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Par DanielH
#3194139
Quef a écrit :
30 juil. 2020, 12:42
Je ne suis pas inquiet...
Ce ne sont pas les capacités de management de Pat que je mets en doute mais la crise économique. Ici (comme ailleurs), le covid revient à grands pas et un nouveau confinement cet automne voire en 2021 sonnerait le glas pour beaucoup... :mouchoir:
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Par Quef
#3194241
DanielH a écrit :
31 juil. 2020, 08:56
Quef a écrit :
30 juil. 2020, 12:42
Je ne suis pas inquiet...
Ce ne sont pas les capacités de management de Pat que je mets en doute mais la crise économique. Ici (comme ailleurs), le covid revient à grands pas et un nouveau confinement cet automne voire en 2021 sonnerait le glas pour beaucoup... :mouchoir:
Avec ce que montre Evenepoel, une poule aux œufs d'or qui a un contrat sur plusieurs années, l'équipe de Lefevere ne va pas manquer de prétendants pour un mariage :wink:
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Par DanielH
#3196715
Alaphilippe, Bennett, Declercq , Jungels, Lampaert , Mørkøv et Stybar étaient prévus sur MSR. Il faudra en éliminer un mais lequel?

"Situation de m..." a déclaré Wilfried Peeters dans la presse flamande.
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Par RemcoAlafpolak
#3196776
Apparement selon le site Procyclingstats, le wolfpack accueil en son sein un stagiaire:
Sean Quinn coureur de Hagen-Bermans Axeon.
Coureur typé sprinteur.
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Par DanielH
#3221573
Patrick Lefevere, le « boss » de Deceuninck - Quick-Step, fait le point sur l’actualité de son équipe. Alaphilippe, Jakobsen, Evenepoel, l’avenir... : il n’élude aucun sujet.

Par respect pour ses coureurs et leur encadrement de Deceuninck – Quick-Step, Patrick Lefevere n’est présent que de manière épisodique sur le Tour, en particulier pour accompagner les représentants de ses sponsors. « J’ai délibérément choisi de m’exclure du groupe afin de laisser ma place à un membre du staff, plus indispensable que moi ». Sur le port de La Rochelle, étant donné les circonstances du respect de la « bulle » ainsi évoquée, nous avons pu rencontrer le « boss » pour une interview sans masque.

Patrick Lefevere, vous vous êtes donc exclu du Tour… avant son départ ?

Nous ne pouvions pas être plus que 30 personnes. Par rapport aux membres du staff, je suis le moins indispensable. Moi, mon boulot, c’est de trouver des budgets et assurer l’avenir de l’équipe ce que je peux faire du bureau. Je suis venu à Nice, j’ai logé à un autre étage, je n’ai pas mangé avec les coureurs et j’en ai profité pour partager un repas avec le patron de Lidl France.

Vous pouvez inviter les représentants de vos sponsors sur le Tour ?

Oui, dans les conditions sanitaires requises. Nous avons deux navettes, il ne peut y avoir que trois personne par voiture. Nous avons également la possibilité de faire profiter l’un d’eux lors d’une étape dans un hélicoptère.

Ce qui prouve que le Tour est la vitrine indispensable pour les partenaires ?

Complètement. Ma plus grande crainte, c’était que le Tour ne se déroule pas. En France, les équipes reçoivent leur budget au 1er janvier, ce qui n’est pas le cas chez nous. J’étais prévenu par nos partenaires : si on ne roule pas, on ferme les robinets. L’impact du Tour est considérable, ce n’est pas neuf. On a donc eu recours au chômage technique et j’ai demandé également aux coureurs de faire un geste par rapport à leur salaire. Personne n’a refusé.

Cela dit, avant le départ du Tour, votre équipe a été confrontée à deux terribles accidents, l’un avec Jakobsen, l’autre avec Evenepoel…

En moins de dix jours, nous aurions pu avoir deux morts. Je me souviendrai jusqu’à la fin de mes jours de ce coup de fil de notre médecin Yvan Van Mol, qui travaille pour moi depuis 27 ans. Il était en Pologne, il pleurait et me disait que Fabio allait mourir. J’étais bouleversé. J’ai immédiatement commandé un avion privé pour y emmener la famille de notre sprinter, ainsi qu’un psychologue qui a été très précieux. Fabio n’a plus qu’une dent, un visage décomposé. Le docteur Van Mol m’a montré les images prises en live, c’était terrifiant, vraiment. Notre directeur sportif Brian Holm, d’ordinaire placide, m’a montré quelques jours plus tard deux mails qu’il avait envoyés en 2018 et 2019 pour réclamer la suppression de cette arrivée. Je n’avais pas été averti de cette initiative. Mais il n’a jamais reçu de réponse.

