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Par Richard
#2999135
Super_Cuvet a écrit :
28 avr. 2019, 21:44
Richard a écrit :
28 avr. 2019, 21:08
Il a cité le Tour des Alpes ?

Il a tort de cracher dessus dans ce cas, ça ne ferait pas de mal à son palmarès...
Il cite bien le Tour des Alpes.
Personnellement, je trouve que ça reste une course de "second rang" et que ça ne changerait pas grand chose pour lui dans l'optique de gagner des grandes courses. Je vais encore insister mais ce n'est pas un "gagneur" et ce n'est pas en allant sur des courses en dessus du WT qu'il en gagnera 10 par an.
Le Tour des Alpes cette année, ce n'est franchement pas super excitant.
Ah oui je suis allé relire l’article du coup, il l’a citée comme course de rodage pour les classiques, et non pas sur le même plan que le Tour de l’Ain qui ne serait pas assez bien pour être un objectif. Pour ça que ça m’étonnait.

Enfin ça revient au même dans son esprit, c’est pas une course qu’il ciblerait quoi.
Ça reste une course mineure ok, mais c’est un peu cracher dans la soupe d’un côté... ça ferait bien dans son palmarès je trouve. Mais bon si c’est un choix assumé ça se défend. Je ne souhaite pas que Bardet bouscule ses habitudes pour le seul Tour des Alpes rassure-toi.

Par ailleurs on ne parle pas de gagner dans l’optique de gagner ensuite les grandes courses mais juste de gagner tout court.

Et personne n’a parlé de 10 victoires par an, mais là il est à un rythme de moins d’une par an... Il y a peut-être un intermédiaire non ? 2-3 victoires par saison, ce serait pas mal déjà...
Mais je t’ai répondu :rieur:
Ben non...
Ben si, c’est pas parce que ce n’est pas la réponse que tu attendais que ce n’est pas une réponse hein :)

J’ai dit qu’il était impossible de répondre à ta question et expliqué pourquoi.
Mais si tu considères ça comme une absence de réponse, je ne peux plus rien pour toi :spamafote:
Compte tenu de son profil, les réponses ne sont pas légion, mais un petit paquet ont été citées par d’autres, je ne vais pas les lister à nouveau...
Il a été question du Tour des Alpes, du Giro et de la Vuelta. Ou des semi-classiques italiennes qu'il fait déjà.
C'est vraiment révolutionnaire par rapport à son programme actuel.
J'ai déjà donné mon avis sur ces performances potentielles sur ces courses et elles seront similaires à celles sur ses courses actuelles.
Déjà dit, mais visiblement ce n’est pas passé, alors je répète : il n’y a pas que le programme « brut », il y a aussi l’approche, le travail spécifique à l’entraînement, qui permettent de calibrer les objectifs.

Par ailleurs, oui le Giro ce serait révolutionnaire. La Vuelta - en la ciblant vraiment - aussi.
J’ajoute qu’il pourrait aussi viser un Dauphiné ou un tour de Suisse en étant en forme plus tôt que d’habitude, quitte à faire un Tour en marge du général ensuite en étant un peu moins au top.

Même si tu vas me répondre qu’AG2R s’en cogne d’un Dauphiné beaucoup moins vendeur que là saga du valeureux Romain de juillet...

Là tu te plantes complètement puisque le Dauphiné est un vrai objectif et que c'est probablement la course où il a le plus de résultat significatifs.
Pour l'équipe, c'est l'objectif juste derrière le Tour.
Je sais que c’est une course importante pour l’équipe, je mettais juste en perspective par rapport au Tour qui écrase tout (point de vue sponsor surtout). Cela dit je doute fortement que Bardet ait été au top du top sur le Dauphiné ces dernières années. Il était en prépa comme les autres - parfois un cran plus avancé peut-être.

Peut-être en 2016 à la rigueur ?
Sans doute sa plus grosse occasion manquée en terme de palmarès - si on considère que Valverde était intouchable à Innsbruck.
J'ajouterai que tu trouves que Bardet sort rincé du Tour et qu'il ne peut pas viser la Lombardie et que tu demandes en même temps qu'il soit en forme plus tôt pour le Tour...
Ce n’est pas moi qui le trouve, c’est lui qui le dit.

Merci de ne pas me faire dire (encore une fois) ce que je n’ai pas dit : je n’ai jamais dit qu’il ne pouvait pas viser la Lombardie en sortant du Tour. Ni qu’il devait viser dans la même saison Dauphiné (ou Suisse) + Tour + classiques italiennes.

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Par Quef
#2999139
Hé bien moi je le dis...
Super_Cuvet a écrit :
28 avr. 2019, 21:52
Quef a écrit :
28 avr. 2019, 21:25


Au moment de passer pro il n'était pas du tout un noname, et autant il n'était pas assuré de faire des podiums du Tour, autant il était promis à un beau palmarès. D'autant qu'il se consacrait encore à ses études, il avait une belle marge de progression.

