- 20 déc. 2019, 23:20
#3101281
L'équipe sponsorisée par la loterie nationale belge sera encore dans les pelotons en 2020. Après une année 2019 mitigée, où l'équipe a vécu du très bon, du moins bon, et du tragique, l'équipe se tourne vers 2020 avec un effectif remanié. Le départ de plusieurs cadres est compensé par l'arrivée des deux stars, Gilbert et Degenkolb. Suffisant pour remporter une classique de renom ?
Pourquoi j'aime bien cette équipe et j'en fait la préz :
Parce qu'à l'instar de la Groupama-FDJ en France, l'équipe présente une structure complète, avec équipe pro world tour, structure de formation (lotto soudal U23) et équipe UCI dames.
Parce qu'elle a une identité belge bien marquée, avec toutefois l'intégration souvent réussie de grands champions étrangers.
Parce que la Lotto, c'est un sponsor que j'ai toujours vu dans les pelotons depuis que je suis le vélo
Et parce que Gilbert, Wellens, Wallays, De Gendt et Kluge !
Rétro :
Si la structure Lotto-Soudal existe depuis 2011, avec le partenariat avec les cycles Ridley qui dure depuis neuf ans, le sponsor Lotto est comme je le disais présent depuis bien plus longtemps dans le cyclisme :
On voit par exemple ici Andrei Tchmil, qui en l'an 2000 réalisait l'exploit de remporter le Ronde continuer à porter un casque à boudins. Mains en bas dans le virage vers la chapelle, capteur sur la fourche, roues alu 32 rayons, en un mot : la classe.
D'abord associée aux cycles Eddy Merckx, la loterie nationale belge a créée une première équipe au nom de Lotto-Merckx en 1985, dirigée par Walter Godefroot, puis Jean-Luc Vandenbroucke, le nom de l'équipe a évolué au fil des partenriats avec les co-sponsors. La société Omega Pharma est ensuite devenu sponsor principal au milieu des années 2000, avant de se retirer pour placer ses billes chez Lefèvère à la fin 2011. Le directeur sportif d'alors, Marc Sergeant, a lancé une nouvelle structure sous le nom de Lotto-Belisol, qui perdure depuis.
Au final, les différents équipes Lotto couvrent une plage assez large de l'histoire du cyclisme belge et mondial, et on note parmi les grands noms qui y sont passé ceux de Criquelion, Museeuw, Redant, Franck Vadenbroucke,Tchmil, Nelissen, Mattan, Verbrugghe, Aerts, Van Petegem, McEwen, Evans, Gilbert, Van Avermaet, Roelandts et Greipel notamment.
L'effectif
L'intersaison est marquée par 8 départs pour 7 arrivées. On retrouve 27 coureurs, dont 16 belges. La moyenne d'âge de l'effectif est de 27,5 ans, mais huit coureurs ont 23 ans ou moins, et sept ont 33 ans ou plus. Ce qui fait au final peu de coureurs « dans leurs meilleures années ».
Ceux qui partent :
L'équipe perd 4 coureurs emblématiques et avec eux une bonne part de son potentiel comique :
Maxime Monfort, le Zubeldia belge, sera directeur sportif en 2020
Tiesj Benoot, le prodige formé maison essaiera de montrer ses talents de serial-loser à la sunweb
(bon c'est pas bien de se moquer et en plus sa victoire aux Strade Bianche en 2018, je pense qu'un grand nombre de coureurs échangent 10 victoires contre celle là, ce jour là, dans ces conditions là et avec cette manière là)
Jelle Vanendert, qui pourra encore courir la flèche et la doyenne mais avec la Continentale Pro Wallonie-Bruxelles.
Victor Campenaerts, le recordman du monde de l'heure sera le digne représentant de la Belgique dans la polyculturelle NTT Racing (ex Dimension Data)
On note aussi les départs de Jens Keukeleire, Adam Blythe, Enzo Wouters et Lawrence Naesen.