Une semaine plus tard, c’était la chute de Remco Evenepoel…

J’étais à Côme dans un restaurant dont notre ancien coureur Luca Paolini est le propriétaire. À ma table, les parents de Remco et sa copine, vous imaginez la scène ! Sa maman a fait un malaise, son papa se tenait la tête entre les mains, il ne voulait plus regarder la télévision. Ces dix minutes sans nouvelle m’ont semblé une éternité. J’appréhendais cette chute mais pas avec de telles conséquences.

Pourquoi appréhendiez-vous cette chute ?

Patrick Evenepoel venait de me dire que Remco allait attaquer dans la descente car il avait reconnu le parcours. Or, dans la montée de Sormano, j’avais vu Nibali discuter avec ses équipiers. Ils étaient trois Trek, deux Astana, Remco était tout seul depuis que Dries Devenyns avait fait son travail. Je savais que Nibali préparait un coup. Quand il a attaqué, Remco s’est retrouvé dans le sillage de Vlasov, qui a commis deux erreurs de trajectoire, Remco a donc perdu un repère, un bon sillage et il est parti à la faute. Quand Nibali, le meilleur descendeur du monde, et Fuglsang, la funambule de Liège-Bastogne-Liège, sont devant dans une descente, il y a toujours danger.

Vous avez pensé à quoi pendant ces dix minutes ?

À Fabio Casartelli et Wouter Weylandt. C’est un miracle, franchement. Il est tombé de dix mètres sans avoir été retenu par les arbres comme on l’a dit. Ce qui l’a sauvé, c’est d’avoir fait un salto, ce qui lui a permis de retomber sur les pieds et non sur la tête, sans quoi il ne serait plus là. J’ai admiré la force de mes directeurs sportifs Davide Bramati et Geert Van Bondt dans ces circonstances particulières. Le soir, à l’hôtel, Van Bondt n’a cessé de pleurer pendant le repas. Ses nerfs ont lâché. Quand je suis arrivé à l’hôpital de Côme, l’ambulance était là, la porte arrière s’est ouverte et Remco m’a dit : Patrick sorry, sorry, sorry, trois fois. Mais j’ai vraiment mal. Au-delà de ses multiples blessures, il a perdu beaucoup de sang. Je l’ai rencontré cette semaine, il est encore fort pâle, il faudra du temps.

Comment avez-vous réagi à deux faits relayés par les réseaux sociaux. D’abord, cette voiture qui s’arrête, range le vélo puis repart ?

Contrairement à la rage exprimée sur les réseaux sociaux, je salue la responsabilité des occupants de cette voiture qui ont rangé le vélo puis directement démarré pour ne pas encombrer la chaussée alors que les coureurs arrivaient à vive allure derrière. Vous imaginez les dégâts si le vélo était resté au milieu de la route ? Les gars ont ensuite directement prévenu l’ambulance. Rien à dire là-dessus.

Et cette image, ensuite, postée par le polémiste Antoine Vayer montrant votre directeur sportif David Bramati sortant un objet rectangulaire de la poche de Remco ?

Alors là ! (colère) Nous avons un accord avec le groupe Velon, lui-même partenaire de RCS, l’organisateur des courses italiennes pour placer des décodeurs sur les vélos afin que tout le monde puisse profiter des données Data, que nous recevons d’ailleurs en direct dans les voitures. Subitement, il n’y avait plus de données, nous savions donc qu’il y avait un problème. Brama a sorti la boîte qui contenait la radio quand on a couché Remco sur le brancard afin de ne pas le blesser davantage. Dedans, il y avait aussi un gel de récupération comme on en donne en course au ravitaillement.

Le président de l’UCI a annoncé, à Nice, vouloir ouvrir une enquête sur ce sujet…

Je suis scandalisé par cette initiative car nous n’avons pas été prévenus et vous non plus, puisqu’il s’agissait d’une conférence de presse improvisée devant peu de journalistes. Cette demande est hors de propos par rapport à la gravité de la chute. La veille, nous avions provoqué une réunion avec plusieurs managers, dont ceux de Jumbo-Visma et d’Ineos, avec Yann Le Moenner (ASO) et David Lappartient qui, plutôt que de venir seul, était accompagné de trois collaborateurs, enfin soit. Le thème, c’était la sécurité. Notre idée était de puiser dans les sports extrêmes, comme le ski, le patinage de vitesse, les éléments qui amortissent les chutes, de les mettre en pratique sur la course cycliste. Tout le monde était d’accord. Et que s’est-il passé lors de la première étape du Tour ? Les commissaires n’ont pas levé le petit doigt, les coureurs ont dû eux-mêmes neutraliser la course.

Et quelques jours plus tard, ils ont puni votre maillot jaune suite au ravitaillement interdit. Vous avez très serein dans ce dossier, c’est curieux ?

