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Qui selon vous va remporter la primavera cette année ?

Pogacar
11
19%
Van Aert
10
17%
Mohoric
Aucun vote
0%
Van Der Poel
2
3%
Alaphilippe
4
7%
Pidcock
Aucun vote
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Pedersen
9
15%
De Lie
3
5%
Ewan
Aucun vote
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Matthews
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2%
Philipsen
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8%
Powless
2
3%
Laporte
3
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Cort Nielsen
1
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Bilbao
Aucun vote
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Girmay
2
3%
Démare
1
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Kragh Andersen
Aucun vote
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Ganna
1
2%
Un autre coureur
4
7%
#3560175








114° MILAN SANREMO



Samedi 18 mars 2023 (1.UWT)





























SOMMAIRE



Dernière édition par Delgato le 12 mars 2023, 19:50, édité 7 fois.

#3560176


I. HISTOIRE DE LA COURSE








Milan-San Remo ou Milan-Sanremo, surnommée « la Primavera » (la Classique Printanière) ou « La Classicissima » (la Classique des classiques) est une course cycliste sur route italienne qui se déroule entre Milan et Sanremo, en Italie nord-occidentale. La première édition a lieu en 1907. Avec une distance totale de près de 300 km, elle est la plus longue course professionnelle d'un jour dans le cyclisme moderne. Elle est la première "grosse" classique de la saison et est considéré comme l'un des cinq Monuments du cyclisme.

La Primavera se coure habituellement le troisième samedi du mois de mars. Entre 1937 et 1981, elle se tenait systématiquement le 19 mars, le jour de la Saint Joseph. Ce fut la course d'ouverture de la Coupe du monde sur route jusqu'à ce que la compétition soit remplacée par le ProTour en 2005 puis le World Tour en 2011.

Très long, son parcours commence par la plaine du Pô, puis propose l'ascension du col du Turchino avant le sprint final, en apnée, comprenant l'ascension de plusieurs capi et la descente vers San Remo. Milan-San Remo a vu au fil des ans plusieurs difficultés nouvelles s'ajouter afin à durcir la course : le Poggio en 1960, la Cipressa en 1982, la côte des Manie en 2008 (abandonnée en 2014). Trois éditions ont été annulées pour cause de guerre en 1916, 1944 et 1945.

Milan-San Remo est considérée comme une course pour sprinteurs, en raison de son parcours principalement plat (malgré quelques bosses vers la fin dont la Cipressa, et le célèbre Poggio parfois juge de paix). Elle est souvent opposée au Tour de Lombardie, l'autre classique italienne, qui se déroule en automne et est considérée comme une course pour grimpeurs.

Néanmoins c'est une course assez ouverte et difficile à pronostiquer, la victoire pouvant revenir aussi bien à un sprinteur comme à un puncheur, voir parfois à un grimpeur opportuniste. Dans tous les cas de figure, des qualités de descendeur sont souvent nécéssaires, comme on a pu le constater ces dernières éditions.

De 1999 à 2005, une course féminine, la Primavera Rosa est organisée en lever de rideau de la course masculine, mais sur une distance plus courte.

Le coureur le plus titré est le Belge Eddy Merckx avec sept victoires. L'Italien Costante Girardengo détient le record de onze podiums pendant l'entre-deux-guerres, remportant la course à six reprises. Dans l'époque moderne, l'Allemand Erik Zabel s'est imposé quatre fois et l'Espagnol Oscar Freire trois fois.






Spoiler : :


Au début de l'année 1906, les membres de l'Union Sportive Sanremese ont l'idée d'organiser une course à pied le long du trajet Milan-San Remo. La compétition se déroule le 2 avril 1906, sur deux étapes (Milan-Acqui et Acqui-San Remo). Cependant, la course est partiellement un échec. C'est ainsi que l'année suivante le journaliste Tullo Morgagni, qui avait déjà lancé le Tour de Lombardie, propose comme idée d'utiliser le parcours pour une course de vélo. Le projet est soumis au directeur de La Gazzetta dello Sport, Eugenio Camillo Costamagna. Malgré quelques réticences, Costamagna confie le projet à l'un des grands organisateurs de compétitions cyclistes, Armando Cougnet (premier organisateur du Tour d'Italie). La première édition a lieu le 14 avril 1907 avec une certaine appréhension, car lors de la réunion de départ établi à l'Osteria della Conca Fallata à la périphérie de Milan, le long du Naviglio Pavese, seulement 33 des 62 inscrits sont présents. En effet, le temps est très mauvais, il pleut et il fait très froid. La course est remportée par le Français Lucien Petit-Breton, sous contrat avec Bianchi, qui termine les 281 kilomètres à une moyenne de 26,206 kilomètres par heure. Seuls 14 coureurs terminent l'épreuve.






