- 23 déc. 2019, 14:00
#3101827
Pour cette saison 2020 on a décidé de faire une présentation commune avec des membres du forum, fan ou pas du Team, et je dois dire que c'est une réussite. Encore merci à tous ceux qui ont joués le jeu!
Après une saison 2019 plus ou moins réussie avec 16 bouquets de ramenés et la première place Continental Pro synonyme de qualification à toutes les épreuves World Tour, la saison 2020 s'annonce une nouvelle fois très riche. Malgré un mercato assez maigre l'équipe aura du faire-valoir sur les flandriennes et les sprints notamment avec Terpstra et Bonifazio en leader. Sans oublier un Lilian Calmejane tachant à faire oublier sa saison catastrophique.
Les coureurs:
Présentation de Loulou
Lilian Calmejane, 27 ans, Puncheur-Classiques
L'albigeois du Team est sûrement revenchard après une saison 2019 assez catastrophique dans l'ensemble. Seulement 2 victoires: la première sur la Classique de l'Ardèche et l'autre lors de la première étape du Tour du Limousin. Après être complètement passé à coté de sa première moitié de saison on a pu voir un Lilian revenir à un bon niveau sûrement sur-motivé dans l'idée de la chasse aux point pour le classement UCI.
Ses objectifs: Une victoire sur un GT, remporter des courses par étapes françaises et participer à des Flandriennes.
Avec un calendrier italien en début de saison puis certainement une participation à quelques courses en Belgique au mois d'Avril, Lilian essayera sans doute d'arriver au meilleur de sa forme sur le Tour de France avec peut-être une Vuelta et un maillot de meilleur grimpeur en ligne de mire.
Anthony Turgis, 25 ans, Puncheur-Flandrien
Certainement LA révélation du team en 2019: 2 victoires en tout la première en début de saison sur le GP de la Marseillaise puis en fin de saison sur Paris Chauny, une impressionnante deuxième place sur le Dwars door Vlandereen derrière le plus français des néerlandais aka M.Van Der Poel. Mis à part ses victoires c'est surtout lors des Flandriennes qu'il s'est affiché comme un incontournable.
Ses objectifs: Ramener plus de victoires que l'an passé et continuer de briller sur les courses pavés en tentant d'aider au mieux son leader Niki Terpstra.
Présentation de Ilnur Majka :
Jonathan HIVERT
(34ans FRA)
Connu comme étant par excellence l’homme des premières parties de saison, notre presque breton (euh non Normand ) se fait vieux.
En effet il sera l’un des capitaines de route après le dernier hiver de cette décennie s’il ne l’était déjà . Décrit à raison comme un puncheur (avec de beaux relents de grimpeurs ), il ne sera pas le premier déçu du retour en intégrale de l’équipe sur le triptyque ardennais notamment sur L’Amstel car coutumier d’un pic de forme trimestriel s’étendant de mars à mai . On constatera cette année encore qu’il agglomère ses beaux résultats sur ces trois mois . Parmi les faits remarquables on louera son grand week-end de fermeture sur PN ou encore ses belles victoires sur le GP d’ Indurain et sur le Tour d’Aragon.En 2020 son rôle sera surtout de cadrer la belle jeunesse mais on lui demandera d’être tout aussi présent en Coupe de France et en Coupe d’Espagne
Présentation de Psyonix :
Julien Simon :
Même si les années passent , il reste une référence sur les SSR françaises voir plus. Très bon puncheur , il dispose également d'une très bonne pointe de vitesse qu'il semble réussir à garder malgré son âge. Une belle plus-value pour TDE qui peut donc densifier son groupe.
Geoffrey Soupe :
Le célèbre barbu semble clairement sur le déclin. Ce n'est plus le grand lanceur que l'on a connu et cela depuis quasiment 2 ans. Pour intégrer un début de train , il peut encore être efficace mais il ne semble plus prendre de risque en étant le dernier ou l'avant dernier lanceur pour son sprinteur.
Présantation de Ancelin :
Rein Taaramae (32 ans EST):
Encore une fois en 2020, l'estonien sera l'un des seuls grimpeurs de la Total DE qui pourtant passe un échelon cette saison.
Rein aura sans doute encore plus de responsabilités même si on sait qu'il est très irrégulier, il peut une journée lutter avec les meilleurs et celle d'après faire gruppetto.
Il devra donc faire preuve de plus de régularité pour montrer que malgré son effectif Total DE peut exister en montagne en WT.
Présentation de Le Bougnat :
Dries VAN GESTEL [25 ans, flandrien]
Premier belge de l’histoire de l’équipe, c’est un flandrien, résistant à l’effort. Il vient renforcer l’équipe autour de Niki Terpstra. Sa performance de la saison restera sa 13e place sur le Tour de Flandres, arrivant dans le groupe pour la 3e place. Une 13e place, à 24 ans qui est prometteuse. Mais s’il fait régulièrement des top 20 dans l’année, il a du mal à faire mieux avec un seul top 10 : 5e sur une étape des boucles de la Mayenne. Il aura vraisemblablement un rôle d’équipier pour Niki, et peut être dans un train de sprinter lorsqu’il n’y aura pas de courses spécifique pour son profil. Il aura également à cœur de montrer que cette 13e place sur le tour des Flandres n’était pas une performance isolée mais qu’il peut réaliser cette prestation à nouveau, voire mieux. Il devrait également avoir l’occasion de se montrer sur d’autres courses moins relevées. Bref un coureur intéressant pour densifier le pôle flandrien et faire de TDE une des équipes sur lesquelles il faudra compter sur ce type de courses.
Les - : s’il est dur au mal et difficile à lâcher, il manque de jus dans le final pour faire un résultat
Les perfs idéales : confirmer son Ronde 2019 et plus de régularité dans les résultats. Une victoire sur une semi classique belge
Mathieu BURGAUDEAU [21 ans, Puncheur]
Une première saison pour découvrir le haut niveau où il a travaillé pour ses leaders. Ses meilleurs résultats cette année : une 8e place sur la 4e étape du tour de Belgique avec Terpstra à la planche pour lui (ce qui en dit long sur les attentes du staff) et une 9e place aux championnats du monde espoir. L’équipe compte sur lui pour être l’un de ses leaders dans un avenir proche et il devrait donc cette année avoir plus de responsabilité. Une première participation à la campagne des classiques ardennaises est plus que probable. Peut-être une première participation à un grand tour sur la Vuelta également.
