Les topics dédiés aux différentes formations du peloton international. Pour venir échanger au sujet des équipes World-Tour (Groupama-FDJ, Ag2R-Citroen, etc...), Pro Team (Total Energies, Uno-X, Lotto-Dstny) et Conti (Saint-Michel Auber 93, structures de développement, etc...), c'est ici que ça se passe !
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Par twisty
#3547125
Nopik a écrit :
23 janv. 2023, 12:46
C'est ça, faut pas non plus prendre tout ce qui est dans cet article pour argent comptant...
Il y a assez peu d'infos nouvelles finalement. Mais c'est remis dans l'ordre chronologique et on brode un peu autour avec des formules plus ou moins pompeuses et du name dropping.
Plusieurs approximations aussi dont on ne sait pas trop quoi penser.

en dehors de l'histoire Amazon qui me fait titiller, le reste de l'article est de qualité et semble bien décrire la situation de l'équipe.

on apprend des choses, notamment que la situation financière de l'équipe était désastreuse depuis le départ du co-sponsor vital concept, que pour boucler le budget 2020 et 2021, c'est la SAS qui gère l'équipe qui doit assumer les factures, que Pineau exige aux organisateurs de la Bretagne Classic de payer la facture d'indemnités de la futur participation 15 jours avant la course, seule équipe des 48 engagées (homme et femme) à le faire, que l'équipe doit 900 000 euros à la région Bretagne.
Par franck56
#3547136
twisty a écrit :
23 janv. 2023, 11:51
TopHill a écrit :
23 janv. 2023, 11:37
Outre le naufrage de jugement et de stratégie d'entreprise de Pineau, on constate aussi que la Mairie de Paris a une belle responsabilité dans l'échec de la quête d'un nouveau sponsor. Entre le montant du sponsoring qui a constamment baissé pour arriver à 0 et le refus de certains sponsors à coté de leur nom, ils ont aussi à leur échelle plombé le projet. Les Pineau et Quillot auraient dû comprendre et sortir au plus vite de cet engagement verbal les liant à la ville de Paris.

Quant à Sportfive, ils échouent depuis des années pour trouver de gros projets dans le vélo. Erreur là aussi de les avoir mandaté.
je pense que si Amazon avait été réellement intéressé, Pineau aurait lâché la ville de Paris qui ne donne pas un rond.
j'imagine mal Pineau dire à Amazon, désolé les gars, j'aurais bien pris vos 10-15 millions, mais vous comprenez la ville ne Paris ne souhaite pas salir leur image en la associant à la votre, je préfère rester aux cotés de Paris qui ne donne pas un rond, je suis un gars fidèle moi. :breton: :pt1cable:
Sauf que c'est peut être Amazon qui disait ok si on est associer au nom de Paris...
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Par Allobroges
#3547139
Si en plus de n'avoir rien à gagner d'une sombre équipe de cyclisme qui n'a pas fait ses preuves à la hauteur de l'image de la Ville de Paris, tu dois en plus te coltiner un sponsor réputé pour ne pas se plier aux règles nationales et maltraiter ses salariés et fournisseurs, j'ai plutôt envie de dire que la Ville de Paris a plutôt pris ses responsabilités pour ne pas tomber dans un piège politico-médiatique béant tendu par les Pineau...

Merci de bien remettre les choses à leur place, ce n'est que du cyclisme...
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Par Iguane
#3547143
Nan mais clairement 6 ou 7 millions de dettes à éponger et il y en a qui cherchent une responsabilité ailleurs que chez les Pineau.