La course est un succès commercial et attire certains des meilleurs coureurs du cyclisme européen, de sorte que la Gazzetta dello Sport organise une deuxième édition en 1908, remportée par le Belge Cyrille Van Hauwaert. Le premier vainqueur italien de Milan-San Remo est Luigi Ganna en 1909 avec une heure d'avance sur le Français Émile Georget.

En 1910, la course, entre dans la légende du cyclisme. Les conditions sont dantesques,le Passo del Turchino est recouvert par 20 cm de neige, les coureurs cherchent refuge dans les maisons le long du parcours pour se réchauffer en raison des conditions météorologiques extrêmes. Des quelque 60 participants, seuls 4 parviennent à rejoindre l'arrivée et la victoire revient au Français Eugène Christophe. À cause de la neige, il est longtemps convaincu qu'il ne roule pas sur le bon chemin. Cette victoire acquise dans la douleur, les membres gelés, lui valut dès son arrivée un mois de soins dans un hôpital. :ouch: Sa convalescence se prolongera jusqu'à l'automne suivant. Son corps mettra 2 ans à retrouver sa pleine capacité. "Deux ans furent nécessaires à mon complet rétablissement, deux ans sans victoire, à traîner ma misère aux arrières du peloton", expliquera-t-il par après dans ses mémoires. "Dans la rue, je marchais plus lentement que tout le monde. J’avais beau emboîter le pas aux passants, qui me dépassaient, je n’arrivais pas à les suivre. C’était étrange. Je ne souffrais pas mais ne me sentais aucune force" ajoutera-t-il en 1923 dans le Miroir des Sports. Les médias transalpins le surnomment dès le lendemain "L’homme de bronze". Christophe termine la course en 12 heures et 24 minutes, ce qui en fait l'édition la plus lente de la course. Giovanni Cocchi se classe deuxième à 1 heure et 17 minutes du vainqueur. Trois autres coureurs ont aussi terminé la course, mais sans être classés.








Après les premières éditions commence l'ère de Costante Girardengo, qui lie son nom de manière indélébile à cette classique. Entre 1917 à 1928, il remporte six éditions sur onze et termine onze fois sur le podium.






Les années suivantes sont marquées par la rivalité entre Learco Guerra et Alfredo Binda, dont l'émulation leur a fait perdre plusieurs victoires certaines. Une rivalité similaire que l'on retrouve quelques années après entre Gino Bartali (4 fois vainqueur) et Fausto Coppi (3x), dont le duel fait l'objet d'une intense couverture et aboutit à des courses épiques dans les années 40.

Le 19 mars 1946, Fausto Coppi s'octroie une victoire historique dans la Primavera, au terme d'une échappée solitaire de 140 km. Le Campionissimo s'extrait du peloton dans le Turchino avec un groupe de huit hommes. Parmi eux se trouvent notamment le Français Lucien Teisseire.
Dès les premiers lacets du col, Coppi se débarrasse un à un de ses comparses d'échappée, à l'exception du Français, qui lâchera en dernier, peu avant le sommet. Il ne le reverra plus. Coppi termine avec 14 minutes d'avance.






Milan-San Remo est alors à l'apogée de sa popularité et la presse italienne invente le terme de la « Classicissima » (la Super-classique ou la Classique des Classiques), pour désigner la plus grande de toutes les classiques2. De 1935 à 1953, la course se déroule chaque année le 19 mars, jour de la fête du saint patron Joseph. La presse italienne, majoritairement catholique, lui donne son autre surnom, la Gara di San Giuseppe (la Course de Saint-Joseph). En 1949, la course se termine pour la première fois sur la fameuse Via Roma, une rue commerçante très fréquentée dans le cœur de San Remo.

