- 09 août 2022, 10:51
#3512286
Interview intéressante de Wellens dans le Soir: https://www.lesoir.be/458691/article/20 ... as-attendu
Spoiler : :
Tim Wellens quitte Lotto Soudal: «Jumbo a dit non, Ineos a réfléchi, UAE n’a pas attendu»
Fameux mouvement du mercato, Tim Wellens (Lotto) va rouler les prochaines années avec Tadej Pogacar. Il nous explique les raisons de son choix
Tim Wellens a traversé la Grande Boucle dans la douleur avant de la quitter prématurément pour cause de Covid. « J’ai été bien affecté, avec de la fièvre. Je me sentais vraiment mal », explique le Belge qui reprend la compétition au Tour de l’Ain, ce mardi. Qui, surtout, après dix saisons pleines chez Lotto, a décidé de changer de crémerie. Les prochaines saisons, c’est chez la ronflante UAE de Tadej Pogacar que le Limbourgeois va évoluer. Avec l’ambition d’aider le Slovène autant que de se retrouver. Entretien exclusif.
Tim, c’est désormais officiel, vous roulerez l’année prochaine chez UAE Emirates après dix saisons pleines d’un mariage heureux chez Lotto. Pourquoi ce choix ?
Parce que les années précédentes, je n’ai pas réalisé ce que je voulais. Depuis 2019, en fait, j’ai la sensation de ne plus avoir vraiment progressé. Je n’ai pas réussi à valider mes objectifs. Si j’avais enchaîné les beaux résultats et gagné de grandes courses, je ne serais pas parti de chez Lotto car j’aime cette équipe. Mais ce n’est pas le cas. D’où cette nouvelle aventure…
C’est en somme, un nouveau départ, un coup de fouet pour sortir de votre zone de confort et relancer votre carrière ?
Relancer, c’est peut-être un peu fort… mais c’est peut-être la vérité aussi. J’en ai besoin.
Besoin ?
Oui, je suis déçu de ce que j’ai réalisé. Je voulais des résultats mais quand ça ne marche pas, c’est compliqué à gérer, surtout mentalement. Je savais que j’avais besoin de quelque chose d’autre. J’en profite pour remercier Lotto pour toutes les chances que j’ai eues. Comme jeune coureur belge, c’était l’équipe parfaite mais, à un certain moment, on ne voit plus que les défauts et les problèmes. Et là, le nouveau départ devient nécessaire. Je crois qu’on peut faire toute une carrière dans la même équipe si les choses tournent. Ça ne m’aurait pas dérangé mais des ambitions, j’en ai beaucoup et là, je sentais que je n’arrivais pas à atteindre ce que je voulais. Je ne mets pas la faute sur Lotto, je la mets sur moi. Dans certains domaines comme le chrono, je peux peut-être un peu blâmer l’équipe car si tu ne t’appelles pas Victor Campenaerts, tu as besoin d’encadrement mais c’est tout… En fait, c’est surtout pendant les classiques wallonnes que j’ai pris ma décision.
L’équipe Lotto a-t-elle fait une offre pour vous retenir ? Vous êtes quand même l’un de ses cadres...
Oui, je savais, via mon manager Dries Smets, que John Lelangue voulait que je reste, en faisant cela étant un petit effort financier, ce qui est logique quand les résultats ne sont pas là. Mais je n’ai pas attendu l’offre de Lotto pour me décider. Je ne voulais pas l’attendre en fait, on n’a pas négocié. Dans ma tête, c’était clair, je voulais partir.
Chez UAE ?
