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Par FabioLullito
#3402001
Quentin Pacher : 208 pts UCI, 74 jours de course.


Résultats remarquables : 9ème de la Bretagne Classic, 6ème du Tour du Rwanda, 35ème du Tour de France, 22ème de Paris-Nice et 30ème du Dauphiné.



Il débutera sa saison sur le Gp Marseillaise, arrivant avec le groupe final de 30 coureurs et se sacrifiant, comme toute son équipe, pour Coquard. Derrière il a un programme plutôt copieux pour préparer Paris-Nice : Bessèges, Tour du Var et Faun-Ardèche. Il chutera sur la première étape sur l’Etoile de Bessèges et ne pèsera pas sur la course par la suite. Sur le Tour du Var, il tente sa chance sur la première étape, repris à moins de 3km de l’arrivée mais il se fera étonnamment discret par la suite. Sur la Faun-Ardèche, la forme revient progressivement face à un plateau relevé mais il reste néanmoins en retrait des meilleurs (21ème) ou même de son coéquipier Jonathan Hivert (9ème ce jour-là).



Arrive alors Paris-Nice : s’il passe sans encombre les deux premières étapes de plat, il perd malheureusement pas mal de temps sur le clm de Gien (1min30). Mais le Libournais ne baisse pas les bras pour autant et sort une étape solide le lendemain à Chiroubles : sur la côte finale, les favoris pour le général s’expliquent entre eux et le Renard Pacher Chenapan joue crânement sa chance pour prendre une jolie 8ème place juste derrière David Gaudu. Rebelote 2 jours plus tard à Biot mais dans une autre configuration : il termine 8ème d’un groupe de 40 costauds, cette fois-ci derrière son coéquipier Coquard. S’il se replace progressivement au général, ses espoirs d’y bien figurer s’évanouiront le lendemain dans la montée de la Colmiane , ce qui n’est pas si étonnant vu le plateau et son niveau en haute-montagne, il était tout simplement à sa place. Il perd 2 minutes dans la Colmiane et se retrouve alors 27ème à plus de 4min au général. Sur la dernière étape (tronquée) menant à Leuven, il s’accroche jusqu’au bout pour terminer avec le premier groupe de 20 coureurs : 16ème de l’étape, il grapillera quelques places au général pour terminer 22ème d’un Paris-Nice tout à fait correct vu ses limites en clm et en haute-montagne.

Il coupe ensuite un bon mois avant de reprendre sur le Tour de Turquie, encore une fois dans la peau du leader de l’équipe. Le parcours s’avèrera finalement peu sélectif hormis son étape reine qui arrive à 1828m d’altitude à Elmali : après un joli travail de Schönberger au pied, Pacher cala dans le dernier km pour prendre la 9ème place de l’étape du jour et se repositionné à la 8ème place au général. Une petite déception vu le plateau. Le lendemain Pacher tente plusieurs de sortir sur les quelques bosses du parcours mais sans succès, les équipes de sprinteurs cadenassant toujours aussi bien la course. Et il sera contraint à l’abandon suite à une chute sur l’avant dernière étape. Il enchaine ensuite avec le Tour du Rwanda où il fit preuve d’une grande régularité dans les étapes (constamment entre la 4 et la 11ème) mais le sort ne l’épargnera guère : dans l’ombre de la révélation Boileau, quelques crevaisons sur 2 étapes clés le contraint de laisser quelques secondes à droite à gauche et surtout de ne jamais avoir l’opportunité de lever les bras. Il terminera finalement 6ème du général avec un gout d’inachevé.



Après une nouvelle coupure d’un mois, il reprend sur le Dauphiné. Une course qu’il disputera sans coup d’éclat : 6ème du général après 3 étapes, il recula à la 35ème place après le CLM. Sur les 4 dernières étapes, il améliorera légèrement son rang pour terminer 30ème sans grandes tentatives de sa part. Il enchaina directement avec le Ventoux Challenge, où il tenta de se faire plaisir en prenant l’échappée : il franchira la première ascension du Ventoux en tête mais faute d’avance suffisante, il rapidement par les meilleurs grimpeurs du jour sur la dernière ascension du Ventoux. Il n’explosera tout de même pas pour terminer 20ème.



Le Tour de France arrive alors pour Pacher avec pour objectif de briller sur les étapes de grimpeurs-baroudeurs. Après une première semaine discrète, il multiplie les attaques en début d'étape dans les Alpes pour une seule réussite (Tignes ou Grand Bornand, j'ai un trou de mémoire) mais il est malheureusement victime d’une hypothermie. Il retrouva des couleurs dans la deuxième partie du Tour : sur l'étape 13 venant à Carcassone, Pacher tente de relancer la course et de piéger les sprinteurs (malheureusement seul) en tentant de sortir sur les petits bosses peu avant le final. Tentative vaine avec le vent de face mais il fut récompenser d'un anecdotique titre de combatif du jour. Le lendemain, c'est l'étape que Pacher avait coché en priorité : Carcassonne-Quillan. Le bon coup met beaucoup de temps à sortir, plus de la moitié de l'étape. Il se dessinera sur les deux cols de deuxième catégorie avec que des costauds (Mollema, Konrad, Higuita, Martin, Chaves ou encore Poels). Mais Pacher et Rolland profite de la seule fenêtre possible pour sortir du peloton tout en restant à distance raisonnable de l'échapée. Rapidement suivi dans leur entreprise par Gesbert et Madouas, cette contre-attaque Cocorico fera la jonction avec le groupe de tête au pied de la côte de Galinagues (2km à 9%), situé à 60km de l'arrivée. Sauf que là, au lieu de récupérer de leur poursuite, les 2 glazs attaqueront de suite tour à tour les hommes de tête, sans succès si ce n'est d'avoir perdu quelques cartouches en vu du final...final lors duquel Pacher pris finalement la 8ème place, son meilleur résultat sur ce Tour. Lors de la traversée, il n'arrivera pas à se glisser une nouvelle fois dans les échapées mais réussira tout de même quelques belles ascensions comme celle du Col du Portet (23ème de l'étape) pour remonter de 10 places au général. Après un CLM sur ses terres à Libourne, il terminera le Tour à une honorable 35ème place au général.