Je ne vais pas insister sur la disparition de Bjorg Lambrecht, le plus talentueux de sa génération en Belgique, qui a profondément choquée le monde du cyclisme.
Ceux qui arrivent :
Côté arrivés, deux très grands noms du cyclisme :
Tout d'abord le mythe en activité du cyclisme belge, vainqueur de 4 des 5 monuments, l'ex plus grosse giclette du peloton mondial, devenu rouleur infatigable sous la houlette de Lefévère, Philippe Gilbert !A 37 ans Le wallon retrouve la structure de Marc Sergeant, au sein de laquelle il avait signé en 2011 une saison de folie avec le triplé des ardennaises notamment (mais aussi double champion de Belgique, top 10 sur les 4 monuments qu'il avait disputé, 18 victoires dont San Seb, Strade, Québec, étape du Tour et maillot jaune, top 10 de Tirreno, bref du délice rien qu'à l'énumérer). Dernier grand objectif : Milan-San Remo !
L'autre grand nom, c'est John Degenkolb (30 ans), qui n'est plus tout à fait le même qu'avant sa chute à l'entrainement durant l'hiver 2015-2016, mais a quand même montré avec sa victoire sur le Tour à Roubaix en 2018 qu'il restait un client. Après une année 2019 sans victoire, l'allemand est certainement revanchard et se tournera vers Paris-Roubaix, la course de son cœur. Ensuite, ses objectifs dépendront de ceux Caleb Ewan, à qui il ne peut pas contester le rôle de sprinteur n°1 dans l'équipe.
Pour le reste des choses intéressantes, un coureur est promu de la réserve : il s'agit de Kobe Goosens, 23 ans, typé grimpeur, vainqueur l'a passé du tour du Jura et du 3ème du circuit des Ardennes. Rien de fou non plus.
Les autres arrivées sont :
Stef Cras (23 ans, Katusha), formé à la maison avant son passage chez les russes. Le point négatif est que, en dehors des managers de la Lotto, seuls Ilnur et Ancelin croient peut-être en lui ;
Jonathan Dibben (25 ans, Madison Genesis), champion du monde de la course aux points 2016 (et auteur d'une grosse saison chez les espoirs sur route cette année là) que la sky n'a pas réussi à transformer en vainqueur de Grand Tour ;
Stefano Oldani (21 ans, Kometa) , italien, qui a essayé sans succès de taper Aberasturi et Sanz sur les SSR espagnoles l'an passé ;
Matthew Holmes (25 ans, Madison Genesis), britannique mais ni pistard ni kenyan.
Tout ça ne fait pas trop rêver en fait, .
Il faut aussi noter que deux coureurs de la réserve ont signé pour juin 2020 et janvier 2021. Le premier est Florian Vermeersch (20 ans), champion de Belgique U23, crossman à la base, le second est Viktor Veschaeve (21 ans), second de Liège-Bastogne-Liège Espoirs, au profil de grimpeur.
Pour le reste on retrouvera :
Les très très bons :
Tim Wellens (28 ans), meilleur coureur du monde sous la pluie
Caleb Ewan (25 ans), torpille australienne capable d'embrasser sa roue avant en plein sprint
Thomas de Gendt (33 ans), le pire cauchemar du sucre étant qu'il se transforme en breakeway killer pour le compte de la torpille australienne
Jelle Wallays (30 ans), certes c'est un peu mois la classe que les 3 précédents mais il est capable de choses magnifiques, et à l'occasion se tape des échappées juste pour faire chier Lefévère
Ceux dont pourquoi pas on attends quelque chose :
Karl Fredrik Hagen (28 ans), 8ème de la Vuelta, 15ème du Romandie, 3ème d'étape au Dauphiné l'an passé...Il a démarré tard le cyclisme et encore plus tard la route, la Lotto tient peut-être son Primoz Roglic norvégien.
