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Modérateur : Modos VCN

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Par dolipr4ne
#3531944
Bradounet_ a écrit :
17 oct. 2022, 18:41
Ca sent le Rohan Dennis qui va tracter Roglisse, Remco et/ou G sur les 25 km de transition jusqu'à Crans Montana pendant que Joao pampaoutera derrière.
Au-delà du troll, c’etait quoi n’empeche, l’insecte qui a piqué Dennis le jour du Stelvio? Qu’est-ce que c’etait que ce délire? Avait-il deja fait un truc qui s’apparentait de près ou de loin à une telle perf? Peut-on véritablement penser qu’il sera capable, un jour, de reproduire ce qu’il avait fait ce jour-là?

Bon, je lis au fur à mesure, je me délecte déja de découvrir les cols que je ne connais pas (les cols de l’etape de Crans Montana :w00t: )
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Par dolipr4ne
#3531948
jimmy39 a écrit :
17 oct. 2022, 20:06
stereoking69 a écrit :
17 oct. 2022, 19:42


Comme toi j'ai peur qu'ils passent par le tunnel du Grand Saint Bernard.
Cette étape est prévue le 18 mai et tu traverses une zone de très haute montagne autour.
Ouverture 2022: 31 mai (hiver à faible enneigement)
Ouverture 2021: 10 juin
Ouverture (théorique) 2020: 29 mai

Donc oui, c'est bien beau de publier des tracés intéressants, mais il ne faudrait pas trop forcer sur :tonton: ni :chimay:
(et ce n'est pas une question de moyens, si le manteau neigeux est important autour, pas moyen d'ouvrir sans risque d'avalanche)
Punaise, j’avais peur de ça. Fait chier….
Bon, je continue de lire, la peur au ventre. Tu vois, gradouble, que le réchauffement climatique peut parfois etre souhaitable

Foutu placement dans le calendrier qui force les organisateurs à concentrer la haute-montagne en 3eme semaine, punaise ça m’emmerde tellement quand on sait le terrain de jeu fabuleux qu’est la haute-montagne en Italie. :mouchoir:
Sinon, j’applaudis les 6 etapes de + de 200 bornes, trop rare!
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Par El_Pistolero_07
#3531961
dolipr4ne a écrit :
20 oct. 2022, 16:37
Bradounet_ a écrit :
17 oct. 2022, 18:41
Ca sent le Rohan Dennis qui va tracter Roglisse, Remco et/ou G sur les 25 km de transition jusqu'à Crans Montana pendant que Joao pampaoutera derrière.
Au-delà du troll, c’etait quoi n’empeche, l’insecte qui a piqué Dennis le jour du Stelvio? Qu’est-ce que c’etait que ce délire? Avait-il deja fait un truc qui s’apparentait de près ou de loin à une telle perf? Peut-on véritablement penser qu’il sera capable, un jour, de reproduire ce qu’il avait fait ce jour-là?

Bon, je lis au fur à mesure, je me délecte déja de découvrir les cols que je ne connais pas (les cols de l’etape de Crans Montana :w00t: )
Tour de Suisse 2019 où il finit "pas si loin" de Bernal sur la grosse étape de montagne.
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Par daizenshu_
#3531964
J'espère que la prise de risques dans le choix de certains cols au delà des 2000m est limitée et qu'on ne se retrouve pas avec des étapes détonantes sur le papier mais qui seront tronquées dans les faits.
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Par Racemousse
#3531965
dolipr4ne a écrit :
20 oct. 2022, 16:44
jimmy39 a écrit :
17 oct. 2022, 20:06

Ouverture 2022: 31 mai (hiver à faible enneigement)
Ouverture 2021: 10 juin
Ouverture (théorique) 2020: 29 mai

