Article très sympa dans le OF sur le couple Marion Le Goff / Maxime Cam avt les épreuves de cross-country de Carhaix demain. Peut-être y aurai-je du coup l'occasion d'y croiser Cam et lui faire part de mon regret de ne plus le voir sous les couleurs Glaz
La discrétion est sans doute leur propre, à chacun d’eux. Pour autant, Marion Le Goff et Maxime Cam savent faire parler d’eux. Avec une décontraction qui n’a d’égal que la petite réputation qu’ils se sont taillé cet été. De façon assez coquasse dans la mesure où le duo, en couple dans la vie, a trusté les deux premières places du fameux challenge de la Fosse-aux-Loups, qui a réuni des milliers de personnes, sur le final de la première étape du Tour de France, à Landerneau.
« Avant, Max ne faisait jamais de jour off »
Marion Le Goff, triathlète reconnue après avoir aligné les longueurs en piscine jusqu’à ses 18 ans (spécialiste du quatre nage), a même un temps détenu les meilleurs temps à vélo… et en course à pied. Plus touche-à-tout, tu meurs ! "En vélo, je me suis fait battre à un mois de la fin du challenge. Mais j’ai gagné en course à pied", rit-elle. À ses côtés, Maxime Cam, l’un des grégario de B & B Hotels, a rangé la déception de ne pas avoir pu prendre part à la Grande Boucle, en glanant un challenge pour lequel il a battu Valentin Madouas… Pas si anecdotique que cela ?
Le couple est fusionnel, et pousse cette complicité jusqu’à s’accompagner en séance. "Enfin, autant qu’on le peut", balaie Marion Le Goff, fer de lance du Pontivy Triathlon, médaillée de bronze des derniers championnats de France de duathlon, et vice-championne de France par équipes. Maxime Cam a bien essayé de suivre la foulée de la jeune kiné. Au début… "Ça m’a valu une tendinite qui a duré deux mois…"
Depuis, le Landernéen, qui retrouvera les rangs amateurs, l’an prochain, sous la bannière de Dinan, se plaît à escorter sa compagne, sur un vélo d’un autre âge qu’il a lui-même retapé. Une touche old school pour un jeune couple qui ne laisse pas insensible, dans les rues de Landivisiau.
Favorite, dimanche ?
Dimanche, Marion Le Goff pourrait même monter en gamme. Déjà sur le podium pour ses premiers championnats de Bretagne de cross (3e), en janvier 2020, à Quimper, la licenciée du Stade Lesnevien, qui devrait encore truster les premiers rôles (avec Laetitia Bleunven et Mazarine Amis), en l’absence de Karine Pasquier, est sans doute plus qu’une outsider. "Sur ma première année de cross, j’ai gagné une minute sur 5 kilomètres, explique la protégée d’André Pennarguéar. Je partais de loin. La deuxième année, idem. Là, je continue de gratter 15, 30 secondes sur 5 bornes, ce qui est énorme. J’aurais pu stagner…"
En filigrane, se pose la question de l’apport qu’il y a à partager la vie d’un cycliste pro. Pas le même combat, répondent les fervents détracteurs de la complémentarité des deux disciplines. "Sur l’alimentation, sur la mécanique, où je ne connaissais rien, Max m’a énormément appris." Et réciproquement ? « A vant, il ne faisait jamais de jour off. Venir rouler avec moi le force à souffler. » Regard complice de l’intéressé. « On veut toujours mettre la dent qui va faire qu’on ira plus vite, confirme l’ex-champion de Bretagne du chrono. Je me suis rendu compte que cela faisait du bien de faire des sorties tranquilles. » C’est bien connu : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
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