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Modérateur : Modos VCN

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Qui d'après vous va finir deuxième de ce Dauphiné ?

Gaudu
7
13%
Carapaz
9
16%
A. Yates
7
13%
Mas
5
9%
Landa
Aucun vote
0%
Jorgenson
Aucun vote
0%
Vingegaard
20
36%
Hindley
2
4%
Bernal
1
2%
0'Connor
Aucun vote
0%
Ciccone
Aucun vote
0%
Un autre coureur
4
7%
#3589025
Mikkel Bjerg :
Cette victoire n'est en rien une surprise pour moi, certes je courais après depuis un bon bout de temps mais l'équipe compte sur moi à présent, il faut dire que les nouvelles qui nous proviennent depuis hier soir de la Sierra Nevada n'incitent pas à l'optimisme, donc je dois voir sur ce Dauphiné si je peux me charger personnellement du cas Vingegaard sur le Tour de France, ça commence à en prendre le chemin après, si malgré tout je suis loin du compte ce week-end, l'équipe testera Marc en Suisse, puis au pire, Mauro et ses frigos ont encore quelques beaux restes, on sait rebondir en équipe, (...) demain, oui, bien sur qu'on va le défendre ce maillot, Adam vient de même de me susurrer à l'oreille "fais de moi ton boy, Mikky".

#3589041
Quef a écrit :
07 juin 2023, 22:15
metatron a écrit :
07 juin 2023, 20:02


Le classement de cette étape du Tour du Jura : https://www.ffc-bfc.fr/uploads/elfinder ... tape-2.pdf

Autant dire tout de suite que je n'ai jamais réédité ce genre de résultats :genance:
Fillon-Maillet, Brunet, Bailly, Chevalier... C'était une compèt de biathlon en fait ? :elephant:
J'allais le féliciter d avoir battu fillon-maillet dans le Jura :elephant:
#3589043
Thor8_one a écrit :
08 juin 2023, 06:45
Quef a écrit :
07 juin 2023, 22:15


Fillon-Maillet, Brunet, Bailly, Chevalier... C'était une compèt de biathlon en fait ? :elephant:
J'allais le féliciter d avoir battu fillon-maillet dans le Jura :elephant:
Bah c'est le Jura, on est un peu tous de la même famille ici donc certains noms reviennent beaucoup. #consanguinité
:elephant:
#3589049
Dites donc j'ai vu l'itw de Gaudu sur cyclingpro, il arrive, fait sa décla et prend pas de questions... pas top top j'ai trouvé, il a le droit d'être déçu mais il aurait pu prendre une paire de questions tout de même.
#3589050
En lendemain de CLM on a une étape sympa aujourd'hui, est ce pour une grosse échappée qui irait au bout maintenant que le CG est un peu décanté ? Est ce que ça peut bagarrer non pas tant entre tops leaders pour le haut du CG mais avec des mecs espérants faire sauter des rivaux pour du top 10 ? Sur le papier avec un Alaphilippe qui est en jambe il pourrait tenter une accélération dans la côte. Bon il se passera peut être rien, mais c'est plutôt intéressant en tous cas.

#3589051
veji2 a écrit :
08 juin 2023, 08:45
En lendemain de CLM on a une étape sympa aujourd'hui, est ce pour une grosse échappée qui irait au bout maintenant que le CG est un peu décanté ? Est ce que ça peut bagarrer non pas tant entre tops leaders pour le haut du CG mais avec des mecs espérants faire sauter des rivaux pour du top 10 ? Sur le papier avec un Alaphilippe qui est en jambe il pourrait tenter une accélération dans la côte. Bon il se passera peut être rien, mais c'est plutôt intéressant en tous cas.
Logiquement l'échappée devrait gagner, après on peut imaginer des Laporte (pour mettre la pression sur UAE) ou un Alaph qui tente l'échappée. Bahrein peut se permettre aussi des choses pour replacer Landa au CG avec la perf de Haig.
Ca me semble en tout cas, l'équipe qui peut tenter un truc dans le final aussi pour aller récupérer le maillot jaune pour Wright, qui n'est pas un danger pour Jumbo.
#3589057
Le seul problème, c'est le départ en plaine, ça risque de bagarrer un moment et on ne devrait pas retrouver bcp de grimpeur dans l'échappée.