Donc oui, c'est bien beau de publier des tracés intéressants, mais il ne faudrait pas trop forcer sur :tonton: ni :chimay:
(et ce n'est pas une question de moyens, si le manteau neigeux est important autour, pas moyen d'ouvrir sans risque d'avalanche)
Punaise, j’avais peur de ça. Fait chier….
Bon, je continue de lire, la peur au ventre. Tu vois, gradouble, que le réchauffement climatique peut parfois etre souhaitable

Après le col du Grand Saint-bernard est souvent praticable avant son ouverture officielle. De plus il a déjà été au programme du Giro à plusieurs reprises (la dernière fois en 2006 de mémoire) et à l'époque les hivers étaient plus rigoureux.
Ca ne veut pas dire que c'est gagné, mais pas la peine non plus de se ronger les sangs dès à présent.

Sinon, excellente surprise ce passage au col de la Croix de Coeur, ça transforme une vulgaire étape de baroudeurs montagnards en un rendez-vous incontournable de ce Giro.
Par _Migou_
#3531975
L'assesseur aux sports de la mairie de Rome a déclaré lors de la présentation que l'objectif de la ville est d'accueillir l'étape finale lors des prochaines éditions, du moins tant qu'ils dirigeront la ville éternelle.
J'espère qu'ils en profiteront pour boucher les trous en ville :elephant:
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Par PuncheurFou
#3532114
-Vélomen- a écrit :
17 oct. 2022, 20:28
C'est quand même un beau parcours, costaud, avec de la haute montagne, quelques monstres (Passo Giau, Tre Cime, Croix de Coeur, Monte Lussari) et pas mal de clm.

Par contre, on retrouve aussi quelques travers récurrents sur le Giro : pas grand-chose à se mettre sous la dent les 12 premiers jours (Lago Laceno et Gran Sasso, c'est light quand même) et finalement pas beaucoup d'étapes pour puncheurs (aucune arrivée en bosse alors que l'Italie regorge de villages perchés).

Et, on dit souvent que le Giro est le GT le plus montagneux, mais je ne compte que 5 étapes de montagne (Dolomites, Val di Zoldo, Monte Bondone, Crans Montana et Gran Sasso). Sur le Tour, on est désormais régulièrement au-dessus de ce chiffre.
Moui, il ne faut pas se fier à ça, sur le Tour on a parfois eu des étapes de moyenne montagne classé comme étant de vrais étapes de montagne (enfin je dis sur le Tour mais sur d'autres GT aussi).
Ce qu'il faut regarder, c'est la qualité des étapes de montagne en question. On peut aussi souligner la particularité des cols italiens par rapport à ceux français, qui sont en général beaucoup plus pentu, tandis qu'en France les montées peuvent être longue mais très roulante.
Il y a aussi la particularité de la géographie italienne, à savoir un pays où il y a très peu de portion plate, ce qui fait que même dans des étapes pour sprinteur, tu peux te retrouver avec un "petit col" de 3-4 km, pas forcément difficile à escalader, mais assez représentatif de ce qui fait le Giro, à savoir un GT où au niveau du parcours il y a peu de moment de relâchement (bon aujourd'hui avec l'hyperprofessionalisation cela fait moins peur aux coureurs mais en d'autres temps on pouvait voir des coureurs lâchés sur des étapes pourtant moins intenses).

C'est tout cela qui fait que le Giro est souvent réputé être le GT des grimpeurs, surtout qu'autrefois c'était souvent celui avec le moins de CLM (qui étaient là juste pour la formalité car ça se jouait très rarement là-dessus), tandis que le Tour convient souvent plus aux puncheurs-grimpeurs ou aux rouleurs-grimpeurs.
Après je lis souvent que le Giro est plus facile à remporter que le Tour, mais cela reste à voir, beaucoup s'y sont cassés les dents, en y allant en pensant que comme ils avaient performer sur le Tour, ça y est c'est dans la poche... puis plouf. Ensuite, depuis Miguel Indurain, aucun coureur ne l'a remporté deux années de suite (bon après je reconnais que c'est aussi parce que pas mal de coureurs peuvent le délaisser l'année suivant pour tenter leur chance sur le Tour... mais c'est loin d'être toujours le cas). Et depuis Bernard Hinault, aucun coureur ne l'a remporté 3 fois (officiellement en tout cas).