Par la suite Papach enchainera, encore, avec deux courses à étapes : le tour de l'Ain et celui du Limousin. Leader sur le tour de l'Ain avec un plateau à sa portée pour un bon résultat, il déçoit : après une bonne deuxième étape (13ème à 22sec) où il reste dans le coup pour le général, il craque complêtement le lendemain vers Lelex. Il perd 6 min et terminera loin au général (27ème). Sur le Limousin, il abandonnera sur la 3ème étape, malade. Il terminera les saisons par quelques courses d'un jour (enfin!) avec un dernier coup d'éclat sous le maillot breton et non des moindres : alors que Cosnefroy/Alaphilippe et Honoré vont se jouer la victoire sur la Bretagne Classic, un groupe de 30 rescapés arrive pour les accesits. Pacher tenta sa chance dans le dernier km, anticipant la bagarre des plus costauds. Repris et dépassé par Hayter/Bonnamour/Swift/Stuyven et Madouas, il tena bon pour terminer juste devant les sprinteurs du "peloton" et prendre une très belle 9ème place, son meilleur résultat en WT.


Sans jambes au Jura et dans le Doubs, il se mua en équipier pour Ferasse sur le Gp de Wallonie. Il termina sa saison et son aventure chez les Men In Glaz à Francfort, où il se battra jusqu'au bout pour prendre la 21ème place au sprint de la classique WT allemande.


C'est une dernière saison mi-figue mi-raisin pour Pacher : plutôt performant en WT (Plouay ou Paris-Nice), il eut plus de mal à briller et gagner sur des plateaux plus modestes. Il s'est demené sur le Tour mais n'a pas connu de réussite pour infiltrer suffisament d'échappées afin d'y briller. Son calendrier fut tout de même des plus surprenants, avec seulement 8 courses d'un jour sur 74 jours de course, alors que de nombreuses Coupe de France aurait pu lui convenir. Son départ à la FDJ est logique, il pourra prétendre par cette occasion à des classiques WT pour puncheurs (Ardennaises, Canadiennes, San Sébastian) voir d'autres grands tours. Il pourra être un renfort intéressant à Pinot et Gaudu et, je lui souhaite, de remporter une belle course ou une belle étape sous le maillot de la FDJ.

Du coup, les prochains devraient normalement être plus court avec, au prochain épisode, notre mascotte Autrichienne! :green:
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Par FabioLullito
#3402081
Sébastian Schönberger : 160 points UCI, 53 jours de course.

Résultats remarquables : 3ème du Tour du Vendée, 6ème des Boucles de l’Aulne, 28ème des mondiaux, 6ème du Tour Savoie Mont-Blanc, 12ème du Jura.


Peu de courses en début de saison, à cause des nombreux reports ou annulations de courses de février/mars. De plus, l’autrichien ne fait pas partie du groupe resserré préparant Paris-Nice. Néanmoins sa reprise se passe plutôt bien sur la Faun-Ardèche (35ème). Après avoir larbiner pour rien sur Paris-Troyes, on le retrouvera sur le Tour de Turquie au service de ses leaders (avec un gros tempo de sa part au pied d’Elmali) mais aussi en baroudeur, arrivant à prendre une ou deux échappées. On le retrouvera d’ailleurs souvent offensif et présent dans les échappées au cours de cette saison. Derrière, il ne saisit pas sa chance d’aller chercher un résultat sur le Trophée Mallorca ou le MercanTour.


Il sera sélectionné sur le Dauphiné, encore une fois dans un rôle d’équipier mais très discret. Il enchainera avec le Ventoux Challenge, signant une performance moyenne (30ème) avant d’être envoyé sur le Tour d’Occitanie en co-leader avec Boileau. Il fera meilleure figure que son jeune coéquipier, assez régulier dans les ascensions mais encore trop juste en niveau pour espérer mieux qu’une 20ème place finale au général.


Pas sélectionné sur le Tour de France, il reprendra sur le Tour de l’Ain, où il tentera encore sa chance dans les échappées, toujours sans succès. On le trouvera ensuite au départ du Tour Savoie Mont-Blanc, où il se retrouve catapulté leader après les abandons rapides de Chevalier et Lietaer. Mais l’autrichien tient son rang : 4ème de l’étape du Col du Galibier, il remonta au 6ème rang au général, rang qu’il conservera jusqu’au bout. Il enchaina encore avec une course à étape cette fois-ci pour le Tour d’Allemagne, sur un parcours pour sprinteur où il n’eut pas l’occasion de se montrer.


Pour le mois de septembre, l’autrichien put enfin courir sur des courses d’un jour avec une performance intéressante sur le Tour du Jura : alors que Pierre Rolland fait partie des derniers rescapés de l’échappée, Schoni sort du peloton à 15km de l’arrivée pour effectuer la jonction, avec les deux dernières côtes du parcours (Montciel et Mancy). Dès le pied de Montciel, de nombreux favoris attaquent dont Cosnefroy et les FDJ, rattrapant les hommes de tête. Mais Schönberger réussira à les suivre dans Montciel avant de craquer dans la côte de Mancy, ne pouvant le rythme des Cosnefroy, Gaudu, Madouas ou Quintana. Il termina tout de même 12ème dans le groupe pour la 7ème place réglé par Girmay devant Bonnamour. Il participa ensuite au Tour du Luxembourg où il reprit sa casquette de baroudeur, tentant régulièrement les échappées pour aller chercher le maillot de meilleur grimpeur (finalement 2ème de ce classement annexe, battu par le belge Molly).


