- 23 janv. 2023, 20:21
#3547236

Introduction :
Née courant 2006, sur les cendres de la Liberty Seguros-Würth et de l'affaire Puerto, l'équipe Astana devint de suite l'une des formations incontournables du peloton . Astana ayant succédé à Almaty en tant que capitale du Kazakhstan en 1997 (aussi appelée Nour-Soultan de 2019 à 2022 en l'honneur de l'ancien président/dictateur Noursoultan Nazarbaïev) . Le pouvoir en place d'alors voulant profiter de la notoriété nouvelle acquise en Europe occidentale par Alexandre Vinokurov pour faire la promotion, à travers le cyclisme, de cette ancienne république soviétique d'Asie Centrale d'un peu plus de 19 millions d'habitants, indépendante depuis 1991 . Bref, un concept de City/Nation-branding cher à un certain Didier Q .
L'équipe Astana, c'est une pelleté de suspendus pour dopage lors de ses bientôt 17 ans d'existence, des numéros sang-sationnels dont certains ne se sont toujours pas remis, des accointances à moitié cachées avec Il Dottore le plus connu du peloton et des instances, et surtout la mainmise d'un seul homme, celle de son porte-drapeau de manager général et ex champion déchu : Alexandre Vinokourov .
Et j'ai envie de dire que cette équipe est à l'image de Vino lorsque celui-ci était coureur, c'est tout l'un, ou tout l'autre . Des périodes d'outrageuse domination et d'autres traversées de manière fantomatique .
Et en parlant de fantôme, il est temps de revenir dans l'actualité récente de l'équipe, après ce bref résumé introductif dont tout le monde se fichtre . Bah oui, pour le fofo, l'équipe Astana c'est avant tout et surtout la verte mine qu'a Zach, épicétou . Mais chuuut, soyez discrets, sous peine d'une sentence irrévocable .
Palmarès (sportif) de l'équipe depuis sa création, pour bien montrer de quoi on parle quand même :
- 8 victoires finales sur un GT :
- 5 Monuments :
Saison 2022 :
Après un passé plus ou moins glorieux qui lui a permis de remporter notamment les 3 GT et quelques monuments, force est de constater que la période post-Covid est plus compliquée pour l'équipe, et la saison 2022 n'a fait que de confirmer une tendance déjà esquissée depuis quelques temps . Après avoir perdu des coureurs comme Vlasov, Fuglsang, Izagirre bro', Fraile, Arranburu ou bien encore ce bon vieux Luislé', les (sur)performances de l'équipe allaient forcément s'en ressentir, avec de plus, le départ du co-sponsor canadien PremierTech, sur fond de désaccords internes profonds avec Vinokourov (qui fût écarté de l'équipe quelques mois en 2021), ce qui a réduit encore un peu plus les marges de manœuvre pour remplacer les partants et rester compétitif . Les retours au bercail de V.Nibali et de M.A.Lopez n'auront pas suffit à palier un manque de profondeur dans l'effectif, et surtout un manque de niveau global . Heureusement que l'équipe avait déjà engrangé un matelas de points conséquent en 2020 et en 2021, sinon elle aurait sans nul doute fait partie de la charrette des relégués à l'échelon inférieur si la seule saison 2022 avait été prise en compte . On notera tout de même la belle 4ème place finale de Vincenzo Nibali pour son dernier Giro, ou encore la 9ème place obtenue au général du Tour par Alexey Lustenko . Mais les véritables spécialistes auront avant tout retenu la magnifique 4ème place de Stefan De Bod au général du Sibiu Cycling Tour . Après ça, c'est le désert ou presque pour une World Team , et à des années lumières de ce à quoi l'équipe nous avait habitué lors de la décennie précédente . Mais surtout, la saison 2023 s'annonce encore plus compliquée pour elle et le maintient en WT à l'horizon 2025 paraît pour le moins utopique en l'état actuel des choses . (cf le papier publié par Charles que je me permet de partager ci-dessous) :
https://www.velo-club.net/post/course-a ... a-descente
Résumé vidéo de la saison 2022 :
Projection pour 2023 :
Avec la résiliation de contrat surprise de M.A.Lopez, et l'arrivée tardive du duo B&Besque M.Cavendish/C.Bol dans ses rangs, le changement de cap et de terrain de jeu s'annonce radical . L'équipe qui a toujours privilégié les parcours escarpés pour se mettre en lumière, va devoir s'inventer une culture de la plaine et des sprints massifs pour exploiter au maximum les quelques capacités restantes de sa nouvelle tête d'affiche . C'est un énorme pari, quand on sait le temps que nécessite la formation d'un train solide et la maîtrise de cet exercice si particulier qu'est le sprint . Autant l’expérience de Cavendish sera précieuse pour accélérer le processus, autant on a bien vu qu'il avait besoin d'être bien emmené (du km 0 jusqu'à l'arrivée) pour réussir à performer au plus haut-niveau, donc il va falloir réussir à créer rapidement des automatismes . Le Cav' repousse les limites certes, mais jusqu'à quand ? En tout cas il ne manque pas de motivation, avec une participation assurée au Tour et le record de Merckx à aller chercher, et c'est déjà un bon point de départ tant on connait l'importance de l'aspect mental chez le britannique . Celui-ci arrive accompagné de Cees Bol, solide sprinteur mais cependant en perte de vitesse depuis quelques saisons . Reste à voir si le néerlandais vient uniquement dans un rôle de poisson-pilote pour le britannique, ou si il bénéficiera de quelques libertés pour tenter de maximiser le nombre de points UCI en vue de l'opération maintient de l'équipe . Mais pour mieux se projeter sur la saison qui s'ouvre à nous, jetons dès à présent un coup d'oeil sur l'effectif 2023 .
Membres de l'effectif :
Leaders (ou apparentés) :
Mark Cavendish
Ze Man of Man, l'homme aux 161 victoires professionnelles, dont 34 obtenues sur la plus grande et plus belle et plus fantastique et plus exceptionnelle course around the world, le Tour de (la) France . Car oui, Mark c'est avant tout les étapes Polo la Science powered by les couettes et oreillers Dodo . C'est Saint-Amand-Montrond, c'est Aubenas, c'est Châteauroux,c'est Bourg-lès-Valence, bref, Mark, c'est un peu le Jean-Pierre Pernaut du peloton . Et c'est aussi les interviews et la longévité dans le milieu de Gérard Holtz .