Je dirais que le Giro et le Tour ont une difficulté équivalente, y compris au niveau de la concurrence, mais que ce sont deux courses qu'on aborde différemment, et un coureur du Tour ne conviendra pas forcément au Giro (et vice-versa, d'où l'admiration qu'on peut avoir pour ceux qui savent s'illustrer sur les 3 GT de manières générales). Le Tour est le plus prestigieux pour toutes les raisons qu'on imagine (son histoire qui en fait la première grande course à étape historiquement, sans Tour pas de Giro ni de Vuelta il faut le reconnaitre même si on respecte aussi l'histoire du Giro tout aussi prestigieuse ; l'attention médiatique plus grande que sur les autres GT), mais en tant que vrai fan et connaisseur du cyclisme, on doit resté objectif et classé le Giro pas loin, ce qui fait qu'on aime autant voir un champion sur le Tour tenter sa chance sur la course italienne. Depuis les années 2010, c'est redevenu de plus en plus courant, mais que c'était lassant dans les années 1990-2000 de ne voir quasiment certains coureurs que sur le Tour.

PS : je sais que d'autres avaient répondu implicitement, mais j'avais envie de digressé sur ma course favorite. :elephant:
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Par PuncheurFou
#3532115
Et tant que j'y suis, puisqu'on est dans les chiffres, pour bien prendre conscience de la popularité de la course italienne, et se mettre à jour (et ne plus voir ce GT comme une sorte de championnat nationale), en 2023 cela fera 7 ans que la course n'a plus été remporté par un Italien, ce qui constituera le record, et je ne vois (malheureusement car j'adore le cyclisme italien) qui pourrait succéder à Nibali.
Le Giro s'est clairement internationalisé depuis la dernière décennie.
Par SnakePlissken
#3532116
C'est le WT qui a changé les choses avant tout aussi. Y'a 20 ans, y'avait peu d'équipes qui faisaient plus de 2 GT. Pareil pour la Vuelta d'ailleurs où à une époque on pouvait voir 15 espagnols dans le top 20. Après pour le Giro, le fait qu'il y ait peu de prétendants italiens, c'est générationnel, manque de talents, et c'est accentué par le fait qu'il n'y ait plus d'équipes italiennes de premier plan.
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Par PuncheurFou
#3532118
SnakePlissken a écrit :
22 oct. 2022, 01:26
C'est le WT qui a changé les choses avant tout aussi. Y'a 20 ans, y'avait peu d'équipes qui faisaient plus de 2 GT. Pareil pour la Vuelta d'ailleurs où à une époque on pouvait voir 15 espagnols dans le top 20. Après pour le Giro, le fait qu'il y ait peu de prétendants italiens, c'est générationnel, manque de talents, et c'est accentué par le fait qu'il n'y ait plus d'équipes italiennes de premier plan.
SnakePlissken a écrit :
22 oct. 2022, 01:26
C'est le WT qui a changé les choses avant tout aussi. Y'a 20 ans, y'avait peu d'équipes qui faisaient plus de 2 GT. Pareil pour la Vuelta d'ailleurs où à une époque on pouvait voir 15 espagnols dans le top 20. Après pour le Giro, le fait qu'il y ait peu de prétendants italiens, c'est générationnel, manque de talents, et c'est accentué par le fait qu'il n'y ait plus d'équipes italiennes de premier plan.
Tout à fait, et c'était le but du WT d'ailleurs (car bon les mecs qui ne couraient que le Tour ça va 5 minutes). Puis petit à petit, c'est devenu une course de plus en plus prisée. Faut voir par exemple Jai Hindley qui a une réelle passion pour le Giro (après il a un attachement particulier avec l'Italie car il a couru dans une équipe italienne avant d'être pro). Puis le fait que depuis ces dernières années, il est récurent de voir un podium sans italien (là où ça ne s'était pas souvent produit auparavant dans l'histoire du Giro).