Jasper De Buyst (25 ans), à l'aise sur les parcours vallonnées, bonne pointe de vitesse, il avait été deux fois champion de Belgique en junior, donc forcément on l'attend. Mais il semble stagner depuis deux ans. Il fait aussi poisson-pilote pour Caleb quand ça arrive massif.
Tosh Van der Sande (29 ans), lui aussi poisson-pilote pour Caleb à l'occasion, sprinteur rojassien. On va dire qu'il peut en gagner une sur une course secondaire style tour des fjords.
Stan Dewulf (21 ans). Après une saison Espoir 2018 très réussie (vainqueur de Paris-Roubaix Espoir, 2ème du triptyque des monts et châteaux, 2ème du Tour de Bretagne), il a découvert le world tour en 2019. Une saison d'apprentissage, avec quelques échappés comme sur la Ride London, des top 10 au sprint et une 24ème place au général du BBTour qui montre qu'il a de la caisse. Cette année, j'espère le voir à son avantage sur les Flandriennes.
Gerben Thijssen (21 ans), qui a aussi découvert le world tour l'an passé. Gros moteur, il était membre de l'équipe de Belgique de poursuite, sprinte un peu, un profil à suivre sur les classiques. Par contre il vient de se prendre une très grosse pelle aux six jours de Gand, j'espère qu'il se remettra vite.
Brent Van Moer (21 ans), gros rouleur, des références très intéressantes contre-la-montre (il est par exemple champion de Belgique espoirs en titre dans la spécialité)
Harm Vanhoucke (22 ans), va démarrer sa troisième saison en world tour. Profil de coureur par étapes, il a bouclé sa première vuelta l'an passé et on va voir si cela lui est profitable pour 2020. Pas le talent du siècle, mais à voir.
les mecs au service des très très bons
Nikolas Maes (33 ans), qui forcément signait des résultats à une époque, mais depuis qu'il n'a plus pour l'aider le génie tactique de tonton Pat'...
Roger Kluge (33 ans), pistard teuton qui dépasse le mètre 90 love et peut ainsi tel un U-Boot être un abri précieux pour la torpille australienne.
Adam Hansen (38 ans), australien rigolo, qui tape des ironmen pendant les vacances de novembre, et stoppe sa série de record de participations consécutives en grand tour pour prendre des vacances à faire plus de bornes qu'en course.
Frederik Frison (27 ans), 1,94m, gros bourrin qui aime les flandriennes.
Tomasz Marczynski (35 ans), chauve barbu polonais qui a bizarrement gagné deux étapes de la vuelta en 2017. Grimpe pas mal mais commence à avoir de la bouteille.
Brian van Goethem (28 ans), baroudeur hollandais qui a été recruté en 2018 pour une raison qui m'échappe, équipier modeste et facile à gérer je pense.
Rémy Mertz (25 ans), bon équipier
Rasmus Iversen (22 ans), danois donc rouleur à maturation précoce, en plus bradounet n'en a jamais parlé donc je le classe dans les équipiers
Sander Armée (33 ans), qui a eu son heure de gloire avec une victoire d'étape sur la vuelta (2017, et 19ème au général cette année là!)
Le staff pour finir :
Manager général : John Lelangue, en charge des structures pro, dames et espoirs. Pas mal critiqué dans la presse, sur les transferts et la gestion du staff, il a par le passé gagné le Tour avec Evans et la BMC.
Responsable de l'équipe pro : Marc Sergeant, qui a commencé à bosser en tant que DS chez Mapei avec Lefévère. Une grosse expérience depuis plus de 20 ans.
Directeurs sportifs : Mario Aerts, Herman Frison, Maxime Monfort, Kurt Van de Wouwer, Marc Wauters et Frederik Willems.