Pas spécialement mais dans une équipe qui a plus de moyens, en tout cas. Je ne voulais pas rester dans un team du niveau de Lotto. Je voulais aller plus haut, dans une équipe où j’étais certain à 100 % que ça allait être mieux. Je suis très ambitieux, j’ai donc demandé à mon manager d’aller toquer à la porte de Jumbo, Ineos et UAE, les trois plus grosses équipes du peloton. Dans mon esprit, je n’avais que les trois plus grandes équipes du monde mais, du coup, les trois plus difficiles pour y entrer. Jumbo a directement répondu : « Merci mais on n’a pas besoin de toi, Tim ». Ineos était fort intéressée, je les ai d’ailleurs rencontrés mais ils n’ont pas pris une décision dans la foulée. UAE, oui, et le feeling est directement bien passé.
Vous avez rencontré Mauro Gianetti ?
Seulement via Zoom, avec Joxean Fernández Matxín. Ils étaient vraiment motivés, pas spécialement financièrement mais plutôt au niveau de la vision globale. Et puis, quand une équipe ne veut pas attendre la fin du Tour de France pour signer un coureur, c’est forcément mieux. A fortiori pour moi qui aime que les choses soient claires fort tôt dans la saison. Je ne sais pas ce qu’Ineos aurait finalement décidé mais je n’ai pas attendu.
Vous avez signé pour combien de temps ?
Deux saisons, avec une option pour une troisième, en fonction de mes résultats.
Vous avez fait toute votre carrière dans la même équipe, du coup, ça va tout de même être un fameux changement pour vous. Quel est le sentiment qui prévaut ?
Oui, c’est vrai, je ne connais pas grand monde chez UAE. Il y a bien cinq ou six coureurs qui habitent à Monaco mais ce n’est pas comme si j’allais rouler tous les jours avec eux. Je quitte une équipe où je fais partie des meubles, si j’ose dire, où je connais tout le monde. J’adore y parler néerlandais et français et là, je vais me retrouver comme seul Belge de l’effectif. Donc, oui, c’est un pas dans l’inconnu mais ce n’est pas embêtant car ce pas, c’est moi qui l’ai voulu. Donc, je n’ai pas spécialement peur de cet inconnu, disons plutôt que je suis curieux.
Pour un aspect en particulier ?
Pour un peu tout, ce sera un environnement complètement nouveau. J’ai hâte de voir comment travaille leur performance manager, par exemple.
Vous connaissez un peu Tadej Pogacar ?
Oui, un peu. Il réside également à Monaco. Il a en tout cas l’air super sympa. Et il est impressionnant. Forcément, quand un gars gagne deux fois le Tour de France, il inspire (sourire). J’aime sa façon de courir, sans trop calculer. Il attaque, il aime faire la course.
Toutes proportions gardées, vous aimez aussi sortir des standards et des stratégies habituelles…
Oui, mais moi, c’est nettement plus rare (rires). Faire mal aux autres, sentir que tu fais plier le peloton, il n’y a rien de plus chouette sur le vélo. Du coup, pour lui, ça doit être le paradis. Je me réjouis de faire partie de son équipe.
Sur le Tour de France ?
Plus d’un an à l’avance, c’est forcément beaucoup trop tôt pour être définitivement affirmatif mais oui, il est question de l’aider, d’être dans l’équipe qui doit le mener vers un troisième Tour de France.
Vous avez déjà esquissé les grandes lignes de votre calendrier ?
L’équipe veut profiter du fait que je suis souvent très bien en début de saison pour engranger sur des courses qui sont importantes pour elle. Genre le Tour d’Oman ou l’UAE Tour, par exemple. Puis théoriquement, j’irai sur les classiques pavées, j’enchaînerai avec les Ardennaises dans la garde de Pogacar. Puis le Tour même si, encore une fois, c’est fort tôt pour élaborer tout ça.
