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Par DanielH
#3179953
Ancelin a écrit :
07 juin 2020, 14:08

Et après ça nous prétend l'ambiance bonne famille, la Wolfpack tout ça. :rieur:
Fabio Jakobsen vient de présenter ses excuses pour ses propos "sortis de leur contexte". Je crois qu'il s'est fait remonter les bretelles... 😉
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Par RemcoAlafpolak
#3179970
C'est sûr.
Bon après, on est chez les loups, faut faire sa place à coup de dents lol.
Plus sérieusement, quand tu as plusieurs sprinteurs dans ton équipe( plusieurs leaders plus généralement), ya fatalement des clash. On ne peut que félicité Lefevere pour que ces tensions entre coureurs ne nuisent pas à l'équipe. Bon après gagner une cinquantaine de fois par ans aide pas mal.
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Par Nopik
#3180130
Je crois surtout qu'il a raconté une anecdote "marrante" dans un podcats et au fil des reprises de reprises d'articles, c'est devenu "machin et truc ne pouvaient pas se blairer, l'un chiait dans l'assiette de l'autre pendant que l'autre se tapait la femme de l'un"... Bref un petit rétropédalage pour calmer la "polémique" qui n'avait pas lieu d'être.
On sait juste que Keisse est une fois de plus dans le camp des pas malins :green:
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Par RemcoAlafpolak
#3182914
Quelques photos trouvées via twitter illustrant la 1ère journée de stage en Belgique de la Deceuninck.
Reconnaissance du parcours de Gand Wevelgem pour le wolfpack et découverte des monts des flandres pour Alaphilippe.

Image

url=https://zupimages.net/viewer.php?id=20/25/9coc.jpg]Image[/url]

Image

210-220 bornes avalées à 36km/h de moyenne grosso modo.
Ci-dessous les strava de certaines coureurs:

Yves Lampaert: https://www.strava.com/activities/3623616824
Tim Declercq: https://www.strava.com/activities/3623618852
Iljo Keisse: https://www.strava.com/activities/3623619712
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Par RemcoAlafpolak
#3183184
Sans doute, a priori les deux parties souhaitent continuer ensemble. Ya plus qu'a..

Sinon, aujourd'hui suite du stage en Belgique avec quelques belles averses pour accompagner les coureurs.
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Par alaph29
#3183216
Alaf avait dit qu'il visait les classiques et pas le général du tour

J'espère donc le voir au lombardie (avec un plateau affaibli) plutôt que des faire des kms au dauphiné.

J'aimerais qu'il recommence plein pot la saison en italie en s'étant donc entrainé dur,un peu comme il le faisait les années d'avant à san juan ou en colombie (contrairement au début de saison 2020 où il était loin de son top) , s'il arrive en grande forme il a clairement moyen de gagner le lombardie .Derrière cela tour en mode étapes sans se griller pour y sortir en superbe condition sur le mondial, liège et le ronde où il stoppera probablement sa saison.Entre lombardie et le ronde y a deux mois ,il a déjà prouvé qu'il savait restait dans une excellente condition sur une période aussi longue. L'année passée de février en colombie à fin avril aux ardennaises pendant 3 mois il était fort.

S'il ne fait pas le lombardie ca ferait 3 ans de rang sans y participer, ça serait ridicule .Il a qu'à faire la pologne ou le tour de l'ain pour les kilomètres avant le lombardie.

En plus il n'aime pas le froid, et quid du climat en belgique en octobre pendant liege et le ronde?pas impossible que le climat l'handicape.Qu'il vise donc le lombardie sous la chaleur et le soleil en aout, le reste on avisera ensuite
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Par DanielH
#3185202
Forza Pat! :flags:

Patrick Lefevere reste prudent quant à l’évolution de la crise sanitaire mais se veut serein pour l’avenir de son équipe.
Le ciel azur a beau habiller l’horizon de sa Flandre occidentale et le thermomètre flirté avec les trente degrés en cette fin de semaine, Patrick Lefevere ne se laisse pas duper par ces leurres. Si ce samedi 27 juin aurait dû être celui du Grand Départ du Tour de France à Nice, le manager de l’équipe Deceuninck-Quick Step sait que la campagne courtraisienne ne possède pas encore tous les charmes de la Côte d’Azur. "Lorsque je ferme les yeux, je n’entends pas le bruit des vagues de la Méditerranée" , sourit le chef de meute du Wolfpack . Entre deux rendez-vous venus noircir les pages d’un agenda à nouveau bien rempli, le boss de la formation la plus prolifique d’une saison hors-norme a pris le temps de la confession. Entretien.

