L’équipe nordiste lorgne le sprinteur italien et le grimpeur français pour accompagner son projet d’accession au World Tour.
Dans l’attente de la décision de l’Union cycliste internationale (UCI) quant à son avenir dans la hiérarchie du cyclisme mondial, Cofidis s’active sur la construction de son effectif à partir de la saison prochaine. En cas d’accession au World Tour, le budget évoluerait alors de 12 à 17 millions d’euros. Ce qui n’est pas rien.
Fort de ses convictions et d’une masse salariale libérée du contrat de Nacer Bouhanni (1,5 million d’euros annuels), dont le départ est devenu inéluctable (Arkea-Samsic et Total Direct-Énergie se seraient renseignés), le manager Cédric Vasseur dresse la liste des éléments susceptibles de renforcer l’équipe qui occupe actuellement la dix-huitième place du classement mondial, toutes divisions confondues.
Les restrictions budgétaires de Quick Step
Cette semaine, le quotidien flamand Het Nieuwsblad a révélé l’intérêt de Cofidis pour le sprinteur italien Elia Viviani, en fin de contrat avec Deceuninck-Quick Step. « Patrick Lefevere doit affronter des restrictions budgétaires et il devient de plus en plus probable qu’il laissera Viviani sur le marché », relève un observateur de la formation belge.
Celle-ci a déjà annoncé les prolongations de services de plusieurs de ses coureurs (un accord de principe aurait aussi été trouvé avec Florian Sénéchal), mais aucune communication sur le Transalpin, pas plus que sur le Belge Philippe Gilbert, qui ne figure pas dans la sélection annoncée ce mercredi autour de Julian Alaphilippe pour le Tour de France (du 6 au 28 juillet).
Une clause dans le contrat de Martin
Autre figure visée par la structure régionale : le grimpeur français Guillaume Martin (Wanty), qui se révèle depuis deux ans sur le Tour de France (23e en 2017, 21e en 2018). « On entend ici et là les intérêts de Cofidis et de Groupama », a d’ailleurs reconnu le directeur sportif belge de Wanty, Hilaire Van der Schueren.
Problème : le coureur doit encore plus d’un an de contrat à son équipe actuelle. « Mais il a une clause contractuelle qui peut nous permettre de le libérer uniquement vers une équipe du World Tour », précise Van der Schueren. Wanty veut être fixé avant la fin du Tour pour préparer aussi l’avenir de son équipe. Ce qui ne plaide pas forcément en faveur de Cofidis.
Sans apporter de confirmation ou de démenti, Cédric Vasseur concède qu’il reste « attentif au marché ». Il confirme aussi les discussions entamées avec certains coureurs et leurs agents : « La période officielle d’ouverture des transferts approche, nous nous positionnons sur des profils qui nous intéressent, et nous avons la nécessité d’attirer du monde pour accéder au World Tour. »
La Voix du Nord
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En fin de contrat chez Cofidis, Nacer Bouhanni pourrait s’engager en faveur de la formation Arkéa-Samsic comme l’annonçait Le Télégramme en début du mois. Si certains sites spécialisés annoncent sa venue en Bretagne comme acquise, mercredi, Emmanuel Hubert, le manager général d’Arkéa-Samsic, et Nacer Bouhanni ne confirment pas. « Je ne sais pas encore où j’irai, je ne peux pas en dire plus actuellement », confie ainsi ce dernier.
Le Télégramme
Voilà les amis