Liens utiles :
https://lottosoudal.be/fr
https://www.facebook.com/LottoSoudalCyclingTeam/
https://twitter.com/lotto_soudal
LOTTO-SOUDAL 2020
L'équipe sponsorisée par la loterie nationale belge sera encore dans les pelotons en 2020. Après une année 2019 mitigée, où l'équipe a vécu du très bon, du moins bon, et du tragique, l'équipe se tourne vers 2020 avec un effectif remanié. Le départ de plusieurs cadres est compensé par l'arrivée des deux stars, Gilbert et Degenkolb. Suffisant pour remporter une classique de renom ?
Pourquoi j'aime bien cette équipe et j'en fait la préz :
Parce qu'à l'instar de la Groupama-FDJ en France, l'équipe présente une structure complète, avec équipe pro world tour, structure de formation (lotto soudal U23) et équipe UCI dames.
Parce qu'elle a une identité belge bien marquée, avec toutefois l'intégration souvent réussie de grands champions étrangers.
Parce que la Lotto, c'est un sponsor que j'ai toujours vu dans les pelotons depuis que je suis le vélo
Et parce que Gilbert, Wellens, Wallays, De Gendt et Kluge !
Rétro :
Si la structure Lotto-Soudal existe depuis 2011, avec le partenariat avec les cycles Ridley qui dure depuis neuf ans, le sponsor Lotto est comme je le disais présent depuis bien plus longtemps dans le cyclisme :
On voit par exemple ici Andrei Tchmil, qui en l'an 2000 réalisait l'exploit de remporter le Ronde continuer à porter un casque à boudins. Mains en bas dans le virage vers la chapelle, capteur sur la fourche, roues alu 32 rayons, en un mot : la classe.
D'abord associée aux cycles Eddy Merckx, la loterie nationale belge a créée une première équipe au nom de Lotto-Merckx en 1985, dirigée par Walter Godefroot, puis Jean-Luc Vandenbroucke, le nom de l'équipe a évolué au fil des partenriats avec les co-sponsors. La société Omega Pharma est ensuite devenu sponsor principal au milieu des années 2000, avant de se retirer pour placer ses billes chez Lefèvère à la fin 2011. Le directeur sportif d'alors, Marc Sergeant, a lancé une nouvelle structure sous le nom de Lotto-Belisol, qui perdure depuis.
Au final, les différents équipes Lotto couvrent une plage assez large de l'histoire du cyclisme belge et mondial, et on note parmi les grands noms qui y sont passé ceux de Criquelion, Museeuw, Redant, Franck Vadenbroucke,Tchmil, Nelissen, Mattan, Verbrugghe, Aerts, Van Petegem, McEwen, Evans, Gilbert, Van Avermaet, Roelandts et Greipel notamment.
L'effectif
L'intersaison est marquée par 8 départs pour 7 arrivées. On retrouve 27 coureurs, dont 16 belges. La moyenne d'âge de l'effectif est de 27,5 ans, mais huit coureurs ont 23 ans ou moins, et sept ont 33 ans ou plus. Ce qui fait au final peu de coureurs « dans leurs meilleures années ».
Ceux qui partent :
L'équipe perd 4 coureurs emblématiques et avec eux une bonne part de son potentiel comique :
Maxime Monfort, le Zubeldia belge, sera directeur sportif en 2020
Tiesj Benoot, le prodige formé maison essaiera de montrer ses talents de serial-loser à la sunweb
(bon c'est pas bien de se moquer et en plus sa victoire aux Strade Bianche en 2018, je pense qu'un grand nombre de coureurs échangent 10 victoires contre celle là, ce jour là, dans ces conditions là et avec cette manière là)
Jelle Vanendert, qui pourra encore courir la flèche et la doyenne mais avec la Continentale Pro Wallonie-Bruxelles.
Victor Campenaerts, le recordman du monde de l'heure sera le digne représentant de la Belgique dans la polyculturelle NTT Racing (ex Dimension Data)
On note aussi les départs de Jens Keukeleire, Adam Blythe, Enzo Wouters et Lawrence Naesen.