Même chose vendredi en direction de Crest-Voland, et là, en partant de Nantua, ce n'est pas le dénivelé qui manque pour proposer un départ un peu musclé.

Samedi, rebelotte avec 50 km de plaine pour débuter, il n'y aura que dimanche pour avoir un départ intéressant.

Je ne dis pas qu'il faut avoir à chaque fois un départ difficile, mais lorsque c'est possible comme à Nantua, pourquoi s'en priver ?
#3589058
En plus de son chrono degueulasse, Mas écope d'une pénalité de 20sec pour non-respect des règles de distance du véhicule suiveur. J'ai pas vu spécialement à quel point ils ont abusé mais c'est bien que les commissaires commencent à pénaliser ce genre de chose
#3589060
twisty a écrit :
08 juin 2023, 09:50
Le seul problème, c'est le départ en plaine, ça risque de bagarrer un moment et on ne devrait pas retrouver bcp de grimpeur dans l'échappée.

Même chose vendredi en direction de Crest-Voland, et là, en partant de Nantua, ce n'est pas le dénivelé qui manque pour proposer un départ un peu musclé.

Samedi, rebelotte avec 50 km de plaine pour débuter, il n'y aura que dimanche pour avoir un départ intéressant.

Je ne dis pas qu'il faut avoir à chaque fois un départ difficile, mais lorsque c'est possible comme à Nantua, pourquoi s'en priver ?
Les départs toujours en plaine c'est pénible, mais pour aujourd'hui pour le coup c'est pas un problème je trouve.
#3589070
ÉTAPE 5 : CORMORANCHE-SUR-SAÔNE > SALINS-LES-BAINS

Jeu. 08/06/2023 - 191.5 km - Accidentée (2016 mD+)









Départ réel à 12h05 / Arrivée entre 16h25 et 16h55


DÉTAILS


Spoiler : :





























FAVORIS






MÉTÉO








Vent 3/4 dos d'intensité moyenne (15-20 km/h) durant l'étape



DIFFUSIONS



France 3 : 15h10 / Eurosport 1 : 15h00 (RP à 14h30) _Redif : 17h15 sur E1 et 21h sur E1

Vous pouvez aussi suivre la course sur France TV Sport : https://www.france.tv/sport/cyclisme/cr ... s-directs/


Par écrit : https://cyclingpro.net/velopro/course/c ... -5e-etape/


TWITTER : https://twitter.com/dauphine

FACEBOOK : https://www.facebook.com/CriteriumDuDauphine

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/criteriumdudauphine/












Cormoranche-sur-Saône est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le territoire, bordé par la Saône, accueille la base de loisirs du lac de Cormoranche.

Les habitants sont les Cormoranchois et les Cormoranchoises.

POPULATION : 1159 habitants (2020)
ALTITUDE : entre 168m et 211m
SUPERFICIE : 9,85 km2


HISTOIRE



Spoiler : :

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, Cormoranche appartient à la France avec l'acquisition par celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

Entre 1790 et 1795, Cormoranche était une municipalité du canton de Pont-de-Veyle, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes. En 1796, la commune fusionne avec celle de Bey et prend le nom de Cormoranche-Bey, les deux communes sont rétablies en 1817.

La Saône fait souvent l'objet de crues qui inondent régulièrement les prairies du val de Saône. Deux d'entre elles furent particulièrement marquantes. La plus importante date de 1840 où les eaux ont atteint près de deux mètres et demi de hauteur au hameau d'Arciat. Une autre date de 1955 où les eaux ont atteint un peu moins de deux mètres au même endroit.