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Alexey Lutsenko
Très bon partout mais excellent nulle part . Capable de gagner une étape de Tirreno après 3 chutes, ou de (tenter de) suivre Remco dans un jour de grâce . A passé les derniers mois de l'année à biberonner ainsi qu'à se faire masser les guiboles . Parce qu'il a tenté de suivre Remco . C'est l'atout principal de l'équipe pour les classements généraux, enfin c'est surtout le seul . Un Vino du pauvre, les contrôles positifs et le charisme en moins .

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Gianni Moscon
Victime d'un syndrome post-traumatique depuis la perte d'un Paris-Roubaix qui lui semblait promis, Gianni a traversé sa première saison dans l'équipe de manière fantomatique . Et, pour bien entamer 2023, il s'est fait une clavette lors de la reprise en Australie qui remet en cause sa campagne de classiques flandriennes, son terrain de jeu favori . Soyons en sûr, Gianni n'a pas fini de broyer du noir .

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Samuele Battistella
Selon le site officiel de l'équipe, c'est un leader . Une sorte de Lutsenko version Panzani . Le (vice-)champion du monde espoir 2019 a tout pour être de nouveau une des rares satisfactions de l'équipe cette saison, n'en déplaise aux déclinistes . Le soucis, c'est qu'il évolue dans une WT et que, sans vouloir lui faire offense, c'est bien léger pour un leader . Selon les dernières indiscrétions, il se serait teint les poils pubiens en blond, en plus des cheveux, dans le but de fausser les contrôles urinaires . Mais, bien entendu, cela ne nous regarde pas .

Équipiers :
Leonardo Basso
Débarqué dans les valises de Moscon lors du recrutement de celui-ci, il faut lui reconnaitre un don du dévouement total pour son leader, avec un total égal de DNF pour l'un et l'autre en 2022 (10). 4 ans chez Sky/Ineos et maintenant 2ème saison chez Astana, et personne n'a encore compris ce qu'il foutait là . Un Basso peut en cacher un autre, mais celui-ci a décidé de rester dans sa planque .

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Manuele Boaro
Un gars sûr, dévoué dans son rôle de grégario, discret, passé par les plus grandes équipes (Tinkoff, Bahreïn, Astana) et épaulant les plus grands leaders . Potentiel biolographique fort intéressant .

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Cees Bol
Grand batave à larges épaules et à grosses cuisses qui s'imaginait faire des selfies avec Glazic en 2023 après avoir succombé aux avances saupoudrées d'accent franglish de Jérôme Pineau . Désigné homme de main de l'homme de Man, il a donc suivi le Cav chez Astana en dernière minute . Cees est un sprinteur puissant mais en perte de vitesse et qui ne cesse de rétrograder dans la hiérarchie mondiale saison après saison (malgré une belle victoire sur le Tour de Grande-Bretagne en 2022) . Cees pas cool .

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Gleb Brussenskiy
Caution nationale numéro 1 . 2 tops 15 au Tour de l'avenir, champion d'Asie U23, mais le tout en étant dans l'équipe pro depuis 2 ans déjà . Cependant capable de décrocher un top 10 sur le Sibiu d'ici la fin de sa carrière .