Je ne vais pas insister sur la disparition de Bjorg Lambrecht, le plus talentueux de sa génération en Belgique, qui a profondément choquée le monde du cyclisme.
Ceux qui arrivent :
Côté arrivés, deux très grands noms du cyclisme :
Tout d'abord le mythe en activité du cyclisme belge, vainqueur de 4 des 5 monuments, l'ex plus grosse giclette du peloton mondial, devenu rouleur infatigable sous la houlette de Lefévère, Philippe Gilbert !A 37 ans Le wallon retrouve la structure de Marc Sergeant, au sein de laquelle il avait signé en 2011 une saison de folie avec le triplé des ardennaises notamment (mais aussi double champion de Belgique, top 10 sur les 4 monuments qu'il avait disputé, 18 victoires dont San Seb, Strade, Québec, étape du Tour et maillot jaune, top 10 de Tirreno, bref du délice rien qu'à l'énumérer). Dernier grand objectif : Milan-San Remo !
L'autre grand nom, c'est John Degenkolb (30 ans), qui n'est plus tout à fait le même qu'avant sa chute à l'entrainement durant l'hiver 2015-2016, mais a quand même montré avec sa victoire sur le Tour à Roubaix en 2018 qu'il restait un client. Après une année 2019 sans victoire, l'allemand est certainement revanchard et se tournera vers Paris-Roubaix, la course de son cœur. Ensuite, ses objectifs dépendront de ceux Caleb Ewan, à qui il ne peut pas contester le rôle de sprinteur n°1 dans l'équipe.
Pour le reste des choses intéressantes, un coureur est promu de la réserve : il s'agit de Kobe Goosens, 23 ans, typé grimpeur, vainqueur l'a passé du tour du Jura et du 3ème du circuit des Ardennes. Rien de fou non plus.
Les autres arrivées sont :
Stef Cras (23 ans, Katusha), formé à la maison avant son passage chez les russes. Le point négatif est que, en dehors des managers de la Lotto, seuls Ilnur et Ancelin croient peut-être en lui ;
Jonathan Dibben (25 ans, Madison Genesis), champion du monde de la course aux points 2016 (et auteur d'une grosse saison chez les espoirs sur route cette année là) que la sky n'a pas réussi à transformer en vainqueur de Grand Tour ;
Stefano Oldani (21 ans, Kometa) , italien, qui a essayé sans succès de taper Aberasturi et Sanz sur les SSR espagnoles l'an passé ;
Matthew Holmes (25 ans, Madison Genesis), britannique mais ni pistard ni kenyan.
Tout ça ne fait pas trop rêver en fait, .
Il faut aussi noter que deux coureurs de la réserve ont signé pour juin 2020 et janvier 2021. Le premier est Florian Vermeersch (20 ans), champion de Belgique U23, crossman à la base, le second est Viktor Veschaeve (21 ans), second de Liège-Bastogne-Liège Espoirs, au profil de grimpeur.
Pour le reste on retrouvera :
Les très très bons :
Tim Wellens (28 ans), meilleur coureur du monde sous la pluie
Caleb Ewan (25 ans), torpille australienne capable d'embrasser sa roue avant en plein sprint
Thomas de Gendt (33 ans), le pire cauchemar du sucre étant qu'il se transforme en breakeway killer pour le compte de la torpille australienne
Jelle Wallays (30 ans), certes c'est un peu mois la classe que les 3 précédents mais il est capable de choses magnifiques, et à l'occasion se tape des échappées juste pour faire chier Lefévère
Ceux dont pourquoi pas on attends quelque chose :
Karl Fredrik Hagen (28 ans), 8ème de la Vuelta, 15ème du Romandie, 3ème d'étape au Dauphiné l'an passé...Il a démarré tard le cyclisme et encore plus tard la route, la Lotto tient peut-être son Primoz Roglic norvégien.