Arrive alors la dernière ligne droite de la saison où Schönberger va particulièrement briller. Sur les couleurs autrichiennes d’abord lors des mondiaux, il va chercher un bon résultat dans les Flandres (28ème). Puis sous les couleurs glazs, il sera le puncheur de cette fin de saison en compagnie de Ferasse : on retrouvera ces 2 coureurs remuants et à l’avant sur le Tour de Vendée, figurant parmi le groupe de 20 costauds qui se joueront la gagne. Schönberger réalise un joli final en légère montée pour prendre une superbe 3ème place, son premier gros résultat avec BB. On retrouvera ce duo une semaine plus tard au service de Coquard au Gp Morbihan : ils iront chercher la plupart des attaques dans le final et imprimeront un rythme suffisamment soutenu pour permettre au Coq de jouer sa carte au sprint. Enfin sur les Boucles de l’Aulne, il signera une dernière belle performance : dans une course de mouvement, il figure parmi les costauds du jour aux côtés de Madouas, Dewulf, Perichon ou Burgaudeau. Il sera cette fois-ci un peu juste pour le sprint de ce petit groupe qui arrive pour la seconde place (derrière la victoire de Dewulf), mais conclue sa saison avec une jolie 6ème place.


Une belle saison finalement pour l’autrichien à la moustache d'acteur porno, qui a prolongé de 2 ans son contrat avec BB Hotels-KTM. Une prolongation amplement méritée, pour un coureur qui tente pas mal (sans doute le coureur de l’équipe le plus souvent échappée cette semaine), bon puncheur (pour preuve sa fin de saison) et qui s’avère être un équipier utile aussi bien sur le plat ou en montagne. Il a encore quelques axes à améliorer comme son sprint : si l’une de ses échappées va au bout, il lui faudra une pointe de vitesse suffisante pour ne donner laisser passer l’occasion de lever les bras. Mais aussi en montagne, l’équipe manquant cruellement de grimpeurs, il se retrouvera sans doute leader sur des courses à étapes du calendrier Europe Tour, à l’image de la Route d’Occitanie cette année. Il pourrait par contre sans doute disposer de libertés supplémentaires ou du moins d’un statut protégé sur quelques courses pour puncheurs comme certaines Coupes de France accidentés.
Par pampiladuche
#3402084
l’autrichien à la moustache d'acteur porno

C'est quoi une moustache d' acteur porno....? :green:

Sinon, oui ,fort belle fin de saison, moqué il y a 2 ans, :reglement: :study: :jap: il est devenu un cadre de l' équipe ...

Hâte de voir ce qu 'il donnera sur le TDF...si son équipe y est invitée bien évidemment...
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Par FabioLullito
#3403179
Cyril Barthe : 136 pts UCI, 69 jours de course

Résultats remarquables : 9ème du Tour du Finistère, 9ème de Paris-Chauny, 9ème de la Route Adélie Vitré, 12ème de l’Etoile de Bessèges, 14ème de la Classique Loire Atlantique.


Il débute la saison de manière remuante avec le Gp la Marseillaise : il sera souvent à l’attaque sur la Route des Crêtes ou au col de la Gineste. Sur la dernière partie de ce dernier, et voyant que Bryan Coquard figure parmi les hommes forts du jour, il annihilera les différentes offensives du final pour amener les plus costauds à un sprint. Il confirmera sa bonne forme sur l’Etoile de Bessèges : 16ème de la première arrivée pour sprinteur-puncheur à Bellegarde, c’est sur la 3ème étape qu’il s’illustra. Sur les nombreuses difficultés de la première moitié de l’étape un groupe de 15 costauds (dont Wellens, Kwiatkowski, Van Avermaet, Bernal, Politt ou Gilbert) sort avec Coquard et Barthe. Le groupe prend rapidement le large sur le peloton pour se disputer aussi bien la gagne que le classement général. Dans la dernière difficulté, Barthe prend la roue de Kwiatkowski et bascule avec lui avec quelques mètres d’avance mais une chute de Kwiatkowski dans la descente généra Barthe et ils verront Wellens les dépasser pour filer vers la victoire. Barthe prendra tout de même la 6ème place de l’étape. Le lendemain, il réalise encore belle étape à St Siffret avec la 7ème place mais il prend malheureusement 10 sec de pénalité, reculant au 12ème rang au général. Malheureusement, ses limites dans le CLM (64ème) l’empêchent d’intégrer le top 10 final et il conservera son rang (12ème).


Il enchainera sur le Tour du Haut-Var (pas grand-chose à signaler à part une courte échappée sur la deuxième étape) et l’Omloop Het Nieuwsblad où il arrivera à terminer avec le peloton pour la gagne mais mal placé à l’abord du sprint, il terminera 31ème. Il se mettra ensuite au service de Coquard sur Paris-Nice sans avoir l’opportunité de jouer sa carte personnelle. Il alternera ensuite Flandriennes et Coupes de France avec tout d’abord le GP Cholet où il passera sans doute à côté de la meilleure performance de sa carrière : il suit une attaque de Cosnefroy et Girmay à 10km de l’arrivée. Le trio creuse un peu sur le peloton mais problème, Barthe ne coopère pas pour une obscure raison tactique (BB privilégie une arrivée au sprint pour Mozzato). Barthe donnera quelques coups de pédales mais il sera trop tard et le trio est repris à 2km de l’arrivée. Ce jour-là, l’équipe et Barthe nourriront des regrets car Mozzato, gêné par une vague, ne fera pas le sprint.


Le béarnais se présentera sur A Travers La Flandre avec une bonne course : présent dans un second groupe avec Cyril Lemoine, une fois les différents monts franchis, ils participeront à la poursuite pour intégrer avec succès le premier groupe où se trouve Coquard esseulé et l’aider pour son sprint final (Barthe finira 40ème). Viendra ensuite son objectif sur ces Flandriennes : le Tour des Flandres. Il arrivera à s’accrocher au peloton le plus longtemps possible mais finit par sauter dans le Vieux Quaremont, montra encore quelques limites sur ce type de parcours (48ème). Ce scénario se répètera quelques jours après sur la Flèche Brabançonne, où il suivra le peloton quasiment toute la course avant de craquer sur les dernières difficultés en compagnie du seul Lemoine.


Il coupera un peu plus d’un mois pour reprendre sur le Tour du Finistère sur un parcours qui colle bien à ses qualités et il ira chercher un joli top 10 sur cette arrivée pour puncheur (9ème). Les jambes seront toujours là avec des Boucles de la Mayenne très régulière : malgré qu’il soit au service du Coq, il finira toutes les étapes entre la 11 et 19ème place, prenant finalement la 16ème place au général. Il enchainera avec le Tour de la Belgique, toujours au service du Coq, avec cette fois-ci un top 10 d’étape de glané.