Les - : Haute/moyenne montagne
Les perfs idéales : Une première victoire en .1 voir en ProSeries.
Romain Sicard [32 ans, Grimpeur ?]
Un tour de Suisse correct (19e au général) pour seul résultat notable cette année. Coureur d’expérience, équipier modèle et apprécié au sein de l’équipe il n’a cependant pas le niveau espéré depuis son arrivée dans l’équipe mais il arrive à décrocher une place discutable sur le tour chaque année (au moins il n’y a pas dénoté du reste de l’équipe cette année). Mais il se rattrape en se mettant à la planche quand il le faut. Il est souvent le dernier équipier sur des 2.1. Bref un rôle de capitaine de route pour l’an prochain sans doute et peut être la mission d’entourer les jeunes sur la Vuelta avec son expérience de 11 grands tours, tous terminés.
Les - : qualités limitées en montagne, dommage pour un grimpeur
Les perfs idéales : équipier modèle, capitaine de route. Prendre sa chance sur une étape d’une course de niveau moins relevé (tour du Rwanda ?)
Damien GAUDIN [33 ans, « DamDam », Flandrien/Baroudeur]
Saison sans victoire pour Damien qui n’a pas pu glaner sa victoire sur le prologue du Tour de Luxembourg. Malchanceux sur ses 2 courses de cœur, Paris-Roubaix et Tro-Bro Léon, il va vouloir montrer que l’équipe peut toujours compter sur lui. Il est d’ailleurs toujours un des éléments principaux de l’équipe pour le bloc flandrien. Dans les points positifs, on note qu’entre Paris-Nice et le Tro-Bro il a abandonné sa place à l’arrière du peloton pour être plus présent à l’avant. Il semblerait que Terpstra ait été bénéfique de ce côté-là. A confirmer l’an prochain. A noter également une correcte 23e place sur le Ronde. Comme d’habitude il devient invisible une fois le prologue du tour de Luxembourg passé (TPC mis à part)
Les - : Malgré des progrès, a toujours du mal à frotter.
Les perfs idéales : Performer sur une flandrienne et gagner le Tro-Bro Léon ainsi que le prologue du tour de Luxembourg.
Paul OURSELIN [25 ans, « Paulo », Baroudeur]
Equipier très solide, souvent offensif, il manque un palier pour pouvoir jouer la gagne. Performances notables : 7e de la Polynormande et 9e de des 2 championnats de France, en ligne et en contre la montre. Régulièrement à l’attaque durant la saison, il a été l’un des membres de l’équipe les plus offensifs sur le tour. En bref cette année cette année il va continuer à jouer son rôle d’équipier, en essayant d’anticiper sur des parcours qui lui correspondent
Les - : montagne et sprint
Les perfs idéales : Une saison en équipier solide, essayer de jouer la gagne sur des courses qui peuvent lui convenir (Paris-Camembert)
Fabien GRELLIER [25 ans, « Ptit Gre », Baroudeur]
Un début d’année prometteur avec une échappée bien menée sur l’étape reine du tour d’Oman avec Cardis où il passe proche de la consécration en prenant la 2e place, rattrapé dans les derniers hectomètres par Lutsenko. Et puis plus grand-chose. Trop transparent, il ne donne pas l’impression de progresser. Il obtient sa place sur le tour pour son statut de « vendéen ». Une nette progression est attendue en 2020, on a vu cette année que des résultats décevants, même pour des coureurs issus de la formation vendéenne ne sont plus autant acceptés qu’avant.
Les - : progresser en montage
Les perfs idéales : Travail d’équipier pour l’équipe tout au long de la saison, viser des échappées sur les coupes de France
Simon SELLIER [25 ans, Sprinteur]
Saison à oublier pour Simon, souffrant d’une endofibrose iliaque, il n’a pu être présent à son niveau au début d’une saison à laquelle il a dû mettre un terme en juin pour se faire opérer. De retour sur le vélo, l’équipe l’a prolongé d’un an pour lui laisser une chance de valider les progrès de sa première saison pro, ce qu’il n’a pas eu l’opportunité de faire en 2019. Si Geoffrey Soupe et parfois Adrien Petit devraient jouer un rôle de poisson pilote pour Niccolo Bonifazio, Simon Sellier pourrait se retrouver dans ce rôle auprès de Lorrenzo Manzin voir Romain Cardis, et éventuellement avoir sa chance en cas d’arrivée au sprint sur des courses moins relevées. Il devrait également être au départ de certaines et semi classiques et classiques belges.
Les - : progresser sur sa pointe de vitesse
Les perfs idéales : équipier modèle sur le début de saison notamment sur les flandriennes, épauler les sprinters sur des course de catégorie 1. Faire quelques résultat quand il aura l’opportunité de jouer sa carte personnelle
Jérôme COUSIN [29 ans, « La Couz’ », Baroudeur]
Excellent équipier, excellent état d’esprit. Une saison moins remarquée que la précédente car sans victoire, mais toujours là pour ses leaders. Il réalise cependant une grosse performance sur la Vuelta a Castilla y Leon, terminant 3e de la première étape et allant chercher la 3e place du général avec la clavicule et la main droite fracturées suite à une chute la veille. 70 points de pris qui se révèleront précieux, l’équipe remportant le classement continental pro pour 66 points. Il s’est également montré sur Paris Camembert peu avant, étant dans le groupe jouant le podium. Cette année il sera encore un membre important de l’équipe en jouant son rôle d’équipier modèle tout en ayant carte blanche à certaines occasions.
Les - : Bon à peu près partout mais excellent en rien
Les perfs idéales : équipier modèle, prendre sa chance sur certaines courses pour jouer la gagne et participer à un grand tour en étant présent à l’avant réguièrement.
Présentation de Quef :
Jérémy Cabot :
Qu'on se le dise : Jérémy Cabot a du chien !
Il s'orientait vers des études d'ingénieur mais une grosse fin de saison 2015 l'a incité à troquer le maillot du VC Toucy pour celui du Sco Dijon, avec des objectifs plus élevés.