Patrick, que vous inspirent les deux mois d’attente qui nous séparent encore de la Grande Boucle ? La nostalgie d’un rendez-vous qui a rythmé tous vos mois de juillet ou l’espoir d’une saison cycliste qui peut être sauvée ?

"Je suis un homme réaliste plutôt que fataliste ou trop optimiste (sourire). Je dois donc avouer que je demeure inquiet au regard de l’évolution de la crise sanitaire mondiale. Les événements des derniers jours doivent servir de piqûre de rappel à ceux qui ont trop rapidement pensé que la pandémie était définitivement derrière nous et qu’il allait nous être possible de reprendre le cours de notre existence comme si de rien n’était… Personnellement, je continue de respecter scrupuleusement les gestes barrières : je ne serre pas la main, je ne participe pas à des rassemblements trop importants et tout le reste. La semaine dernière, lors du mini-stage que nous avons organisé avec l’équipe dans les Ardennes flamandes afin de reconnaître le parcours des classiques pavées, nous avons demandé à nos coureurs belges de rentrer dormir chez eux plutôt que d’occuper une chambre de la résidence que nous avions louée. J’ai tenu à venir saluer mes troupes, mais je ne me suis pas attardé sur les lieux. Au bout d’une trentaine de minutes, je suis reparti. La victoire sur le virus passe encore par là."

Le calendrier remodelé de cette saison exceptionnelle a été intégralement construit autour du Tour de France. Un choix logique et légitime ?

"Tout le monde connaît le poids qu’a le Tour dans le cyclisme mondial et tous les secteurs d’activité fonctionnent de la même manière : les puissants sont toujours les plus influents. Je ne pense pas que la Belgique pèse, par exemple, de la même manière que les États-Unis ou la Chine dans la politique internationale… (rires) Il n’y a d’ailleurs pas eu beaucoup de discussions au moment d’élaborer ce nouveau calendrier."

Entre les classiques, qui continuent de constituer l’ADN de votre équipe, et le Giro sur lequel Remco Evenepoel fera ses grands débuts en grand tour, votre mois d’octobre promet d’être particulièrement dense…

"Si je pense faire montre d’un certain sang froid au quotidien et dans la gestion de mon équipe, il en va tout autrement pour les voyages, pour lesquels je suis bien plus impulsif… Je ne réserve que très rarement un billet de retour. Je verrai donc vers quels horizons me porteront ces semaines-là."

Comment une équipe accro à la victoire comme la vôtre a-t-elle géré les longs mois sans compétition que nous venons de traverser ?

"J’ai demandé à mon staff de relâcher la pression sur nos coureurs pendant plusieurs semaines de manière à ce que ceux-ci soient habités par l’envie et la grinta lors de la reprise. Je ne voulais pas que leur tête explose. L’essentiel, pour nos athlètes, était de continuer à surveiller leur poids et de maintenir une condition de base. Pour le reste, il n’y avait pas grand-chose à gérer… J’avais surtout de la peine et de la compassion pour des garçons qui ont travaillé comme des fous durant l’hiver dans la perspective de grands objectifs et ont vu ceux-ci s’envoler alors qu’on commençait à les discerner à l’horizon. Beaucoup l’ont sans doute oublié, mais nous avions déjà gagné 15 courses au moment où tout s’est arrêté. Il va falloir désormais relancer cette spirale positive à la reprise."

Le stage de Kaster, que vous évoquiez plus en amont, était-il précisément important pour entretenir cette dynamique de groupe, cette culture d’équipe ?

