ces bonhommes entassés !).
Après la Mongie, on sent directement que l'on a perdu quelques degrés, ça devient désagréable. Alors que 99% des types sont avec un k-way, moi je suis toujours en manches courtes avec mon coupe-vent. C'est un choix, j'assume, tant que le coeur ne redescend pas, je suis sûr de ne pas prendre froid. Jusqu'au sommet je continue de prendre les virages à la corde.
Le sommet, le voilà ! Je suis convaincu d'avoir fait une bonne ascension pour mon niveau, et surtout, je me sens encore très frais. Excellente nouvelle.
Là je cherche désespérément un type de l'organisation ou autre qui proposerait des journaux, mais évidemment il n'y a rien. Le gérant de la boutique au sommet me confirme qu'il a été dévalisé depuis bien longtemps. Il me file quand même un plastique (le genre qui entoure les magazines), allez ça n'absorbe pas l'humidité, mais ça coupera au moins tout risque de coup de froid sur les bronches.
En fait, arrivé au sommet, je n'ai qu'une envie, prolonger la descente (désolé pour mon frangin qui se trouve derrière). Mais je pense à la suite, la très grande possibilité d'attraper un coup de froid dans la descente, et si je ne bouffe pas, ça sent l'échec dans Hautacam. Bref, je m'arrête, je bouffe tant bien que mal après m'être habillé avec manchette (trempées naturellement) et k-way (merci à cette dame spectatrice qui m'a aidé à enfiler le tout).
Malgré cela, j'ai l'impression d'être frigorifié. Pendant que j'avale mes pains d'épices tant bien que mal je tente de remuer comme je peux du haut et du bas pour me réchauffer, et je tente de m'abriter derrière la boutique du sommet, car le vent souffle et il caille sévère !
Verdict ? Un gendarme déconne avec un collègue lui faisant remarquer qu'il a plus froid que tout à l'heure. Le gendarme en question va checker la température dans la bagnole. 7°C ! 7 putain de degrés ! \"Oui mais le vent s'est levé !\".
Putain, tu m'étonnes ! Je ne sens que ça, il fait un froid de canard.
Mon frère arrive, il n'était pas bien loin derrière. Il bouffe plutôt que d'enfiler ses manchettes directement, je ne m'en aperçois qu'au moment de repartir. :mur:
Et là il m'apprend qu'il n'a pas de vrai k-way. re - :mur: :mur: :mur:
Je le laisse bouffer rapidement, et je lui dis qu'il faut repartir pour se réchauffer dans la vallée. \"Je suis frigorifié, je ne suis pas sûr de pouvoir faire la descente !\". Putain ! Ça promet !
C'est là qu'on se dit que ça aurait été salvateur d'avoir des changes secs et chauds au sommet (dans la voiture suiveuse par exemple ! ^^), mais qui aurait pu prévoir de telles conditions apocalyptiques ?
Oui car ce n'est pas fini, il y a un brouillard de fou ! Dans la descente, on ne voit même pas le premier virage à venir. :mur:
On est complètement à l'arrêt dans la descente. J'ai laissé tomber l'idée de, ne serait-ce que, \"laisser filer\". Je suis sur les deux freins, incapables de relâcher quoique ce soit, ça sera comme ça jusqu'en bas pour ma descente la plus galère qu'il m'ait été donné de faire. Et si je tente de relâcher un peu, j'arrive à pseudo-déraper dans le virage qui suis ou à me retrouver bloquer derrière un type qui descend encore plus à l'arrêt ... :ohmy:
Et c'est là que la descente
Bourvilesque commence. Je vois mon frangin qui déchausse pour tenter de s'arrêter avec le pied, je l'entends gueuler un truc du genre \"Mais putain !!!\". Dans le virage juste avant, il m'avait annoncé que son vélo ne freinait plus du tout (freins pas assez puissant sûrement, mais dans la tête ça avait probablement décroché aussi, sans compter les membres complètement gelés).
Sur le moment, avec la fatigue et ce froid intense, je pars en fou rire, incapable de me retenir, tout en sachant très bien que ça n'a absolument rien de drôle. :unsure:
Dans le virage d'après, il est à l'arrêt. Incapable de prolonger la descente sur le vélo, il m'annonce qu'il va continuer à pied avant de remonter sur le vélo quand il sera OK ...
J'avoue que sur le moment, j'y ai cru, je lui ai proposé de se retrouver un peu plus bas. Mais avec du recul, ça me semble complètement impensable (on avait du faire 2 km maximum ...). Pour ma part, je repars tout en sachant très bien que si je reste arrêté plus longtemps, je ne repartirai pas.
Ça a été 20km de descente sur les freins. C'est simple, en bas je suis perclus de crampes. J'ai mal dans toute le haut du corps, j'en suis presque à lâcher une larme quand j'essaie de m'étirer. J'ai plus mal en haut qu'en bas ! Pire descente de ma vie, 30km/h de moyenne ! Quelques très rares gars font des descentes de barge, mais sinon tout le monde est au même régime. Globalement, j'ai quand même la très nette impression d'être à l'arrêt.