Après deux belles saisons en Bourgogne, il obtient un contrat pour deux saisons chez Roubaix Lille Métropole. Las, il ne réussit pas à se mettre suffisamment en valeur pour lui éviter d'être victime fin 2018 d'une baisse de budget laissant de nombreux coureurs sur le carreau. Fraîchement diplômé de l'Ecole Centrale de Lyon, à laquelle il s'était beaucoup consacré jusque là, Jérémy est convaincu de son potentiel et lance une cagnotte sur internet pour l'aider à rester chez les pros. Il y mettra fin après que le Sco Dijon lui ait proposé de rebondir dans une maison qu'il a bien connu. La suite lui donnera raison.
Jérémy Cabot a en effet surclassé la saison amateur 2019. Il obtient au final le record de points au fameux classement BBB-Direct Vélo, effaçant des tablettes un certain Warren Barguil ! Lauréat de nombreuses épreuves, le coureur du SCO Dijon s'est même payé le luxe de remporter une course UCI : Paris-Troyes (1.2). De quoi inciter Jean-René Bernaudeau à lui proposer de rejoindre la meute Total Direct Energie pour 2 années.
Pour autant, Jérémy Cabot ne peut être considéré comme la nouvelle pépite française : il aura 29 ans en 2020, et son recrutement sonne comme une résurrection plus que comme un tremplin vers les sommets.
Jérémy Cabot est un coureur que l'on qualifie traditionnellement de complet : rouleur très correct, ce puncheur passe bien les bosses et est capable de régler un petit groupe. Cette polyvalence est très intéressante sur un calendrier amateur, mais aucune de ses qualités ne semble lui permettre de vaincre un peloton professionnel aguerri. Ce qui en fait probablement, au moins au démarrage de la saison, un coureur appelé à tenir un rôle d'équipier. Néanmoins Jean-René Bernaudeau pourrait lui octroyer quelques libertés sur certaines courses. Jérémy Cabot pointe déjà le Tro Bro Léon, ce qui montre qu'il n'est pas prêt à laisser sa part aux chiens.
L'absence de gros point fort va-t-il lui manquer chez les pros ? A-t-il tiré profit de son expérience roubaisienne pour le guider vers une belle saison ? Réponse dans quelques mois !
Souhaitons lui en attendant de rester loin de la malchance pour qu'il puisse montrer les crocs.
Présentation de Nopik :
Pim Ligthart
Agé de 31 ans, ce coureur tout terrain a connu une saison très compliquée. Recruté pour ses compétences linguistiques par l'équipe dans les valises de Niki Terpstra, qu'il ne connaissait pas tellement, il a eu du mal à se mettre dans le rythme, malgré une belle victoire sur le Ronde van Drenthe (1.HC) qui démontre que ce n'est pas un équipier lambda. Les explications ? Il évoque principalement une période difficile suite à sa chute au Luxembourg (en 2018), suivi de problèmes de santé graves pour sa compagne, puis en 2019 une crise cardiaque en course pour son ami Robbert de Greef, quelques jours après leur 1-2 à Drenthe (De Greef est décédé vers la fin du mois d'avril 2019...).
Dans une interview récente, il évoque également une nouvelle intervention chirurgicale à la jambe, car il avait des séquelles de sa chute luxembourgeoise. Mais il espère revenir à son meilleur niveau en 2020. S'il y arrive, et malgré de faibles attentes, il pourrait devenir un coureur très important pour l'équipe car il a une belle capacité à scorer ou au moins à arracher une grosse poignée de places d'honneur dans la saison sur les classiques de second rang et les étapes de baroudeur.
Niki Terpstra
A déjà 35 ans, l'avenir du flandrien néerlandais est derrière lui. Arrivé en grande pompe pour la saison 2018, il n'a malheureusement pas pu concrétiser les attentes de l'équipe sur les monuments pavés, la faute à une mauvaise chute sur le Ronde. Auparavant, il avait néanmoins laissé entrevoir de beaux restes avec notamment une 3e place sur KBK. Puis en fin de saison, avec une 2e place sur Paris Tours, il a montré qu'il faudrait encore compter sur lui ces prochains mois. Plutôt prometteur donc pour 2020.
Parfois taxé d'individualisme au sein du collectif Wolfpack, probablement parce qu'il cherchait à attaquer à contretemps pour profiter d'avoir ses leaders qui neutralisent la course derrière, cette réputation semble néanmoins un peu usurpée, car aussi bien chez Quickstep, où on l'a sollicité pour faire le capitaine de route sur les GT lors de sa dernière saison, qu'au sein de l'équipe des Pays-Bas au Yorkshire, où il s'est (plutôt) mis au service de Van Der Poel, semblent montrer le contraire. Assez perfectionniste, exigeant, et spécialiste du matériel, il semble avoir un caractère un peu "difficile" parfois, mais c'est également un blagueur.
Présentation de Crocoboy :
Florian Maître [23 ans, pistard/baroudeur]
Si il y a un bien un coureur au Vendée U qui a été régulier depuis 2 ans, c'est bien lui.
Malgré son programme piste, il a toujours répondu présent sur la route tout au long de l'année avec un passage chez les pros.
Déjà stagiaire en 2017, il sera surtout attendu dans un rôle de coéquipier, ses qualités de pistard serviront à renforcer le train des sprinteurs et pourquoi pas intégrer le groupe des flandriens construit autour de Niki Tersptra ?
Les- : doit progresser en prologue
Les perfs idéales : Aider le train de Bonifazio et intégrer durablement le groupe flandrien
Marlon Gaillard [23 ans, puncheur/grimpeur]
Celui finissait dans le top 10 de la classique des Alpes au milieu des Rochas, Gaudu, Paret-Peintre, Lafay ou encore Rayanne Bouhanni, rejoindra par la suite le Vendée U chez les espoirs, après 4 années et des accesits sur des courses U23 tel que la Ronde de l'Isard, c'est bien en 2019 qu'il passe le dernier palier en gagnant sur une 2.2 et finissant 2e du général de la Ronde de l'Oise, lui ouvrant les portes du monde professionnel après 2 stages dans l'équipe.
Les - : Le CLM
Les perfs idéales : retrouver le coup de pédale en montagne qui lui avait permis de faire une Ronde de l'Isard de haute volée en 2018 dans un domaine où l'équipe en manque cruellement et se mettre au service de l'équipe tout saisissant sa chance.
