- 01 déc. 2022, 10:24
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Je vous met ici un article sur Gougeard, paru dans Paris-Normandie :
Les jours passent et, pour l’instant, rien ne se passe. À quelques heures de la fin de l’ultimatum – mercredi 30 novembre 2022 – fixé par l’Union Cycliste Internationale (UCI) à Jérôme Pineau, son manager, pour déposer un dossier d’engagement recevable, l’avenir de l’équipe B&B Hôtels – KTM et de ses coureurs, parmi lesquels Alexis Gougeard, sous contrat avec la formation bretonne jusque fin 2023, reste donc plus que jamais en suspend. Incertain. Sujet aux rumeurs. Nombreuses ces dernières semaines et, le plus souvent, inquiétantes.
« J’essaie de ne pas regarder les réseaux sociaux et les médias. Avec tout ce qui se dit en ce moment, je ne pense pas que ça serait bon, confie le Cauchois, 29 ans. On a un groupe de discussion en interne avec les coureurs, le staff, et, jusqu’à présent, c’est là où je préfère aller pour avoir des infos. » Être rassuré. Comme après la publication par le site Cyclism’Actu, il y a quelques jours de ça, d’un article affirmant que les « Men in Glaz », surnom donné aux coureurs de la formation B&B Hôtels – KTM, allaient être laissés libre de trouver un nouvel employeur faute, pour Jérôme Pineau, d’être parvenu à trouver un accord avec un nouveau sponsor, condition sine qua non pour assurer la survie de l’équipe.
« La situation n’est pas très confortable, ça n’est pas évident à vivre, mais je reste confiant »
« Jérôme nous a immédiatement envoyé un message pour nous dire que tout ce qui était paru sur les réseaux était des conneries, confie Alexis Gougeard. Il nous a dit qu’il n’y avait absolument rien de fondé, que tout ça, ça ne venait pas de lui. Il nous a rassurés. » Suffisamment pour que, du côté du coureur formé à l’USSA Pavilly/Barentin et alors que la situation s’avère pour le moins tendue, l’optimisme prévale encore. « Je me dis que ça va le faire, qu’il n’y a pas de raison que ça ne marche pas, affirme ainsi le Normand, arrivé chez B&B Hôtels – KTM début 2022. La situation n’est pas très confortable, ça n’est pas évident à vivre, mais je reste confiant. Jérôme nous a demandé d’être patients et nous a assuré que des nouvelles allaient rapidement arriver. Je lui fais confiance. J’y crois. »
En attendant ce qu’il espère être une bonne nouvelle, Alexis Gougeard a donc repris l’entraînement. Comme si de rien était ou presque. « C’est impossible de faire comme s’il n’y avait rien mais, tout ce qu’il se passe en ce moment autour de l’équipe, ça n’est pas de notre ressort. Nous, coureurs, nous ne pouvons pas y faire grand-chose. La seule chose qu’on peut faire, c’est préparer la nouvelle saison. C’est là-dessus que je suis focus. »
« Si tout va bien, on a un premier stage mi-décembre… »
Après une petite semaine de vacances à Malte, le Bouvillais a donc repris l’entraînement début novembre. « C’est la première fois que je reprends si tôt. Avec mon entraîneur (l’ancien professionnel Jimmy Turgis), on s’est dit qu’un mois sans vélo (NDLR : il a arrêté après Paris-Tours le 9 octobre), c’était bien. Suffisant. Attendre plus longtemps, c’est prendre le risque que la machine soit plus longue et plus difficile à remettre en route. Ça peut être décourageant alors que, là, les sensations sont déjà en train de revenir. » La suite, et notamment son programme de course, Alexis Gougeard l’envisagera un peu plus tard. « Si tout va bien, on a un premier stage mi-décembre. C’est là où, normalement, on va se poser un peu avec le staff et fixer les objectifs de la saison. » Si tout va bien…
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