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Igor Chzhan
Caution nationale numéro 2 . Récompensé de sa bonne première partie de saison par un contrat de stagiaire dans l'équipe, avec quelques belles perfs sur le circuit turc (victoire du GP Alanya notamment) et surtout un doublé course en ligne/clm aux championnat d'Asie en battant une des terreurs locales bien connue des spécialistes, le mongol Jambaljamats Sainbayar . Il s'est distingué de suite chez les pro en signant un top 10 sur l'arrivée au "sommet" de l'Arctic Race of Norway, en devançant d'autres stars naissantes comme Jèz Osborne ou Sjoerd Bax . Il devient donc pro à 23 ans et sera l'un des locaux à suivre cette saison . Peut viser un top 5 au général du Sibiu d'ici la fin de sa carrière .

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David de la Cruz
Encore un qui a surexploité son potentiel grâce à la meute de loups . Est devenu chèvre depuis (d'ailleurs dompté par Tibopino dans les Alpages) et a trouvé en Astana un enclos propice à son épanouissement . La chèvre de Monsieur Sanguin . Non, son problème, c'est qu'il a débarqué trop tard dans l'équipe . Avec la potion Astana cuvée 2019, David aurait pu marquer les mémoires . Profil intéressant pour une conti portugaise à l'ère du passeport bio .

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Joe Dombrowsky
Jody, ou l’exilé du Delaware . Le coureur au pic de forme journalier annuel, en général au mois de Mai . Disparu comme le reste de ses équipiers en 2022, mais avec lui c'est habituel . A probablement fait partie, dans ses jeunes années, de la liste des 827 653 noms de coureurs à suivre cités par Bradounet depuis son apparition sur ce forum .

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Yevgeniy Fedorov
Caution nationale numéro 3 . Et bah alors ? Faut pas rougir comme ça Yevgé ! Bonne bête à rouler passe partout qui nous a éparpiller le peloton U23 lors des derniers mondiaux dans un véritable jour de grâce, mais qui demande confirmation chez les grands, car on les connait ceux qui font les malins avec les petits . Son domaine ? Les Flandriennes, au pays des joues rougies par excellence .

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Fabio Felline
Ah mon Fabio, véritable hype du fofo le temps d'une Vuelta Van Aertienne il y a fort longtemps . Son problème ? Passé pro 15 ans trop tôt, à une époque où les jeunes de 20 ans se faisaient tordre par ceux de 10 ans leurs ainés . Tout ça pour que Fabio finisse à 30 berges passées par se faire hasbeenisé par des razmokets à peine pubères . Potentiel gâché par les chutes diront certains, symbole du déclin pour les autres .

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Gianmarco Garofoli
Au moins avec lui pas de vaseline, les choses sont dites dès le patronyme, alors n'en attendez pas trop . Héritier du déclinisime, Gianmarco monte de l'équipe dévo après quelques apparitions avec l'équipe première en 2022 . Profil puncheur/sprinteur parfait pour les SSR italiennes . A défaut de ne pas décliner, déclinera-t-il le futur contrat que lui proposera la Bardiani ? Mystère et suspense .

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Yevgeniy Gidich
Caution nationale numéro 4 . Champion national en titre .. épicébintou . Profil de sprinteur qui passe relativement bien les bosses, mais beaucoup trop tendre pour le WT . La cuvée 2019 lui a permis de remporter son succés le plus significatif depuis son passage chez les pros (une étape du Tour de Croatie), mais il a un peu disparu depuis le Covid, à l'image de son équipe . Encore un qui prouve que Vino fait avant tout du social .

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Dmitriy Gruzdev
Caution nationale numéro 5 . Un des 2 coureurs de l'équipe à avoir cotoyé Vino en tant que coéquipier, qui entame sa 13ème saison dans l'équipe . Un modèle d'équipier de l'ombre, mais tellement à l'ombre qu'on en oublierait presque son existence . Dmitriy a connu et épaulé bien des leaders durant sa carrière, parmi lesquels le Samir Nasri du cyclimse, notamment .

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Martin Laas
Celui qui devrait être (sur le papier) le véritable poisson-pilote du Cav' au cours de la saison, lui qui connait bien ce rôle . Et c'est donc également lui qui devrait subir les humeurs du britannique . Même l'abominable Bora n'a pas réussi à en faire quelque chose, c'est dire .

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Davide Martinelli
Un fils de . Si il sait encore ce qu'est un sprint, il pourrait avoir son utilité dans le train de Bol ou de Cavendish sur quelques SSR par ci par là . Ce fourbe de Patoche qui l'a refilé à Vino en échange de Ballerini doit encore bien se marrer . Vinoroucoulov .

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Yuriy Natarov
Caution nationale numéro 6 . Bon, c'est bien beau de faire bosser des gars du pays et de nourrir des mifs, mais à m'en donné c'est pas avec ça que tu vas rester en World Tour Alexandre . Sinon concernant Yuyu, profil de ruepmirg, peut ambitionner un top 30 sur le Sibiu avant la fin de sa carrière .

