- 08 nov. 2014, 22:28
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[align=center][img width=600]http://crankpunk.files.wordpress.com/20 ... -03-43.png[/img][/align]
A l'image de ce que certains font avec le cyclisme colombien ou espagnol, j'aimerais bien qu'on parle du cyclisme mongol qui est un cyclisme en plein essor.
En effet, l'équipe continentale chinoise Malak Cycling cherchait à complèter son équipe en novembre 2013 pour les Tour de Taihu Lake, Nanjing, et Fuzhou, et au hasard d'une rencontre avec une tribu de nomades dans le désert de Gobi, elle a engagé six Mongols. Quatre d'entre eux ont été repris dans la nouvelle équipe Ningxia Sports Lottery Cycling Team convaincue par leurs prestations. Elle ne s'est pas trompée car tous les podiums de l'équipe cette année ont été obtenus par ses coureurs mongols (trois podiums sur le championnat de Mongolie en ligne et trois autres sur le championnat de Mongolie contre-la-montre
On retrouve donc :
- Maral-Erdene Batmunkh (classe 1994), un jeune très prometteur, ayant la particularité comme de nombreux Mongols d'être très polyvalent (ne dit-on pas qu'un Mongol a plus d'une corde à son arc ?) En effet, il peut peser jusqu'à 100 kg pendant la saison froide après un régime à base de marmottes (pour se protéger du froid extrême tel un Dario Pieri devant sa cheminée en janvier), et ne faire plus que 55 kg pendant la saison chaude, résultat de la fonte des graisses au printemps et de l'extrême déshydratation dont il est sujet l'été (le Mongol n'a pas d'eau). De ce fait, son profil tend vers celui du mangeur de pavés l'hiver et vers celui de grimpeur des cimes l'été.
Tous les Mongols vénèrent d'ailleurs Sagan pour sa polyvalence, le premier jour de l'année, ils festoient et ripaillent en son honneur lors du fameux Sagan Star ou en langue mongole la Tsagaan Sar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tsagaan_Sar)
- Tuguldur Tuukhangai (classe éco), c'est l'extrême misère de ses parents qui l'a amené petit au cyclisme. L'histoire raconte que ses parents, trop pauvres pour lui acheter un cheval, lui ont pris un vélo. N'ayant que très peu de chamois dans leurs montagnes de l'Altaï, les coureurs mongols dont Tuguldur utilisent alors des peaux d'agneaux comme cuissard (la deel), et des maillots LASSOS pour le double usage. Tuguldur (\"dur au mal\" en langue mongole) est une véritable force de la nature (les Mongols forment une ethnie supérieure à celle des Kazakhs sur l'échelle des ethnies !). Un coureur sur qui n'importe quel directeur sportif aimerait compter.
- Altanzul Altansukh (classe 91), coureur aux jambes arquées (trop de cheval pendant sa jeunesse), fut un des coureurs les plus prometteurs de la dernière décennie du cyclisme mongol (BMC était dessus, mais ça, c'était avant, car, depuis, elle a vu défiler des Senni). En J1, avec Hinglou Resbastaar, ils se partageaient les bouquets, une fleur pour chaque, parfois deux quand ces derniers étaient plus garnis. Il est surtout connu à présent pour être l'homme de paille de Aimariagiyn Zhoubeldayar.
- Aimariagiyn Zhoubeldayar (classe 77), on ne connaît que très peu de choses sur ce coureur. Il est constamment protégé dans les pelotons par Altanzul Altansukh, de cette façon, il peut courir de manière anonyme. Il semble être le leader des Mongols.
L'avenir à moyen terme s'annonce radieux avec la prochaine création d'une équipe continentale mongole qui devrait selon toute vraisemblance s'appeler Quick-Steppe.
(N.B : Faut bien s'occuper pendant les trajets en train )
A l'image de ce que certains font avec le cyclisme colombien ou espagnol, j'aimerais bien qu'on parle du cyclisme mongol qui est un cyclisme en plein essor.
En effet, l'équipe continentale chinoise Malak Cycling cherchait à complèter son équipe en novembre 2013 pour les Tour de Taihu Lake, Nanjing, et Fuzhou, et au hasard d'une rencontre avec une tribu de nomades dans le désert de Gobi, elle a engagé six Mongols. Quatre d'entre eux ont été repris dans la nouvelle équipe Ningxia Sports Lottery Cycling Team convaincue par leurs prestations. Elle ne s'est pas trompée car tous les podiums de l'équipe cette année ont été obtenus par ses coureurs mongols (trois podiums sur le championnat de Mongolie en ligne et trois autres sur le championnat de Mongolie contre-la-montre
On retrouve donc :
- Maral-Erdene Batmunkh (classe 1994), un jeune très prometteur, ayant la particularité comme de nombreux Mongols d'être très polyvalent (ne dit-on pas qu'un Mongol a plus d'une corde à son arc ?) En effet, il peut peser jusqu'à 100 kg pendant la saison froide après un régime à base de marmottes (pour se protéger du froid extrême tel un Dario Pieri devant sa cheminée en janvier), et ne faire plus que 55 kg pendant la saison chaude, résultat de la fonte des graisses au printemps et de l'extrême déshydratation dont il est sujet l'été (le Mongol n'a pas d'eau). De ce fait, son profil tend vers celui du mangeur de pavés l'hiver et vers celui de grimpeur des cimes l'été.
Tous les Mongols vénèrent d'ailleurs Sagan pour sa polyvalence, le premier jour de l'année, ils festoient et ripaillent en son honneur lors du fameux Sagan Star ou en langue mongole la Tsagaan Sar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tsagaan_Sar)
- Tuguldur Tuukhangai (classe éco), c'est l'extrême misère de ses parents qui l'a amené petit au cyclisme. L'histoire raconte que ses parents, trop pauvres pour lui acheter un cheval, lui ont pris un vélo. N'ayant que très peu de chamois dans leurs montagnes de l'Altaï, les coureurs mongols dont Tuguldur utilisent alors des peaux d'agneaux comme cuissard (la deel), et des maillots LASSOS pour le double usage. Tuguldur (\"dur au mal\" en langue mongole) est une véritable force de la nature (les Mongols forment une ethnie supérieure à celle des Kazakhs sur l'échelle des ethnies !). Un coureur sur qui n'importe quel directeur sportif aimerait compter.
- Altanzul Altansukh (classe 91), coureur aux jambes arquées (trop de cheval pendant sa jeunesse), fut un des coureurs les plus prometteurs de la dernière décennie du cyclisme mongol (BMC était dessus, mais ça, c'était avant, car, depuis, elle a vu défiler des Senni). En J1, avec Hinglou Resbastaar, ils se partageaient les bouquets, une fleur pour chaque, parfois deux quand ces derniers étaient plus garnis. Il est surtout connu à présent pour être l'homme de paille de Aimariagiyn Zhoubeldayar.
- Aimariagiyn Zhoubeldayar (classe 77), on ne connaît que très peu de choses sur ce coureur. Il est constamment protégé dans les pelotons par Altanzul Altansukh, de cette façon, il peut courir de manière anonyme. Il semble être le leader des Mongols.
L'avenir à moyen terme s'annonce radieux avec la prochaine création d'une équipe continentale mongole qui devrait selon toute vraisemblance s'appeler Quick-Steppe.
(N.B : Faut bien s'occuper pendant les trajets en train )
Paul Lapeira, qui es-tu ?