CULTURE ET PATRIMOINE

L'église romane Saint-Didier, date du xie siècle et a une voûte en cul-de-four :




Le château de Montportail fut construit au xviie siècle sous la direction du Chambellan du roi de Sardaigne. Il servait de relais de chasse entre Paris et la Sardaigne et comportait une chapelle Sainte-Catherine. Détruit vers 1930, il ne reste que deux vestiges, un bâtiment carré appelé Belvédère et le portail d'entrée.




Base de loisirs du lac de Cormoranche :




GASTRONOMIE

Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane.

La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse.

La commune viticole de Cormoranche-sur-Saône a l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé).



À PROPOS DE SALINS-LES-BAINS








Salins-les-Bains (prononcé [sa.lɛ̃ le bɛ̃] est une commune française du département du Jura en région Franche-Comté, située dans le Revermont jurassien. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté. Elle s'étend au fond de la vallée de la Furieuse, un affluent de la Loue, et est dominée par deux forts, le fort Saint-André à l'est et le fort Belin à l'ouest.

La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel, l'« or blanc », remontant au Ve millénaire av. J.-C. Elle est ainsi la deuxième ville de Franche-Comté au Moyen Âge et compte environ 8 500 habitants à la veille de la Révolution française. À partir du xixe siècle, son activité industrielle s'étend grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries. La ville s'engage parallèlement dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal en 1854, alors que la seconde moitié du xxe siècle voit la disparition progressive des industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995.

Salins-les-Bains compte aujourd'hui un peu plus de 2 500 habitants. Labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté, elle fonde sa reconversion économique sur les services, en particulier à travers trois secteurs : la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux marqué par l'inscription de la grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 27 juin 2009, en extension de la saline royale d'Arc-et-Senans sur la liste depuis 1982.


HISTOIRE PAS TROP COURTE :genance:

Ancelin va pouvoir passer l'après-midi à réviser :hate: :study:
Spoiler : :

De la Préhistoire au Haut Moyen Âge
Deux facteurs expliquent le peuplement précoce de Salins-les-Bains : sa situation géographique et ses ressources minérales. En effet, la reculée de la Furieuse permettant le franchissement du massif du Jura, la ville se situe sur deux axes commerciaux Est-Ouest de première importance reliant la Bourgogne d’une part à la Suisse et à l'Italie par Pontarlier, et d'autre part à Lyon et Genève par la vallée de l'Ain. De plus, Salins-les-Bains possède une richesse naturelle de première importance : le sel. Les recherches menées par l'archéologue Pierre Pétrequin dans les années 1990 ont permis de montrer, avec certaines retenues, la corrélation entre les phases d'occupation de la région et les périodes supposées de pics d’exploitation du sel. Son étude ethnoarchéologique s'appuie sur la méthode de production du sel en Nouvelle-Calédonie où des cendres salées sont produites en jetant de la saumure sur un bûcher. Dans le Jura, il réalise une série de forages et de sondages autour des sources salées potentielles et découvre des couches très denses en carbone, datées ensuite au carbone 14. Ses travaux suggèrent une première exploitation des sources salées dès le Ve millénaire av. J.-C..

Si les données sur la Préhistoire restent assez lacunaires, elles sont nombreuses pour la Protohistoire. Le site le plus connu est incontestablement le camp du Château étudié par l'archéologue Maurice Piroutet dès le début du xxe siècle (1906 – 1934), puis par Jean-François Piningre de 2004 à 2009. Situé sur un éperon calcaire à 620 m d'altitude, il occupe une position stratégique de contrôle des voies de circulation. Parmi les périodes d'occupation identifiées (Néolithique Moyen, âge du bronze entre 1350 et 800 av. J.-C., premier âge du fer entre le vie siècle et le ve siècle av. J.-C., Haut Moyen Âge), la plus spectaculaire est sans doute celle de l'âge du fer. La découverte de nombreux fragments de céramiques attiques, étrusques et provençales atteste d'une activité économique intense à travers des échanges avec le bassin méditerranéen. Deux autres types de sites ont été découverts et étudiés : des dépôts de métaux et surtout des tumuli dans la forêt des Moidons et le Bois de Parançot avec notamment trois tombes à char.