Après c'est générationnel, mais l'Italie a connue des périodes plus en retrait, comme les années 1980. Pourtant ça restait un championnat italien, avec Hinault, Fignon ou encore Hampsten et Roche qui venaient jouer les troubles fêtes (et c'est pas une figure de style, c'était vraiment perçu comme ça ! :rieur: ).
Puis même dans les équipes où il y a des italiens, ils ne viennent pas tous forcément sur le Giro. Faudrait aussi voir les chiffres des italiens au départ de la course ces dernières années.

Il y a donc un peu des deux : une internationalisation du Giro (même s'il y avait déjà eu une première période d'internationalisation : les années 1980 justement) + un déclin net du cyclisme italien.
Mais une surprise est toujours possible, et il y aura bien un champion italien qui va émerger (je l'espère en tout cas). :jap:

Puis on peut aussi évoquer tout simplement la politique des organisateurs du Giro, qui ont tout fait pour rendre leur course plus attractive. Il y a eu une réelle volonté ces dernières années de comprendre ce qui a fait le succès du Tour et d'essayer de s'en distinguer, tout en ne négligeant pas non plus l'aspect publicitaire. Donc tout n'est pas uniquement dût au WT !
Par SnakePlissken
#3532120
Faut pas sous-estimer l'importance d'avoir une équipe WT. Combien de coureurs passent entre les mailles du filet, simplement parce qu'ils n'ont pas de chance de pouvoir s'illustrer. Je prends l'exemple de Leemreize. Si Jumbo n'avait pas été là, jamais il ne serait passé pro. Et il a montré depuis qu'il était un jeune intéressant. Forcément quand un pays possède une équipe de premier plan, les coureurs du pays en question en profitent. D'ailleurs qui sait où serait Vingegaard s'il n'avait pas eu la chance d'être repéré y'a 3-4 ans. Le fait de percer peut sans doute parfois tenir à peu de choses.

Quand Astana est arrivé, il y a eu un paquet de compatriotes de Vinokourov qui ont percé. Aujourd'hui les anglais et les australiens sont bien installés, alors qu'il y a 20 ans, c'était différent question niveau. La Norvège, à part Hushovd c'était pas grand chose, puis ils se sont concentrés sur la formation, bien aidé par Uno X aujourd'hui, qui veut grandir.

Il faudrait une équipe italienne en WT, mais c'est pas pour tout de suite.
Par -Vélomen-
#3532141
PuncheurFou a écrit :
22 oct. 2022, 01:02
-Vélomen- a écrit :
17 oct. 2022, 20:28
C'est quand même un beau parcours, costaud, avec de la haute montagne, quelques monstres (Passo Giau, Tre Cime, Croix de Coeur, Monte Lussari) et pas mal de clm.

Par contre, on retrouve aussi quelques travers récurrents sur le Giro : pas grand-chose à se mettre sous la dent les 12 premiers jours (Lago Laceno et Gran Sasso, c'est light quand même) et finalement pas beaucoup d'étapes pour puncheurs (aucune arrivée en bosse alors que l'Italie regorge de villages perchés).