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Antonio Nibali
Le poisson clown de Messine . Dans la lignée des Prudencio, Dayer, Nicolas ou encore Juraj . Cimer frère . Finira chez Q 36.5 l'année prochaine .

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Nurbergen Nurlykhassym
Caution nationale numéro 7 . Un futur champion (du Kazakhstan) . Oui j'ai rien d'autre à dire sur le bonhomme, j'en ai déjà suffisamment chié pour écrire son blaze correctement, désolé pour ses fans .

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Vadim Pronskiy
Caution nationale numéro 8 . Un des locaux les plus intéressant, à l'échelle locale bien entendu . Profil régulier possiblement attractif pour un des trouzemilles jeux du fofo auxquels je ne pichtre absolument rien . S'est frotté aux plus grands de ce sport sur le Tour de Gwada Loca 2019, résultat : 2ème du général derrière Adrien Guillonet . Potentiel podiummable sur le Sibiu d'ici la fin de sa carrière .

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Alexandr Riabushenko
En quelques années, Alexandr a tout perdu, sa nationalité et son talent . C'est à croire que sa nationalité expliquait son talent . Comment ça je fais du délit de sale gueule ? En attendant sa carrière est en chute libre depuis le COVID, alors attention à l’atterrissage Alex, tu pourrais vite te retrouver à bouffer des conserves périmées sur le front avec un autre genre de casque sur la caboche .

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Javier Romo
Ex top 10 aux championnats d'Europe U23 de triathlon en 2019, prometteur lors de son passage sur route en devenant champion d'Espagne de la même catégorie d'âge dès ses débuts en 2020, Javier a confirmé en effectuant une très belle première saison dans l'équipe en 2021 . Puis, il s'est rappelé qu'il était au milieu d'une belle bande de naze en 2022 . L'Astanazification on appelle ça .

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Luis Leon Sanchez
Louis Léon, la classe et la crasse . Chaudière avérée, passée par les plus grandes écoles, de la Rabobank à la Bahreïn, mais figure aussi parmi les plus beaux esthètes de ce sport . En le faisant revenir, Vino espère sans doute que la plus belle paire de mollets du peloton ramène la soupe à la maison .

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Cristian Scaroni
Parmi les meilleurs grimpeurs déclinistes de sa génération, Cristian fit partie de la première cuvée de la Conti GFDJ . Mais depuis, un passage chez Gazprom, une pandémie et une guerre plus tard, Cristian était proche de l'oubli . Puis, une magnifique édition de l'Adriatica Ionica Race magnifiquement bien présentée par un forummeur non moins magnifique, disputée sous le maillot de la squadra azzurra, lui a donner l'envie de se mettre en valeur aux yeux des spécialistes avisés . 2 victoires d'étapes plus tard, le voilà de retour chez les pros . On dit merci qui Cris ?

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Gleb Syritsa
Le golgothe , un patronyme et une dégaine à jouer les méchants dans Dragon Ball . Une légende venue de l'Est raconte que Gleb est tombé dans la marmite quand il était petit . Les fins connaisseurs l'auront découvert sur la piste en 2020 quand il avait ratacrabouillé la concurrence sur la course aux points des Europe Juniors/Espoirs . Un sacré phénomène . Peut-être dans le viseur de la patrouille, mais surtout dans celui d'Ancelin .

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Harold Tejada
Contrairement à son poto Miguel, ça reste une affaire conclue pour Harold et Astana . Cependant, avec les frasques de ses ainés, la filière colombienne a perdu de la valeur ces derniers temps, donc il serait bien inspiré de se mettre en évidence cette saison, ou sinon il pourrait vite rejoindre son ex-leader chez Medellin .

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Simone Velasco
Un coureur de seconde zone parfait pour garnir les tops 10 de vos SSR italiennes préférées . Vainqueur du Trofeo Laigueglia 2019 au terme d'un joli numéro de baroudeur et c'est à peu près tout . Pas encore totalement nazifié mais processus bien entamé, si tant est qu'il n'ait pas toujours été naze .

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Andrey Zeits
Après un séjour de 2 ans chez les surfeurs australiens, Andrey is coming home . Comme Dmitry Gruzdev, le mec a tout connu dans cette équipe, d'Antonio Colom à Jakob Fuglsang en passant par Janez Brajkovic . Honnête grimpeur qui sert d'ultime caution nationale à l'équipe . Son principal fait d'arme ? Avoir devancé Tibopino sur le podium du Tour de Turquie 2011 .