L'occupation ancienne sous la ville de Salins-les-Bains elle-même est plus difficile à étudier en raison de la densité du bâti ancien et de l'enfouissement des couches archéologiques sous les rejets de cendres de l'exploitation du sel. L'époque gallo-romaine reste discrète, même si l'on reconnaît une agglomération sous la ville actuelle.

Au iiie siècle, l'ermite Anatoile fait ressurgir l'eau salée des sources taries lors du « miracle des eaux salées », qui lui vaudra le titre de saint patron de la ville.

Les données textuelles et archéologiques sont de nouveau plus abondantes pour le Haut Moyen Âge. Des premières fortifications sont attestées, quelques sépultures et sarcophages à proximité d’établissements religieux ont été découverts, et une opération d’archéologie programmée dirigée par Philippe Gandel est en cours sur le site du camp du Château.

Moyen Âge
Sous les comtes de Bourgogne

Une charte de 523 émanant de Sigismond, roi de Bourgogne, mentionne la donation de la seigneurie de Bracon et d’une partie des terres salinoises à l'abbaye d’Agaune-en Valais. Bien que son authenticité soit douteuse, ce document comporte la plus ancienne mention du nom de la ville qui nous soit parvenue.[réf. nécessaire] L’abbaye demeure propriétaire jusqu'au xe siècle. En 942, une charte émanant du prévôt de l’abbaye inféode la seigneurie de Bracon et ses dépendances au comte de Mâcon, Albéric. À la mort de ce dernier, en 943, son héritage est séparé entre ses deux fils. Cette date marque la séparation de la ville de Salins en deux bourgs : le Bourg-Dessus ou Bourg-le-Sire au Sud, et le Bourg-Dessous ou Bourg-le-Comte au Nord. Chaque bourg possède une saline : la Grande saline pour le premier, et la Petite saline pour le deuxième. Malgré quelques périodes temporaires de rassemblement des deux parties de la ville, il faut attendre 1497 pour voir leur réunion définitive.

La propriété des terres salinoises est assez complexe jusqu’à l'arrivée des comtes de Bourgogne au Bourg-Dessus. Le 5 juin 1237 à Saint-Jean-de-Losne, par des jeux d'alliances et d'échanges avec le duc Hugues IV de Bourgogne, Jean de Chalon parvient à mettre la main sur la baronnie de Salins. Mesurant l'importante richesse du territoire, il s'organise pour le maîtriser économiquement et politiquement et en faire le centre de son pouvoir. Il assoit son autorité sur la source principale de revenus : la Grande saline. Jusqu'en 1241, la saline est la propriété d’une centaine de rentiers possédant chacun une berne à son nom. Jean de Chalon met fin à ce système et prend à sa charge toute la production du sel en devenant propriétaire majoritaire. Pour mieux maîtriser la commercialisation de cet « or blanc », il se rend également détenteur du péage de Jougne. Par la suite, au xive siècle, ses successeurs mettent en place le monopole progressif de la Grande saline de Salins sur la production du sel franc-comtois. Parallèlement, il entreprend la fortification de la ville. Une couronne de sites fortifiés protège la ville : au château de Bracon déjà existant, s'ajoutent entre autres les châtels Belin et Guyon, ainsi que le fort Saint-André édifié en 1255. De nombreux autres ouvrages sont bâtis dans un rayon de vingt à trente kilomètres autour de la ville pour en garder les accès, dont les châteaux du Pin, de Frontenay et de Nozeroy. Enfin, Jean de Chalon accorde une charte de franchises aux habitants du Bourg-Dessus en 1249.