Valentin Ferron [21 ans, puncheur]
Valentin Ferron qui n'a pas fini ses études passera pro en août, membre de la fameuse génération 98 du Vendée U (avec les Burgaudeau et Bonnet entre autre), il est un l'un des piliers du Vendée U en 2019 ce qui lui ouvrira les portes de l'équipe pour un stage.
Dès sa première course en tant que stagiaire, il marquera les esprits en finissant 2e de la Polynormande derrière le français en forme du moment avant de se muer en équipier sur les courses suivantes avant de signer son contrat en tant que professionnel.
Les - : la montagne
Les perfs idéales : gagner la Polynormande 2020 dès sa première course ?
Romain Cardis [27 ans, sprinteur]
L'année ou jamais, membre de la fameuse génération 92 du Vendée U avec les Calmejane/Coquard/Morice, dans l'ombre des sprinteurs précoces que sont Coquard/Boudat, Cardis est lui un coureur qui a su progresser d'année en année et gagnera le trophée DV lors de sa dernière année chez les amateurs, preuve de sa régularité.
Chez les pros, il arrive sur la pointe des pieds, Bernaudeau est souvent élogieux quand il en parle et l'attend beaucoup sur les flandriennes mais c'est bien sur les sprints que Romain Cardis a fait des résultats mais beaucoup trop inconstant et irrégulier mais surtout très peu utilisé, capable de sortir un sprint solide comme de disparaître le jour suivant, il sera important pour lui d'être régulier car il est en fin de contrat.
Les - : grosses lacunes pour frotter
Les perfs idéales : gagner des sprints et être présent autour de Terpstra sur les flandriennes
Présantation de Noé :
Lorrenzo Manzin
Le jeune sprinteur originaire de la Réunion, après trois saisons peu productives dans l'écurie FDJ, a été séduit par Jérôme Pineau en 2018 lorsque celui-ci a créé son équipe cycliste, le Vital-Concept-Cycling-Club. Mais force est de constater que, comme beaucoup de ses coéquipiers à ce moment-là, il a eu quelques difficultés à se mettre en valeur lors de sa première saison chez les Men in Glaz. L'an dernier, il a pu reprendre un peu de confiance grâce à ses quatres victoires, même si elles sont toutes peu prestigieuses (Le général du Tour de Bretagne, deux étapes sur la Tropicale Amissa Bongo et le Grand Prix de la Somme). Passant bien les bosses, il vient en remplacement de Thomas Boudat qui rejoint l'équipe Arkéa-Samsic. Il ne sera donc pas le sprinteur principal de l'équipe, place déjà occupée par Niccolo Bonifazio, et n'aura pas de train à son service. Espérons néanmoins que, probablement doté d'une certaine liberté, il sera capable de franchir un cap, d'être plus régulier et, ainsi, de gagner un ticket pour participer à un Grand Tour.
Présentation d'Albator:
Leonardo Bonifazio (28 ans)
Le grand frère de Niccolo a un profil « samuelo-dumoulinesque » avec ses 57 kg et sa pointe de vitesse.
Il a connu une carrière erratique, puisqu' il a stoppé la compétition pendant près de 5 ans chez les jeunes, gravement marqué par le décès d'un de ses amis à l’entraînement.
C'est la performance de Niccolo, son frère, sur Milan SanRemo (5ème) qui le pousse à reprendre une licence en 2015.
Après 2 saisons solides chez Colpack, il ne parvient pas toutefois à trouver un contrat chez les pros et s'exile chez l'AVC Aix-en-Provence en DN1 en 2018
De retour en Italie, à la Sangemini en 2019, il semble un peu marquer le pas, mais Niccolo parvient à le faire venir chez Direct Energie, où il retrouvera donc son frère...et la motivation pour parvenir à trouver une meilleure régularité ?
Niccolo Bonifazio (26 ans)
Sprinter "trapu" (1,72 m, 68 kg) le Piémontais s'est très vite distingué dans le milieu professionnel lorsqu'il termina 5ème de Milan SanRemo à seulement 21 ans.
Malheureusement pour lui, la suite de sa carrière fut plus irrégulière et marquée qui plus est par une mauvaise image laissée dans les équipes qu'il connu, notamment la Lampre.
Après ses passages chez Trek et Bahrein-Merida où il n'aura guère frappé les esprits, Bernaudeau parvient à le relancer chez Direct Energie en 2019, où il signe pas moins de 7 victoires auquel s'ajoute également un encourageant podium sur les Champs Elysées. 2020 devrait être l'année de la confirmation au sein d'une équipe où il semble avoir trouvé la confiance qu'il lui manquait jusqu’alors, puisqu'il a déjà prolongé pour la saison suivante
Présentation de Gaumebosse:
Adrien Petit, 29 ans, Flandrien-Sprinteur.
Année 2019 sans victoire pour le chti de l’équipe ! Malgré cela il a quelques belles places à son actif. Souvent parce que quand il doit jouer sa carte au sprint, il anticipe souvent les arrivées massives. Trois places de quatrième en Belgique et au Luxembourg, et 6 ème de Gand-Wewelgem, c’est plutôt correct.
Toujours aussi régulier sur les classiques du Nord, il termine dans les 20 à Kuurne-Bruxelles-Kuurne, A travers la Flandre, et surtout à Roubaix, avec beaucoup de regrets, et 26 ème au Tour des Flandres.
Un guerrier important pour l’équipe, que ce soit au printemps sur les pavés, ou comme poisson-pilote pour accompagner les sprinteurs. Il était très courtisé de part son profil, et sera toujours dans la garde rapprochée de Terpstra et Turgis sur les classiques du Nord.
On compte sur lui pour scorer en 2020, et aider l’équipe à aller chercher une belle victoire sur les pavés !
Niveau matériel:
Pourquoi toucher à un si beau vélo . On prend le même et on recommence. Toujours chez willier cette saison malgré des rumeurs de départ de la marque italienne. Petit changement niveau roue avec l'arrivée d'Ursus:
Niveau maillot je vais pas en rajouter plus Apparition de rouge sur les manches par rapport au Total de l'an dernier:
Encore merci à Noé qui aurait dû poster la présentation mais qui faute de temps à dû se désister. Merci à Croco, Albator, Nopik, Quef, le Bougnat, Ancelin, Psyonix et Ilnur Majka pour leurs belles contributions
Total Direct Energie 2020
Pour cette saison 2020 on a décidé de faire une présentation commune avec des membres du forum, fan ou pas du Team, et je dois dire que c'est une réussite. Encore merci à tous ceux qui ont joués le jeu!