Puisqu'il fait à la fois les monuments et les Grands Tours avec ambition alors que ce n'est pas compatible, non il n'a pas encore optimisé son potentiel.

Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.
En passant pro, Bardet était un bon coureur, mais personne n'imaginait le voir sur le podium du Tour.
Je suis AG2R depuis 25 ans et le CCF depuis qu'il a été créé, je sais ce que je dis quand je parle de potentiel des coureurs passés dans l'équipe.

Tu prétends que GT et monuments ne sont pas compatibles mais tu n'as pas montré en quoi c'était le cas. Encore une fois, Bardet ne vise que LBL et la Lombardie, où est-ce que ce n'est pas compatible ?
Tu as juste dit que les courses étaient trop longues par rapport aux étapes courtes du Tour, mais ça me parait très léger. Comment un coureur pro devrait délaisser les courses de plus de 200 km alors qu'on lit partout qu'il faut de la "caisse" sur les GT ?
Les voyages, il faut arrêter aussi 5 minutes. C'est le quotidien des coureurs cyclistes. Les 2 monuments auxquels il participe sont dans un bloc de courses géographiquement proches, ça n'a aucun effet.
Les médias aussi, il faut arrêter. Bardet n'est pas une super star harcelée par les paparazzi. Entre l'Amstel et Liège il a eu une demi-page dans l'équipe. S'il n'est pas capable de gérer ça, comment peut-il faire le Tour ?
On parle d'optimisation ? Mieux calibrer les objectifs de Bardet c'est une optimisation. Ce qu'il fait au printemps lui coûte en juillet, et comme tu reconnais toi-même qu'il n'a pas un talent suffisant, il doit accorder ses moyens avec ses annonces.
Les coureurs disent eux-même que la plus grande fatigue en fin de cycle n'est pas physique mais mentale. Voyage ou pas, presse ou pas, préparer puis aller sur des objectifs c'est coûteux en influx, je ne vois pas comment tu peux prétendre le contraire.

Les monuments sont ils un objectif compatible avec les GT, je ne le crois pas, et il se trouve que les derniers vainqueurs de GT ne le croient pas visiblement non plus...
Parce que la caisse sur un GT correspond à la répétition des journées de course, tandis que la caisse sur une grosse course d'un jour correspond à la faculté à répéter les efforts sur un délai court, quitte à devoir récupérer les jours suivants. Donc préparer les monuments n'aide en rien les coureurs de CG. Ce sont des efforts différents.
Et surtout, le coureur prépare les monuments en travaillant l'endurance. Bardet a lui même indiqué avoir rallongé ses entraînements, même après des courses disputées. C'est coûteux en énergie qui finira par se payer sur un GT. Et par cette préparation, le coureur se diéselise, perd sa faculté à répondre à des attaques en montagne, et peine à décrocher ses adversaires par ses propres attaques. Tiens, un mal récurrent de Bardet...

Cf. la différence de palmarès entre coureurs de GT et coureurs d'ardennaise dans le cyclisme contemporain.
Cf. les progrès accomplis par Fuglsang sur les classiques vallonnées l'année même où il annonce se désintéresser des GT.
La preuve par l'exemple, ça marche aussi.

Je souhaiterais que Bardet tente de ne se consacrer qu'à un seul type d'objectif, au moins un an ou deux, et de consacrer l'ensemble de la préparation physiologique que sur ce type d'effort. Là on en saura plus sur ce qu'il est vraiment capable d'aller chercher.
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Par Super_Cuvet
#2999149
Richard a écrit :
28 avr. 2019, 22:09
Ben si, c’est pas parce que ce n’est pas la réponse que tu attendais que ce n’est pas une réponse hein :)

J’ai dit qu’il était impossible de répondre à ta question et expliqué pourquoi.
Mais si tu considères ça comme une absence de réponse, je ne peux plus rien pour toi :spamafote:

A un moment il faut être concret et proposer quelque chose. C'est trop facile de dire qu'il est impossible de répondre.
Déjà dit, mais visiblement ce n’est pas passé, alors je répète : il n’y a pas que le programme « brut », il y a aussi l’approche, le travail spécifique à l’entraînement, qui permettent de calibrer les objectifs.

Par ailleurs, oui le Giro ce serait révolutionnaire. La Vuelta - en la ciblant vraiment - aussi.

L'approche et le travail spécifique, ça veut dire quoi ? A croire que Bardet approche les courses en faisant n'importe quoi. Il doit faire quoi, un stage en altitude en janvier ?

Je vais le répéter mais en quoi faire le Giro serait révolutionnaire ? A-t-il la certitude d'être devant Roglic, Bernal, Dumoulin, Landa, Nibali, Yates, Chaves, Zakarin, Majka, Jungels, Lopez ou Mollema. Il sera dans les 15 prétendants au top 5 comme sur le Tour. Pour moi, Tour ou Giro, c'est pareil.
Le seul point positif serait d'ensuite viser la Vuelta où il y aurait moins de densité.