Les années 1950 marquent la fin de la domination des coureurs italiens sur la classique, qui, après la victoire de Loretto Petrucci de 1953, restent 16 ans sans succès. En 1960, le parcours inclut pour la première fois la célèbre montée du Poggio, fortement souhaitée par Vincenzo Torriani, fatigué de voir les sprinteurs flamands s'imposer à l'arrivée à San Remo. Mais cette nouvelle difficulté n'a pas l'effet désiré et les coureurs étrangers continuent à gagner, comme Raymond Poulidor en 1961, sorti dans le Poggio :







En 1965, le parcours emprunte l'ascension du Col de Melogno, déplaçant le départ effectif à la Certosa di Pavia, mais en dépit de l'issue défavorable pour les sprinteurs (course remportée au sein d'une échappée à trois, par le Néerlandais Arie den Hartog) l'expérience n'est pas répétée.

Le 20 mars 1966, un joueur coureur belge, évoluant pour l'équipe Peugeot, roule son premier Milan-San Remo. Agé de 20 ans, ce coureur est annoncé comme un talent plus que prometteur. Il a déjà à son actif un titre de champion de Monde amateur et 84 succès chez les amateurs. Son nom: Eddy Merckx.
C'est la première fois qu'il dispute une course aussi longue et parvient à tenir la distance avec le peloton jusqu'au pied du Poggio. Le groupe étant encore trop volumineux, Eddy se met devant et écrème le groupe des rescapés. Si bien que le groupe de tête se présente sur la Via Roma sans réel favori. Eddy Merckx se charge de régler ses derniers opposants au sprint. Il devance Van Springel et s'offre sa première de ses sept victoires sur Milan-San Remo, la plus belle de toute confie-t-il. Il dépassera le record historique de Girardengo (ce qui est aussi le record de tous les temps pour un cycliste sur une grande classique).







Depuis 1976 et la dernière victoire du « Cannibale », la course est remportée par différents coureurs, sans que ceux-ci ne parviennent à s'imposer plus de deux fois. Pour retrouver un vainqueur multiple, il faut attendre la fin des années 199012 et l'arrivée du sprinteur allemand Erik Zabel qui s'impose à quatre reprises et termine deux fois deuxième.

Les années 80 voient le français Laurent Fignon s'imposer à deux reprises (1988 et 89) :






En 1990, l'Italien Gianni Bugno établit un nouveau record sur la course en 6 heures 25 minutes et 6 secondes, avec quatre secondes d'avance sur Rolf Gölz (45,8 kilomètres par heure de moyenne).

En 1991, c'est au tour d'un autre italien de s'imposer. Il s'agit du charismatique Claudio Chiappucci, qui remporte la course au terme d'une chevauchée fantastique :







Une autre édition mémorable a lieu le 21 mars 1992. Sean Kelly brise les rêves de toute une nation : l'Italie. Un homme est ultra-favori. Il court à domicile et possède la plus belle équipe au départ de la Primavera. Il s'agit de Moreno Argentin. Extrêmement bien préparé, via une superbe prestation générale lors de Tirreno Adriatico, il charge ses équipiers de cadenasser la course jusqu'au Poggio. Dans la montée de la dernière difficulté de la course, Moreno Argentin fait exploser le peloton. Il attaque à plusieurs reprises et décramponne un à un ses adversaires, de Jalabert à Van de Laer en passant par Rooks. Il arrive avec 10 secondes d'avance à la cabine téléphonique, excellent signe vu que l'arrivée est jugée sur le Corso Cavalotti, juste après la descente. C'est sans compter sur Sean Kelly, qui effectue une descente à tombeau ouvert et rattrape l'Italien sous la flamme rouge avant de le déborder dans le sprint final. L'Irlandais inscrit son nom pour la deuxième fois au palmarès de l'épreuve. C'est l'avant-dernière victoire de sa carrière. Argentin, lui, laisse passer sa plus belle chance d'accrocher la course à son tableau de chasse.






Lors de l'édition de 1999, Andreï Tchmil lance son attaque décisive sous la bannière du dernier kilomètre et conserve jusqu'à l'arrivée une légère avance sur le peloton, Zabel remportant le sprint pour la deuxième place.