La domination religieuse de Salins s'affirme par ailleurs, Jean de Chalon fondant notamment vers 1230 le couvent des Cordeliers, où il sera inhumé en 1267. Le xiiie siècle voit aussi la reconstruction de la collégiale Saint-Anatoile, puis de celle de Saint-Maurice. Attirées par le sel et la vigne, les communautés religieuses sont nombreuses à s’installer sur le territoire.

Sous les ducs de Bourgogne
Dans le courant du xive siècle, Salins passe progressivement sous la domination des ducs de Bourgogne. La ville entre notamment en possession de Philippe le Hardi lors de l'union des deux Bourgognes, à la mort de Louis de Male, le 30 janvier 1384. L'évolution de la cité devient dès lors intimement liée à la politique expansionniste du duché qui s’affirme progressivement comme le plus puissant et le plus moderne État d’Occident.

Au xve siècle, Salins joue un rôle de poumon économique du duché, les revenus de la Grande saline représentant environ la moitié de ce que la Comté lui rapporte. Ainsi, les ducs affirment leur mainmise sur la Grande saunerie. Le fonctionnement administratif de la saline est renforcé avec la création de différents postes d’officiers spécialisés, avec à leur tête un pardessus. À la suite d'un incendie en 1409, Jean sans Peur ordonne la reconstruction en pierre de l'ensemble des bâtiments. C'est un acte fonctionnel pour éviter les incendies à répétition, mais également politique : la pierre et les matériaux rares et coûteux employés expriment la puissance du Duché. L'aire de vente du sel de Salins est élargie, notamment vers la Suisse. Dans la ville, les fortifications sont remaniées et complétées. La cité devient une forteresse dotée de plus de 25 tours d'enceinte, signe de son importance stratégique.

L'activité salifère participe à enrichir de puissantes familles qui contribuent à l'évolution du paysage urbain. Par exemple, Jean de Montaigu, issu d’une famille dont l’enrichissement est lié à l’administration de la saline et proche de la cour de Philippe le Bon, est à l’initiative de la construction de l’hôpital du Saint-Sépulcre. En 1442, une halle aux blés, draps, viandes et poissons est également construite grâce à des revenus issus de la saline.

La situation se ternit à la fin du xve siècle : la Franche-Comté est le théâtre de guerres qui opposent Charles le Téméraire aux Suisses et aux Autrichiens, puis Marie de Bourgogne aux troupes françaises de Louis XI. Si la politique expansionniste a jusque-là bénéficié au développement de Salins et de ses salines, la situation se retourne et l'activité industrielle tend à la paralysie.

Les Templiers et les Hospitaliers
La commanderie de Salins est une commanderie hospitalière d'origine templière, édifiée au Moyen Âge, à Salins-les-Bains.

Elle est dévolue aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à la suite de la disparition des Templiers.

La commanderie de Salins se composait de la maison de Salins-les-Bains et de ses dépendances aux Usiers, à Vacaz, et pendant un temps à L'Étoile, Villette-lès-Arbois et Changin. Elle comprenait également les maisons de Saizenay, Amancey et Vuillecin (aujourd'hui dans le Doubs).

Époque moderne
Sous le Saint-Empire romain germanique

À la suite du mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche en 1477, Salins, comme la Franche-Comté, est rattaché au Saint-Empire romain germanique des Habsbourg d'Espagne. À partir de 1497, le Bourg-Dessus et le Bourg-Dessous sont définitivement réunis. Ils sont gouvernés par huit échevins, seize conseillers et un maire élus par les habitants. La ville unifiée est alors le siège des États généraux de Franche-Comté jusqu'à leur établissement définitif à Dole vers 1530. À cette époque, les souverains de Franche-Comté exercent toujours leur mainmise sur les affaires de la Grande saline. Nicolas Perrenot de Granvelle, grand chancelier des Flandres, garde des sceaux de Charles Quint, est ainsi nommé « pardessus » de la saline en 1534. Signe de la prospérité de la ville, une tenture en quatorze pièces est commandée à l'atelier de Jean Sauvage à Bruges en 1502 par les chanoines de la collégiale Saint-Anatoile afin de décorer l'édifice.