Je sais que c’est une course importante pour l’équipe, je mettais juste en perspective par rapport au Tour qui écrase tout (point de vue sponsor surtout). Cela dit je doute fortement que Bardet ait été au top du top sur le Dauphiné ces dernières années. Il était en prépa comme les autres - parfois un cran plus avancé peut-être.

Oui, en 2016 il passe à côté du Dauphiné mais à l'époque c'était un autre Bardet qui n'avait jamais fait de podium sur le Tour. Je me souviens très bien des deux étapes où Froome coince à la surprise générale. C'est facile de dire après coup mais au moment des étapes, Bardet semblait assez loin de la victoire.

En 2018, il aurait fallu qu'il doit 3 crans plus avancés pour gagner. Tout le monde est en prépa sur le Dauphiné et il y a sa chance dans tous les cas. Je pense vraiment que sur cette course, il peut réussir en préparation avec de la réussite mais un peu moins que sur d'autres courses.
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Par Super_Cuvet
#2999154
Quef a écrit :
28 avr. 2019, 22:14
Hé bien moi je le dis...
Tu le dis en 2019, c'est facile, personne n'est capable de savoir ce que tu disais en 2012... C'est la magie des "réseaux sociaux".
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Par Quef
#2999159
Richard a écrit :
28 avr. 2019, 22:09
Merci de ne pas me faire dire (encore une fois) ce que je n’ai pas dit : je n’ai jamais dit qu’il ne pouvait pas viser la Lombardie en sortant du Tour. Ni qu’il devait viser dans la même saison Dauphiné (ou Suisse) + Tour + classiques italiennes.
Quef a écrit :
28 avr. 2019, 22:14
Hé bien moi je le dis...
:wink:

Par Richard
#2999166
Super_Cuvet a écrit :
28 avr. 2019, 22:29
Richard a écrit :
28 avr. 2019, 22:09
Ben si, c’est pas parce que ce n’est pas la réponse que tu attendais que ce n’est pas une réponse hein :)

J’ai dit qu’il était impossible de répondre à ta question et expliqué pourquoi.
Mais si tu considères ça comme une absence de réponse, je ne peux plus rien pour toi :spamafote:

A un moment il faut être concret et proposer quelque chose. C'est trop facile de dire qu'il est impossible de répondre.
Mais j’ai proposé :rieur: je dis juste qu’il est impossible de refaire l’histoire...
Je n’ai aucune certitude sur son palmarès alternatif s’il avait fait d’autres choix !
Et ce qui est fait est fait.

Je pense comme d’autres que face à l’impasse (relative) dans laquelle il se trouve, il est plutôt cohérent de questionner ses choix de programme/carrière. Que lui même semble remettre en question de façon de plus en plus aiguë.

Cibler d’autres objectifs, ou d’autres approches, n’est pas un tabou et mérite d'être essayé, ou au moins débattu. Ça ne veut pas dire forcément qu’on se berce d’illusions comme tu t’échines à vouloir le montrer dans un mauvais procès.


Déjà dit, mais visiblement ce n’est pas passé, alors je répète : il n’y a pas que le programme « brut », il y a aussi l’approche, le travail spécifique à l’entraînement, qui permettent de calibrer les objectifs.

Par ailleurs, oui le Giro ce serait révolutionnaire. La Vuelta - en la ciblant vraiment - aussi.

L'approche et le travail spécifique, ça veut dire quoi ? A croire que Bardet approche les courses en faisant n'importe quoi. Il doit faire quoi, un stage en altitude en janvier ?
Sa préparation est quasiment toute entière tournée vers le Tour. Il fait ce qu’il faut pour être bon sur les classiques mais ça reste secondaire. Or quand on voit sa classe sur les Strade Bianche ou son niveau moyen sur Liège, ou encore son Mondial en ayant complètement basculé vers une prépa "course d’un jour", on ne peut s'empêcher de se demander ce que ça donnerait en s’y consacrant à fond. Je ne t’apprendrai rien en te disant que les qualités travaillées sont en partie similaires et en partie antagonistes. Et qu’on ne peut pas tout travailler à fond en même temps.