"Oui, c’est tout à fait ça. Nous souhaitions aussi que chacun ait l’occasion de partager la manière dont il avait vécu le confinement et la période très particulière que nous avons traversée. En France, en Andorre ou en Espagne par exemple, les choses étaient bien plus strictes encore que chez nous. La manière dont les coureurs vont réagir à ces mois sans compétition est très difficile à prédire, mais j’ai senti les troupes heureuses de se replonger dans la préparation d’objectifs clairs. Alaphilippe, Jungels et Devenyns ont, par exemple, mis le cap cette semaine sur les Alpes pour repérer certaines étapes du Tour."

On entend beaucoup dire que la fraîcheur mentale jouera un rôle déterminant lors d’une reprise extrêmement dense. Partagez-vous cette analyse ?

"Oui et non. On parle de coureurs pros qui sont, par nature, des compétiteurs. Alors oui, le calendrier sera bien rempli et ce sera difficile, mais descendre à la mine demeure quand même plus pénible, non ? (sourire) Je crois surtout que les scénarios de course risquent d’être un peu bouleversés. Ce sera un peu comme quand on remet le bétail au champ après l’hiver, il y aura beaucoup d’enthousiasme (rires). Certains risquent donc d’attaquer trop tôt et de faire des erreurs tactiques, mais cela plaira probablement au public."

Les quatre mois sans compétition que vient de traverser Remco Evenepoel semblent avoir exacerbé un peu pus encore ses ambitions. Le Brabançon parle désormais ouvertement du maillot rose lorsqu’il évoque le Giro. Comment accueillez-vous son discours ?

"Comme le témoin de son ambition. Il n’y a rien de répréhensible dans ses propos. La jeune génération est plus libérée dans sa parole. Autrefois, Merckx avait mal à la gorge au matin de chaque course, mais en gagnait la moitié, et Museeuw préférait toujours partager le leadership avec un équipier… En Belgique, et surtout en Flandre, certains confondent l’ambition et l’arrogance, deux choses pourtant très différentes. La jeunesse de Remco est, à mon sens, un avantage dans le contexte actuel. On s’adapte plus vite au changement à 20 ans qu’à 37."

Certains ont soufflé que le plan de base, si le Giro avait été disputé en mai, était que Remco quitte l’épreuve après deux semaines. Une fausse rumeur ?

"Nous avons toujours dit que nous nous adapterions à la manière dont il allait digérer l’enchaînement des jours de course. Il s’agit de son tout premier grand tour, ne l’oubliez pas. Notre philosophie restera la même pour octobre. Mais s’il est en lutte pour le général, il me paraît évident qu’on ne le contraindra pas à quitter l’épreuve…"

Comment se déroulent les négociations quant aux engagements de sponsoring de Deceuninck ?

"Notre partenaire titre possède un contrat qui court jusqu’au terme de la saison 2021, mais nous ferons un bilan à la fin de saison. Si on ne court pas, je me vois mal solliciter la même enveloppe… Il ne faut pas avoir fait des études en économie pour comprendre cela. Je suis plutôt serein quant à l’avenir car, pour une fois, je suis actuellement du côté des chanceux. L’essentiel de nos sponsors a signé jusqu’en 2022, seuls quatre contrats arriveront à leur terme en décembre."

CCC, Mitchelton-Scott ou EF Education First semblent en grandes difficultés. Pensez-vous que certaines équipes WorldTour vont disparaître dans les prochains mois ?

"Non. Mais je ne suis pas Madame Soleil (rires)…"
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Par DanielH
#3187682
Mauri Vansevenant est le plus jeune jeune loup de Deceuninck-Quick Step et est en Italie pour le stage en équipe. Le manager Patrick Lefevere veut garder la pression loin du grimpeur. "Mauri aura le temps de grandir sans pression."

Mauri Vansevenant a montré son talent l'an dernier avec la victoire au général dans le Giro della Valle d'Aosta et une victoire d'étape dans le Tour de L'Avenir. "Il a très bien tenu ses promesses et a montré ses capacités à grimper", a déclaré Patrick Lefevere.