Même si elle résiste aux ravages de l'armée d'Henri IV lorsque celui-ci tente de conquérir la Franche-Comté en 1595, la ville va connaître des heures difficiles tout au long du xviie siècle. À la Grande saline, en 1601, le mode d'exploitation change avec la mise en location. Le pouvoir central s'éloigne et la saline est moins bien entretenue. Les guerres incessantes fragilisent la cité. La guerre de Dix Ans, qui oppose de nouveau la France à l'Espagne des Habsbourg, met à mal l'activité industrielle de la ville qui résiste néanmoins aux troupes françaises. La chapelle Notre-Dame-Libératrice témoigne de cet épisode douloureux. En 1639, sous la houlette du père Marmet, Salins formule le triple vœu d'être épargné de la guerre, de la peste et de la famine et se place sous la protection de la Vierge. La chapelle est construite de 1640 à 1662.

Les guerres contre la France reprennent en 1668. Les troupes de Louis XIV envahissent la Franche-Comté en 1674 et le traité de Nimègue proclame le rattachement définitif de la région à la Couronne française en 1678.

Malgré les difficultés, Salins est en plein essor et passe de 3 949 habitants en 1614 à 4 988 en 1688. De nombreuses communautés religieuses s'installent dans la ville : les capucins en 1582, les jésuites en 1623, ou encore les carmes déchaussées en 1625. En 1593, les capucins fondent la première bibliothèque publique à Salins.

Sous le royaume de France
L'intégration de Salins au royaume de France marque un nouveau souffle pour la cité. La Grande saline est intégrée dans le bail des Fermes et Gabelle et devient manufacture royale. De nouvelles installations favorisent l'accroissement de la production : dans les souterrains, à partir du milieu du xviiie siècle, quatre roues hydrauliques actionnant dix pompes remplacent les norias. En 1773, l’administration de la Ferme générale décide de construire une nouvelle saline à Arc-et-Senans en bordure de la forêt de Chaux pour faire face à l'épuisement du bois autour de Salins et répondre aux demandes croissantes de sel en direction de la Suisse. Ce nouveau site étant dépourvu de sources salées, la saumure y est acheminée depuis Salins par un saumoduc long de 21,25 kilomètres.

La ville poursuit sa croissance : elle compte 8 520 habitants en 1790. L’économie de Salins se diversifie avec le plein épanouissement de l'orfèvrerie marquée notamment par la production des Thiébaud. La ville s'équipe et s'embellit. Les fortifications sont renforcées avec la reconstruction du fort Saint-André selon les indications de Vauban entre 1674 et 1677. Un hôtel de ville est édifié dès 1718 en englobant la chapelle Notre-Dame Libératrice ; la place adjacente est ornée de la fontaine Truchot en 1756. La prospérité de la ville se traduit également par l'édification de nombreux hôtels particuliers par l'élite locale.

Époque contemporaine
De 1789 à 1962

La fin de l'Ancien Régime marque le début du déclin de la ville. Sous la Révolution, malgré ses souhaits, celle-ci n'est pas choisie pour être chef-lieu du nouveau département du Jura. Elle est néanmoins chef-lieu de district de 1790 à 1795. Puis, le 27 juillet 1825, Salins est rattrapé par le sort : un incendie ravage une grande partie de la ville. C'est un tournant dans la physionomie du paysage urbain de Salins : plus de 300 maisons sont détruites, pour des dommages chiffrés alors à près de 7 millions de francs. Peu après, la crise du phylloxéra donne un coup d'arrêt définitif à la production viticole de Salins, alors la plus importante du Jura. Contrairement à ses voisines, la ville choisit de ne pas replanter de vignes sur ses reliefs afin de se consacrer à la production de sel. Au xixe siècle en effet, l'activité industrielle de Salins est encore à son comble. À la saline, malgré les destructions liées à l'incendie de 1825, des changements profonds insufflent une nouvelle dynamique. Dans les années 1830, la technique du sondage et du forage est introduite. La saumure étant désormais captée directement au niveau du banc de sel gemme, elle atteint un niveau de concentration proche de la saturation. Mais l'heure n'est déjà plus au monopole salinois sur la production du sel : les forages se multiplient en Franche-Comté et de nouvelles salines de développent, comme à Miserey ou Montmorot.