Et, on dit souvent que le Giro est le GT le plus montagneux, mais je ne compte que 5 étapes de montagne (Dolomites, Val di Zoldo, Monte Bondone, Crans Montana et Gran Sasso). Sur le Tour, on est désormais régulièrement au-dessus de ce chiffre.
Moui, il ne faut pas se fier à ça, sur le Tour on a parfois eu des étapes de moyenne montagne classé comme étant de vrais étapes de montagne (enfin je dis sur le Tour mais sur d'autres GT aussi).
Ce qu'il faut regarder, c'est la qualité des étapes de montagne en question. On peut aussi souligner la particularité des cols italiens par rapport à ceux français, qui sont en général beaucoup plus pentu, tandis qu'en France les montées peuvent être longue mais très roulante.
Il y a aussi la particularité de la géographie italienne, à savoir un pays où il y a très peu de portion plate, ce qui fait que même dans des étapes pour sprinteur, tu peux te retrouver avec un "petit col" de 3-4 km, pas forcément difficile à escalader, mais assez représentatif de ce qui fait le Giro, à savoir un GT où au niveau du parcours il y a peu de moment de relâchement (bon aujourd'hui avec l'hyperprofessionalisation cela fait moins peur aux coureurs mais en d'autres temps on pouvait voir des coureurs lâchés sur des étapes pourtant moins intenses).

C'est tout cela qui fait que le Giro est souvent réputé être le GT des grimpeurs, surtout qu'autrefois c'était souvent celui avec le moins de CLM (qui étaient là juste pour la formalité car ça se jouait très rarement là-dessus), tandis que le Tour convient souvent plus aux puncheurs-grimpeurs ou aux rouleurs-grimpeurs.
Après je lis souvent que le Giro est plus facile à remporter que le Tour, mais cela reste à voir, beaucoup s'y sont cassés les dents, en y allant en pensant que comme ils avaient performer sur le Tour, ça y est c'est dans la poche... puis plouf. Ensuite, depuis Miguel Indurain, aucun coureur ne l'a remporté deux années de suite (bon après je reconnais que c'est aussi parce que pas mal de coureurs peuvent le délaisser l'année suivant pour tenter leur chance sur le Tour... mais c'est loin d'être toujours le cas). Et depuis Bernard Hinault, aucun coureur ne l'a remporté 3 fois (officiellement en tout cas).

Je dirais que le Giro et le Tour ont une difficulté équivalente, y compris au niveau de la concurrence, mais que ce sont deux courses qu'on aborde différemment, et un coureur du Tour ne conviendra pas forcément au Giro (et vice-versa, d'où l'admiration qu'on peut avoir pour ceux qui savent s'illustrer sur les 3 GT de manières générales). Le Tour est le plus prestigieux pour toutes les raisons qu'on imagine (son histoire qui en fait la première grande course à étape historiquement, sans Tour pas de Giro ni de Vuelta il faut le reconnaitre même si on respecte aussi l'histoire du Giro tout aussi prestigieuse ; l'attention médiatique plus grande que sur les autres GT), mais en tant que vrai fan et connaisseur du cyclisme, on doit resté objectif et classé le Giro pas loin, ce qui fait qu'on aime autant voir un champion sur le Tour tenter sa chance sur la course italienne. Depuis les années 2010, c'est redevenu de plus en plus courant, mais que c'était lassant dans les années 1990-2000 de ne voir quasiment certains coureurs que sur le Tour.

PS : je sais que d'autres avaient répondu implicitement, mais j'avais envie de digressé sur ma course favorite. :elephant:
Pas vraiment d'accord avec les différents points évoqués dans ton message.

Les étapes de montagne sont désormais moins nombreuses sur le Giro que sur le Tour, et moins bien réparties je trouve. Ceci dit, c'est vrai que les étapes avec le plus de dénivelé sont sur le Giro.

Mais globalement, à l'heure actuelle, je ne pense pas que le Giro soit plus adapté aux grimpeurs que le Tour. Rien que sur le dernier Tour, il y avait 9 étapes pour grimpeurs.
Et je déplore le fait qu'il n'y ait pas d'étapes pour puncheurs sur le tracé du prochain Giro. Vu le potentiel Italien dans ce domaine, c'est quand même du gâchis, et ça devient récurrent.

Alors, certes, les cols Italiens sont des vrais monstres, mais le Tour est en train de rattraper son retard à ce niveau là avec l'apparition du Portet, des Glières, le col de la Loze ou le retour au Granon.
Le Giro oublie trop souvent le Mortirolo, le Finestre ou le Stelvio.