Après une saison 2019 plus ou moins réussie avec 16 bouquets de ramenés et la première place Continental Pro synonyme de qualification à toutes les épreuves World Tour, la saison 2020 s'annonce une nouvelle fois très riche. Malgré un mercato assez maigre l'équipe aura du faire-valoir sur les flandriennes et les sprints notamment avec Terpstra et Bonifazio en leader. Sans oublier un Lilian Calmejane tachant à faire oublier sa saison catastrophique.
Les coureurs:
Présentation de Loulou
Lilian Calmejane, 27 ans, Puncheur-Classiques
L'albigeois du Team est sûrement revenchard après une saison 2019 assez catastrophique dans l'ensemble. Seulement 2 victoires: la première sur la Classique de l'Ardèche et l'autre lors de la première étape du Tour du Limousin. Après être complètement passé à coté de sa première moitié de saison on a pu voir un Lilian revenir à un bon niveau sûrement sur-motivé dans l'idée de la chasse aux point pour le classement UCI.
Ses objectifs: Une victoire sur un GT, remporter des courses par étapes françaises et participer à des Flandriennes.
Avec un calendrier italien en début de saison puis certainement une participation à quelques courses en Belgique au mois d'Avril, Lilian essayera sans doute d'arriver au meilleur de sa forme sur le Tour de France avec peut-être une Vuelta et un maillot de meilleur grimpeur en ligne de mire.
Anthony Turgis, 25 ans, Puncheur-Flandrien
Certainement LA révélation du team en 2019: 2 victoires en tout la première en début de saison sur le GP de la Marseillaise puis en fin de saison sur Paris Chauny, une impressionnante deuxième place sur le Dwars door Vlandereen derrière le plus français des néerlandais aka M.Van Der Poel. Mis à part ses victoires c'est surtout lors des Flandriennes qu'il s'est affiché comme un incontournable.
Ses objectifs: Ramener plus de victoires que l'an passé et continuer de briller sur les courses pavés en tentant d'aider au mieux son leader Niki Terpstra.
Présentation de Ilnur Majka :
Jonathan HIVERT
(34ans FRA)
Connu comme étant par excellence l’homme des premières parties de saison, notre presque breton (euh non Normand ) se fait vieux.
En effet il sera l’un des capitaines de route après le dernier hiver de cette décennie s’il ne l’était déjà . Décrit à raison comme un puncheur (avec de beaux relents de grimpeurs ), il ne sera pas le premier déçu du retour en intégrale de l’équipe sur le triptyque ardennais notamment sur L’Amstel car coutumier d’un pic de forme trimestriel s’étendant de mars à mai . On constatera cette année encore qu’il agglomère ses beaux résultats sur ces trois mois . Parmi les faits remarquables on louera son grand week-end de fermeture sur PN ou encore ses belles victoires sur le GP d’ Indurain et sur le Tour d’Aragon.En 2020 son rôle sera surtout de cadrer la belle jeunesse mais on lui demandera d’être tout aussi présent en Coupe de France et en Coupe d’Espagne
Présentation de Psyonix :
Julien Simon :
Même si les années passent , il reste une référence sur les SSR françaises voir plus. Très bon puncheur , il dispose également d'une très bonne pointe de vitesse qu'il semble réussir à garder malgré son âge. Une belle plus-value pour TDE qui peut donc densifier son groupe.
Geoffrey Soupe :
Le célèbre barbu semble clairement sur le déclin. Ce n'est plus le grand lanceur que l'on a connu et cela depuis quasiment 2 ans. Pour intégrer un début de train , il peut encore être efficace mais il ne semble plus prendre de risque en étant le dernier ou l'avant dernier lanceur pour son sprinteur.
Présantation de Ancelin :
Rein Taaramae (32 ans EST):
Encore une fois en 2020, l'estonien sera l'un des seuls grimpeurs de la Total DE qui pourtant passe un échelon cette saison.
Rein aura sans doute encore plus de responsabilités même si on sait qu'il est très irrégulier, il peut une journée lutter avec les meilleurs et celle d'après faire gruppetto.
Il devra donc faire preuve de plus de régularité pour montrer que malgré son effectif Total DE peut exister en montagne en WT.
Présentation de Le Bougnat :
Dries VAN GESTEL [25 ans, flandrien]
Premier belge de l’histoire de l’équipe, c’est un flandrien, résistant à l’effort. Il vient renforcer l’équipe autour de Niki Terpstra. Sa performance de la saison restera sa 13e place sur le Tour de Flandres, arrivant dans le groupe pour la 3e place. Une 13e place, à 24 ans qui est prometteuse. Mais s’il fait régulièrement des top 20 dans l’année, il a du mal à faire mieux avec un seul top 10 : 5e sur une étape des boucles de la Mayenne. Il aura vraisemblablement un rôle d’équipier pour Niki, et peut être dans un train de sprinter lorsqu’il n’y aura pas de courses spécifique pour son profil. Il aura également à cœur de montrer que cette 13e place sur le tour des Flandres n’était pas une performance isolée mais qu’il peut réaliser cette prestation à nouveau, voire mieux. Il devrait également avoir l’occasion de se montrer sur d’autres courses moins relevées. Bref un coureur intéressant pour densifier le pôle flandrien et faire de TDE une des équipes sur lesquelles il faudra compter sur ce type de courses.
Les - : s’il est dur au mal et difficile à lâcher, il manque de jus dans le final pour faire un résultat
Les perfs idéales : confirmer son Ronde 2019 et plus de régularité dans les résultats. Une victoire sur une semi classique belge
Mathieu BURGAUDEAU [21 ans, Puncheur]
Une première saison pour découvrir le haut niveau où il a travaillé pour ses leaders. Ses meilleurs résultats cette année : une 8e place sur la 4e étape du tour de Belgique avec Terpstra à la planche pour lui (ce qui en dit long sur les attentes du staff) et une 9e place aux championnats du monde espoir. L’équipe compte sur lui pour être l’un de ses leaders dans un avenir proche et il devrait donc cette année avoir plus de responsabilité. Une première participation à la campagne des classiques ardennaises est plus que probable. Peut-être une première participation à un grand tour sur la Vuelta également.