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Membre d'honneur :
Frankie

Vélos Willier de l'équipe 2023 :
Polyvalent :

Montagne:
Astana Qazaqstan Team 2023

Introduction :
Née courant 2006, sur les cendres de la Liberty Seguros-Würth et de l'affaire Puerto, l'équipe Astana devint de suite l'une des formations incontournables du peloton . Astana ayant succédé à Almaty en tant que capitale du Kazakhstan en 1997 (aussi appelée Nour-Soultan de 2019 à 2022 en l'honneur de l'ancien président/dictateur Noursoultan Nazarbaïev) . Le pouvoir en place d'alors voulant profiter de la notoriété nouvelle acquise en Europe occidentale par Alexandre Vinokurov pour faire la promotion, à travers le cyclisme, de cette ancienne république soviétique d'Asie Centrale d'un peu plus de 19 millions d'habitants, indépendante depuis 1991 . Bref, un concept de City/Nation-branding cher à un certain Didier Q .
L'équipe Astana, c'est une pelleté de suspendus pour dopage lors de ses bientôt 17 ans d'existence, des numéros sang-sationnels dont certains ne se sont toujours pas remis, des accointances à moitié cachées avec Il Dottore le plus connu du peloton et des instances, et surtout la mainmise d'un seul homme, celle de son porte-drapeau de manager général et ex champion déchu : Alexandre Vinokourov .
Et j'ai envie de dire que cette équipe est à l'image de Vino lorsque celui-ci était coureur, c'est tout l'un, ou tout l'autre . Des périodes d'outrageuse domination et d'autres traversées de manière fantomatique .
Et en parlant de fantôme, il est temps de revenir dans l'actualité récente de l'équipe, après ce bref résumé introductif dont tout le monde se fichtre . Bah oui, pour le fofo, l'équipe Astana c'est avant tout et surtout la verte mine qu'a Zach, épicétou . Mais chuuut, soyez discrets, sous peine d'une sentence irrévocable .

Palmarès (sportif) de l'équipe depuis sa création, pour bien montrer de quoi on parle quand même :
- 8 victoires finales sur un GT :
- Giro 2008 (Contador), 2013 (V.Nibali) et 2016 (V.Nibali)
- Tour de France 2009 (Contador) et 2014 (V.Nibali)
- Vuelta 2006 (Vinokourov), 2008 (Contador) et 2015 (Aru)
- 5 Monuments :
- Liège-Bastogne-Liège 2010 (Vinokourov), 2012 (M.Iglinskiy) et 2019 (Fuglsang)
- Lombardia 2015 (V.Nibali) et 2020 (Fuglsang)
Saison 2022 :
Après un passé plus ou moins glorieux qui lui a permis de remporter notamment les 3 GT et quelques monuments, force est de constater que la période post-Covid est plus compliquée pour l'équipe, et la saison 2022 n'a fait que de confirmer une tendance déjà esquissée depuis quelques temps . Après avoir perdu des coureurs comme Vlasov, Fuglsang, Izagirre bro', Fraile, Arranburu ou bien encore ce bon vieux Luislé', les (sur)performances de l'équipe allaient forcément s'en ressentir, avec de plus, le départ du co-sponsor canadien PremierTech, sur fond de désaccords internes profonds avec Vinokourov (qui fût écarté de l'équipe quelques mois en 2021), ce qui a réduit encore un peu plus les marges de manœuvre pour remplacer les partants et rester compétitif . Les retours au bercail de V.Nibali et de M.A.Lopez n'auront pas suffit à palier un manque de profondeur dans l'effectif, et surtout un manque de niveau global . Heureusement que l'équipe avait déjà engrangé un matelas de points conséquent en 2020 et en 2021, sinon elle aurait sans nul doute fait partie de la charrette des relégués à l'échelon inférieur si la seule saison 2022 avait été prise en compte . On notera tout de même la belle 4ème place finale de Vincenzo Nibali pour son dernier Giro, ou encore la 9ème place obtenue au général du Tour par Alexey Lustenko . Mais les véritables spécialistes auront avant tout retenu la magnifique 4ème place de Stefan De Bod au général du Sibiu Cycling Tour . Après ça, c'est le désert ou presque pour une World Team , et à des années lumières de ce à quoi l'équipe nous avait habitué lors de la décennie précédente . Mais surtout, la saison 2023 s'annonce encore plus compliquée pour elle et le maintient en WT à l'horizon 2025 paraît pour le moins utopique en l'état actuel des choses . (cf le papier publié par Charles que je me permet de partager ci-dessous) :
https://www.velo-club.net/post/course-a ... a-descente
Résumé vidéo de la saison 2022 :
Projection pour 2023 :
Avec la résiliation de contrat surprise de M.A.Lopez, et l'arrivée tardive du duo B&Besque M.Cavendish/C.Bol dans ses rangs, le changement de cap et de terrain de jeu s'annonce radical . L'équipe qui a toujours privilégié les parcours escarpés pour se mettre en lumière, va devoir s'inventer une culture de la plaine et des sprints massifs pour exploiter au maximum les quelques capacités restantes de sa nouvelle tête d'affiche . C'est un énorme pari, quand on sait le temps que nécessite la formation d'un train solide et la maîtrise de cet exercice si particulier qu'est le sprint . Autant l’expérience de Cavendish sera précieuse pour accélérer le processus, autant on a bien vu qu'il avait besoin d'être bien emmené (du km 0 jusqu'à l'arrivée) pour réussir à performer au plus haut-niveau, donc il va falloir réussir à créer rapidement des automatismes . Le Cav' repousse les limites certes, mais jusqu'à quand ? En tout cas il ne manque pas de motivation, avec une participation assurée au Tour et le record de Merckx à aller chercher, et c'est déjà un bon point de départ tant on connait l'importance de l'aspect mental chez le britannique . Celui-ci arrive accompagné de Cees Bol, solide sprinteur mais cependant en perte de vitesse depuis quelques saisons . Reste à voir si le néerlandais vient uniquement dans un rôle de poisson-pilote pour le britannique, ou si il bénéficiera de quelques libertés pour tenter de maximiser le nombre de points UCI en vue de l'opération maintient de l'équipe . Mais pour mieux se projeter sur la saison qui s'ouvre à nous, jetons dès à présent un coup d'oeil sur l'effectif 2023 .
Membres de l'effectif :
Leaders (ou apparentés) :
Mark Cavendish
Ze Man of Man, l'homme aux 161 victoires professionnelles, dont 34 obtenues sur la plus grande et plus belle et plus fantastique et plus exceptionnelle course around the world, le Tour de (la) France . Car oui, Mark c'est avant tout les étapes Polo la Science powered by les couettes et oreillers Dodo . C'est Saint-Amand-Montrond, c'est Aubenas, c'est Châteauroux,c'est Bourg-lès-Valence, bref, Mark, c'est un peu le Jean-Pierre Pernaut du peloton . Et c'est aussi les interviews et la longévité dans le milieu de Gérard Holtz .