Les Pineau c'est juste des véreux qui ont voulu vendre du rêve en présentant un projet en carton-pâte à des investisseurs, y'a pas à tourner autour du pot. Si vous les trouvez digne de confiance allez leur prêter 5000 balles sur l'honneur qu'on rigole un peu.
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Par veji2
#3547144
On se rend compte que la majorité des entreprises/parternaires contactés qui ont pu être vaguement intéressés ont en fait leur travail de "due diligence" comme on dit, ie se sont rendues comptes que s'associer à un projet déjà en grande difficulté serait une grosse erreur. Pineau s'est enfoncé dans son mensonge et son "on va trouver une solution" depuis bien plus longtemps qu'on le pensait finalement.
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Par charlix
#3547163
Iguane a écrit :
23 janv. 2023, 14:39
Nan mais clairement 6 ou 7 millions de dettes à éponger et il y en a qui cherchent une responsabilité ailleurs que chez les Pineau.

Les Pineau c'est juste des véreux qui ont voulu vendre du rêve en présentant un projet en carton-pâte à des investisseurs, y'a pas à tourner autour du pot. Si vous les trouvez digne de confiance allez leur prêter 5000 balles sur l'honneur qu'on rigole un peu.

C'est très instructif ce que fait OF. J'ai tapé assez souvent dessus pour ne pas reconnaître que le truc est très complet.

Perso, j'y vois beaucoup d'infos en plus, qui m'aident à comprendre certains trucs, et notamment d'ou venait cette somme de 900 000 euros de dettes. Finalement ce n'était que la partie concernant la région Bretagne.

C'est bien ce qu'ils font, surtout que là c'est plus facile de chopper les pièces manquantes, car plus personne n'a intérêt à se taire, mis à part Pineau.
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Par Benoît
#3547251
Pas trop compris cette histoire des 900.000 euros versés par la région, d'autant que je n'ai plus les termes exacts de l'article en tête. Ça a un rapport avec la garantie bancaire ? Mais si c'est ça, l'argent n'a pas encore été versé. Or, on comprend qu'il l'a été, donc la garantie aurait déjà été mobilisée en 2020 ? Bref, je me plante probablement mais ça m'intrigue.

Sinon, je rejoins Iguane : vu le passif, difficile de blâmer quelqu'un d'autre que les frères Pineau. Et cette histoire de Conti ça m'a tout l' air d'avoir été encore un gros bobard : à quel moment ils auraient pu continuer avec un budget d'un ou deux millions malgré un endettement pareil ? En gros, depuis des mois, ils savaient que soit ils gagnaient au loto, soit c'était la liquidation judiciaire.
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Par TopHill
#3547272
Lecrocq en N1... Chez Philippe Wagner. Promesse de rester pro avec eux s'ils basculent en conti comme prévu en 2024 ?
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Par FabioLullito
#3547275
Je l'espère car là c'est vraiment un énorme gachis de voir Lecroq en amateur vu ses Flandriennes 2021 et les sprints qu'il a fait quand on a fait appel à lui en sprinteur n°1.

J'espère que tu as raison TopHill et qu'il pourra vite revenir chez les pros.
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Par wallers
#3547303
Philippe Wagner, on sait que c'est une société qui a normalement l'envergure suffisante pour sponsoriser une Conti (les charcuteries André Bazin, en gros 80 M€ de CA, par ailleurs intégrée depuis 2022 dans le groupe de coopératives Eureden, 3 milliards d'euros de CA) et que son patron aime le vélo.
Mais avant d'être sûrs qu'ils passeront bien en Conti, on va quand même attendre un peu. Ce n'est pas sur ce topic qu'il est nécessaire de rappeler que les annonces ne sont pas toujours suivies d'effet.
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Par FabioLullito
#3547309
wallers a écrit :
24 janv. 2023, 01:57
Philippe Wagner, on sait que c'est une société qui a normalement l'envergure suffisante pour sponsoriser une Conti (les charcuteries André Bazin, en gros 80 M€ de CA, par ailleurs intégrée depuis 2022 dans le groupe de coopératives Eureden, 3 milliards d'euros de CA) et que son patron aime le vélo.
Mais avant d'être sûrs qu'ils passeront bien en Conti, on va quand même attendre un peu. Ce n'est pas sur ce topic qu'il est nécessaire de rappeler que les annonces ne sont pas toujours suivies d'effet.
:jap:

Je vous fais suivre la deuxième partie, en effet Franck moins de grosses révélations qu'hier et ça rejoins pas mal d'infos que Charlix avait pu avoir. Mais cela fait quand même mal au cœur pour tous les salariés l'article du jour cet engrenage infernal dans lequel tout le monde était pris sans s'en rendre compte.
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Par FabioLullito
#3547310
"Avis de gros temps. Alors qu’en septembre, la Région Bretagne n’a pas donné suite aux sollicitations de Jérôme Pineau (*), le manager de l’équipe B & B Hotels, et de Didier Quillot, l’ex-DG de la Ligue de football professionnel engagé dans le projet, ailleurs en Bretagne les relations se tendent aussi. Un épisode a par exemple marqué les organisateurs de la Bretagne Classic. Il révèle toute la détresse financière de l’équipe B & B Hotels, déjà à l’affût du moindre centime d’euro à ce moment-là.

L’e-mail de la discorde avec Plouay
Selon nos informations, une quinzaine de jours avant la course, l’organisateur a ainsi reçu un mail provenant de l’équipe B & B Hotels avec une facture d’indemnités à régler pour sa future participation. Parmi les 48 équipes engagées (hommes et femmes), c’est la seule formation à avoir effectué cette demande avant même le jour J. Une première dans l’histoire de l’épreuve. Pire, l’équipe bretonne a été jusqu’à solliciter l’Union cycliste internationale (UCI) pour qu’elle mette la pression, par mail, à l’organisateur pour qu’il règle de ce pas B & B Hotels. Sauf que l’organisateur morbihannais avait jusqu’au 15 novembre pour le faire, et il attendait simplement d’être payé par ses partenaires avant de régler les équipes. L’UCI s’est tout de suite rendu compte de sa méprise, et s’est ensuite alors excusée d’avoir insisté lourdement…

Plouay, toujours. Alors qu’Axel Laurance, le jeune bizuth de B & B Hotels, épate et décroche une remarquable 2e place derrière Van Aert et se révèle en World Tour, un homme brille par son absence : Jérôme Pineau. Le boss de l’équipe n’est pas là, il a passé une partie du mois d’août à Tahiti, alors que la chasse aux sponsors urge. Sur place, c’est l’étonnement général. « Jérôme disait qu’il était à un mariage ce jour-là, mais je pense qu’il se planquait, conscient que le projet commençait à sentir le roussi », lâche un membre de l’équipe.

Selon de nombreux interlocuteurs, la personnalité de Jérôme Pineau est un point central dans cette histoire, comme celle de son frère Sébastien. « Les Pineau pensent que tout leur est dû, charge un membre de la structure. Ils ne respectent rien ni personne. Ils se sont foutus de notre gueule et ont envoyé tout le monde à terre avec Quillot. »

« Le pire, ce sont les mensonges, ajoute un ancien employé. Sur tout, n’importe quoi. Je m’en suis rendu compte beaucoup trop tard. » « Jérôme Pineau a manqué d’humilité, considère Jean-René Bernaudeau, manager de TotalEnergies, qui l’avait enrôlé au Vendée U avant de le faire passer chez les pros en 2002, au sein de l’équipe Bonjour. Ce dernier avait mal vécu le départ de son sprinteur Bryan Coquard chez Pineau, en 2018. « Je lui avais dit : arrête de l’appeler « fils », il disait cela en permanence : « fils », « fils »… On voit comment cela s’est terminé entre les deux, sur un différend financier, et ce n’est pas le seul coureur. Tout ce gâchis ne me surprend pas. Il a planté plein de monde. »

Coureurs, prestataires… de nombreux impayés
Plusieurs coureurs de B & B Hotels-KTM se sont effectivement vu promettre des primes jamais payées, notamment celles des droits à l’image. L’un d’eux, fidèle soldat aujourd’hui au chômage, attend toujours les 25 000 € que Pineau lui avait garantis oralement. Un autre n’a jamais vu les 30 % de son salaire qu’il devait percevoir en droits à l’image.