2004 : En football, on dit habituellement qu'un match n'est jamais fini avant le coup de sifflet final. Cette évidence, Erik Zabel aurait du la garder dans un coin de la tête. Comme chaque année depuis 1997 - à l'exception notoire de la victoire de Tchmil en 1999 - la Primavera va se livrer à un sprinteur. Au terme de l'emballage final, le quadruple lauréat de l'épreuve Erik Zabel pense qu'une nouvelle ligne va s'ajouter à son palmarès déjà immense. L'Allemand domine la meute et à quelques mètres de l'arrivée, juge son avance suffisante. Il lève les bras mais se fait sauter sur la ligne in extremis par l'Espagnol Oscar Freire, qui remporte la Clacissima pour la première fois. Il inscrira encore son nom à l'épreuve en 2007 et 2010.






En 2008, l'arrivée est déplacée à un autre endroit pour la première fois en 59 ans, en raison de travaux sur la Via Roma. Le Suisse Fabian Cancellara devient le premier à s'imposer sur le Lungomare Italo Calvino, grâce à une attaque en solitaire dans les rues de San Remo17. Cette même année, avec les trois grandes courses par étapes (le Tour d'Italie, le Tour de France et le Tour d'Espagne) ainsi que d'autres classiques, Milan-San Remo décide de quitter le circuit ProTour. Depuis 2011, la course fait partie de l'UCI World Tour.

La 100e édition a vu le triomphe au sprint du Britannique Mark Cavendish pour sa première apparition). Il a dépassé de quelques millimètres sur la ligne l'Allemand Heinrich Haussler. Il aura fallu la photo finish pour les départager.






2013, la première d'après guerre disputée un dimanche, reste une année épique. Les fortes chutes de neige et la température en dessous de zéro obligent les organisateurs à raccourcir la course de 298 kilomètres à 246 kilomètres en éliminant deux ascensions clés - le Passo del Turchino et Le Manie - et à organiser un transfert en bus, pour que la course commence une deuxième fois. Elles provoquent aussi de nombreux abandons comme ceux du champion de Belgique Tom Bonnen et de Vincenzo Nibali, deux des grands favoris. Lorsque la course reprend, après 1 heure et demie d'arrêt, les écarts sont conservés. La course est remportée par l'Allemand Gerald Ciolek qui surprend au sprint le grand favori, Peter Sagan, en réglant le groupe d'échappés, constitués de 6 coureurs.

En 2015, après sept ans sur le bord de mer, le directeur de course Mauro Vegni décide de terminer la course à nouveau sur la Via Roma. Vegni explique qu'il était satisfait de cette décision et que le retour sur la Via Roma serait pour 2015 et au-delà22. La course est remportée par l'Allemand John Degenkolb devant le vainqueur de l'année précédente Alexander Kristoff. La victoire d'Arnaud Démare en 2016, lors d'un sprint chaotique, marque le premier succès pour un Français dans une classique « Monument » depuis Laurent Jalabert en 1997. Sa victoire crée une polémique, puisque Matteo Tosatto et Eros Capecchi l’accusent de s’être accroché à une voiture dans la Cipressa pour revenir sur le peloton après une chute.

En 2017, Michał Kwiatkowski devient un peu à la surprise général, le premier vainqueur polonais de Milan-San Remo, dans un sprint à trois avec le champion du monde Peter Sagan et Julian Alaphilippe après un final spectaculaire à l'initiative du slovaque.



Attaque de Sagan à 18 min. 38 :




Les victoires de Vincenzo Nibali en 2018, Julian Alaphilippe en 2019, Wout van Aert en 2020 et Matej Mohoric en 2022, indiquent un retour en force des puncheurs descendeurs aux dépens des sprinteurs .. Seule exception, l'édition 2021 avec la victoire surprenante de Jasper Stuyven sorti dans le final :










(Sources principales : Wikipedia et Rtbf.be)

Dernière édition par Delgato le 14 mars 2023, 11:47, édité 2 fois.
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II. PALMARÈS ET STATISTIQUES





Spoiler : :








RECORDS DE VICTOIRES





PAR PAYS

Spoiler : :