Les - : Haute/moyenne montagne
Les perfs idéales : Une première victoire en .1 voir en ProSeries.
Romain Sicard [32 ans, Grimpeur ?]
Un tour de Suisse correct (19e au général) pour seul résultat notable cette année. Coureur d’expérience, équipier modèle et apprécié au sein de l’équipe il n’a cependant pas le niveau espéré depuis son arrivée dans l’équipe mais il arrive à décrocher une place discutable sur le tour chaque année (au moins il n’y a pas dénoté du reste de l’équipe cette année). Mais il se rattrape en se mettant à la planche quand il le faut. Il est souvent le dernier équipier sur des 2.1. Bref un rôle de capitaine de route pour l’an prochain sans doute et peut être la mission d’entourer les jeunes sur la Vuelta avec son expérience de 11 grands tours, tous terminés.
Les - : qualités limitées en montagne, dommage pour un grimpeur
Les perfs idéales : équipier modèle, capitaine de route. Prendre sa chance sur une étape d’une course de niveau moins relevé (tour du Rwanda ?)
Damien GAUDIN [33 ans, « DamDam », Flandrien/Baroudeur]
Saison sans victoire pour Damien qui n’a pas pu glaner sa victoire sur le prologue du Tour de Luxembourg. Malchanceux sur ses 2 courses de cœur, Paris-Roubaix et Tro-Bro Léon, il va vouloir montrer que l’équipe peut toujours compter sur lui. Il est d’ailleurs toujours un des éléments principaux de l’équipe pour le bloc flandrien. Dans les points positifs, on note qu’entre Paris-Nice et le Tro-Bro il a abandonné sa place à l’arrière du peloton pour être plus présent à l’avant. Il semblerait que Terpstra ait été bénéfique de ce côté-là. A confirmer l’an prochain. A noter également une correcte 23e place sur le Ronde. Comme d’habitude il devient invisible une fois le prologue du tour de Luxembourg passé (TPC mis à part)
Les - : Malgré des progrès, a toujours du mal à frotter.
Les perfs idéales : Performer sur une flandrienne et gagner le Tro-Bro Léon ainsi que le prologue du tour de Luxembourg.
Paul OURSELIN [25 ans, « Paulo », Baroudeur]
Equipier très solide, souvent offensif, il manque un palier pour pouvoir jouer la gagne. Performances notables : 7e de la Polynormande et 9e de des 2 championnats de France, en ligne et en contre la montre. Régulièrement à l’attaque durant la saison, il a été l’un des membres de l’équipe les plus offensifs sur le tour. En bref cette année cette année il va continuer à jouer son rôle d’équipier, en essayant d’anticiper sur des parcours qui lui correspondent
Les - : montagne et sprint
Les perfs idéales : Une saison en équipier solide, essayer de jouer la gagne sur des courses qui peuvent lui convenir (Paris-Camembert)
Fabien GRELLIER [25 ans, « Ptit Gre », Baroudeur]
Un début d’année prometteur avec une échappée bien menée sur l’étape reine du tour d’Oman avec Cardis où il passe proche de la consécration en prenant la 2e place, rattrapé dans les derniers hectomètres par Lutsenko. Et puis plus grand-chose. Trop transparent, il ne donne pas l’impression de progresser. Il obtient sa place sur le tour pour son statut de « vendéen ». Une nette progression est attendue en 2020, on a vu cette année que des résultats décevants, même pour des coureurs issus de la formation vendéenne ne sont plus autant acceptés qu’avant.
Les - : progresser en montage
Les perfs idéales : Travail d’équipier pour l’équipe tout au long de la saison, viser des échappées sur les coupes de France
Simon SELLIER [25 ans, Sprinteur]
Saison à oublier pour Simon, souffrant d’une endofibrose iliaque, il n’a pu être présent à son niveau au début d’une saison à laquelle il a dû mettre un terme en juin pour se faire opérer. De retour sur le vélo, l’équipe l’a prolongé d’un an pour lui laisser une chance de valider les progrès de sa première saison pro, ce qu’il n’a pas eu l’opportunité de faire en 2019. Si Geoffrey Soupe et parfois Adrien Petit devraient jouer un rôle de poisson pilote pour Niccolo Bonifazio, Simon Sellier pourrait se retrouver dans ce rôle auprès de Lorrenzo Manzin voir Romain Cardis, et éventuellement avoir sa chance en cas d’arrivée au sprint sur des courses moins relevées. Il devrait également être au départ de certaines et semi classiques et classiques belges.
Les - : progresser sur sa pointe de vitesse
Les perfs idéales : équipier modèle sur le début de saison notamment sur les flandriennes, épauler les sprinters sur des course de catégorie 1. Faire quelques résultat quand il aura l’opportunité de jouer sa carte personnelle
Jérôme COUSIN [29 ans, « La Couz’ », Baroudeur]
Excellent équipier, excellent état d’esprit. Une saison moins remarquée que la précédente car sans victoire, mais toujours là pour ses leaders. Il réalise cependant une grosse performance sur la Vuelta a Castilla y Leon, terminant 3e de la première étape et allant chercher la 3e place du général avec la clavicule et la main droite fracturées suite à une chute la veille. 70 points de pris qui se révèleront précieux, l’équipe remportant le classement continental pro pour 66 points. Il s’est également montré sur Paris Camembert peu avant, étant dans le groupe jouant le podium. Cette année il sera encore un membre important de l’équipe en jouant son rôle d’équipier modèle tout en ayant carte blanche à certaines occasions.
Les - : Bon à peu près partout mais excellent en rien
Les perfs idéales : équipier modèle, prendre sa chance sur certaines courses pour jouer la gagne et participer à un grand tour en étant présent à l’avant réguièrement.
Présentation de Quef :
Jérémy Cabot :
Qu'on se le dise : Jérémy Cabot a du chien !
Il s'orientait vers des études d'ingénieur mais une grosse fin de saison 2015 l'a incité à troquer le maillot du VC Toucy pour celui du Sco Dijon, avec des objectifs plus élevés.