Les impayés ne s’arrêtent pas là. Diverses entreprises de l’Ouest réclament par exemple leur dû, comme Podiocom, spécialisée dans la location de véhicules événementiels, qui guette toujours les 200 000 € que l’équipe lui doit pour diverses prestations. Ou encore un intermédiaire, qui a mis en relation B & B Hotels avec Jérôme Pineau, et qui réclame des commissions depuis trois ans. L’affaire est aujourd’hui devant la justice.

Aussi pointée du doigt, la facilité de Pineau à signifier la porte de sortie à des membres historiques du Conseil d’administration (Patrice Étienne, Henri Le Bobinnec, Michel Ferrant) et les remplacer par Quillot et ses hommes au printemps, quand PCC (Paris Cycling Club) a pris le relais de PCE. « Quand on voit comment certains historiques ont été traités, écartés du nouveau projet, alors qu’ils ont aidé l’équipe à rester debout toutes ces années, c’est malheureux ! », dit un ancien de l’équipe.

Quillot : « C’est difficile, aujourd’hui, de trouver un sponsor dans le cyclisme »
D’autres, en revanche, épargnent le manager et soulignent son acharnement pour trouver le sponsor idoine, comme l’énergie qu’il a investie depuis cinq ans dans le projet, dont le point d’orgue a été le maillot de super-combatif obtenu par Franck Bonnamour (2021) sur l’un des trois Tours de France disputés par l’équipe. « Jérôme avait des ambitions légitimes, a cru dans son projet et s’est heurté à un contexte économique difficile, peu propice au sponsoring », défend par exemple George Sampeur.

Sollicité, Didier Quillot ne s’est exprimé que sur ce volet précis : « C’est très difficile, aujourd’hui, de trouver un sponsor pour le cyclisme, encore plus en cette période de crise économique, d’inflation, et de réduction des dépenses marketing par les entreprises. » L’ancien DG de la LFP, qui débarquait dans ce milieu, s’interroge ouvertement sur le modèle économique du vélo, sans droits TV, sans revenus de billetterie, sans vente de coureurs… Selon lui, l’un des freins majeurs dans le développement de ce sport, aujourd’hui, et dans la recherche de partenaires, se trouve précisément là.

Les dettes devaient être remboursées sur cinq ans
Septembre, donc, octobre 2022… Au fur et à mesure que les semaines s’écoulent, l’étau se resserre mais tout le monde fait comme si, malgré les alertes de plus en plus nombreuses.

Après Plouay, Pineau annonce la présentation du projet pour fin septembre : « L’intégralité sera expliquée par madame Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire (premier adjoint), Didier Quillot et moi-même », assure-t-il dans Le Télégramme . En parallèle, la plupart des coureurs et salariés que nous interrogerons réitèrent leur confiance en lui. Après tout, Vincent Lavenu (en 1995, avec Petit Casino), ou Jean-René Bernaudeau (Europcar, 2010) avaient réussi à trouver des sponsors in extremis pour sauver leur affaire.

Le 1er octobre, Quillot est censé devenir le patron du nouveau conseil d’administration de PCC (Paris Cycling Club, la nouvelle structure). Un directeur administratif et financier est embauché. Quillot s’est engagé auprès de PCE (l’ex-société) à rembourser le passif de 6 à 7 millions d’euros qui apparaissait au bilan, quand le nouveau sponsor sera trouvé via un contrat de location-gérance sur 5 ans. Un engagement pris aussi par le conseil d’administration de PCC, où figurent Quillot, les frères Pineau, Guillaume De La Hosseraye, Régis Lefebvre et Thomas Le Drian, fils de l’ancien ministre Jean-Yves, administrateur de l’équipe depuis 2020 et invité à poursuivre l’aventure par Quillot et les Pineau. « Ils ne se séparent pas d’un tel nom par opportunisme », persifle un observateur. Bien entendu, sans sponsor, ces engagements ne seront jamais tenus.

L’automne est là et Jérôme Pineau garde son optimisme. « Il m’a toujours dit que ça suivait son cours, qu’il était sur trois pistes, dont une était sûre d’aboutir », confie cet agent.