Il est ensuite logiquement sélectionné pour le Tour de France. Il part dans un rôle d’équipier pour ses leaders, aussi bien sur le plat que sur les profils accidentés, et de saisir sa chance sur les échappées qui se présentent. Son rôle sera vite réévalué avec l’abandon du Coq et il sera retrouvera sprinteur de l’équipe. Un rôle qu’il endossera humblement et correctement avec 3 tops 15 au sprint dont une belle 9ème place sur les Champs. Néanmoins on peut regretter qu’il ne soit pas parvenu à prendre plus d’échappées sur le Tour (comme l’an dernier d’ailleurs), notamment en semaine 2 et 3 : il prendra celle de Pontivy mais qui arrivera trop tôt sur le Tour (3ème étape) pour y espérer une issue positive pour les audacieux du jour.


Pour la fin de saison, Cyril Barthe héritera du rôle de sprinteur de fortune avec les blessures récurrentes de Coquard, avec des fortunes diverses dans sa quête de résultats. Sur la Polynormande, l’équipe sera piégée assez rapidement, Bonnamour et Barthe arriveront dans le premier groupe des perdants du jour avec une 16ème place pour le béarnais. Sur la Bretagne Classic, il réalise une belle course figurant dans le groupe de 30 qui arrive pour la 4ème place mais il chute malheureusement à quelques km de l’arrivée. Sur la Classic Grand Besançon Doubs, il figure dans le peloton (qui arrive pour la 8ème place) mais il rate son sprint (24ème). Il enchainera avec une 21ème place correct sur le Tour du Jura mais décevra sur le sprint massif du GP Fourmies (20ème). Après un Tour du Luxembourg sans faire de vagues, il termine sa saison sur quelques sprints plus abouties que précédemment comme à Paris-Chauny (9ème) et Vitré (9ème), même si on voit qu’il a du mal à passer un cran au-dessus niveau vitesse avec des plateaux de sprinteurs pourtant modestes. En puncheur mais à contre-temps, il va chercher un dernier résultat sur la Classic Loire Atlantique (14ème).


Une saison tout à fait correcte pour Barthe qui a eu des résultats régulièrement dans l’année (il a « scoré » des points UCI à chaque mois de l’année hormis janvier et juillet) et cela malgré le fait qu’il a été souvent au service de Coquard. Par contre, quand il court pour lui, il y a encore un plafond de verre qu’il a du mal à faire céder pour aller chercher mieux que des fonds de top 10 ou des top 15. Peut-être que s’il se recentre sur un profil puncheur-baroudeur, il pourra espérer décrocher des top 5 voir mieux sur plusieurs courses du calendrier comme les Coupes de Frances accidentés. Faut-il encore que l’équipe lui donne carte blanche là-dessus mais on pensait que cela sera facilité avec le départ de Coquard. Par la partie sprinteur, il était étonnant de le voir souvent remplaçant numéro 1 du Coq alors qu’il y a des garçons plus rapides que lui comme Mozzato, Lecroq voir Debusschere, mais pour le coup, lui n’y était pour rien, c’est plutôt la direction sportive qui est en cause. Sa prolongation de 2 ans est une très bonne chose pour l’équipe : il progresse régulièrement (en particulier son punch) sous la houlette de Jimmy Turgis, son punch et sa vitesse de pointe lui permette de scorer un peu partout. Je pense vraiment que le meilleur est à venir pour le béarnais sous le maillot de BB Hotels-KTM. :pompom: :pompom: :pompom:
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Par FabioLullito
#3403357
Jens Debusschere : 132 pts UCI, 50 jours de course

Résultats remarquables : 5ème de l’Heistje Pijl, 6ème de l’Egmont Cycling Race, 10ème du GP de Denain


Une première partie de saison pour le belge dans la lignée de sa saison 2020 : compliquée voire fantomatique. Aligné sur Bessèges et la Provence en soutien du Coq, on ne le verra quasiment pas dans les préparations des sprints, au contraire de Lecroq. Ce dernier prendra sans surprise la place de Debusschere sur Paris-Nice, et gardera d’ailleurs ce rôle de lanceur une grande partie de la saison. Du coup Debusschere va se concentrer sur le calendrier belge mais sans résultats et pire sans se montrer. On reconnaitra comme seule éclaircie un gros boulot dans le final de Brugge-De Panne (avec une 56ème place finale). Le constat de cette première partie de saison qui se conclue par les Flandriennes est effrayant pour Debusschere : meilleure résultat une 44ème place à Monseré, deux top 60 en WT à se mettre la dent (56ème à Brugge-De Panne et 57ème sur Gent-Wevelgem, sa course fétiche…), des DNF sur Nokere, Kuurne, A Travers la Flandre ou encore le Tour des Flandres et enfin un recul hiérarchique dans la garde rapprochée du Coq.

Il reprendra sur la Ronde Van Limburg avec du mieux, arrivant dans le groupe de 30 pour la gagne mais gêné par une chute, il ne disputera pas le sprint (33ème). On le retrouvera en Mayenne et sur le Tour de Belgique sans apporter grand-chose au train de Coquard. Il n’est alors pas sélectionné en toute logique pour le Tour de France.