À ce moment, tel un bon
frère Schleck, ça ne fait aucun doute, je vais mettre la flèche au ravito en bas d'Hautacam. Ma copine m'y attend avec un sac de vêtements chauds, je ne pense qu'à ça, me réchauffer et me mettre au sec. Bref mon abandon ne fait aucun doute (et en voyant l'EDT de Guigui, ça a été très probablement son constat aussi ...).
Puis, miraculeusement, en entrant dans la vallée, un beau soleil perce. En arrivant au pied d'Hautacam, il fait même chaud ! Quel soleil salvateur. Il y a un public monstre massé sur le bord de la route (facilité de l'organisation et du parcours), ils font la hola pour les mecs qui entrent dans Hautacam.
À ce moment, plus question d'abandonner, il reste 13 bornes au sec, ça va le faire (j'essaie de ne pas penser à la descente, qui devrait néanmoins être sèche cette fois, puis la course sera finie là !). Merci le réchauffement en entrant dans la vallée sinon je mettais la flèche. Je prends le soin de m'arrêter au ravito. Je m'alimente correctement, je check les réserves restantes, je range mes fringues trempées. Je discute rapidement avec un type qui m'annonce qu'il s'est fait plaisir dans la descente, j'aimerais en dire autant !
Et pourtant, elle doit être magnifique cette descente dans de bonnes conditions. Technique mais pas trop, des routes magnifiquement refaites, possibilité de prendre de très grosses vitesses sans risque ...
Allez, je repars conquérant dans Hautacam ! Comme dans le Tourmalet, je remets ça, dans les premiers km, mêmes remarques que dans La Mongie, j'ai un bon coup de pédale !
Félicitations à cette dame qui encourage tous les coureurs en fonction des couleurs/sponsors de leur maillot. Ainsi, avant mon passage j'entends des \"Allez les rouges/bleus/quick/pyrénées\". :cheer:
Néanmoins, la fatigue se fait un peu sentir (enfin !), et autant je suis très facile quand il s'agit de relancer dans les parties de faux-plats des premiers kilomètres, autant je rentre dans le rang sur les 3 fameux km à plus de 10% de moyenne ...
Je ne bronche pas, je me colle dans les roues des mecs de devant et j'attends que l'
orage passe.
L'orage, parlons-en ! À mi-pente, au détour d'un lacet, voilà que la putain de pluie revient. :mur:
J'entends un anglais lâcher à côté de moi \"You gotta be kiddin' me ?!\", et non, malheureusement ça n'a rien d'une blague, c'est de nouveau le déluge, BORDEL !! Et ça le sera jusqu'au putain de sommet.
Une rampe terrible à 13/14% aux 3km annoncent la fin des pourcentages affreux. Les 2 derniers km sont plus faciles. J'ai bien maté la vidéo de Vélo Magazine sur le village départ, je sais que la fin est plus cool. ^^
À 1,5km de l'arrivée, j'accélère, la pente est moins sévère. j'emmène quelques types sur le porte-bagages, j'en récupère d'autres, un type essaie de me faire le sprint à l'arrivée, c'est mort, je repasse en tête et il lâche prise. Ça y est, j'y suis ! Le panneau annonce que je suis aux alentours du ~2800ème finisher. Pour un mec parti dans le sas 5, entre 5000 et 5999 donc, pas mal !
Une fois au sommet, c'est un peu le cirque, on doit patienter pour obtenir notre autocollant \"finisher\". On nous annonce qu'il y a du ravitaillement chaud juste après, rien à foutre ! Je n'ai qu'une envie, me mettre au sec, je redescends direct. C'est à double-sens, donc ça sera encore sur les freins, mais c'est la fin.
La conclusion ? Physiquement, j'étais vraiment bien, en vérité je ne crois pas avoir été déjà aussi bien. Je déteste la pluie, mais ça a au moins eu le mérite de ne pas créer de \"surchauffe\" dans la machine, le coeur est resté bas malgré l'effort, ainsi j'ai l'impression qu'elle m'aime bien, elle. :cheer:
Est-ce que j'ai trouvé le Tourmalet difficile ? Non, pas vraiment. Bien préparé, c'est avalé facilement. C'est relativement long, mais la pente est très régulière et jamais compliquée. Un col parfaitement à ma convenance.
Hautacam présente des pourcentages beaucoup plus difficiles, mais à part les 3km vraiment compliqués au milieu, tu as toujours moyen de récupérer sur des faux-plats. À titre de comparaison, j'ai trouvé Joux-Plane par Samoens, par exemple, plus difficile. Moins de bornes certes, mais aucun superficiel ...
Mon classement selon ASO ? Pile 3300 sur 8453 arrivants (ça fait 1/3 d'abandon ...). Et surtout, je suis très fier de faire 753ème au challenge grimpeur. J'avais comme objectif de faire mieux que l'an dernier, mais rentrer dans les 1000 au challenge grimpeur, ça me semblait franchement impensable ! Bref, après l'effort le réconfort quoi. ;)
P.S. : J'ai mis super longtemps à taper ce pavé, désolé si j'ai redis des choses dites entre temps.
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)