Jasper De Buyst (25 ans), à l'aise sur les parcours vallonnées, bonne pointe de vitesse, il avait été deux fois champion de Belgique en junior, donc forcément on l'attend. Mais il semble stagner depuis deux ans. Il fait aussi poisson-pilote pour Caleb quand ça arrive massif.
Tosh Van der Sande (29 ans), lui aussi poisson-pilote pour Caleb à l'occasion, sprinteur rojassien. On va dire qu'il peut en gagner une sur une course secondaire style tour des fjords.
Stan Dewulf (21 ans). Après une saison Espoir 2018 très réussie (vainqueur de Paris-Roubaix Espoir, 2ème du triptyque des monts et châteaux, 2ème du Tour de Bretagne), il a découvert le world tour en 2019. Une saison d'apprentissage, avec quelques échappés comme sur la Ride London, des top 10 au sprint et une 24ème place au général du BBTour qui montre qu'il a de la caisse. Cette année, j'espère le voir à son avantage sur les Flandriennes.
Gerben Thijssen (21 ans), qui a aussi découvert le world tour l'an passé. Gros moteur, il était membre de l'équipe de Belgique de poursuite, sprinte un peu, un profil à suivre sur les classiques. Par contre il vient de se prendre une très grosse pelle aux six jours de Gand, j'espère qu'il se remettra vite.
Brent Van Moer (21 ans), gros rouleur, des références très intéressantes contre-la-montre (il est par exemple champion de Belgique espoirs en titre dans la spécialité)
Harm Vanhoucke (22 ans), va démarrer sa troisième saison en world tour. Profil de coureur par étapes, il a bouclé sa première vuelta l'an passé et on va voir si cela lui est profitable pour 2020. Pas le talent du siècle, mais à voir.
les mecs au service des très très bons
Nikolas Maes (33 ans), qui forcément signait des résultats à une époque, mais depuis qu'il n'a plus pour l'aider le génie tactique de tonton Pat'...
Roger Kluge (33 ans), pistard teuton qui dépasse le mètre 90 love et peut ainsi tel un U-Boot être un abri précieux pour la torpille australienne.
Adam Hansen (38 ans), australien rigolo, qui tape des ironmen pendant les vacances de novembre, et stoppe sa série de record de participations consécutives en grand tour pour prendre des vacances à faire plus de bornes qu'en course.
Frederik Frison (27 ans), 1,94m, gros bourrin qui aime les flandriennes.
Tomasz Marczynski (35 ans), chauve barbu polonais qui a bizarrement gagné deux étapes de la vuelta en 2017. Grimpe pas mal mais commence à avoir de la bouteille.
Brian van Goethem (28 ans), baroudeur hollandais qui a été recruté en 2018 pour une raison qui m'échappe, équipier modeste et facile à gérer je pense.
Rémy Mertz (25 ans), bon équipier
Rasmus Iversen (22 ans), danois donc rouleur à maturation précoce, en plus bradounet n'en a jamais parlé donc je le classe dans les équipiers
Sander Armée (33 ans), qui a eu son heure de gloire avec une victoire d'étape sur la vuelta (2017, et 19ème au général cette année là!)
Le staff pour finir :
Manager général : John Lelangue, en charge des structures pro, dames et espoirs. Pas mal critiqué dans la presse, sur les transferts et la gestion du staff, il a par le passé gagné le Tour avec Evans et la BMC.
Responsable de l'équipe pro : Marc Sergeant, qui a commencé à bosser en tant que DS chez Mapei avec Lefévère. Une grosse expérience depuis plus de 20 ans.
Directeurs sportifs : Mario Aerts, Herman Frison, Maxime Monfort, Kurt Van de Wouwer, Marc Wauters et Frederik Willems.
Liens utiles :
https://lottosoudal.be/fr
https://www.facebook.com/LottoSoudalCyclingTeam/
https://twitter.com/lotto_soudal
Dernière édition par Iguane le 21 déc. 2019, 16:04, édité 3 fois.
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