Cela dit je n’irais pas jusqu’au point de vue de Quef : Nibali, Dumoulin, ont montré qu’on peut être très fort à l’heure actuelle dans une même saison sur un GT et une grande course d’un jour. Mais c’est le cran au-dessus, ils ont gagné des GT, c’est plutôt l’exception qui confirme la règle, comme Valverde. Pour des coureurs un petit cran en-dessous, comme Chaves, Pinot par exemple, qui l’ont aussi montré (Lombardie), il faut un programme plus optimisé pour que ça marche sur les deux tableaux et gagne au moins sur l’un des deux.
Je vais le répéter mais en quoi faire le Giro serait révolutionnaire ? A-t-il la certitude d'être devant Roglic, Bernal, Dumoulin, Landa, Nibali, Yates, Chaves, Zakarin, Majka, Jungels, Lopez ou Mollema. Il sera dans les 15 prétendants au top 5 comme sur le Tour. Pour moi, Tour ou Giro, c'est pareil.
Révolutionnaire par rapport à ses habitudes.
Tu pointais le fait qu’on lui assignait des objectifs qu’il court déjà.
Mais sinon non en terme d’ambitions/concurrence c’est en effet similaire maintenant.
Le seul point positif serait d'ensuite viser la Vuelta où il y aurait moins de densité.
Oui, rien que ça ce serait révolutionnaire :)
Je sais que c’est une course importante pour l’équipe, je mettais juste en perspective par rapport au Tour qui écrase tout (point de vue sponsor surtout). Cela dit je doute fortement que Bardet ait été au top du top sur le Dauphiné ces dernières années. Il était en prépa comme les autres - parfois un cran plus avancé peut-être.

Oui, en 2016 il passe à côté du Dauphiné mais à l'époque c'était un autre Bardet qui n'avait jamais fait de podium sur le Tour. Je me souviens très bien des deux étapes où Froome coince à la surprise générale. C'est facile de dire après coup mais au moment des étapes, Bardet semblait assez loin de la victoire.
C’est vrai, mais disons qu’il aurait pu au moins prendre le maillot jaune à Meribel avec un peu plus de chance et de sang-froid.
Il aurait peut-être tout perdu ensuite mais c’aurait été un jalon important dans sa carrière.
En 2018, il aurait fallu qu'il doit 3 crans plus avancés pour gagner. Tout le monde est en prépa sur le Dauphiné et il y a sa chance dans tous les cas. Je pense vraiment que sur cette course, il peut réussir en préparation avec de la réussite mais un peu moins que sur d'autres courses.
Oui mais mon propos, un peu rêveur certes, était de miser plus sur le Dauphiné, pour se donner un avantage comparatif, quitte à hypothéquer (un peu) le Tour, de toute façon tellement dur et aléatoire... C’est bien un Dauphiné sur un palmarès ! Mais je n’y crois pas plus que cela, c’est pas son tempérament de revoir ses ambitions à la baisse, et c’est aussi ce qui l’a mené si haut, donc... Plus qu’à s’accrocher en espérant/provoquant la fameuse réussite qui fournira la marge manquante sur la concurrence
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Par Quef
#2999183
Richard a écrit :
28 avr. 2019, 22:52
Cela dit je n’irais pas jusqu’au point de vue de Quef : Nibali, Dumoulin, ont montré qu’on peut être très fort à l’heure actuelle dans une même saison sur un GT et une grande course d’un jour. Mais c’est le cran au-dessus, ils ont gagné des GT, c’est plutôt l’exception qui confirme la règle, comme Valverde. Pour des coureurs un petit cran en-dessous, comme Chaves, Pinot par exemple, qui l’ont aussi montré (Lombardie), il faut un programme plus optimisé pour que ça marche sur les deux tableaux et gagne au moins sur l’un des deux.
Effectivement exceptions qui confirment la règle, sauf qu'elles ne marchent que pour Nibali et Valverde, et pour la saison 2016 de Chavès... Dumoulin je ne vois pas quand il a performé la même saison sur les deux tableaux. Par contre il y a aussi Andy Schleck en 2009 et Cadel Evans en 2010.

A côté de ces exemples on a :
- Froome
- Dumoulin donc
- Thomas
- Roglic
- Bernal
- Contador
- Quintana
- Hesjedal
- Scarponi
- Basso
- Menchov
- Wiggins
- Aru
cumulant 27 grands tours ces 10 dernières années qui n'ont pas performé la même saison sur GT et monument, la plupart d'entre eux participant à peine aux courses d'un jour. Tout sauf un hasard.

Et je ne suis pas d'accord avec toi quand tu penses que Bardet consacre peu d'énergie à la préparation des classiques. Il dit tout le contraire.
Par Richard
#2999187
Dumoulin quand je vois ses Mondiaux après deux GT sur un parcours pas optimal pour lui, je considère qu’il est capable de briller autant sur un GT que sur une grande course d’un jour. Y compris dans la même saison.

Mais bon pour des coureurs comme Bardet je suis plutôt de ton avis, je pense que ce qui lui manque sur les deux tableaux est quasiment impossible à aller chercher sans délaisser un minimum (temporairement) l’un des deux.

Que ça mérite au moins d’être tenté, même sans certitude absolue que ça marche.