Pour le reste, je ne suis pas du tout d'accord avec la 2nde partie de ton message et notamment sur le fait que le niveau sur le Giro est équivalent à celui du Tour.
Il y a encore un monde d'écart en terme de densité. Les 3 meilleurs du Giro sont du niveau des 3 meilleurs du Tour, mais derrière, c'est beaucoup moins homogène. Sur le Tour, les étapes de montagne ou moyenne montagne pour les baroudeurs sont souvent gagnées par des champions (S.Yates, Picdcock, Matthews, Quintana, etc...), au contraire du Giro.

Et les rosters ne sont pas du tout les mêmes au départ de la course.
Sur le Tour, ce sont des armadas et les équipes 1, pas 1 bis ou 2 comme sur le Giro.

Et, pour finir, en terme de spectacle, le Giro a perdu son avantage par rapport au Tour.
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Par Dreki
#3532236
-Vélomen- a écrit :
22 oct. 2022, 10:23
PuncheurFou a écrit :
22 oct. 2022, 01:02


Moui, il ne faut pas se fier à ça, sur le Tour on a parfois eu des étapes de moyenne montagne classé comme étant de vrais étapes de montagne (enfin je dis sur le Tour mais sur d'autres GT aussi).
Ce qu'il faut regarder, c'est la qualité des étapes de montagne en question. On peut aussi souligner la particularité des cols italiens par rapport à ceux français, qui sont en général beaucoup plus pentu, tandis qu'en France les montées peuvent être longue mais très roulante.
Il y a aussi la particularité de la géographie italienne, à savoir un pays où il y a très peu de portion plate, ce qui fait que même dans des étapes pour sprinteur, tu peux te retrouver avec un "petit col" de 3-4 km, pas forcément difficile à escalader, mais assez représentatif de ce qui fait le Giro, à savoir un GT où au niveau du parcours il y a peu de moment de relâchement (bon aujourd'hui avec l'hyperprofessionalisation cela fait moins peur aux coureurs mais en d'autres temps on pouvait voir des coureurs lâchés sur des étapes pourtant moins intenses).

C'est tout cela qui fait que le Giro est souvent réputé être le GT des grimpeurs, surtout qu'autrefois c'était souvent celui avec le moins de CLM (qui étaient là juste pour la formalité car ça se jouait très rarement là-dessus), tandis que le Tour convient souvent plus aux puncheurs-grimpeurs ou aux rouleurs-grimpeurs.
Après je lis souvent que le Giro est plus facile à remporter que le Tour, mais cela reste à voir, beaucoup s'y sont cassés les dents, en y allant en pensant que comme ils avaient performer sur le Tour, ça y est c'est dans la poche... puis plouf. Ensuite, depuis Miguel Indurain, aucun coureur ne l'a remporté deux années de suite (bon après je reconnais que c'est aussi parce que pas mal de coureurs peuvent le délaisser l'année suivant pour tenter leur chance sur le Tour... mais c'est loin d'être toujours le cas). Et depuis Bernard Hinault, aucun coureur ne l'a remporté 3 fois (officiellement en tout cas).

Je dirais que le Giro et le Tour ont une difficulté équivalente, y compris au niveau de la concurrence, mais que ce sont deux courses qu'on aborde différemment, et un coureur du Tour ne conviendra pas forcément au Giro (et vice-versa, d'où l'admiration qu'on peut avoir pour ceux qui savent s'illustrer sur les 3 GT de manières générales). Le Tour est le plus prestigieux pour toutes les raisons qu'on imagine (son histoire qui en fait la première grande course à étape historiquement, sans Tour pas de Giro ni de Vuelta il faut le reconnaitre même si on respecte aussi l'histoire du Giro tout aussi prestigieuse ; l'attention médiatique plus grande que sur les autres GT), mais en tant que vrai fan et connaisseur du cyclisme, on doit resté objectif et classé le Giro pas loin, ce qui fait qu'on aime autant voir un champion sur le Tour tenter sa chance sur la course italienne. Depuis les années 2010, c'est redevenu de plus en plus courant, mais que c'était lassant dans les années 1990-2000 de ne voir quasiment certains coureurs que sur le Tour.

