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Par TchangPapado
#3416451
Allez, vu qu'il y a de l'activité sur le topic B&B, je vous partage l'itw de Coquard dans le OF sur ce topic :green:
-> https://www.ouest-france.fr/sport/cycli ... ff7e2699e5

Quelles sont vos ambitions pour la saison à venir ?

L’an passé a été une très mauvaise saison, une saison très compliquée, avec de nombreuses blessures. Et pour la première fois, je n’ai pas levé les bras chez les professionnels. L’objectif est de renouer avec le succès, gagner le plus possible sans se fixer de limites, être épanoui. J’ai la chance d’avoir un calendrier qui sera dense au niveau World Tour, avec de grandes courses auxquelles je rêve de participer, comme Milan-San Remo. Je ferai aussi mon retour sur l’Amstel, une course qui me plaît bien. Paris-Nice, le Tour… Il y aura beaucoup de choses à faire, et beaucoup d’envie pour 2022.

Après vos années chez Jean-René Bernaudeau puis Jérôme Pineau, avez-vous l’impression d’être sorti d’un cocon ?

Bien évidemment. Je cherchais à sortir de ma zone de confort. Je suis professionnel depuis neuf ans, j’avais besoin de changer des choses. J’ai passé quatre superbes années chez B & B dans l’équipe de Jérôme, mais j’avais besoin de changement. Ici, la structure est plus grosse, plus internationale, c’est différent. Mais ça me plaît bien, j’ai déjà créé quelques affinités avec pas mal de coureurs. L’aventure est lancée.

La pression devrait être moins forte sur vos épaules par rapport à vos années chez B & B.

C’est sûr. Ça va changer, je ne m’en plains pas même si ce n’était pas forcément le but. Je ne regrette pas d’avoir endossé ce rôle il y a quatre ans en me lançant dans l’aventure avec Jérôme. C’est différent. Le niveau est plus homogène, avec beaucoup de grands coureurs. La pression de l’équipe ne sera pas que centrée sur moi, même si Cédric a beaucoup d’attentes, tout comme moi personnellement. Il y aura ce côté médiatique qui sera plus soft. Mais je reste un coureur avec beaucoup d’ambitions et qui aime gagner des courses.

Vous aviez d’autres opportunités que Cofidis. On dit que Quick Step vous aurait à nouveau contacté…

(Sourire) J’ai eu différentes propositions… Ce n’était pas la première fois que nous étions en contact avec Cédric (Vasseur, le manager de Cofidis). Ça s’est fait naturellement. Il fallait déjà que je sois prêt à partir. Ce n’était déjà pas une décision facile à prendre. Une fois fait, il fallait choisir le projet qui me paraissait le mieux.

Que représente ce contrat dans votre carrière ?

C’était un moment charnière (il a 29 ans). Soit je pouvais signer un CDI chez Jéjé et y finir ma carrière, soit je pouvais accéder au World Tour. C’était important de ne plus dépendre des invitations, d’avoir un programme sûr, de faire une projection sur toute une année, avec du World Tour pratiquement toutes les semaines.

Ne pas courir en World Tour a dû vous coûter en termes de progression…

J’ai pris du recul pour analyser ce qui ne marchait pas. Et je crois que la récurrence du World Tour est importante pour évoluer au plus haut niveau.

Vous êtes parfois perçu comme quelqu’un qui se serait reposé sur ses lauriers, qui n’aurait pas fait les efforts en plus. Vous avez conscience de cette image ? Y a-t-il une part de vérité ?

Partir de Direct Energie vers B & B a pu être perçu comme étant le choix de la facilité. Malgré cette image-là, je suis quelqu’un qui s’entraîne très dur à l’entraînement pour être au plus haut niveau. Et puis ce regard sur moi, c’est quelque chose dont je me fiche. Je fais mon petit bout de chemin. Je suis très ambitieux. Ce qui m’importe, c’est la saison 2022, bien la débuter et réussir mes grands rendez-vous. Je mets le passé derrière moi, maintenant c’est Cofidis. Je n’ai pas envie de dire que c’est un nouveau Bryan Coquard, ni celui de 2016 dont on me parle souvent car j’avais fait une super saison. Ce sera le 2022. Et j’espère que ce sera une bonne cuvée.

Votre première victoire en World Tour doit vous motiver.

Ce n’est pas quelque chose qui me hante, non. Ce n’est pas une obsession. Malgré tout, la non récurrence du World Tour peut aussi l’expliquer. J’ai vu sur les réseaux sociaux une stat où, avec Jakub Marezcko, on est les seuls avec autant de victoires à ne pas avoir gagné en World Tour. Lui aussi a longtemps évolué dans des Continentals Pro. Je n’ai été qu’une année en World tour, lors de ma première année professionnelle. Les opportunités apportent les occasions et le niveau. J’espère que ce sera pour 2022. Je n’aurai pas trop le choix puisque j’aurai un programme presque exclusivement World Tour. Si je veux lever souvent les bras, il faudra gagner en World Tour.

Quel sera votre programme de début de saison ?

Je vais d’abord avoir un programme franco-français pour lancer la dynamique. Il était important de ne pas tout changer. Il y a déjà un changement d’équipe, un changement de coéquipiers. Je commencerai par le GP La Marseillaise puis l’Étoile de Bessèges.

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Par Wald
#3416583
Très bonne nouvelle, merci Akaion, ainsi qu’à Tchang pour le partage.
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Par Quef
#3416639
TchangPapado a écrit :
08 janv. 2022, 10:00
Que représente ce contrat dans votre carrière ?

C’était un moment charnière (il a 29 ans). Soit je pouvais signer un CDI chez Jéjé et y finir ma carrière, soit je pouvais accéder au World Tour. C’était important de ne plus dépendre des invitations, d’avoir un programme sûr, de faire une projection sur toute une année, avec du World Tour pratiquement toutes les semaines.

Ne pas courir en World Tour a dû vous coûter en termes de progression…

J’ai pris du recul pour analyser ce qui ne marchait pas. Et je crois que la récurrence du World Tour est importante pour évoluer au plus haut niveau.
Merci Tchang pour l'itw.
J'ai isolé une partie qui me paraît clé.
On était nombreux à s'inquiéter du choix de Coquard d'aller dans une petite équipe. Comme Barguil, il assume et c'est ce dont il avait besoin à cette époque, dont acte.

Par contre c'est quelque chose que les suiveurs et les jeunes coureurs doivent retenir : aller dans une équipe inférieur conduit à baisser son propre niveau. Et cela ne peut donc pas être un choix de performance.
A la rigueur débuter dans une plus petite équipe (comme Guillaume Martin l'avait fait, ou la création de la Conti Groupama) c'est une bonne chose. Mais redescendre de division se traduit par le fait que le coureur va probablement être plus discret dans ses résultats.

Cela vaut pour tout le monde, à commencer par le Sagan 2022 :spamafote:

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Par AlbatorConterdo
#3416805
Quef a écrit :
09 janv. 2022, 23:04
C'est très intéressant, merci :super:
+1
Oui, Vasseur est un " bon client" :super:

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