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Alexey Lutsenko
Très bon partout mais excellent nulle part . Capable de gagner une étape de Tirreno après 3 chutes, ou de (tenter de) suivre Remco dans un jour de grâce . A passé les derniers mois de l'année à biberonner ainsi qu'à se faire masser les guiboles . Parce qu'il a tenté de suivre Remco . C'est l'atout principal de l'équipe pour les classements généraux, enfin c'est surtout le seul . Un Vino du pauvre, les contrôles positifs et le charisme en moins .

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Gianni Moscon
Victime d'un syndrome post-traumatique depuis la perte d'un Paris-Roubaix qui lui semblait promis, Gianni a traversé sa première saison dans l'équipe de manière fantomatique . Et, pour bien entamer 2023, il s'est fait une clavette lors de la reprise en Australie qui remet en cause sa campagne de classiques flandriennes, son terrain de jeu favori . Soyons en sûr, Gianni n'a pas fini de broyer du noir .

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Samuele Battistella
Selon le site officiel de l'équipe, c'est un leader . Une sorte de Lutsenko version Panzani . Le (vice-)champion du monde espoir 2019 a tout pour être de nouveau une des rares satisfactions de l'équipe cette saison, n'en déplaise aux déclinistes . Le soucis, c'est qu'il évolue dans une WT et que, sans vouloir lui faire offense, c'est bien léger pour un leader . Selon les dernières indiscrétions, il se serait teint les poils pubiens en blond, en plus des cheveux, dans le but de fausser les contrôles urinaires . Mais, bien entendu, cela ne nous regarde pas .

Équipiers :
Leonardo Basso
Débarqué dans les valises de Moscon lors du recrutement de celui-ci, il faut lui reconnaitre un don du dévouement total pour son leader, avec un total égal de DNF pour l'un et l'autre en 2022 (10). 4 ans chez Sky/Ineos et maintenant 2ème saison chez Astana, et personne n'a encore compris ce qu'il foutait là . Un Basso peut en cacher un autre, mais celui-ci a décidé de rester dans sa planque .

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Manuele Boaro
Un gars sûr, dévoué dans son rôle de grégario, discret, passé par les plus grandes équipes (Tinkoff, Bahreïn, Astana) et épaulant les plus grands leaders . Potentiel biolographique fort intéressant .

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Cees Bol
Grand batave à larges épaules et à grosses cuisses qui s'imaginait faire des selfies avec Glazic en 2023 après avoir succombé aux avances saupoudrées d'accent franglish de Jérôme Pineau . Désigné homme de main de l'homme de Man, il a donc suivi le Cav chez Astana en dernière minute . Cees est un sprinteur puissant mais en perte de vitesse et qui ne cesse de rétrograder dans la hiérarchie mondiale saison après saison (malgré une belle victoire sur le Tour de Grande-Bretagne en 2022) . Cees pas cool .

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Gleb Brussenskiy
Caution nationale numéro 1 . 2 tops 15 au Tour de l'avenir, champion d'Asie U23, mais le tout en étant dans l'équipe pro depuis 2 ans déjà . Cependant capable de décrocher un top 10 sur le Sibiu d'ici la fin de sa carrière .