PS : je sais que d'autres avaient répondu implicitement, mais j'avais envie de digressé sur ma course favorite. :elephant:
Pas vraiment d'accord avec les différents points évoqués dans ton message.

Les étapes de montagne sont désormais moins nombreuses sur le Giro que sur le Tour, et moins bien réparties je trouve. Ceci dit, c'est vrai que les étapes avec le plus de dénivelé sont sur le Giro.

Mais globalement, à l'heure actuelle, je ne pense pas que le Giro soit plus adapté aux grimpeurs que le Tour. Rien que sur le dernier Tour, il y avait 9 étapes pour grimpeurs.
Et je déplore le fait qu'il n'y ait pas d'étapes pour puncheurs sur le tracé du prochain Giro. Vu le potentiel Italien dans ce domaine, c'est quand même du gâchis, et ça devient récurrent.

Alors, certes, les cols Italiens sont des vrais monstres, mais le Tour est en train de rattraper son retard à ce niveau là avec l'apparition du Portet, des Glières, le col de la Loze ou le retour au Granon.
Le Giro oublie trop souvent le Mortirolo, le Finestre ou le Stelvio.

Pour le reste, je ne suis pas du tout d'accord avec la 2nde partie de ton message et notamment sur le fait que le niveau sur le Giro est équivalent à celui du Tour.
Il y a encore un monde d'écart en terme de densité. Les 3 meilleurs du Giro sont du niveau des 3 meilleurs du Tour, mais derrière, c'est beaucoup moins homogène. Sur le Tour, les étapes de montagne ou moyenne montagne pour les baroudeurs sont souvent gagnées par des champions (S.Yates, Picdcock, Matthews, Quintana, etc...), au contraire du Giro.

Et les rosters ne sont pas du tout les mêmes au départ de la course.
Sur le Tour, ce sont des armadas et les équipes 1, pas 1 bis ou 2 comme sur le Giro.

Et, pour finir, en terme de spectacle, le Giro a perdu son avantage par rapport au Tour.
Même pour les 3 meilleurs...
Hindley, Carapaz, Landa vs Vingegaard, Pogacar, Thomas, c'est pas le même niveau. Vingegaard et Pogacar sont dans une autre dimension.

Pour le reste assez d'accord, le Giro joue beaucoup sur sa réputation, mais ces dernières années, les parcours étaient franchement décevant, avec aucune étape vraiment difficile avant la dernière semaine.
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Par twisty
#3532255
plus d'étape de montagne sur le Tour :reflexion:

pas l'an dernier,
7 sur le Tour (PDBF, Châtel, Granon, ADH, Foix, Peyragudes, Hautacam) + Mende (pour ceux qui considère cela comme une étape de montagne)
8 sur le Giro (Etna, Blockhaus, Cogne, Aprica, Lavarone, Santuario di Castelmonte, Marmolada) + Turin


pas non plus en 2021,
7 sur le Tour (Gd Bornand, Tignes, Malaucène, Andorre, Saint Gaudens, Col du Portet, Luz Ardiden)
entre 7 et 9 sur le Giro (Sestola ?, San Giacomo, Campo Felice, Montalcino ?, Zoncolan, Cortina d'Ampezo, Sega du Ala, Alpe di Mera, Alpe Motta)
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Par Delgato
#3544351
Changement de parcours (comme souvent sur le Giro) sur l'étape 15 arrivant à Bergame. Mais n'ayez crainte, on rajoute une difficulté en milieu d'étape : le Miragolo San Salvatore :super:

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Pour rappel l'ancien parcours :
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Merci pour cette présentation. :super:[…]

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