Delgato a écrit : ↑09 avr. 2024, 21:24
Berti a écrit : ↑09 avr. 2024, 20:56
Ayuso, tu plaisantes ou quoi
bah non, vu les infos de Bradounet qui sont sortis sur le fait qu'Ayuso voudrait pas rouler pour Pogacar, ajouter au fait que Pogacar aura le Giro dans les pattes (+ risques de blessures, chutes ou mauvais temps qui est mauvais pour la récup).
Et si Aysuo a enfin une saison sans pépins et qu'il se prépare bien on sait jamais, ça reste un pti crack
Sur ce qu'on a vu à Tirreno, Ayuso est encore loin de pouvoir prétendre au statut de leader de son équipe sur le Tour de France. Il a été très loin d'un Vingegaard, lui-même à distance de son meilleur niveau de juillet. Je ne pense pas que cela pose un gros problème à Ayuso : cela reste son premier TDF cette année et il sera à mon avis content de découvrir l'épreuve pour apprendre sans la pression du général.
Il est probable que l'Espagnol bénéficie toutefois d'un statut de coureur protégé chez UAE en début de Tour de France ; à l'image de celui dont bénéficiait Philipsen chez Alpecin dimanche dernier à Roubaix. Car Pogacar n'apporte pas les mêmes garanties que Vingegaard sur trois semaines : il a toujours eu un ou plusieurs jours de moins bien sur les Tours de France qu'il a disputés et il aura en plus un Giro dans les pattes. Reste que, sauf pépins (il faudra attendre de voir le déroulement du Giro), le Slovène sera bien entendu le leader unique de sa formation s'il est présent au départ. Le schéma était finalement assez similaire l'an dernier où Adam Yates bénéficiait de ce statut de coureur protégé après la chute de Pogacar à LBL (les tentatives de Pogacar en début de TDF de faire croire qu'UAE avaient deux leaders étaient d'ailleurs assez peu crédibles
).
En revanche, un scénario qui me semble relativement probable à l'heure actuelle serait de voir Pogacar renoncer à prendre le départ du Tour si jamais il ne se sent pas capable d'enchaîner avec le Giro. Après tout, il n'a encore jamais prouvé sa capacité à enchaîner deux GT et, on peut raisonnablement douter de sa capacité à le faire lorsqu'on voit la décompression dont il a besoin après le Tour ces dernières saisons (au point d'avoir annuler ses participations à la Vuelta, lui dont la soif de victoire est pourtant énorme).