Debusschere effectue alors un stage en altitude pendant le Tour de France pour enchainer avec le Tour de Wallonie. Et c’est alors, après 18 mois à trainer sa misère, que Debusschere réalisa enfin le genre de course qu’on attendait de lui : sur l’Heistje Pijl, le belge retrouve des couleurs avec plusieurs offensives dans les derniers 30km. S’il n’a pu suivre Lampaert/Rickaert/Eenkhoorn pour jouer la gagne, il terminera dans le groupe juste derrière avec un bon sprint une jolie 5ème place, son premier résultat de référence sous les couleurs Glaz. Il enchainera ensuite avec une bonne fin de saison, aussi bien dans le rôle d’équipier que lorsqu’il jouera sa carte perso. Sur le GP Leuven d’abord, où il arrive à contrôler la course en compagnie de De Backer pour amener Coquard au sprint. Ce dernier prendra malheureusement une cassure dans le final mais beau job de Debusschere, 24ème ce jour-là. Et puis sur l’Egmont Cycling Race, disputé dans des conditions climatiques difficiles, lui et Mozzato (3ème) feront leur sprint chacun de leur côté (ce dernier étant lancé par De Backer quand même) avec réussite puisque que le belge sortira un sprint abouti pour terminer 6ème. Derrière sur le GP Marcel Kint, les jambes tournent bien figurant dans le peloton de tête mais une crevaison à 5km du but l’empêche d’avoir un rôle dans le final.

Pour la suite, il endossera le rôle de lanceur pour Mozzato sur le Tour d’Allemagne ainsi que sur le Gp Isbergues pour Lecroq, avec un gros boulot pour ce dernier en le plaçant idéalement dans le final. Sur le GP de Denain, il arrive à suivre le peloton des costauds toute la journée sur les pavés. Il assumera le sprint pour l’équipe (Lecroq s’étant cramé après avoir été longtemps à l’avant) et prendra une nouvelle fois une bonne place (10ème) face à un joli plateau. Il restera discret pour la fin de saison, notamment sur Paris-Roubaix où il fut l’un des rares coureurs de l’équipe à ne pas s’être illustré (DNF).

Une saison en deux temps pour le belge, quasi fantomatique sur la première partie avant de retrouver un niveau tout à fait correct à partir de juillet. En le prolongeant de 2 ans, l’équipe espère (et nous aussi) qu’il surfera sur cette fin de saison pour assurer des saisons pleines, en particulier sur le calendrier belge au moins en Europe Tour. Mais là où on va attendre plus de lui, c’est au moins qu’il soit un solide équipier pour Lecroq ou Mozzato sur les Flandriennes WT (à défaut de jouer sa carte perso) pour un coureur qui rappelons-le compte dans son palmarès 4 top 10 sur Gent-Wevelgem, 2 top 10 sur Paris-Roubaix et une victoire sur A Travers la Flandre. Quant à son positionnement dans la hiérarchie de l’équipe, le départ de Coquard pourrait libérer une place dans la hiérarchie de certaines courses (Mozzato ou Lecroq par vase communiquant pourrait en effet « sortir » du groupe classique pour être alignés sur d’autres courses) et permettre à Debusschere de jouer plus souvent sa carte, notamment au sprint. Néanmoins, le recrutement de Warlop pourrait peut-être faire doublon avec Debusschere dans cette configuration, le belge aura alors tout intérêt à prendre les choses en main, comme il avait fait sur l’Heitsje Pijl.
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Par samu_64
#3403370
Je ne suis pas fan de cette équipe mais c’est très plaisant à lire ce bilan des coureurs BB !!

Bravo pour le boulot FabioLullito et je ne sais pas si tu notes tout ça mais y a du boulot et de la mémoire !
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Par FabioLullito
#3403523
Alan Boileau : 118 pts UCI, 53 jours de course.

Résultats remarquables : 3 victoires d'étapes sur le Tour du Rwanda, 4ème du Tour du Rwanda, une victoire d'étape sur le Tour Savoie Mont Blanc, 20ème du Tour Poitou-Charentes.


Pour sa première saison pro, on pense en début de saison que Boileau dispose d'un profil grimpeur-rouleur qui manque à l'équipe. Sur le début de saison, après une entrée en matière difficile sur la Faun-Ardeche (114ème à plus de 15 min), il est envoyé sur des courses qui ne correspondent que peu à ses qualités (Samyn et Paris-Troyes). Arrive sa première course à étapes en Espagne sur la Volta Comunitat Valenciana avec un parcours qui colle plus à ses qualités. Et le jeune breton se montra dès la première étape, prenant l'échappée du jour puis s'accrochant après avoir été repris : il terminera dans le deuxième groupe à 1min30 du vainqueur du jour (Scotson). Sur l'étape-reine menant à l'Alto de Reina, pas ridicule, il sera le deuxième glaz à franchir la ligne en terminant 38ème de l'étape. Enfin, il confirma ses bonnes dispositions sur le clm avec une 21ème place sur le chrono et une 34ème place au général.


Mais c'est deux semaines plus tard, qu'Alan Boileau sera fera un nom pour les suiveurs, au Tour du Rwanda. Il n'était d'ailleurs pas initialement prévu, mais il profitera de la défection de Maxime Chevalier (bloqué en Turquie pour raisons sanitaires). Pourtant sur la première étape, Boileau se sacrifie pour l'équipe pour rouler derrière l'échappée et perd d'emblée 41 secondes au général...Le lendemain, il attaque dès le pied de la courte difficulté finale et prend quelques longueurs sur le peloton : il conservera quelques secondes sur Umba et Sanchez pour s'adjuger sa première victoire chez les pros. Le lendemain, Boileau doublera la mise sur un autre registre : un groupe de 15 costauds se jouera la victoire au sprint et surprise, Boileau fait parler sa pointe de vitesse pour l'emporter une nouvelle fois. Mais son formidable Tour du Rwanda ne s'arrêta pas là : sur l'étape du Mur de Kigali (1,2km à 8,3%), c'est en pur puncheur, après un mano à mano avec Vuillermoz, qu'il remportera une 3ème étape. Seul hic, à cause des secondes perdues lors de la première étape, il n'est même pas dans le top 10 au général au soir de sa 3ème victoire (11ème à 31 secondes). Il ira chercher un général final sur les 3 dernières étapes : d'abord sur l'étape la plus montagneuse (remportée par Pierrot Rolland), il finira 3ème des prétendants au général. Rebelote le lendemain sur le clm où il terminera 3ème et remontera 4ème au général. Il conservera ce rang sur la dernière étape qu'il terminera dans le même temps que Vuillermoz (6ème de l'étape).