Après deux belles saisons en Bourgogne, il obtient un contrat pour deux saisons chez Roubaix Lille Métropole. Las, il ne réussit pas à se mettre suffisamment en valeur pour lui éviter d'être victime fin 2018 d'une baisse de budget laissant de nombreux coureurs sur le carreau. Fraîchement diplômé de l'Ecole Centrale de Lyon, à laquelle il s'était beaucoup consacré jusque là, Jérémy est convaincu de son potentiel et lance une cagnotte sur internet pour l'aider à rester chez les pros. Il y mettra fin après que le Sco Dijon lui ait proposé de rebondir dans une maison qu'il a bien connu. La suite lui donnera raison.
Jérémy Cabot a en effet surclassé la saison amateur 2019. Il obtient au final le record de points au fameux classement BBB-Direct Vélo, effaçant des tablettes un certain Warren Barguil ! Lauréat de nombreuses épreuves, le coureur du SCO Dijon s'est même payé le luxe de remporter une course UCI : Paris-Troyes (1.2). De quoi inciter Jean-René Bernaudeau à lui proposer de rejoindre la meute Total Direct Energie pour 2 années.
Pour autant, Jérémy Cabot ne peut être considéré comme la nouvelle pépite française : il aura 29 ans en 2020, et son recrutement sonne comme une résurrection plus que comme un tremplin vers les sommets.
Jérémy Cabot est un coureur que l'on qualifie traditionnellement de complet : rouleur très correct, ce puncheur passe bien les bosses et est capable de régler un petit groupe. Cette polyvalence est très intéressante sur un calendrier amateur, mais aucune de ses qualités ne semble lui permettre de vaincre un peloton professionnel aguerri. Ce qui en fait probablement, au moins au démarrage de la saison, un coureur appelé à tenir un rôle d'équipier. Néanmoins Jean-René Bernaudeau pourrait lui octroyer quelques libertés sur certaines courses. Jérémy Cabot pointe déjà le Tro Bro Léon, ce qui montre qu'il n'est pas prêt à laisser sa part aux chiens.
L'absence de gros point fort va-t-il lui manquer chez les pros ? A-t-il tiré profit de son expérience roubaisienne pour le guider vers une belle saison ? Réponse dans quelques mois !
Souhaitons lui en attendant de rester loin de la malchance pour qu'il puisse montrer les crocs.
Présentation de Nopik :
Pim Ligthart
Agé de 31 ans, ce coureur tout terrain a connu une saison très compliquée. Recruté pour ses compétences linguistiques par l'équipe dans les valises de Niki Terpstra, qu'il ne connaissait pas tellement, il a eu du mal à se mettre dans le rythme, malgré une belle victoire sur le Ronde van Drenthe (1.HC) qui démontre que ce n'est pas un équipier lambda. Les explications ? Il évoque principalement une période difficile suite à sa chute au Luxembourg (en 2018), suivi de problèmes de santé graves pour sa compagne, puis en 2019 une crise cardiaque en course pour son ami Robbert de Greef, quelques jours après leur 1-2 à Drenthe (De Greef est décédé vers la fin du mois d'avril 2019...).
Dans une interview récente, il évoque également une nouvelle intervention chirurgicale à la jambe, car il avait des séquelles de sa chute luxembourgeoise. Mais il espère revenir à son meilleur niveau en 2020. S'il y arrive, et malgré de faibles attentes, il pourrait devenir un coureur très important pour l'équipe car il a une belle capacité à scorer ou au moins à arracher une grosse poignée de places d'honneur dans la saison sur les classiques de second rang et les étapes de baroudeur.
Niki Terpstra
A déjà 35 ans, l'avenir du flandrien néerlandais est derrière lui. Arrivé en grande pompe pour la saison 2018, il n'a malheureusement pas pu concrétiser les attentes de l'équipe sur les monuments pavés, la faute à une mauvaise chute sur le Ronde. Auparavant, il avait néanmoins laissé entrevoir de beaux restes avec notamment une 3e place sur KBK. Puis en fin de saison, avec une 2e place sur Paris Tours, il a montré qu'il faudrait encore compter sur lui ces prochains mois. Plutôt prometteur donc pour 2020.
Parfois taxé d'individualisme au sein du collectif Wolfpack, probablement parce qu'il cherchait à attaquer à contretemps pour profiter d'avoir ses leaders qui neutralisent la course derrière, cette réputation semble néanmoins un peu usurpée, car aussi bien chez Quickstep, où on l'a sollicité pour faire le capitaine de route sur les GT lors de sa dernière saison, qu'au sein de l'équipe des Pays-Bas au Yorkshire, où il s'est (plutôt) mis au service de Van Der Poel, semblent montrer le contraire. Assez perfectionniste, exigeant, et spécialiste du matériel, il semble avoir un caractère un peu "difficile" parfois, mais c'est également un blagueur.
Présentation de Crocoboy :
Florian Maître [23 ans, pistard/baroudeur]
Si il y a un bien un coureur au Vendée U qui a été régulier depuis 2 ans, c'est bien lui.
Malgré son programme piste, il a toujours répondu présent sur la route tout au long de l'année avec un passage chez les pros.
Déjà stagiaire en 2017, il sera surtout attendu dans un rôle de coéquipier, ses qualités de pistard serviront à renforcer le train des sprinteurs et pourquoi pas intégrer le groupe des flandriens construit autour de Niki Tersptra ?
Les- : doit progresser en prologue
Les perfs idéales : Aider le train de Bonifazio et intégrer durablement le groupe flandrien
Marlon Gaillard [23 ans, puncheur/grimpeur]
Celui finissait dans le top 10 de la classique des Alpes au milieu des Rochas, Gaudu, Paret-Peintre, Lafay ou encore Rayanne Bouhanni, rejoindra par la suite le Vendée U chez les espoirs, après 4 années et des accesits sur des courses U23 tel que la Ronde de l'Isard, c'est bien en 2019 qu'il passe le dernier palier en gagnant sur une 2.2 et finissant 2e du général de la Ronde de l'Oise, lui ouvrant les portes du monde professionnel après 2 stages dans l'équipe.
Les - : Le CLM
Les perfs idéales : retrouver le coup de pédale en montagne qui lui avait permis de faire une Ronde de l'Isard de haute volée en 2018 dans un domaine où l'équipe en manque cruellement et se mettre au service de l'équipe tout saisissant sa chance.
Valentin Ferron [21 ans, puncheur]
Valentin Ferron qui n'a pas fini ses études passera pro en août, membre de la fameuse génération 98 du Vendée U (avec les Burgaudeau et Bonnet entre autre), il est un l'un des piliers du Vendée U en 2019 ce qui lui ouvrira les portes de l'équipe pour un stage.