À la suite de la dénationalisation des salines comtoises, les établissements de Salins, Arc-et-Senans et Montmorot sont achetés en 1843 par l'homme d'affaires Jean-Marie de Grimaldi. L'introduction de capitaux privés favorise la réalisation de travaux de modernisation visant à augmenter le rendement. À Salins, la forme et le fonctionnement des poêles sont améliorés. Ainsi, la production de sel est en constante augmentation tout au long du xixe siècle. Sous l’impulsion de Grimaldi et du docteur Claude-Marie Germain naissent également les premiers thermes, en 1854, dans un Second Empire où l'engouement pour le thermalisme est exceptionnel. On cherche à faire de la ville une élégante station thermale : le premier casino est ouvert en 1890 pour répondre aux désirs de curistes aisés et Salins devient « Salins-les-Bains » en 1926. Une ligne ferroviaire de 7,5 km est ouverte en 1857 afin de la relier à Dole par Mouchard. L'espoir est alors de mise pour l'avenir de la cité, comme l'affirme le maire de l'époque lors de l’inauguration des bains le 6 juin 1858 : « deux fois dans ce demi-siècle, Salins a été régénéré. En 1825, après un désastre qui est encore dans tous les souvenirs, ce fut l’œuvre de la France entière. Aujourd'hui, c'est l’œuvre d'un seul homme […]. Grâces soient donc rendues à M. de Grimaldi, car c'est un sauveur. Sans lui, notre ville était morte, par lui, elle reprend une vie nouvelle, et entrevoit une prospérité inespérée ».

Le long de la Furieuse, les usines hydrauliques sont nombreuses : meuneries, gypseries, scieries et tanneries utilisent la force de l'eau pour exploiter les ressources naturelles locales. Ces industries se concentrent au faubourg Saint-Pierre. Elles sont rejointes en 1857 par la faïencerie des capucins. Apparue au xviiie siècle, l'activité faïencière est en plein développement au xixe siècle. Avec le rachat en 1912 par Édouard Charbonnier, la faïence salinoise vit un âge d'or : sa production est saluée par une médaille d’or en 1925 à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris.

De la fermeture de la saline à nos jours
Progressivement, le xxe siècle met un terme à l'activité industrielle de la ville. Face à la concurrence du sel de Méditerranée importé à moindre coût et face à l'absence de mécanisation des installations, les salines comtoises ferment les unes après les autres à partir de 1920. Les sauniers de Salins-les-Bains tirent le sel une dernière fois en 1962 ; ceux de Montmorot ferment le bal en 1966. Vers le milieu du siècle, l'activité des différentes usines hydrauliques établies le long de la Furieuse s'éteint également. La fermeture définitive des faïenceries en 1995, puis de la fabrique de meubles Sanijura en 2005 marquent un coup d'arrêt dans l'économie de la ville. La ligne ferroviaire ferme au trafic voyageurs en 1952 et au fret en 1975. La fermeture de la maternité et des urgences, du centre de Sécurité sociale, de la recette des impôts et de la subdivision de l'équipement sont autant de signes du déclin de Salins-les-Bains. En mai 2005, c'est au tour du tribunal de commerce de fermer ses portes, conséquence du décret no 2005–624. Il s'agit également d'une grande page de l'histoire de la ville qui se tourne, puisqu'elle abritait historiquement un présidial très influent, qui avait des compétences sur les bailliages de Salins, Quingey, Arbois, Poligny et Pontarlier. En 1785 par exemple, 24 avocats étaient ainsi inscrits au barreau de Salins. Enfin, à la suite du redécoupage cantonal de 2014 et de la loi NOTRe, la ville perd le titre de chef-lieu de canton et le siège de sa communauté de communes.