QUELQUES CHIFFRES SUPPLÉMENTAIRES



Plus jeune vainqueur : Ugo Agostini, 20 ans (1914)

Plus vieux vainqueur : Andreï Tchmil, 36 ans (1999)

Record de participations : Matteo Tosatto (17)

Record de top 10 : Costante Giradengo (11)

Nombre de coureurs qui ont conservé leur titre : 8

Nombre d'éditions avec un vainqueur différent : 15 (de 2008 à 2022)

Plus gros écart entre les deux premiers : 1h.1min. (1910)

Édition la plus lente : 12 heures et 24 minutes (1910)

Édition la plus rapide : 6 heures 25 minutes et 6 secondes (1990)



Sources : Wikipedia et ProcyclingSats







Dernière édition par Delgato le 12 mars 2023, 19:45, édité 1 fois.
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L'ÉDITION 2022








CLASSEMENT FINAL









DÉROULEMENT DE LA COURSE



Dès le début de la course, une échappée de huit hommes prend de l'avance sur le peloton. Ces huit coureurs sont les Italiens Alessandro Tonelli (Bardiani), Samuele Rivi (Eolo-Kometa), Filippo Tagliani (Androni-Sidermec) et Filippo Conca (Lotto Soudal), les Espagnols Diego Pablo Sevilla (Eolo-Kometa) et Ricardo Zurita (Androni-Sidermec) et les Kazakhs Yevgeniy Gidich et Artyom Zakharov (Astana). L'écart avec le peloton monte jusqu'à 6 minutes.
En fin de course, les équipiers de Pogacar impriment un gros rythme dans la Cipressa, et les échappés sont progressivement repris. Les deux derniers fuyards (Tonelli et Rivi) sont dépassés par l'avant-garde du peloton au début de l'ascension du Poggio à un peu moins de 9 kilomètres de l'arrivée.

Dans cette montée du Poggio, le Slovène Tadej Pogačar (UAE Emirates) tente à trois reprises de lâcher ses adversaires puis le Danois Søren Kragh Andersen (Team DSM) essaie aussi mais en vain, le Belge Wout van Aert (Jumbo Visma) et le Néerlandais Mathieu van der Poel (Alpecin Fenix) revenant chaque fois sur l'attaquant. Et c'est un groupe d'une bonne quinzaine d'hommes en file indienne qui bascule en tête pour la descente. Le Slovène Matej Mohorič (Bahrain Victorious) se porte alors en tête du groupe puis, grâce à une descente rapide et risquée, creuse un écart de quelques secondes sur ses poursuivants. Dans la partie finale, il parvient à conserver un espace suffisant pour franchir la ligne d'arrivée en vainqueur devant le Français Anthony Turgis (TotalEnergies) sorti du groupe des poursuivants.
Avec une moyenne horaire de 45,33 km/h, il s'agit de la deuxième édition la plus rapide de l'histoire après celle de 1990.







Dernière édition par Delgato le 12 mars 2023, 19:46, édité 1 fois.
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IV. LE PARCOURS 2023




DÉPART : 10h10 / ARRIVÉE vers 17h10








Exceptionnellement cette année le début du tracé a été modifié. Le départ ne se fera pas de Milan comme traditionnellement mais d'Abbiategrasso. Après avoir parcouru environ 30 km sur les routes plates de la rive du Ticino, les coureurs rejoindront le parcours classique à partir de Pavia. (km 29,7). Dénivelé positif total : 2137m D + (LFR).

LES DIFFICULTÉS



Le Passo del Turchino (km 144)


Situé entre les villes de Masone et Mele (Liguries), le Passo del Truchino, culminant à 532 mètres, est la difficulté la plus imposante de Milan-San Remo (2,4km à 5,5%). Décisif dans 14 des 39 premières éditions de la course, il ne l'est plus actuellement car placé à plus de 150 kilomètres de la ligne d'arrivée. Plus aucun coureur depuis 1946 n'est passé en tête de la difficulté et a remporté la course ensuite. Le peloton ne l'a pas emprunté en 2001 et 2002, à cause des conditions météos.