Dès sa première course en tant que stagiaire, il marquera les esprits en finissant 2e de la Polynormande derrière le français en forme du moment avant de se muer en équipier sur les courses suivantes avant de signer son contrat en tant que professionnel.
Les - : la montagne
Les perfs idéales : gagner la Polynormande 2020 dès sa première course ?
Romain Cardis [27 ans, sprinteur]
L'année ou jamais, membre de la fameuse génération 92 du Vendée U avec les Calmejane/Coquard/Morice, dans l'ombre des sprinteurs précoces que sont Coquard/Boudat, Cardis est lui un coureur qui a su progresser d'année en année et gagnera le trophée DV lors de sa dernière année chez les amateurs, preuve de sa régularité.
Chez les pros, il arrive sur la pointe des pieds, Bernaudeau est souvent élogieux quand il en parle et l'attend beaucoup sur les flandriennes mais c'est bien sur les sprints que Romain Cardis a fait des résultats mais beaucoup trop inconstant et irrégulier mais surtout très peu utilisé, capable de sortir un sprint solide comme de disparaître le jour suivant, il sera important pour lui d'être régulier car il est en fin de contrat.
Les - : grosses lacunes pour frotter
Les perfs idéales : gagner des sprints et être présent autour de Terpstra sur les flandriennes
Présantation de Noé :
Lorrenzo Manzin
Le jeune sprinteur originaire de la Réunion, après trois saisons peu productives dans l'écurie FDJ, a été séduit par Jérôme Pineau en 2018 lorsque celui-ci a créé son équipe cycliste, le Vital-Concept-Cycling-Club. Mais force est de constater que, comme beaucoup de ses coéquipiers à ce moment-là, il a eu quelques difficultés à se mettre en valeur lors de sa première saison chez les Men in Glaz. L'an dernier, il a pu reprendre un peu de confiance grâce à ses quatres victoires, même si elles sont toutes peu prestigieuses (Le général du Tour de Bretagne, deux étapes sur la Tropicale Amissa Bongo et le Grand Prix de la Somme). Passant bien les bosses, il vient en remplacement de Thomas Boudat qui rejoint l'équipe Arkéa-Samsic. Il ne sera donc pas le sprinteur principal de l'équipe, place déjà occupée par Niccolo Bonifazio, et n'aura pas de train à son service. Espérons néanmoins que, probablement doté d'une certaine liberté, il sera capable de franchir un cap, d'être plus régulier et, ainsi, de gagner un ticket pour participer à un Grand Tour.
Présentation d'Albator:
Leonardo Bonifazio (28 ans)
Le grand frère de Niccolo a un profil « samuelo-dumoulinesque » avec ses 57 kg et sa pointe de vitesse.
Il a connu une carrière erratique, puisqu' il a stoppé la compétition pendant près de 5 ans chez les jeunes, gravement marqué par le décès d'un de ses amis à l’entraînement.
C'est la performance de Niccolo, son frère, sur Milan SanRemo (5ème) qui le pousse à reprendre une licence en 2015.
Après 2 saisons solides chez Colpack, il ne parvient pas toutefois à trouver un contrat chez les pros et s'exile chez l'AVC Aix-en-Provence en DN1 en 2018
De retour en Italie, à la Sangemini en 2019, il semble un peu marquer le pas, mais Niccolo parvient à le faire venir chez Direct Energie, où il retrouvera donc son frère...et la motivation pour parvenir à trouver une meilleure régularité ?
Niccolo Bonifazio (26 ans)
Sprinter "trapu" (1,72 m, 68 kg) le Piémontais s'est très vite distingué dans le milieu professionnel lorsqu'il termina 5ème de Milan SanRemo à seulement 21 ans.
Malheureusement pour lui, la suite de sa carrière fut plus irrégulière et marquée qui plus est par une mauvaise image laissée dans les équipes qu'il connu, notamment la Lampre.
Après ses passages chez Trek et Bahrein-Merida où il n'aura guère frappé les esprits, Bernaudeau parvient à le relancer chez Direct Energie en 2019, où il signe pas moins de 7 victoires auquel s'ajoute également un encourageant podium sur les Champs Elysées. 2020 devrait être l'année de la confirmation au sein d'une équipe où il semble avoir trouvé la confiance qu'il lui manquait jusqu’alors, puisqu'il a déjà prolongé pour la saison suivante
Présentation de Gaumebosse:
Adrien Petit, 29 ans, Flandrien-Sprinteur.
Année 2019 sans victoire pour le chti de l’équipe ! Malgré cela il a quelques belles places à son actif. Souvent parce que quand il doit jouer sa carte au sprint, il anticipe souvent les arrivées massives. Trois places de quatrième en Belgique et au Luxembourg, et 6 ème de Gand-Wewelgem, c’est plutôt correct.
Toujours aussi régulier sur les classiques du Nord, il termine dans les 20 à Kuurne-Bruxelles-Kuurne, A travers la Flandre, et surtout à Roubaix, avec beaucoup de regrets, et 26 ème au Tour des Flandres.
Un guerrier important pour l’équipe, que ce soit au printemps sur les pavés, ou comme poisson-pilote pour accompagner les sprinteurs. Il était très courtisé de part son profil, et sera toujours dans la garde rapprochée de Terpstra et Turgis sur les classiques du Nord.
On compte sur lui pour scorer en 2020, et aider l’équipe à aller chercher une belle victoire sur les pavés !
Niveau matériel:
Pourquoi toucher à un si beau vélo . On prend le même et on recommence. Toujours chez willier cette saison malgré des rumeurs de départ de la marque italienne. Petit changement niveau roue avec l'arrivée d'Ursus:
Niveau maillot je vais pas en rajouter plus Apparition de rouge sur les manches par rapport au Total de l'an dernier:
Encore merci à Noé qui aurait dû poster la présentation mais qui faute de temps à dû se désister. Merci à Croco, Albator, Nopik, Quef, le Bougnat, Ancelin, Psyonix et Ilnur Majka pour leurs belles contributions
Dernière édition par loulou30 le 08 janv. 2020, 19:00, édité 5 fois.
Ex Futur vainqueur du Trophée Offredo
Gars Lactique un jour, Gars Lactique toujours
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