Mais le retour en Europe va s'avérer plus compliqué. Il est inscrit sur de nombreuses courses sans confirmer ses résultats au Rwanda. Sur le Challenge Mallorca, il tenta souvent les échappées sans succès, manquant de jus pour jouer à la pédale dans le peloton. Sur le Mercan Tour, il terminera à 20 min de Guillaume Martin (35ème). Il abandonnera par la suite sur le Ventoux Challenge, lâché du peloton sur la première ascension du Ventoux.


Il abordera néanmoins la Route d'Occitanie dans la peau de leader avec un début d'épreuve intéressant : 21ème de la première étape et 12ème de la 2ème étape se terminant au sprint. Sur la première étape de montagne se terminant par l'ascension du Mourtis, il s'accroche mais peine sur le final, terminant derrière Champoussin (29ème). Le lendemain, malade et ayant du mal à récupérer des efforts de la veille, il est lâché dès le début de l'étape et abandonne.


Il reprendra sur le Tour de l'Ain, où il tenta l'échappée de la dernière étape vers Lelex, là aussi sans succès. Sur le Tour de Savoie Mont Blanc, Boileau a toujours du mal à jouer à la pédale avec les meilleurs de l'épreuve, reculant rapidement au général (il perdit 21min sur l'étape du Galibier). Mais le petit prince de Kigali réagit sur la 3ème étape : l'échappée, dans laquelle Boileau a pu s'insérer, se joue la gagne et c'est Boileau qui remportera la mise, signant son 4ème succès de l'année. Il reprit l'échappée le lendemain sur la dernière étape pour aller chercher le maillot de meilleur grimpeur.


Après un nouvel abandon à la Polynormande, il se présente sur le Tour Poitou-Charentes : il évitera les chutes et se présentera en bonne position avant le clm (18ème à 50 sec) pour espérer chercher un premier bon classement général en Europe. Malheureusement, il réalise un chrono médiocre (58ème à 2min40 d'Hermans mais surtout 1min30 derrière Bonnamour et 1min derrière Chevalier), et descend au 29ème rang. Une dernière étape correcte le dernier jour (33ème) lui permet néanmoins de remonter à la 20ème place finale au général.


La fin de saison de Boileau sera à oublier, avec plusieurs DNF et comme seul fait d'armes son (bon) travail d'équipier pour Ferasse sur le Tour de Bretagne.


La saison de Boileau est tout de même difficile à lire : elle est indéniablement une réussite avec ses 4 succès dans 4 styles différents (puncheur, audacieux, sprint en petit groupe et baroudeur-grimpeur) et son excellent Tour du Rwanda (alors qu'il perdit 40 sec le premier jour...). Mais il n'a jamais été en mesure de confirmer en Europe, notamment sur ce qu'on pensait comme être ses points forts c'est-à-dire la montagne et les chronos. On suivra sa saison prochaine avec curiosité mais je pense sans attentes particulières. Même si on ne demande qu'à être encore surpris. :wink:
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Par FabioLullito
#3403524
samu_64 a écrit :
10 nov. 2021, 12:48
Je ne suis pas fan de cette équipe mais c’est très plaisant à lire ce bilan des coureurs BB !!

Bravo pour le boulot FabioLullito et je ne sais pas si tu notes tout ça mais y a du boulot et de la mémoire !
Merci Samu!

Les mini-résumés de courses qu'on a fait toute l'année m'ont bien aidé mais aussi un peu ma mémoire et FirstCycling. :study:

Vous me rassurez avec vos retours, je craignais que ça fasse trop long et indigestes mais apparemment ça plait. :smile:
Dernière édition par FabioLullito le 11 nov. 2021, 13:27, édité 1 fois.
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Par TchangPapado
#3403646
C'en est agaçant Fabio, en plus d'être complet, tes bilans sont justes ! J'attendais celui de Boileau justement pour peut-être avoir un point de vue divergent mais, une fois de plus, je te rejoins : On suivra sa saison prochaine avec curiosité mais je pense sans attentes particulières. :)

Je n'ai pas trop saisi la hype autour de lui après le Rwanda. Elle a dû être amplifiée par le manque de résultats de l'équipe sur le premier semestre. J'ai le souvenir de mon père me demandant "t'as vu Boileau, tu crois qu'il va faire le Tour ?". Je ne savais pas si c'était du troll ou du 1er degré :rieur:

Je ne demande également qu'à être surpris et le voir peser sur des Classes 1 ou Pro. La place qu'il a pris dans l'esprit des suiveurs souligne quand même la (grande) faiblesse du pôle montagne.
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Par FabioLullito
#3404059
D'après le Télégramme, Le Ny devrait participer au stage de BB de janvier en Espagne :


La piste B&B Hôtels se confirme pour le Morbihannais Jean-Louis le Ny (Team WB-Fybolia-Locminé). Si le Baldivien, révélation de la saison amateur en Bretagne, ne passera probablement pas professionnel au 1er janvier 2022 comme il l’espérait, le vainqueur du Tour de Bretagne aura un pied à l’échelon supérieur l’an prochain. Selon nos sources, Jean-Louis le Ny devrait participer au stage de l’équipe B&B Hôtels en Espagne.

« Oui, c’est un coureur qui m’intéresse. Si on a besoin de renforcer l’équipe à mi-saison, il est susceptible de venir chez nous, comme d’autres… Il va, en tout cas, faire partie des coureurs que l’on va suivre avec beaucoup d’attention en 2022 », nous confiait Jérôme Pineau, il y a quelques jours.


Autrement dit, si le « stagiaire » donne satisfaction, il pourrait passer professionnel en cours de saison. Pourquoi pas au 1er août ?

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Par TopHill
#3404363
FabioLullito a écrit :
12 nov. 2021, 22:27
D'après le Télégramme, Le Ny devrait participer au stage de BB de janvier en Espagne :


La piste B&B Hôtels se confirme pour le Morbihannais Jean-Louis le Ny (Team WB-Fybolia-Locminé). Si le Baldivien, révélation de la saison amateur en Bretagne, ne passera probablement pas professionnel au 1er janvier 2022 comme il l’espérait, le vainqueur du Tour de Bretagne aura un pied à l’échelon supérieur l’an prochain. Selon nos sources, Jean-Louis le Ny devrait participer au stage de l’équipe B&B Hôtels en Espagne.