Le Capo Mele (km 242)





Le Capo Cervo (km 247)





Le Capo Berta (km 255)








La Cipressa (km 272)



Longue de 6 kilomètres, c'est l’antépénultième difficulté de la course. Elle propose une ascension de 233 mètres de dénivelé, avec un pourcentage moyen de 3,9%, dont environ 4km à 5%. La Cipressa a été ajoutée en 1982. Cette difficulté peut jouer un rôle déterminant. C'est surtout le lieu à partir duquel il ne faut plus jamais perdre le contact avec les premières places du peloton.







Le Poggio (km 288)



Sa dénivellation moyenne n'excède pas 5 %. Ce n'est pas énorme mais il vient au bout de 290 kilomètres de course et dans un enchainement de difficultés. Après une montée longue de 3,7 kilomètres, la descente, sinueuse, propose 23 virages et 7 épingles sur 3 kilomètres, avant, selon la fluctuation des itinéraires, les 2,5 à 4 kilomètres finaux.




Le Final












Dernière édition par Delgato le 15 mars 2023, 16:22, édité 3 fois.

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V. ÉQUIPES ET COUREURS ENGAGÉS
















LES FAVORIS DES BOOKMAKERS






LES FAVORIS DE DELGATO



⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

POGACAR


⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️

VAN AERT, VAN DER POEL, POWLESS, MOHORIC


⭐️ ⭐️ ⭐️

PEDERSEN, KRAGH ANDERSEN, BILBAO, ALAPHILIPPE


⭐️ ⭐️

LAPORTE, CORT, COSNEFROY, KWIATKOWSKI, ARANBURU


⭐️

BETTIOL, GANNA, DE LIE, GIRMAY, PHILIPSEN, VENDRAME, EWAN, SAGAN






Dernière édition par Delgato le 17 mars 2023, 21:38, édité 9 fois.
#3560182


VI. INFOS PRATIQUES




RÈGLEMENT (ROAD BOOK) :



https://www.milanosanremo.it/wp-content ... 3_sito.pdf





HORAIRES :









MÉTÉO SANREMO:






VENT FAVORABLE DANS LE FINAL ( défavorable dans la 1ère partie du parcours) :







DIFFUSIONS :



Samedi 18 mars : En intégralité de 9h45 à 18h30 sur Eurosport 2, Eurosport.fr & GCN



STREAMING : https://tiz-cycling-live.io/live.php / https://videosdecyclisme.fr/category/live/



LIVE TEXTE : https://www.procyclingstats.com/








TEASER VIDÉO PERSO :




Dernière édition par Delgato le 12 mars 2023, 19:53, édité 2 fois.
#3560188
Delgato, au taquet ! Il ne nous laisse même pas le temps de nous remettre de nos émotions de la semaine qu'il attaque direct avec MSR !

Powless approuve ta présentation ! Et ton vote :green:

Si pogacar lâche le nitro au bon moment, ça ne lui échappera pas
#3560212
J'adore Delgato quand j'ai la musique de tes trailers qui me restent en tête pendant 2-3 jours. :love:

Encore un gros boulot, bravo! :super:

Edit : par contre désolé de te décevoir, mais Powless ne fera même pas top 10. :twisted:
#3560248
FabioLullito a écrit :
12 mars 2023, 21:23
J'adore Delgato quand j'ai la musique de tes trailers qui me restent en tête pendant 2-3 jours. :love:

Encore un gros boulot, bravo! :super:

Edit : par contre désolé de te décevoir, mais Powless ne fera même pas top 10. :twisted:
Merci Fabio :jap:
Oui j'essaie à chaque fois de choisir une musique qui colle bien à la course, j'y réfléchi plusieurs semaines voir mois à l'avance (j'ai quasiment déja tous les sons pour les grosses prez à venir de cette année :green:)
À paris-Nice c'était la BO d'un film tourné à Nice, ici pour ce montage délire de cette classique italienne : un film marrant italien dont le titre colle bien je trouve.
#3560300
Bradounet_ a écrit :
12 mars 2023, 21:09
Un coureur qui ne paie pas de mine mais que je vois en placer une dans le final, c'est Neilson Powless.
Il serait temps de s'intéresser à lui de plus près.
C'est vrai qu'on en parle peu.

J'aimerais bien en savoir plus sur lui, quelqu'un pourrait-il nous faire une présentation du bonhomme ?

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