Je ne sais pas exactement quel est le compromis qu’il veut faire actuellement, je ne suis pas d’assez près son entraînement, si tu dis qu’il en fait beaucoup pour les classiques, je te crois volontiers.
Par luckywinner
#2999246
marooned a écrit :
28 avr. 2019, 13:19
-Vélomen- a écrit :
28 avr. 2019, 12:31
Bardet n'était pas le coureur le plus doué du peloton, il a optimisé à fond tout son potentiel. Il sait se préparer et arriver au top le jour J. Qu'il tombe sur des coureurs plus forts ne doit pas remettre en cause son schéma. C'est le lot du cyclisme de haut niveau et de n'importe quel sport à n'importe quel niveau : parfois (souvent), il y a des adversaires plus forts.
Mais c'est faux. Comment peux-tu dire qu'il a optimisé à fond tout son potentiel alors que toute sa saison tourne systématiquement autour du Tour ? Peut être que s'il avait zappé le Tour l'année dernière, il aurait remporté la Vuelta et/ou le Championnat du monde et/ou le Tour de Lombardie.

Est-ce une coïncidence si Pinot claque la Lombardie l'année où il zappe le Tour et courre la Vuelta ? Bien sûr que non. C'est la meilleure préparation pour gagner cette course. Est-ce un hasard si Enric Mas monte sur le podium de la Vuelta alors qu'il n'a disputé aucun aucun grand tour dans la saison avant le départ ? Bien sûr que non. C'est la meilleure préparation pour jouer un rôle sur cette course.

Optimisé à fond son potentiel, c'est cibler les courses qu'on a une chance de gagner avant la saison et d'y arriver au départ dans les meilleures conditions. Bardet n'a encore jamais fait ça donc il est loin d'avoir optimisé tout son potentiel. Arriver avec de la fraicheur sur les courses de fin de saison où la plupart des autres coureurs sont fatigués, c'est pas des gains marginaux. C'est un énorme avantage. C'est pas un hasard si Pinot n'a jamais semblé aussi fort que fin 2018...

Je suis désolé mais pour Bardet, optimiser son potentiel, ça veut dire zapper le Tour et arrêter de courir les courses par étapes d'une semaine pour lesquelles ses lacunes en chrono sont rédhibitoires pour envisager la gagne.

Le calendrier idéal de Bardet, ce serait plutôt de cibler les courses suivantes :
- le Tour des Alpes : belle course par étape montagneuse et sans chrono (donc qu'il est susceptible de gagner)
- Liège (avec une course par étape de 5 jours dans les jambes juste avant, ça reste la meilleure préparation pour un coureur comme Bardet)
- le Giro (même si le niveau est élevé ces dernières années, ça reste une course plus ouverte que le Tour où les leaders sont très souvent isolés dans le final des étapes)
- Grosse coupure en juin
- Vuelta
- les semi-classiques italiennes (Tour d'Emilie, Milan-Turin)
- Tour de Lombardie

En rajoutant bien sûr quelques courses de préparation pour arriver en forme sur ces objectifs. Ca ce serait de l'optimisation de potentiel. Mais ça implique de zapper le Tour et on sait bien que c'est le noeud du problème et que Bardet ne fait sans doute pas ce qu'il veut à ce niveau là.
La référence au calendrier de Pinot 2018 c'est une blague j'espère ?
Pinot a un calendrier de début de saison étrange (aucun pic de forme sur les grandes courses avant le Giro), il est au niveau sur le Giro avant de s'écrouler, écoulement tel qu'il devra faire une croix sur son 2eme grand objectif de la saison le Tour. Pour moi sa saison jusqu'en septembre c'est un échec total, c'est sûrement pas une victoire sur une course de préparation qui peut contrebalancer son échec sur le Giro et son absence du départ du Tour. (on parle de Pinot).
Sa victoire sur son Tour de Lombardie, c'est surtout lié à un gros écroulement de Pinot en milieu de saison et probablement ajouté à un championnat du monde qui a centralisé la fin de saison des grimpeurs, qui était l'objectif de fin de saison de nombreux grimpeurs ce qui n'était pas l'obligation de Pinot puisqu'il n'avait pas le leadership sur cette course.
C'est sûrement pas un schéma de calendrier à prendre comme exemple.

Dans tous les cas, évoquer un calendrier idéal me semble inapproprié pour un coureur, la question centrale c'est les objectifs du coureur, et après on parle de calendrier.

Bardet cette année n'a pas mis le même niveau d'objectif sur la semaine ardennaise que les années précédentes, en voulant mettre un objectif plus marqué sur Paris-Nice (objectif raté d'ailleurs).

Si demain il veut prioriser sa saison sur le Giro (ce que l'équipe ne l'empêchera pas de réaliser comme le dit supercuvet, l'équipe lui demandera certainement d'être au départ du Tour comme elle l'avait pu le faire pour Peraud après son podium mais si Bardet veut faire le Giro a 100% il le fera), il adaptera son calendrier en fonction, et ça ne passera pas forcément à jouer la gagne sur le Tour des Alpes qui si c' est une bonne course de préparation n'est pas forcément positionnée au bon moment dans le calendrier pour faire des efforts à 100% en vu d'être au top au Giro.
Par Richard
#2999249
luckywinner a écrit :
29 avr. 2019, 07:00


La référence au calendrier de Pinot 2018 c'est une blague j'espère ?
Pinot a un calendrier de début de saison étrange (aucun pic de forme sur les grandes courses avant le Giro), il est au niveau sur le Giro avant de s'écrouler, écoulement tel qu'il devra faire une croix sur son 2eme grand objectif de la saison le Tour. Pour moi sa saison jusqu'en septembre c'est un échec total, c'est sûrement pas une victoire sur une course de préparation qui peut contrebalancer son échec sur le Giro et son absence du départ du Tour. (on parle de Pinot).
Corrélation n’est pas causalité.