« Oui, c’est un coureur qui m’intéresse. Si on a besoin de renforcer l’équipe à mi-saison, il est susceptible de venir chez nous, comme d’autres… Il va, en tout cas, faire partie des coureurs que l’on va suivre avec beaucoup d’attention en 2022 », nous confiait Jérôme Pineau, il y a quelques jours.


Autrement dit, si le « stagiaire » donne satisfaction, il pourrait passer professionnel en cours de saison. Pourquoi pas au 1er août ?

Le pauvre, j'espère qu'il trouvera ailleurs dès cet hiver !
Il reste 1 ou 2 places à Nantes et à Nice.
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Par TopHill
#3404364
pour Fabio ou Tchang, savez vous ce que devient l'imbroglio juridique autour de Koretzky ?

Son team VTT aura bien la prio sur son calendrier ou Pineau a-t-il réglé ça ?
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Par FabioLullito
#3404416
TopHill a écrit :
14 nov. 2021, 16:32
pour Fabio ou Tchang, savez vous ce que devient l'imbroglio juridique autour de Koretzky ?

Son team VTT aura bien la prio sur son calendrier ou Pineau a-t-il réglé ça ?
Non la situation n'a toujours pas été vraiment clarifié quand au calendrier futur de Koretzky.

Dans une interview récente, Pineau avait l'air de toujours compter sur lui. Il paraissait même vexer dans cet interview que le recrutement de Koretzky n'ait pas eu le retentissement espéré (faut dire que niveau communication, le couac sur l'histoire du contrat n'aide pas et il n'a pas d'expérience sur route, il aurait été sans doute plus logique de le présenter comme un pari plutôt que comme un futur crack sur route sans broncher).
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Par TopHill
#3404428
Pineau veut faire des paris car il a pas de ronds, mais il veut le même retentissement médiatique que pour des cracks ...
Il aura ses gros titres dans la presse si Koretzky gagne des courses, ou s'il signe un crack mondial. Il peut pas tout avoir.
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Par Quef
#3404432
À croire qu'il a pris Koretzky d'abord pour défrayer la chronique, comme quelqu'un qui recherche de la surface médiatique :reflexion:
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Par FabioLullito
#3404444
Quef a écrit :
15 nov. 2021, 00:50
À croire qu'il a pris Koretzky d'abord pour défrayer la chronique, comme quelqu'un qui recherche de la surface médiatique :reflexion:
Je le pense aussi Quef, pour la principale raison qu'il est toujours sur le fil du rasoir niveau sponsoring et qu'il a besoin de trouver un nouveau co-sponsor pour se donner de l'air. Pour aller dans ton sens, j'ai remarqué aussi qu'il a donné vraiment beaucoup d'interviews cette année, bien plus que les autres managers d'équipe voir que les autres années.
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Par FabioLullito
#3404628
Maxime Chevalier : 113 pts UCI, 63 jours de course
 
Résultats remarquables :  7ème du Trofeo Andratx, victoire du prologue du Tour de Savoie Mont-Blanc, 15ème de l’Eschborn-Frankfurt, 21ème de la Bretagne Classic, 11ème du Ventoux Challenge, 48ème du Dauphiné, 20ème du Tour de l’Ain.


Le jeune breton de 22 ans (il en a 21 au début de la saison) voit son début d'année perturbé par des soucis de genou qui retarderont ses premières échéances, qui n'interviendront que fin mars sur le Gp de Cholet et la Roue Tourangelle. Il enchaînera avec sa première course à étapes en Turquie. Semblant de mieux en mieux au fil de la semaine, il sera contraint d’abandonner avec le reste de son équipe le matin de la dernière étape à cause d'un contrôle positif au Covid, entraînant l'abandon de son équipe. Pire, il reste bloqué en quarantaine sur le sol turc, faisant une croix sur le Tour du Rwanda.


Il reprend sur le Challenge Mallorca : il semble avoir gardé un bon niveau lors de sa quarantaine en Turquie, terminant souvent placé (17ème à Calvia, 16ème à la Tramuntana mais surtout 7ème sur le Trofeo Andratx). Direction ensuite le Dauphiné, où l'on a pu apercevoir de nets progrès sur l'échelon WT : perdant peu de temps sur les premières étapes et limitant la casse dans le clm (60ème à 1min30 de Lutsenko), il réalisera une belle 6ème étape à destination du Sappey-en-Chartreuse. Il finira 32ème de l'étape, à 2min18 du vainqueur du jour Valverde et remontant 32ème au général. Un peu plus en difficulté à la Plagne (52ème) mais surtout sur l'étape finale des Gets (87ème), il terminera ce Dauphiné 48ème au général. Il enchainera juste après avec le Ventoux Challenge pour rendre ce jour-là sa meilleure copie en montagne : avant le pied de la dernière ascension du Mont-Chauve, il est piégé par des bordures dans la vallée perdant le contact avec ce qu'il reste du peloton. Mais il effectua une très belle montée, remontant et dépassant les coureurs devant lui l'un après l'autre et terminant avec Bouchard pour jouer le top 10 : il finira finalement 11ème terminant notamment devant des grimpeurs comme Bernard, Berthet ou Kudus.


Chevalier part ensuite à l'assaut de son deuxième Tour de France. Il se montre plus que lors de son premier Tour, prenant part notamment à 3 échappées (Pontivy, Quillan et Saint Lary) néanmoins avec peu de réussite : sur l'étape de Quillan notamment où il part en début d'étape avec Turgis mas au bout d'une bataille de 80km avec le peloton, ils sont repris juste avant le début des difficultés du jour. Sur l'étape de Saint Lary, il se fera lâcher de l'échappée en descente (sur Peyresourde de mémoire). On le verra paradoxalement plus sur le plat sur ce Tour qu'en montagne...Il repart au mastic rapidement sur le Tour de l'Ain : trop juste sur la deuxième étape à St-Vulbas (44ème à 1min44), il réalise une belle dernière étape, à attaquant dans le final au sein du peloton réduit pour finalement finir avec ce dernier (14ème de l'étape, 20ème au général final).