C’est vrai, je râle et j’ai mauvais caractère, mais, sur ce coup-là, c’était une stupidité de notre part. Dans le village qui a précédé cet incident, nous étions encore dans le droit de ravitailler mais il y avait trop de public, c’était dangereux. C’est pour cette raison que Frank Alaphilippe s’est placé à cet endroit mais bon voilà, j’assume la faute. Il eût été mieux que Devenyns prenne le bidon pour son leader, comme quoi j’ai encore beaucoup de choses à apprendre à mon âge. Servais Knaven (Ineos) m’a ensuite expliqué qu’il avait téléphoné au président du jury pour savoir si on pouvait ravitailler. La réponse était négative. Pourquoi le jury n’a-t-il pas répété ce message sur Radio-Tour ?

Pour vous, c’est un préjudice de plus ?

Clairement, mais, je le répète, c’est notre faute. Je pense que Julian aurait pu conserver son maillot jusqu’à samedi soir, mais c’est ainsi. Nous avons deux victoires d’étape, le maillot vert désormais et le Tour n’est pas fini. Tous les gens ont en mémoire nos 14 jours en jaune et les 4 victoires de l’année passée, mais cela se passe plutôt bien, je suis très satisfait.

Vous avez annoncé vouloir attaquer Groenewegen en justice. Vous confirmez ?

Oui. Le contrat de Fabio Jakobsen, qui n’était pas loin de devenir le meilleur sprinter du monde avant cet accident a été revu à la hausse. Je vais donc payer un coureur blessé par la faute d’un autre, c’est la raison pour laquelle je demande des dommages. Je ne suis pas fou non plus, j’ai discuté longuement de ce sujet avec Richard Plugge, le manager de Jumbo-Visma, qui réfléchit à une solution susceptible de ne pas nous revoir devant un tribunal. Ce qui est possible : l’agent de Groenewegen et de Jakobsen est le même, vous imaginez son embarras !

Laurent Jalabert avouait récemment ne plus avoir osé sprinté après sa chute d’Armentières (1994). Avez-vous cette crainte pour Jakobsen ?

Quand on a un accident de voiture, on reprend le volant le lendemain. Le sprint, c’est la vie de Fabio. Je suis convaincu qu’on le reverra sur un vélo, avec un dossard, vers le mois de mars.

Si tout va bien, Remco Evenepoel pourrait devenir un vainqueur de Tour. Les Français en pensent autant avec Alaphilippe. Quel est votre sentiment ?

Je suis convaincu que Julian doit poursuivre sa carrière par rapport à ce qu’il sait faire, sans forcer son talent, même avec sept équipiers autour de lui. Pour Remco, nous ne saurons malheureusement jamais ce qu’il aurait fait au Giro. On doit juste souhaiter le revoir à 100 % sans séquelle. 2021 sera donc une année de transition, je dirais, mais aussi celle de notre dernière année de contrat avec nos sponsors actuels.

Les résultats de Remco ne vous inciteraient pas à construire un groupe autour de lui, comme le font Jumbo et Ineos ?

Avec le budget que j’ai, soit le tiers d’Ineos, ce que nous faisons tient déjà du miracle. Jusqu’ici, personne n’a frappé à ma porte, au niveau de sponsors potentiels, pour s’investir. Je ne peux pas imaginer non plus que nos jeunes Almeida ou Bagioli deviennent déjà des domestiques alors qu’ils ont des ambitions et beaucoup de talent. C’est une bonne question qui mérite une réflexion… rapide. Cela doit en tout cas se réaliser sur le long terme : soit je trouve un budget supérieur à l’actuel sur cinq ans, soit j’arrête, définitivement, en décembre 2021. J’aurai 66 ans et une belle carrière derrière moi, mais vous imaginez bien que j’ai très envie de voir éclore plus loin Remco Evenepoel.

Quand vous voyez Van Aert domestique chez Jumbo, cela vous inspire quoi ?

Qu’il aurait dû venir chez nous ! Comme mes relations avec l’UCI ne sont pas exceptionnelles, j’avais refusé, à l’époque, d’oser la rupture de contrat, sauf si je recevais un papier de Nick Nuyens, son employeur, m’autorisant à le faire. Jumbo a eu plus de chance. Van Aert savait en venant au Tour quelle serait sa mission. Comme Kwiatkowski chez Ineos. Kwiat », qui doit être le domestique le mieux payé au monde, je peux en témoigner !

Le Soir. Propos recueillis par Stéphane Thirion.
Par albo
#3269134
Teteoo a écrit :
14 déc. 2020, 11:36
c'est vraiment une musique de hollandais :elephant:
Ils ont Memling, Van der Weyden et Permeke, on ne peut pas leur demander d'avoir des musiciens en plus.
:elephant:
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Par RemcoAlafpolak
#3271445
On peut rire de leur anglais mais d'un certain point de vue, ils s'expriment correctement en anglais, mieux qu'une grande partie des gus en France, Italie ou d'autres pays.
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