- 06 mai 2022, 11:47
#3468215
Je vois des moins bons résultats, oui ça c'est certain, mais un déclin non pas vraiment, bon après ça reste des mots bien entendu, mais pour moi décliner ça signifie baisser de niveau et je ne vois pas véritablement de baisse de niveau chez les italiens.
Enfin si j'en vois une mais comme elle est liée au dopage de masse, du coup j'ai du mal à vraiment la prendre en considération dans mon raisonnement.
Tu parlais d'un point de repère en 2015 par exemple, mais si on se base 6 ans plus tard et sur la dernière saison complète, on a Caruso 2ème du Giro, Ganna champion du monde du chrono, Colbrelli vainqueur de Roubaix et Baroncini champion du monde U23. C'est plutôt pas mal, et au classement UCI, l'Italie était 3ème fin 2015, et aujourd'hui elle est 4ème.
En fait pour moi, et je vais essayer d'être clair même si c'est moins facile à l'écrit qu'à l'oral, l'Italie comme l'Espagne ou d'autres est surtout victime de l'internationalisation du cyclisme depuis 20 ans, et c'est la raison pour laquelle elle voit majoritairement ses résultats baisser, je pense d'ailleurs que cette internationalisation va se poursuivre dans les 10-20 ans à venir et que par voie de conséquence les résultats vont continuer à diminuer jusqu'à ce que cette internationalisation soit complète, ou tout du moins suffisante pour que ça ne soit plus un facteur majeur dans l'analyse des résultats de chaque pays.
C'est pour ça que je parlais plus d'augmentation de la durée des cycles dans mon article que de déclin également, car pour moi, et ça reste un avis, on va s'orienter pour les nations majeures vers des cycles de plus en plus longs car ils sont de plus en plus nombreux à se partager le gateau.
D'ailleurs c'est assez criant tout ça quand on regarde le palmarès du Tour de France, au final, le dernier vainqueur d'une nation majeure c'est Nibali et c'était déjà en 2014, alors qu'il faut remonter à 2017 pour voir un podium avec Bardet.
4 éditions consécutives sans belge, français, italien ou espagnol sur le podium du Tour ça n'était jamais arrivé.
Aujourd'hui quand tu es Alaphilippe, Van Aert, ou un autre coureur d'une nation majeure, tu dois battre des slovènes, des colombiens, des équatoriens, des érythréens, des norvégiens, ce qui n'était pas forcément le cas il y a 20 ans.
Par exemple Roglic ou Carapaz, tu peux être certain qu'ils auraient pas eu l'opportunité de passer pro, surtout Roglic arrivé sur le tard, même les colombiens, c'était pas commun d'arriver en Europe, ou alors plus tard, et l'acclimatation est forcément plus difficile, là où un Bernal est arrivé très tôt.
Sans oublier que la concurrence n'était pas la même souvent sur le Giro et la Vuelta, pas mal d'équipes faisaient l'impasse ou venaient sans objectif, alors que désormais, le plateau n'est plus le même, c'est un peu moins vrai pour le Giro, mais la Vuelta ça ressemblait pas mal à un gigantesque championnat d'Espagne à un moment
Je me suis amusé à prendre au pif le Giro 2002 pour avoir un comparatif à 20 ans, c'est vachement criant :
84 italiens au départ, alors que cette année PCS en annonce 45, donc forcément, t'as moins de chances de briller.
Enfin si j'en vois une mais comme elle est liée au dopage de masse, du coup j'ai du mal à vraiment la prendre en considération dans mon raisonnement.
Tu parlais d'un point de repère en 2015 par exemple, mais si on se base 6 ans plus tard et sur la dernière saison complète, on a Caruso 2ème du Giro, Ganna champion du monde du chrono, Colbrelli vainqueur de Roubaix et Baroncini champion du monde U23. C'est plutôt pas mal, et au classement UCI, l'Italie était 3ème fin 2015, et aujourd'hui elle est 4ème.
En fait pour moi, et je vais essayer d'être clair même si c'est moins facile à l'écrit qu'à l'oral, l'Italie comme l'Espagne ou d'autres est surtout victime de l'internationalisation du cyclisme depuis 20 ans, et c'est la raison pour laquelle elle voit majoritairement ses résultats baisser, je pense d'ailleurs que cette internationalisation va se poursuivre dans les 10-20 ans à venir et que par voie de conséquence les résultats vont continuer à diminuer jusqu'à ce que cette internationalisation soit complète, ou tout du moins suffisante pour que ça ne soit plus un facteur majeur dans l'analyse des résultats de chaque pays.
C'est pour ça que je parlais plus d'augmentation de la durée des cycles dans mon article que de déclin également, car pour moi, et ça reste un avis, on va s'orienter pour les nations majeures vers des cycles de plus en plus longs car ils sont de plus en plus nombreux à se partager le gateau.
D'ailleurs c'est assez criant tout ça quand on regarde le palmarès du Tour de France, au final, le dernier vainqueur d'une nation majeure c'est Nibali et c'était déjà en 2014, alors qu'il faut remonter à 2017 pour voir un podium avec Bardet.
4 éditions consécutives sans belge, français, italien ou espagnol sur le podium du Tour ça n'était jamais arrivé.
Aujourd'hui quand tu es Alaphilippe, Van Aert, ou un autre coureur d'une nation majeure, tu dois battre des slovènes, des colombiens, des équatoriens, des érythréens, des norvégiens, ce qui n'était pas forcément le cas il y a 20 ans.
Par exemple Roglic ou Carapaz, tu peux être certain qu'ils auraient pas eu l'opportunité de passer pro, surtout Roglic arrivé sur le tard, même les colombiens, c'était pas commun d'arriver en Europe, ou alors plus tard, et l'acclimatation est forcément plus difficile, là où un Bernal est arrivé très tôt.
Sans oublier que la concurrence n'était pas la même souvent sur le Giro et la Vuelta, pas mal d'équipes faisaient l'impasse ou venaient sans objectif, alors que désormais, le plateau n'est plus le même, c'est un peu moins vrai pour le Giro, mais la Vuelta ça ressemblait pas mal à un gigantesque championnat d'Espagne à un moment
Je me suis amusé à prendre au pif le Giro 2002 pour avoir un comparatif à 20 ans, c'est vachement criant :
84 italiens au départ, alors que cette année PCS en annonce 45, donc forcément, t'as moins de chances de briller.