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Igor Chzhan
Caution nationale numéro 2 . Récompensé de sa bonne première partie de saison par un contrat de stagiaire dans l'équipe, avec quelques belles perfs sur le circuit turc (victoire du GP Alanya notamment) et surtout un doublé course en ligne/clm aux championnat d'Asie en battant une des terreurs locales bien connue des spécialistes, le mongol Jambaljamats Sainbayar . Il s'est distingué de suite chez les pro en signant un top 10 sur l'arrivée au "sommet" de l'Arctic Race of Norway, en devançant d'autres stars naissantes comme Jèz Osborne ou Sjoerd Bax . Il devient donc pro à 23 ans et sera l'un des locaux à suivre cette saison . Peut viser un top 5 au général du Sibiu d'ici la fin de sa carrière .

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David de la Cruz
Encore un qui a surexploité son potentiel grâce à la meute de loups . Est devenu chèvre depuis (d'ailleurs dompté par Tibopino dans les Alpages) et a trouvé en Astana un enclos propice à son épanouissement . La chèvre de Monsieur Sanguin . Non, son problème, c'est qu'il a débarqué trop tard dans l'équipe . Avec la potion Astana cuvée 2019, David aurait pu marquer les mémoires . Profil intéressant pour une conti portugaise à l'ère du passeport bio .

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Joe Dombrowsky
Jody, ou l’exilé du Delaware . Le coureur au pic de forme journalier annuel, en général au mois de Mai . Disparu comme le reste de ses équipiers en 2022, mais avec lui c'est habituel . A probablement fait partie, dans ses jeunes années, de la liste des 827 653 noms de coureurs à suivre cités par Bradounet depuis son apparition sur ce forum .

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Yevgeniy Fedorov
Caution nationale numéro 3 . Et bah alors ? Faut pas rougir comme ça Yevgé ! Bonne bête à rouler passe partout qui nous a éparpiller le peloton U23 lors des derniers mondiaux dans un véritable jour de grâce, mais qui demande confirmation chez les grands, car on les connait ceux qui font les malins avec les petits . Son domaine ? Les Flandriennes, au pays des joues rougies par excellence .

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Fabio Felline
Ah mon Fabio, véritable hype du fofo le temps d'une Vuelta Van Aertienne il y a fort longtemps . Son problème ? Passé pro 15 ans trop tôt, à une époque où les jeunes de 20 ans se faisaient tordre par ceux de 10 ans leurs ainés . Tout ça pour que Fabio finisse à 30 berges passées par se faire hasbeenisé par des razmokets à peine pubères . Potentiel gâché par les chutes diront certains, symbole du déclin pour les autres .

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Gianmarco Garofoli
Au moins avec lui pas de vaseline, les choses sont dites dès le patronyme, alors n'en attendez pas trop . Héritier du déclinisime, Gianmarco monte de l'équipe dévo après quelques apparitions avec l'équipe première en 2022 . Profil puncheur/sprinteur parfait pour les SSR italiennes . A défaut de ne pas décliner, déclinera-t-il le futur contrat que lui proposera la Bardiani ? Mystère et suspense .

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Yevgeniy Gidich
Caution nationale numéro 4 . Champion national en titre .. épicébintou . Profil de sprinteur qui passe relativement bien les bosses, mais beaucoup trop tendre pour le WT . La cuvée 2019 lui a permis de remporter son succés le plus significatif depuis son passage chez les pros (une étape du Tour de Croatie), mais il a un peu disparu depuis le Covid, à l'image de son équipe . Encore un qui prouve que Vino fait avant tout du social .

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Dmitriy Gruzdev
Caution nationale numéro 5 . Un des 2 coureurs de l'équipe à avoir cotoyé Vino en tant que coéquipier, qui entame sa 13ème saison dans l'équipe . Un modèle d'équipier de l'ombre, mais tellement à l'ombre qu'on en oublierait presque son existence . Dmitriy a connu et épaulé bien des leaders durant sa carrière, parmi lesquels le Samir Nasri du cyclimse, notamment .

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Martin Laas
Celui qui devrait être (sur le papier) le véritable poisson-pilote du Cav' au cours de la saison, lui qui connait bien ce rôle . Et c'est donc également lui qui devrait subir les humeurs du britannique . Même l'abominable Bora n'a pas réussi à en faire quelque chose, c'est dire .

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Davide Martinelli
Un fils de . Si il sait encore ce qu'est un sprint, il pourrait avoir son utilité dans le train de Bol ou de Cavendish sur quelques SSR par ci par là . Ce fourbe de Patoche qui l'a refilé à Vino en échange de Ballerini doit encore bien se marrer . Vinoroucoulov .