Les grimpeurs belges ne sont pas en abondance, les attentes sont donc élevées. "Il est encore très jeune et donc Mauri a le temps de grandir en tant que pro sans pression. Nous n'attendons rien de lui à court terme."

"Il doit bien observer et apprendre des coureurs expérimentés. Il peut aider l'équipe si nécessaire et lorsqu'il aura la chance de montrer son talent en montagne, nous ne l'arrêterons certainement pas."

Vansevenant est le troisième talent grimpeur que Deceuninck-Quick Step intègre, notamment pour soutenir Remco Evenepoel. "Avec Almeida, Bagioli, Evenepoel et maintenant Mauri, nous avons de jeunes coureurs. J'espère ajouter des jeunes à l'équipe chaque année, afin de rajeunir lentement mais sûrement le Wolfpack et de préparer l'avenir." Source: Sporza.be
Par JoeSaginowski
#3189468
D'après PCS, 7 noms sont sortis pour le Tour de France : Alaph'/Jungels/Bennett/Cavagna/Devenyns/Archbold/Morkov.

C'est fiable ou pas ?

Je suis quand même étonné de l'absence pour l'instant du duo Asgreen/Lampaert. Ces deux là semblent tellement indiscutable sur une course de trois semaines.

Archbold +Morkov... Un de trop pour moi.
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Par Amady21
#3189472
JoeSaginowski a écrit :
16 juil. 2020, 13:38
D'après PCS, 7 noms sont sortis pour le Tour de France : Alaph'/Jungels/Bennett/Cavagna/Devenyns/Archbold/Morkov.

C'est fiable ou pas ?

Je suis quand même étonné de l'absence pour l'instant du duo Asgreen/Lampaert. Ces deux là semblent tellement indiscutable sur une course de trois semaines.

Archbold +Morkov... Un de trop pour moi.
Archbold et Morkov, depuis le début de la saison ils sont dans le train de Bennett donc normal de garder cette ossature, reste à y intégrer un premier lançeur qui peut bien être Lampaert ou Asgreen ou même Stybar
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Par RemcoAlafpolak
#3189477
Archbold est un des hommes de confiance de Bennett, ça me parait logique qu'il soit là. si Cavagna est là c'est lui qui va faire "breakaway killer". Asgreen et Lampaert vont viser les flandriennes, ça implique qu'il faudra avoir de la gomme en octobre pour aller au turbin. Sauter le Tour pour l'un des deux sera peut être un gage de fraicheur en octobre. Si on met Cavagna dans le roster, on peut se passer de l'un des deux.
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Par DanielH
#3191901
Patrick Lefevere aborde différents thèmes dans une conversation avec «Het Nieuwsblad». Compte tenu de la situation économique, l'un des sujets est un thème d'actualité: la baisse des salaires. Lefevere n'est pas vraiment pour cela.

Le PDG de Deceuninck-Quick.Step explique pourquoi il préférerait que les coureurs ne gagnent pas soudainement moins. "Parce que ça persiste toujours quand on paye moins. Dans ma carrière, je ne l'ai fait que quelques fois, souvent à la demande du coureur." Patrick, je n'ai pas fait une bonne saison, je sais. Donnez-moi moins . ""

Cela n'a pas toujours un effet positif. "Ensuite, vous obtenez un coureur moins motivé, qui est immédiatement dans mon bureau pour demander un bonus s'il gagne." Lefevere n'a- t-il pas dû traverser la crise corona? En tous cas. "Je ne vais pas vous dire combien." Il est vrai que ces économies ne s'appliquent qu'à cette année.

Et qui sait, il y aura peut-être quelque chose dedans cette année aussi, s'il s'avère que tout irait mieux que prévu. "Avec le CFO Geert Coeman, j'ai préparé un budget jusqu'à la fin de la saison. Si nous devions avoir un surplus de toute façon, nous le diviserions. Je veux en garder le moins possible dans les poches des gens."
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