Tu confonds bilan sportif et programme pertinent.

Son écroulement du Giro n’invalide pas son programme de première partie de saison...

Et avant septembre il y a le tour de Pologne et le début de Vuelta où il est dans le match d’ailleurs.
Sa victoire sur son Tour de Lombardie, c'est surtout lié à un gros écroulement de Pinot en milieu de saison et probablement ajouté à un championnat du monde qui a centralisé la fin de saison des grimpeurs, qui était l'objectif de fin de saison de nombreux grimpeurs ce qui n'était pas l'obligation de Pinot puisqu'il n'avait pas le leadership sur cette course.
C'est sûrement pas un schéma de calendrier à prendre comme exemple.
Qu’il se soit retrouvé « accidentellement » avec un programme de fin de saison idéal ne signifiait pas que c’est un programme à rejeter a priori.

Le podium complet de la Vuelta est constitué de coureurs qui n’ont pas fait le Tour, ce n’est pas un hasard non plus ; Yates, Lopez, Mas... Il n’est pas interdit de penser qu’avec un programme Giro+Vuelta Bardet aurait de belles chances de briller sur cette dernière.

Même s’il est vrai que c’était une saison particulière avec un Mondial pour grimpeurs.
Mais ce sera encore le cas l’année prochaine, tiens tiens.

Dans tous les cas, évoquer un calendrier idéal me semble inapproprié pour un coureur, la question centrale c'est les objectifs du coureur, et après on parle de calendrier.
Oui mais on ne peut raisonner sans prendre en compte des paramètres de calendrier : par ex, la place centrale du Tour établit une impossibilité de le coupler avec un autre GT fait à 100%, pour un coureur comme Bardet en tout cas, ce n’est pas si secondaire dans la réflexion.
Bardet cette année n'a pas mis le même niveau d'objectif sur la semaine ardennaise que les années précédentes, en voulant mettre un objectif plus marqué sur Paris-Nice (objectif raté d'ailleurs).

Si demain il veut prioriser sa saison sur le Giro (ce que l'équipe ne l'empêchera pas de réaliser comme le dit supercuvet, l'équipe lui demandera certainement d'être au départ du Tour comme elle l'avait pu le faire pour Peraud après son podium mais si Bardet veut faire le Giro a 100% il le fera), il adaptera son calendrier en fonction, et ça ne passera pas forcément à jouer la gagne sur le Tour des Alpes qui si c' est une bonne course de préparation n'est pas forcément positionnée au bon moment dans le calendrier pour faire des efforts à 100% en vu d'être au top au Giro.
J’ai peur qu’il n’arrive pas à bien enchaîner Giro+Tour, même en faisant une croix sur le général de juillet. Mais bon à l’approche de la trentaine il en aura peut-être plus les capacités qu’il y a quelques saisons !
Par luckywinner
#2999306
Désolé pas de multiquote trop galère à réussir sur smartphone.

Je veux bien que l'écroulement de Pinot n'invalide pas son programme, mais ce n'est pas non plus ça qui permet d'en faire un programme de référence.
J'irais plus loin Pinot sur le Giro 2018 est-il plus fort que sur le Giro 2017?
Parce que c'est aussi ça l'objectif de Pinot avec ce calendrier étrange, en tout cas Pinot à été beaucoup plus proche du maillot rose en 2017 qu'en 2018, même si dans les 2 cas il était en recul par rapport aux 3 plus forts de la course (Dumoulin Quintana et Nibali en 2017, Dumoulin Froome et Yates en 2018).

Au passage des autres coureurs avaient pour objectif de doubler Giro Tour avec ambition en 2018, avec des calendriers bien différents et 2 d'entre eux ont eu quelques résultats...
Par Richard
#2999314
C’est sa deuxième partie de saison dont on parlait comme référence.
Le programme et le niveau au Giro c’est un autre débat. Il était à son niveau (avec ses faiblesses).