Confrontée à un déclin démographique autant qu'économique, Salins-les-Bains se tourne désormais vers le tertiaire. Le thermalisme et le patrimoine sont deux piliers de l’activité de la ville aujourd'hui. Propriétaire des thermes depuis 1955, la commune inaugure un nouvel établissement, plus moderne et performant, en février 2017. En 1966, la ville rachète également les bâtiments de la Grande saline. De premières visites y sont organisées en 1968. Elle attire aujourd'hui environ 70 000 visiteurs chaque année, notamment à la suite de son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 27 juin 2009, en extension de la Saline royale d'Arc-et-Senans. :flags:



CULTURE ET PATRIMOINE


Salins-les-Bains est classée Pays d'art et d'histoire depuis le 4 juin 2009 et possède une saline inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 27 juin 2009. Avec 21 édifices protégés au titre des monuments historiques en 2011, elle appartient aux communes comptant le plus de monuments classés de France. Le siège de l'association Engrenages, réseau de musées et de sites patrimoniaux et industriels (anciennement musées des techniques et cultures comtoises) y est établi depuis 1977.

Au concours des villes et villages fleuris, la commune détient le niveau « trois fleurs »
Elle est également une « Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté ».


LIEUX TOURISTIQUES

La Grande saline de Salins-les-Bains, un rare exemple de site industriel antérieur au xixe siècle. Elle occupe une superficie de 15 500 mètres carrés au cœur de la ville.




Le fort Saint-André :




Le fort Belin :




La tour d'Andelot :




La tour de Flore :



Sources : wikipédia
#3589083
Entrée de l'échappée dans la première difficulté du parcours. 95 km de l'arrivée.

Nils Politt (Bora-Hansgrohe),
Georg Zimmermann (Intermarché),
Jonas Gregaard (Uno-X),
Thomas De Gendt (Lotto Dstny),
Edvald Boasson-Hagen (TotalEnergies)
Leon Heinschke (DSM)

Cavagna mène la chasse pour le peloton à 3'50
Dernière édition par frikkadell le 08 juin 2023, 14:34, édité 1 fois.
#3589085
Intéressant comme compo, on a des bons rouleurs très expérimentés, pour une bonne partie bien limités en bosse, donc une échappée qui une fois que le peloton accélère sait qu'elle doit gérer les monter et tourner vite et fort sur le plat et les descentes. ça va pas être évident d'aller les chercher s'ils s'entendent.
#3589091
Pas sur que ça bouge dans la montée, mais si y'a qu'un groupe réduit en haut de la côte, ya une belle portion vallonnée dernière, si ya plus trop d'équipier, ça peut attaquer et pièger des leaders.

J suis quasi sur que si l'occaz se prépare, carapaz va attaquer. Ciccone aussi. J'espère que gaudu va se relancer des aujourd'hui.

Bien sûr si la gagne se joue derrière
#3589092
Premier passage sur la ligne, 46 km de l'arrivée. La barhein se joint à la QS pour faire la chasse aux échappées. L'écart est à la baisse. 3'00!

Vu le niveau affiché par fred Wright sur le clm, pas surprenant de voir la barhein rouler pour lui. Par contre ils vont chercher à garder quelques équipier pour amener un sprint en petit comité.
#3589096
Ca va être nerveux pour placer les leaders au pied de la dernière bosse, même des équipes pas forcément intéressées pour l'étape (comme Jumbo par exemple) vont venir rouler dans les 10 km précédant la bosse, et ça va faire perdre pas mal de temps à l'échappée.

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