Vous étiez souvent leader chez Lotto, vous risquez de l’être nettement moins chez UAE…
Oui, mais ça aussi, ça a joué dans mon choix. Chez Ineos, je pouvais clairement faire une croix sur toutes mes ambitions personnelles. Chez UAE, je serai un peu plus libre. Quand Tadej sera là, évidemment, mon rôle sera de l’aider. Mais il y aura pas mal de courses où je pourrai jouer ma carte. Ne plus être leader tout le temps ne me dérange pas du tout. Ce n’est même pas plus mal. Avoir les galons, c’est agréable quand tout va bien mais quand ça ne va pas, c’est bien d’avoir d’autres solutions, d’autres gars pour te suppléer. Ce sera le cas chez UAE, plus que chez Lotto c’est certain. De quoi me permettre d’aborder, aussi, certaines courses avec un peu moins de pression. D’ailleurs, ici, même si je me mettais à la planche pour un autre, que je faisais tout pour lui, à la fin, les gens disaient tout de même que Wellens était le leader et qu’il avait mal roulé. Que ce n’était pas assez bien.
Justement, vous avez 31 ans, quand vous jetez un œil sur votre carrière, quel bilan tirez-vous ? Vous êtes tout de même un peu rentré dans le rang ces dernières années.
Oui mais je suis très content de ma carrière. Si on m’avait dit, quand j’ai commencé, que j’allais gagner plus de 30 courses (NDLR : 34 à l’heure actuelle)… Mais c’est certain que j’aurais bien aimé accrocher une grande classique belge. J’ai la Flèche Brabançonne, c’est une très belle course mais on en veut toujours plus. Je rêve des Flandres, des monuments… Ce sera l’objectif. Comme une étape sur les trois Grands Tours. Il ne me manque que la plus difficile des trois… (NDLR : il compte deux étapes du Giro et deux de la Vuelta).
En attendant, vous êtes toujours sous contrat chez Lotto jusqu’à la fin de l’année. Comment sentez-vous ces quelques mois au sein de l’équipe belge qui se bat pour sa survie en WorldTour ?
Je ne sens pas grand-chose parce que j’ai été bien malade (rires). Non, plus sérieusement, il est important pour moi de dire que je ne pars pas fâché. Après plus de dix ans, pas question de partir sur une dispute. Je suis motivé pour prendre un maximum de points. Ça me ferait vraiment mal au cœur de voir Lotto descendre en D2. Du coup, jusqu’à la fin de l’année, j’ai un programme très chargé pour marquer le plus possible. C’est la bonne tactique même si la situation est, il est vrai, compliquée…
Fameux mouvement du mercato, Tim Wellens (Lotto) va rouler les prochaines années avec Tadej Pogacar. Il nous explique les raisons de son choix
Tim Wellens a traversé la Grande Boucle dans la douleur avant de la quitter prématurément pour cause de Covid. « J’ai été bien affecté, avec de la fièvre. Je me sentais vraiment mal », explique le Belge qui reprend la compétition au Tour de l’Ain, ce mardi. Qui, surtout, après dix saisons pleines chez Lotto, a décidé de changer de crémerie. Les prochaines saisons, c’est chez la ronflante UAE de Tadej Pogacar que le Limbourgeois va évoluer. Avec l’ambition d’aider le Slovène autant que de se retrouver. Entretien exclusif.
Tim, c’est désormais officiel, vous roulerez l’année prochaine chez UAE Emirates après dix saisons pleines d’un mariage heureux chez Lotto. Pourquoi ce choix ?
Parce que les années précédentes, je n’ai pas réalisé ce que je voulais. Depuis 2019, en fait, j’ai la sensation de ne plus avoir vraiment progressé. Je n’ai pas réussi à valider mes objectifs. Si j’avais enchaîné les beaux résultats et gagné de grandes courses, je ne serais pas parti de chez Lotto car j’aime cette équipe. Mais ce n’est pas le cas. D’où cette nouvelle aventure…
C’est en somme, un nouveau départ, un coup de fouet pour sortir de votre zone de confort et relancer votre carrière ?
Relancer, c’est peut-être un peu fort… mais c’est peut-être la vérité aussi. J’en ai besoin.
Besoin ?