Pour Froome et Dumoulin, c’est d’une autre trempe...
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Par Super_Cuvet
#2999316
Richard a écrit :
28 avr. 2019, 22:52
Sa préparation est quasiment toute entière tournée vers le Tour. Il fait ce qu’il faut pour être bon sur les classiques mais ça reste secondaire. Or quand on voit sa classe sur les Strade Bianche ou son niveau moyen sur Liège, ou encore son Mondial en ayant complètement basculé vers une prépa "course d’un jour", on ne peut s'empêcher de se demander ce que ça donnerait en s’y consacrant à fond. Je ne t’apprendrai rien en te disant que les qualités travaillées sont en partie similaires et en partie antagonistes. Et qu’on ne peut pas tout travailler à fond en même temps.
Les courses d'un jour ça reste très aléatoire et n'analyser que le résultat brut est trompeur.
Les Strade Bianche, c'était une découverte et clairement la chance du débutant et une certaine liberté donnée par les adversaires (une liberté qu'il n'a sur aucune autre course au passage). Le championnat du Monde, il se retrouve leader par la force des choses mais en principe il devait s'écarter dans le mur final pour Alaphilippe. Rien ne garanti qu'il aura de meilleurs résultats en s'y consacrant plus.
D'ailleurs Liège est un bon indicateur. Sur cette édition 2019 il me parait très bon dans la Roche aux faucons là où tout se joue. Je ne crois pas qu'il ait été aussi bien placé pour la gagne sur cette course dans le passé. Pourtant il obtient au final sa meilleure performance.
Pour gagner sur une course d'un jour il faut de la réussite en plus d'un programme purement spécifique. Avec plus de réussite et un programme moins spécifique, ça peut aussi le faire et Bardet joue là dessus.

Le seul point positif serait d'ensuite viser la Vuelta où il y aurait moins de densité.
Oui, rien que ça ce serait révolutionnaire :)
Oui, en 2016 il passe à côté du Dauphiné mais à l'époque c'était un autre Bardet qui n'avait jamais fait de podium sur le Tour. Je me souviens très bien des deux étapes où Froome coince à la surprise générale. C'est facile de dire après coup mais au moment des étapes, Bardet semblait assez loin de la victoire.
C’est vrai, mais disons qu’il aurait pu au moins prendre le maillot jaune à Meribel avec un peu plus de chance et de sang-froid.

Ces 2 exemples montrent bien que pour gagner Bardet doit miser sur des contre-performances de ses adversaires. Dans ces conditions, il a intérêt à continuer à s'accrocher et à espérer de la réussite.
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Par Quef
#2999370
Évidemment tout est toujours possible, cf. Oliver Zaugg. Mais l'écrasante majorité des vainqueurs de grandes courses ne raisonnent pas comme ça : ils maximisent leur préparation et acceptent le risque de revenir sans rien.
Qui a écrit : Take the risk or lose your chance?
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Par Super_Cuvet
#2999414
Quel intérêt de citer Zaugg à part dénigrer Bardet. Pourquoi ne pas citer Jungels sur LBL 2018 par exemple ?

Sur une course à étapes tu ne repars jamais vraiment sans rien. Derrière le vainqueur il y a des étapes et des places d'honneur de coureurs qui s'accrochent.
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Par Quef
#2999495
Je ne veux pas dénigrer Bardet en citant Zaugg je prouve que tout est possible et qu'on peut effectivement, même si c'est rare, espérer une faillite des favoris. Ce qui va dans ton sens.

Puis je dis que ceux qui font de grosses perfs, dans leur grande majorité, ne raisonnent pas de cette façon, et que l'absence de va tout de Bardet est encore en contradiction avec son tatouage.
Il n'y a aucun mépris là-dedans.
Par luckywinner
#2999510
Richard a écrit :
29 avr. 2019, 11:01
C’est sa deuxième partie de saison dont on parlait comme référence.
Le programme et le niveau au Giro c’est un autre débat. Il était à son niveau (avec ses faiblesses).

Pour Froome et Dumoulin, c’est d’une autre trempe...
Je reviendrais sur le reste mais le post que j'ai cité initialement parlait d'un calendrier idéal pour Bardet qui était quasi copie conforme du calendrier de Pinot 2018, calendrier que Pinot aura fait par défaut.
Par luckywinner
#2999552
Richard a écrit :
29 avr. 2019, 07:46

Sa victoire sur son Tour de Lombardie, c'est surtout lié à un gros écroulement de Pinot en milieu de saison et probablement ajouté à un championnat du monde qui a centralisé la fin de saison des grimpeurs, qui était l'objectif de fin de saison de nombreux grimpeurs ce qui n'était pas l'obligation de Pinot puisqu'il n'avait pas le leadership sur cette course.
C'est sûrement pas un schéma de calendrier à prendre comme exemple.
Qu’il se soit retrouvé « accidentellement » avec un programme de fin de saison idéal ne signifiait pas que c’est un programme à rejeter a priori.

Le podium complet de la Vuelta est constitué de coureurs qui n’ont pas fait le Tour, ce n’est pas un hasard non plus ; Yates, Lopez, Mas... Il n’est pas interdit de penser qu’avec un programme Giro+Vuelta Bardet aurait de belles chances de briller sur cette dernière.