Il est ensuite aligné sur le Tour Savoie Mont Blanc en leader. Il assume parfaitement ce rôle, remportant le prologue accidenté de Sallanches et par la même occasion sur première victoire avec l'équipe. Malheureusement, il chute dès le début de la 2ème étape, abandonnant la course et son maillot de leader. Sur sa dernière course par étapes de la saison, au Tour Poitou-Charentes, il nourrit quelques ambitions au général 2 ans après sa belle prestation en tant que stagiaire (14ème du général en 2019). Mais il perdra du temps régulièrement sur les différentes étapes en ligne à cause des nombreuses chutes survenues sur l'épreuve, malgré un clm correct (34ème).

Place enfin aux classiques de fin de saison, où il ne brillera que sur deux courses mais, c'est à noter, sur 2 courses WT : sur la Bretagne Classic d'abord, il arrive avec le peloton réduit d'une trentaine unités pour prendre la 21ème place; et sur l'Eschborn-Frankfurt où en l'absence de sprinteur de BB dans le final, il se bat courageusement pour prendre la 15ème place, son meilleur résultat WT.

Une saison frustrante pour Chevalier : elle ne débuta qu'en mai et malgré des progrès notables, son manque de régularité et de caisse l'empêchent de les mettre en lumière. S'il semble être le meilleur rouleur de son équipe, il a stagné cette saison dans cet exercice. Néanmoins, les motifs de satisfactions sont bien présents cette saison : son comportement en WT, sa montée sur le Ventoux Challenge ou sa victoire à Sallanches. On aura sans doute, au contraire de Boileau par exemple, quelques attentes l'an prochain sur Chevalier car on a plus de certitudes autour de sa progression assez constante : on peut espérer qu'il franchisse un cap l'an prochain notamment sur sa régularité pour lui permettre d'aller chercher plus de résultats probants aussi bien dans les classements généraux que sur les classiques.
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Par FabioLullito
#3405038
Eliot Lietaer : 101 pts UCI, 33 jours de course.

Résultats remarquables : 4ème du Trofeo Calvia, 11ème du Tour de Wallonie, 16ème du Tour de la communauté de Valence, 16ème du Mercan Tour Classic.


Le belge commença sa saison à l’attaque sur le Gp la Marseillaise où il prit ce jour-là l’échappée, histoire de se mettre en jambes pour la suite de la saison. Il continuera sa saison dans le sud-est de la France mais malade, il abandonnera sur le Tour du Var. Après une course compliquée sur la Faun-Ardèche, il ressentira une gêne qui le coupera de la compétition pendant 6 semaines.

Reprise en Espagne avec le Tour de la Communauté de Valence, avec le statut de leader de l’équipe. Il ne se fera pas piéger sur l’étape accidenté d’ouverture en terminant dans le peloton de 35 coureurs. Sur l’étape reine et l’arrivée à l’Alto de la Reina, il attaque la dernière difficulté dans un deuxième groupe finalement terminer 20ème de l’étape mais placé au général (16ème à 30 sec du top 10) avant d’aborder le clm de 14,3km qui déterminera le général final. Malheureusement il réalise un clm moyen (48ème à 2min10 de Kung) pour rester finalement à cette 16ème place au général. Il faut attendre 1 mois pour le revoir sous le maillot avec le challenge Mallorca qu’il débutera avec son meilleur résultat de la saison lors du Trofeo Calvia : arrivant dans un peloton de 30 coureurs qui se jouera la 4ème place, le belge règlera le sprint pour prendre justement cette jolie 4ème place. Quelques jours plus tard, sur une course plus plate et avec un plateau de sprinteurs plus fourni, il ira chercher la 23ème place au Trofeo d’Alcudia.

Suite à plusieurs cas de Covid, le belge est appelé en renfort au dernier moment sur la Mercan Tour Classic : un choix judicieux car il fut le seul Glaz à tirer son épingle du jeu. Sur l’ascension de la Couillole, il semble l’un des plus forts, allant chercher les différentes attaques avec facilité. Il bascule au sommet dans un groupe de 20 coureurs qui s’expliqueront lors de la montée finale avers Valberg…mais le sort en décida autrement et le belge fut victime d’une crevaison au pire moment, juste avant d’attaquer l’ascension finale. Il grapilla quelques places (16ème) mais le scénario du jour laissera des regrets.

Il sera récompensé de sa bonne forme avec une sélection pour le Dauphiné. Après une bonne première étape (12ème au sprint), il aura du mal à se remettre d’une chute sur la 5ème étape et par conséquent à se montrer pour convoiter une sélection sur le Tour au contraire de garçons comme Bonnamour ou Chevalier. Il ne sera finalement pas sélectionné pour le Tour mais revanchard, le belge attaque le Tour de Wallonie avec une attitude offensive dans les étapes vallonées, ce qui lui permet d’engranger quelques bonifications et de terminer au général à une honorable 11ème place. Mais il ne profitera pas longtemps de cette belle forme affichée : il terminera de manière brutale sa saison à cause d’une lourde chute sur le Tour Savoie Mont Blanc.

La saison de Lietaer est assez frustrante, à l’image de sa carrière d’ailleurs : répondant présent sur le circuit Europe Tour quand on fait appel à lui pour être leader sur plusieurs types de terrains, il fait rarement de saison complète à cause de blessures récurrentes. On peut encore plus regretter le peu de courses d’un jour qu'il a couru cette saison avec son profil puncheur-grimpeur et sa pointe de vitesse sur les arrivées en petit comité. Prolongé de 2 ans, le belge sera utile à l’équipe sur bons nombres de courses l’an prochain (à condition bien sûr que les blessures le laissent tranquille), que ce soit pour les courses à étapes ou les courses d’un jour. Et même s’il est loin d’être un top grimpeur, il monte encore correctement, ce qui reste une denrée rare dans l’équipe avec l’absence de recrue dans ce secteur, la perte de Pacher et la baisse de niveau de Rolland.
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