Oui, je suis déçu de ce que j’ai réalisé. Je voulais des résultats mais quand ça ne marche pas, c’est compliqué à gérer, surtout mentalement. Je savais que j’avais besoin de quelque chose d’autre. J’en profite pour remercier Lotto pour toutes les chances que j’ai eues. Comme jeune coureur belge, c’était l’équipe parfaite mais, à un certain moment, on ne voit plus que les défauts et les problèmes. Et là, le nouveau départ devient nécessaire. Je crois qu’on peut faire toute une carrière dans la même équipe si les choses tournent. Ça ne m’aurait pas dérangé mais des ambitions, j’en ai beaucoup et là, je sentais que je n’arrivais pas à atteindre ce que je voulais. Je ne mets pas la faute sur Lotto, je la mets sur moi. Dans certains domaines comme le chrono, je peux peut-être un peu blâmer l’équipe car si tu ne t’appelles pas Victor Campenaerts, tu as besoin d’encadrement mais c’est tout… En fait, c’est surtout pendant les classiques wallonnes que j’ai pris ma décision.
L’équipe Lotto a-t-elle fait une offre pour vous retenir ? Vous êtes quand même l’un de ses cadres...
Oui, je savais, via mon manager Dries Smets, que John Lelangue voulait que je reste, en faisant cela étant un petit effort financier, ce qui est logique quand les résultats ne sont pas là. Mais je n’ai pas attendu l’offre de Lotto pour me décider. Je ne voulais pas l’attendre en fait, on n’a pas négocié. Dans ma tête, c’était clair, je voulais partir.
Chez UAE ?
Pas spécialement mais dans une équipe qui a plus de moyens, en tout cas. Je ne voulais pas rester dans un team du niveau de Lotto. Je voulais aller plus haut, dans une équipe où j’étais certain à 100 % que ça allait être mieux. Je suis très ambitieux, j’ai donc demandé à mon manager d’aller toquer à la porte de Jumbo, Ineos et UAE, les trois plus grosses équipes du peloton. Dans mon esprit, je n’avais que les trois plus grandes équipes du monde mais, du coup, les trois plus difficiles pour y entrer. Jumbo a directement répondu : « Merci mais on n’a pas besoin de toi, Tim ». Ineos était fort intéressée, je les ai d’ailleurs rencontrés mais ils n’ont pas pris une décision dans la foulée. UAE, oui, et le feeling est directement bien passé.
Vous avez rencontré Mauro Gianetti ?
Seulement via Zoom, avec Joxean Fernández Matxín. Ils étaient vraiment motivés, pas spécialement financièrement mais plutôt au niveau de la vision globale. Et puis, quand une équipe ne veut pas attendre la fin du Tour de France pour signer un coureur, c’est forcément mieux. A fortiori pour moi qui aime que les choses soient claires fort tôt dans la saison. Je ne sais pas ce qu’Ineos aurait finalement décidé mais je n’ai pas attendu.
Vous avez signé pour combien de temps ?
Deux saisons, avec une option pour une troisième, en fonction de mes résultats.
Vous avez fait toute votre carrière dans la même équipe, du coup, ça va tout de même être un fameux changement pour vous. Quel est le sentiment qui prévaut ?
Oui, c’est vrai, je ne connais pas grand monde chez UAE. Il y a bien cinq ou six coureurs qui habitent à Monaco mais ce n’est pas comme si j’allais rouler tous les jours avec eux. Je quitte une équipe où je fais partie des meubles, si j’ose dire, où je connais tout le monde. J’adore y parler néerlandais et français et là, je vais me retrouver comme seul Belge de l’effectif. Donc, oui, c’est un pas dans l’inconnu mais ce n’est pas embêtant car ce pas, c’est moi qui l’ai voulu. Donc, je n’ai pas spécialement peur de cet inconnu, disons plutôt que je suis curieux.
Pour un aspect en particulier ?
Pour un peu tout, ce sera un environnement complètement nouveau. J’ai hâte de voir comment travaille leur performance manager, par exemple.
Vous connaissez un peu Tadej Pogacar ?