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Yuriy Natarov
Caution nationale numéro 6 . Bon, c'est bien beau de faire bosser des gars du pays et de nourrir des mifs, mais à m'en donné c'est pas avec ça que tu vas rester en World Tour Alexandre . Sinon concernant Yuyu, profil de ruepmirg, peut ambitionner un top 30 sur le Sibiu avant la fin de sa carrière .

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Antonio Nibali
Le poisson clown de Messine . Dans la lignée des Prudencio, Dayer, Nicolas ou encore Juraj . Cimer frère . Finira chez Q 36.5 l'année prochaine .

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Nurbergen Nurlykhassym
Caution nationale numéro 7 . Un futur champion (du Kazakhstan) . Oui j'ai rien d'autre à dire sur le bonhomme, j'en ai déjà suffisamment chié pour écrire son blaze correctement, désolé pour ses fans .

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Vadim Pronskiy
Caution nationale numéro 8 . Un des locaux les plus intéressant, à l'échelle locale bien entendu . Profil régulier possiblement attractif pour un des trouzemilles jeux du fofo auxquels je ne pichtre absolument rien . S'est frotté aux plus grands de ce sport sur le Tour de Gwada Loca 2019, résultat : 2ème du général derrière Adrien Guillonet . Potentiel podiummable sur le Sibiu d'ici la fin de sa carrière .

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Alexandr Riabushenko
En quelques années, Alexandr a tout perdu, sa nationalité et son talent . C'est à croire que sa nationalité expliquait son talent . Comment ça je fais du délit de sale gueule ? En attendant sa carrière est en chute libre depuis le COVID, alors attention à l’atterrissage Alex, tu pourrais vite te retrouver à bouffer des conserves périmées sur le front avec un autre genre de casque sur la caboche .

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Javier Romo
Ex top 10 aux championnats d'Europe U23 de triathlon en 2019, prometteur lors de son passage sur route en devenant champion d'Espagne de la même catégorie d'âge dès ses débuts en 2020, Javier a confirmé en effectuant une très belle première saison dans l'équipe en 2021 . Puis, il s'est rappelé qu'il était au milieu d'une belle bande de naze en 2022 . L'Astanazification on appelle ça .

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Luis Leon Sanchez
Louis Léon, la classe et la crasse . Chaudière avérée, passée par les plus grandes écoles, de la Rabobank à la Bahreïn, mais figure aussi parmi les plus beaux esthètes de ce sport . En le faisant revenir, Vino espère sans doute que la plus belle paire de mollets du peloton ramène la soupe à la maison .

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Cristian Scaroni
Parmi les meilleurs grimpeurs déclinistes de sa génération, Cristian fit partie de la première cuvée de la Conti GFDJ . Mais depuis, un passage chez Gazprom, une pandémie et une guerre plus tard, Cristian était proche de l'oubli . Puis, une magnifique édition de l'Adriatica Ionica Race magnifiquement bien présentée par un forummeur non moins magnifique, disputée sous le maillot de la squadra azzurra, lui a donner l'envie de se mettre en valeur aux yeux des spécialistes avisés . 2 victoires d'étapes plus tard, le voilà de retour chez les pros . On dit merci qui Cris ?

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Gleb Syritsa
Le golgothe , un patronyme et une dégaine à jouer les méchants dans Dragon Ball . Une légende venue de l'Est raconte que Gleb est tombé dans la marmite quand il était petit . Les fins connaisseurs l'auront découvert sur la piste en 2020 quand il avait ratacrabouillé la concurrence sur la course aux points des Europe Juniors/Espoirs . Un sacré phénomène . Peut-être dans le viseur de la patrouille, mais surtout dans celui d'Ancelin .

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Harold Tejada
Contrairement à son poto Miguel, ça reste une affaire conclue pour Harold et Astana . Cependant, avec les frasques de ses ainés, la filière colombienne a perdu de la valeur ces derniers temps, donc il serait bien inspiré de se mettre en évidence cette saison, ou sinon il pourrait vite rejoindre son ex-leader chez Medellin .

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Simone Velasco
Un coureur de seconde zone parfait pour garnir les tops 10 de vos SSR italiennes préférées . Vainqueur du Trofeo Laigueglia 2019 au terme d'un joli numéro de baroudeur et c'est à peu près tout . Pas encore totalement nazifié mais processus bien entamé, si tant est qu'il n'ait pas toujours été naze .

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Andrey Zeits
Après un séjour de 2 ans chez les surfeurs australiens, Andrey is coming home . Comme Dmitry Gruzdev, le mec a tout connu dans cette équipe, d'Antonio Colom à Jakob Fuglsang en passant par Janez Brajkovic . Honnête grimpeur qui sert d'ultime caution nationale à l'équipe . Son principal fait d'arme ? Avoir devancé Tibopino sur le podium du Tour de Turquie 2011 .

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Membre d'honneur :
Frankie

Vélos Willier de l'équipe 2023 :
Polyvalent :

Montagne:

Dernière édition par MajorK03 le 28 mai 2023, 23:19, édité 35 fois.
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