Il y en a un que par charité je ne nommerais pas qui a dit "ce n'est pas possible d'être satisfait aussi vite" Si ce n'est pas la définition d'un manque d'ambition ça
Ah non c'est surtout que j'ai enlever une partie de mon post (j'ai trouvé que ca faisait trop long). Au départ j'avais écris qu'en gros il avait dit ca pour les médias mais qu'au fond de lui il ne pensait pas exactement car je ne le voyais pas se satisfaire de ce résultat (justement parce qu'il est ambitieux).
Les coureurs se languissaient de lui depuis neuf jours, mais le soleil a sournoisement attendu la première journée de repos, lundi, pour enfin chatouiller le Giro : en fin de matinée, les équipes ont profité de cette occasion bénie pour faire tourner les jambes sur la piste cyclable longeant la rive Adriatique au sud de Rimini, une jolie voie bordée d'hôtels et de boîtes de nuit désertées à cette période de l'année. Les Groupama-FDJ, eux, ont préféré rouler plus à l'écart, dans les terres, où la formation a préparé les deux prochaines étapes, toutes plates, forcément cochées par Arnaud Démare, pressé par le temps. «L'étau se resserre pour lever les bras», dit-il.
Arnaud Démare, un train à rattraper
Le sprinteur français collectionne pour l'instant les places d'honneur, 5e à Fucecchio («une chute nous a perturbés»), 2e à Orbetello («le seul sprint vraiment réussi, malgré la chicane et le vent de face»), 3e à Terracine («une flaque d'eau m'a énormément freiné») et 6e à Pesaro («on s'est laissés enfermer»), mais la sinistrose ne semble pas guetter son clan. «Il accumule les malchances : en fait, on n'a toujours pas eu de "vrai" sprint depuis le début de la course, regrette Jacopo Guarnieri, son poisson-pilote attitré. En plus, "Nono" s'est préparé spécifiquement pour les classiques ce printemps, donc il est arrivé ici un peu moins en forme que les autres.»
Au-delà du manque de réussite, le Picard dit ne pas encore avoir trouvé «la clé du succès» en Italie, un constat qui peut s'étendre à tout son début de saison puisqu'il faut remonter à août 2018 pour retrouver son dernier succès, sur le Tour du Poitou-Charentes.
«Ce truc des victoires, c'est pour les journalistes qui veulent gratter, élude-t-il en souriant. Peut-être qu'on rêve de me voir en défaillance, mais je ne le suis pas du tout.» Il poursuit : «Ce qui est vrai, c'est qu'en ce moment, je réfléchis un peu trop, j'essaye de trop bien faire. Or, c'est mieux quand tu arrêtes de réfléchir. Quand tu sprintes à l'instinct, tout est plus facile.» En insistant sur cette démarcation, Démare rappelle qu'il n'a jamais été de la caste des casse-cou qui aiment lâcher les chevaux et jouer des coudes pour couper la ligne en tête, à la Robbie McEwen ou Djamolidine Abdoujaparov : il se définit lui-même comme un sprinteur rouleur et observe parfois avec distance ses rivaux les plus dératés une fois passée la flamme rouge. «Les sprinteurs sont fous, je ne fais pas partie de ces kamikazes, dit-il. Je vois la chose autrement. Pour moi, pour aller gagner, il faut être sur son vélo. Beaucoup de coureurs se disent : c'est la chute ou la gagne.
Ce n'est pas ma philosophie.» Adepte des arrivées rectilignes, idéalement en faux plat sur une route large, le Français est pénalisé sur ce Giro et ses fins d'après-midi tortueuses, sur un bitume souvent abîmé, truffé de pièges. «Quand c'est trop sinueux, Arnaud n'est pas à l'aise, confirme son directeur sportif Frédéric Guesdon. On essaye de mettre des choses en place pour qu'il n'ait pas besoin de frotter pendant les sprints, mais tout n'est pas prévisible. En plus, ses adversaires connaissent les mecs un peu plus prudents comme lui, ça leur arrive d'aller les bousculer un peu, pour les chercher.»
Dans le monde frénétique des sprinteurs, faire preuve de sagesse semble d'autant plus tenir de l'anomalie que les places d'honneur n'y ont qu'une valeur très relative. «Quand on est sprinteur est qu'on fait cinq tops 10 dans la semaine, c'est nul. Quand on est grimpeur et qu'on fait un top 10 dans la semaine, c'est génial. C'est comme ça», souffle Démare, qui positive en se disant qu'il n'est pas le seul dans son cas - Elia Viviani, très ambitieux, n'a pas encore fait honneur à son maillot de champion d'Italie - et que son train fonctionne à merveille. «Mes rivaux prennent plus de risques, mais je suis bien entouré, j'ai confiance en moi, et Marc (Madiot) m'envoie des messages rassurants, indique-t-il. Le sprint, c'est comme ça, ça se joue à peu de choses. Je ne suis pas du tout en période de doute.»
Le Français veut voir Vérone, lui qui avait abandonné à l'aube de la troisième semaine lors de ses deux seules participations (à chaque fois à la 14e étape), et garde le maillot cyclamen dans un coin de la tête (il est à 52 points de Pascal Ackermann). «Ça serait un petit lot de consolation si je n'arrivais pas à gagner d'étape. Mais ce n'est pas la sortie que j'imagine. Je me vois lever les bras sur ce Giro. Et je compte bien sur les deux prochains jours pour tout arracher.»
Justement Le Gac a pas pu aider pendant le sprint.
J'ai aussi été très déçu de la GFDJ sur les quatre jours de Dunkerque, comme de Cofidis d'ailleurs.doutey_fdjeux_fan a écrit : ↑20 mai 2019, 11:38Quand même déçu de la performance de l'équipe aux 4 jours de Dunkerque, ce n'est pas logique que l'équipe n'arrive pas à aligner 2 équipes compétitives sur 2 fronts en même temps.
Quand on voit ce que fait Jumbo sur 3 fronts !!!
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Ca laisse rêveur !
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