En octobre, Cavendish et les futures recrues réunies à Pigalle !
Les coureurs, eux, ne se doutent de rien. Quelques jours plus tard, le lendemain de Paris-Tours (9 octobre), la future équipe, avec Mark Cavendish en son sein, est réunie pendant trois jours dans un hôtel à Paris, près de Pigalle ! Les hommes défilent, certains signent même leur contrat. « Il y avait tout le monde : les recrues, les coureuses, les nouveaux sponsors , détaille un membre du staff depuis la création de l’équipe. L’équipementier Isadore avait fait essayer cuissards et maillots. BMC devait nous fournir des vélos. Ce qui est fou, c’est d’avoir organisé ça alors qu’il n’y avait rien de concret. Jusque-là, j’étais méfiant, mais cette réunion avait un côté rassurant… »

Tout paraissait ficelé. Le comble, une maquette du futur maillot a même été présentée à cette occasion ! « Comment vouliez-vous, à cette époque, que nous doutions ?, s’interroge Cyril Lemoine, ex-coureur. Personne ne se posait de questions, le train était en marche… » « Je suis parti trois semaines en Afrique ensuite, en Tanzanie, j’ai coupé le téléphone, raconte Pierre Barbier. Et je suis parti tranquille en vacances. »

Pourtant, le vent forcit au tournant d’octobre-novembre. Et c’est un vent de face, glaçant. L’Union cycliste internationale (UCI) communique les noms des équipes inscrites pour la saison 2023, sans B & B Hôtels, qui n’a pas déposé son dossier de candidature. « Un contretemps dû au changement de structure juridique inhérente à l’évolution de l’équipe pour les années à venir », justifie alors la formation bretonne dans un communiqué lapidaire.


La conférence de presse de présentation de l’équipe, prévue la veille de celle du Tour de France (27 octobre), est alors annulée 48 heures avant sa tenue. « À ce moment-là, Jérôme a envoyé un message interne à tout le monde en disant qu’il y avait du retard à l’allumage, mais que ça allait se finaliser, confie Jérémy Lecroq, ancien coureur. Moi j’étais toujours aux anges, je venais d’apprendre que j’allais être papa, tout allait bien, je me projetais encore… »

Le navire ne tangue plus mais il coule déjà depuis plusieurs semaines. Pourtant, aucun coureur n’est mis au courant du degré de difficultés des frères Pineau à trouver un nouveau sponsor. « Nous n’avions que très peu de nouvelles, confie Jérémy Lecroq. Mais on nous disait que ça allait se faire, que les vélos allaient arriver, qu’on serait en stage en décembre… Les directeurs sportifs nous rassuraient, les mécanos aussi. Pour nous, il n’y avait pas de problème. » « Alors que ça commence à balancer sur les réseaux sociaux qu’il n’y a rien, eux (Jérôme et Sébastien Pineau) sont tout le temps en train de nous dire sur WhatsApp que ce sont des conneries ! C’est fou, quand on y pense après coup », peste aujourd’hui Pierre Barbier. Tous ces hommes tomberont des nues quelques jours plus tard…

* Contacté, Jérôme Pineau n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations."
Dernière édition par FabioLullito le 24 janv. 2023, 09:07, édité 3 fois.
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Par MajorK03
#3547316
Aaaah le "contexte économique", le meilleur allié de Didou le bicraveur de dreams . Et oui Didier, il n'y a pas de revenus billetterie, pas de transferts payants et pas de droits TV dans le vélo, mais tu l'aurais su dès le départ si tu avais bossé sérieusement le projet . Ou alors il le savait mais se sert de l'excuse "contexte économique" pour masquer ses défaillances, une fois de plus . Ça fait un beau trio de guignols avec les frères Pineau tiens .
Entre la première partie et celle-ci, il y a vraiment de quoi halluciner . De l'humain version jetable par J.Pineau . :applaud:

Merci pour le partage Fabio . :super:
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Par Nopik
#3547324
Bon je reviens à certains des points que je voulais soulever hier
- l'équipe avait 7 millions de "passif" (va savoir ce que ça veut dire, dettes je suppose)... dont une partie à la région, et des procès au cul pour impayés par plusieurs entreprises locales, mais les journalistes ne le découvrent que maintenant ? :siffle:
- ça fait 2 fois qu'ils mentionnent ce fameux passif (" le passif de 6 à 7 millions d’euros qui apparaissait au bilan") sans précision ce qui est sûrement une habitude journalistique mais ça manque de précision est c'est inexact et imprécis... Petit extrait de service public.fr
L'actif comprend tous les biens et droits que possède l'entreprise : bâtiments, fonds de commerce, matériel, créances, brevets déposés, par exemple.
- Il distingue l'actif immobilisé (fonds de commerce, matériel notamment) et l'actif circulant (stocks, personnel, créances, solde bancaire créditeur, par exemple). Les éléments de l'actif ont une valeur économique positive (entrée de ressources).

Le passif est constitué des capitaux propres (passif immobilisé, les fonds que possède l'entreprise et qui ont été versées par les associés etc etc) et des dettes (passif circulant).
À l'inverse de l'actif, les éléments du passif ont une valeur économique négative (sortie de ressources).
Dans un bilan comptable normal, l'actif doit toujours être égal au passif.
Lorsque les liquidités du passif sont supérieures à celles de l'actif, l'entreprise est en cessation de paiement.
Donc avec 7m de passif, soit ils ont 7m d'actif( ça fait beaucoup de bus et de déguisements glazic), soit ils sont en cessation de paiement... :siffle:

Bref, ça reste intéressant d'avoir la chronologie des événements, mais c'est un peu facile en étant approximatif et en ayant enfin pu désigner les coupables...


PS: et plus subtil, ça fait 2-3 fois que j'ai l'impression qu'ils trahissent leurs propres sources anonymes aussi :pt1cable: Non pas que ce soit ultra sensible m'enfin faut choisir entre anonymat ou pas, mais ça me fait un peu tiquer lol.
Exemples
notamment celles des droits à l’image. L’un d’eux, fidèle soldat aujourd’hui au chômage, attend toujours les 25 000 € que Pineau lui avait garantis oralement.
Plus loin
« Comment vouliez-vous, à cette époque, que nous doutions ?, s’interroge Cyril Lemoine, ex-coureur
Bon ok ça peut être un autre "fidèle soldat" j'avoue...

Et hier il y avait un passage anonyme sur ce qui s'est dit lors de la réunion avec Hidalgo, puis 2 lignes plus loin le témoignage de G de la Hosseraye, mec important sur la partie Paris et partenaire de Quillot. Comme s'il y avait 25 personnes à cette réunion et qui ont répondu aux questions du journal. :genance:

Bref, j'ai envie de les critiquer. Peut mieux faire. Encouragements.
Dernière édition par Nopik le 24 janv. 2023, 10:15, édité 1 fois.
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Par On3
#3547327
4 ans d'existence et 7m de dettes. Belle gestion.
Par franck56
#3547338
La dernière partie est déjà dans la version papier de OF

Elle concerne la fin de l'équipe début décembre


B&B a souhaité un CA en urgence le jeudi 8 décembre mais les frères Pineau se disent indisponibles du coup le sponsor se retire subitement.

Apres des coureurs parlent de l'absence de communication.

Quillot et Sampeur défendent Pineau

Les ex coureurs n ont toujours pas été payé des salaires de novembre et décembre

B&B serait en liste pour sponsoriser un jour le maillot du super combatif du tour de France

Jérôme Pineau pourrait continuer ses activités de consultants dans les médias.
Par Blueboy
#3547343
Ce qui est incroyable, c'est que la société de Jérôme Pineau (Pineau Cycling Evolution) était officiellement en état déclaré de cessation de paiement depuis le 15 octobre...Dès lors c'était plié.
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