Même s’il est vrai que c’était une saison particulière avec un Mondial pour grimpeurs.
Mais ce sera encore le cas l’année prochaine, tiens tiens.
Donc pour toi voir Bardet commencer une saison avec comme objectif central le CG d'une Vuelta est une bonne idée?
Personnellement, je n'ai pas la même vision. Comme déjà dit par d'autres, c'est pas parce que Bardet se présenterait sur une Vuelta à 100% qu'il aurait plus de chance de gagner qu'un Tour a 100%, et planifier une saison avec comme objectif central la Vuelta serait un manque d'ambition pour moi.
Bardet cette année n'a pas mis le même niveau d'objectif sur la semaine ardennaise que les années précédentes, en voulant mettre un objectif plus marqué sur Paris-Nice (objectif raté d'ailleurs).

Si demain il veut prioriser sa saison sur le Giro (ce que l'équipe ne l'empêchera pas de réaliser comme le dit supercuvet, l'équipe lui demandera certainement d'être au départ du Tour comme elle l'avait pu le faire pour Peraud après son podium mais si Bardet veut faire le Giro a 100% il le fera), il adaptera son calendrier en fonction, et ça ne passera pas forcément à jouer la gagne sur le Tour des Alpes qui si c' est une bonne course de préparation n'est pas forcément positionnée au bon moment dans le calendrier pour faire des efforts à 100% en vu d'être au top au Giro.
J’ai peur qu’il n’arrive pas à bien enchaîner Giro+Tour, même en faisant une croix sur le général de juillet. Mais bon à l’approche de la trentaine il en aura peut-être plus les capacités qu’il y a quelques saisons !
Non mais si Bardet fait podium sur le Giro, l'équipe ne lui demandera pas de faire top 10 sur le Tour. On lui demandera d'être au départ du Tour, c'est bien différent.


Enfin plus globalement, certains jugent le palmarès d'un coureur juste sur ses victoires, mais c'est une vision bien simpliste surtout à l'heure actuelle du cyclisme où même si top tu es top 10 mondial, tu ne peux pas espérer gagner une course facilement à 90% de tes possibilités.

Si en fin de carrière Bardet aura accumuler 5 podiums de GT ça sera bien plus révélateurs de son niveau que 3 ou 4 victoires sur des courses à étapes HC ou .1.
Après il y a pour moi une vrai remarque pertinente qui pourrait lui permettre d'augmenter ses chances de grandes victoires c'est une préparation complètement tourner sur les classiques. Après quand on voit le début de saison de Fuglsang....
Par -Vélomen-
#2999597
Vous (à part Cuvet) refaites un peu l'histoire après l'avoir vécue. Changer le programme 2018, c'est plus facile à dire après...

Mais dans les faits, à la place de Bardet, en 2016, 2017, 2018 et 2019, je refais le même programme de courses.

Il fait 2 du Tour 2016. Et sa progression dans la hiérarchie a été impressionnante par rapport à 2015, où il est en second rideau et se demande même s'il ne va pas courir un jour le Tour en baroudeur des montagnes. Un Quintana est inateignable pour lui en 2015 et il a atteint son niveau en 2016.
C'est donc logique qu'il mise tout sur le Tour 2017, en reproduisant un schéma et un programme de courses qu'il connait.

Résultat, il fait 3 du Tour 2017, en étant plus proche de Froome en montagne que l'année d'avant.
Logiquement, il s'entête et va au bout de son rêve pour tenter de gagner le Tour en reproduisant le même schéma pour 2018. Manque de bol, la hiérarchie a une nouvelle fois changé, et dans de belles proportions. Et si la transition 2015/2016 lui a été favorable, c'est l'inverse en 2018.

Cependant, il souhaite refaire la même chose en 2019, car il ne vaut pas s'arrêter sur un échec et voir si 2019 va confirmer 2018 ou non. On ne peut pas lui en vouloir, j'aurais fait pareil à sa place et je trouve sa démarches intelligente : il est sûr de lui et de sa préparation et il ne veut pas tout jeter par la fenêtre suite à un accroc.
Il a toujours joué et réussi en 4 4 2 et ne passe pas en 3 5 2 à la première anicroche. Il est cohérent.

En plus, le parcours du Giro ne lui convenait pas.

Résultat, il mise de nouveau sur le Tour mais on sent que s'il fait un Tour 2019 du même tonneau que 2018, il ira voir ailleurs. Dans ses déclarations l'an passé et cette année, on comprend qu'il se pose des questions (sur sa place dans la hiérarchie, le niveau des autres...) et qu'il est un peu déçu et qu'il sent le vent tourner.

Son cas est différent de Pinot, qui a été sur le Giro car il était en situation d'échec sur le Tour et qui, malgré cela, a coupé la poire en deux en doublant Giro et Tour en 2017 (mauvaise idée) et en 2018 (heureusement, sa maladie l'a empêché d'aller se trouer sur le Tour et lui a permis de faire la fin de saison qu'on connait).
Par Richard
#2999622
Globalement d’accord avec ça. Pour ma part je parlais plutôt de ses futurs choix en anticipant un Tour de nouveau coincé derrière les cadors sans pouvoir faire plus que les titiller.
Mais ça peut changer en juillet, je l’espere !

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