Il me reste à monter au Cormet de Roselend, via le Col du Pré.
Nous logeons à Queige. J’ai un long faux plat pour arriver à Beaufort, qui constitue le pied du Col du Pré. Femme et enfant font du tourisme et ne seront au final jamais loin de moi, elle m’attende d’ailleurs à mi-pente pour m’encourager, ça fait du bien, et en plus aujourd’hui j’ai les mêmes bonnes sensations qu’à l’Iseran. Je ne subis donc pas et peut donc profiter des paysages, qui font plus moyennes montagnes que mes 2 précédentes sorties. C’est superbe, mais c’est très dur, toujours du minimum 7%, et même aux alentours de 10 les 3 derniers kilomètres. Petite photo au sommet prise par Madame, et descente sur le barrage, peut être les plus beaux spots de mon séjour !
Je longe le lac, et arrive sur les 5 kilomètres finaux du Cormet, censés être moins durs, mais j’ai un peu de mal à me remettre dans le rythme. Mais là encore les paysages sont très jolis, et j’arrive en haut pour un pique nique en famille, avec la satisfaction de l'objectif rempli.
Je redescends par le même coté, mais sans passer par le Pré cette fois, rejoint Queige, où je dois encore monter les 3 premiers kms de la Forclaz pour rejoindre ma chambre d’hôtes. En arrivant au pied du col, ça bouchonne, je crois à un accident, je double les voitures, et vois au dessus de moi sur ma droite un peloton très rapide. C’est le Tour de l’Avenir, qui passe par la Forclaz, je l’ignorais, j’ai dû louper la tête de course pour 1 minute ou 2. Mais y a déjà pas mal d’attardés. Je fournis les derniers efforts de mon séjour. Ma femme vient d’arriver, me fait comprendre qu’elle en a marre de faire de la bagnole. Je prends une douche tout vite, et la journée se termine par une rando improvisée de 5 ou 6 bornes à flanc de montagne.
FIN