Oui, un peu. Il réside également à Monaco. Il a en tout cas l’air super sympa. Et il est impressionnant. Forcément, quand un gars gagne deux fois le Tour de France, il inspire (sourire). J’aime sa façon de courir, sans trop calculer. Il attaque, il aime faire la course.
Toutes proportions gardées, vous aimez aussi sortir des standards et des stratégies habituelles…
Oui, mais moi, c’est nettement plus rare (rires). Faire mal aux autres, sentir que tu fais plier le peloton, il n’y a rien de plus chouette sur le vélo. Du coup, pour lui, ça doit être le paradis. Je me réjouis de faire partie de son équipe.
Sur le Tour de France ?
Plus d’un an à l’avance, c’est forcément beaucoup trop tôt pour être définitivement affirmatif mais oui, il est question de l’aider, d’être dans l’équipe qui doit le mener vers un troisième Tour de France.
Vous avez déjà esquissé les grandes lignes de votre calendrier ?
L’équipe veut profiter du fait que je suis souvent très bien en début de saison pour engranger sur des courses qui sont importantes pour elle. Genre le Tour d’Oman ou l’UAE Tour, par exemple. Puis théoriquement, j’irai sur les classiques pavées, j’enchaînerai avec les Ardennaises dans la garde de Pogacar. Puis le Tour même si, encore une fois, c’est fort tôt pour élaborer tout ça.
Vous étiez souvent leader chez Lotto, vous risquez de l’être nettement moins chez UAE…
Oui, mais ça aussi, ça a joué dans mon choix. Chez Ineos, je pouvais clairement faire une croix sur toutes mes ambitions personnelles. Chez UAE, je serai un peu plus libre. Quand Tadej sera là, évidemment, mon rôle sera de l’aider. Mais il y aura pas mal de courses où je pourrai jouer ma carte. Ne plus être leader tout le temps ne me dérange pas du tout. Ce n’est même pas plus mal. Avoir les galons, c’est agréable quand tout va bien mais quand ça ne va pas, c’est bien d’avoir d’autres solutions, d’autres gars pour te suppléer. Ce sera le cas chez UAE, plus que chez Lotto c’est certain. De quoi me permettre d’aborder, aussi, certaines courses avec un peu moins de pression. D’ailleurs, ici, même si je me mettais à la planche pour un autre, que je faisais tout pour lui, à la fin, les gens disaient tout de même que Wellens était le leader et qu’il avait mal roulé. Que ce n’était pas assez bien.
Justement, vous avez 31 ans, quand vous jetez un œil sur votre carrière, quel bilan tirez-vous ? Vous êtes tout de même un peu rentré dans le rang ces dernières années.
Oui mais je suis très content de ma carrière. Si on m’avait dit, quand j’ai commencé, que j’allais gagner plus de 30 courses (NDLR : 34 à l’heure actuelle)… Mais c’est certain que j’aurais bien aimé accrocher une grande classique belge. J’ai la Flèche Brabançonne, c’est une très belle course mais on en veut toujours plus. Je rêve des Flandres, des monuments… Ce sera l’objectif. Comme une étape sur les trois Grands Tours. Il ne me manque que la plus difficile des trois… (NDLR : il compte deux étapes du Giro et deux de la Vuelta).
En attendant, vous êtes toujours sous contrat chez Lotto jusqu’à la fin de l’année. Comment sentez-vous ces quelques mois au sein de l’équipe belge qui se bat pour sa survie en WorldTour ?
Je ne sens pas grand-chose parce que j’ai été bien malade (rires). Non, plus sérieusement, il est important pour moi de dire que je ne pars pas fâché. Après plus de dix ans, pas question de partir sur une dispute. Je suis motivé pour prendre un maximum de points. Ça me ferait vraiment mal au cœur de voir Lotto descendre en D2. Du coup, jusqu’à la fin de l’année, j’ai un programme très chargé pour marquer le plus possible. C’est la bonne tactique même si la situation est, il est vrai, compliquée…