Cette fin d'année aura annoncé le terminus pour la racaille colombienne Stups & Fuentes : l'homme à l'huile de coude frelatée reste arqué, Arkéa c'est Barré maintenant ; Astana a fini par se faire le MAL faute de l'avoir pris en patience.
Il est venu le temps de la purge pour les chaudières mal entretenues et qui continuaient de tourner à plein régime.
Comme disait Valls, plus Manuel qu'intellectuel, sur l'immigration colombienne galopante en Bretagne : "Quintana un ça va, c'est Quintana plusieurs que ça commence à poser problème". Y en avait deux, pas de chance.
Pensées à Dagoberto, ce jeune Colombien du bled, droit dans ses bottes de cultivateur de manioc, qui, pour quelques honnêtes résultats, ne trouvera que maisons aux portes closes en Europe avant de rabouler, un chagrin à éponger, aux portes des maisons closes si proches de Bogota et si loin du beau gotha et de labourer, capoté, le rêve d'Eldorado morbihannais et de dorades morbihannaises, il priera St Hubert pour du beurre mais n'aura eu que le cul d'sa crémière, alors qu'il y a dix ans, après une 3e place sur l'étape reine de la Vuelta Ciclista de la Juventud de Tumaco-Barbacoas ¡caramba! Il aurait eu sa boite CaraMail saturée, mais je crois savoir que, depuis l'époque pré-colombienne, ils communiquent encore par tatous voyageurs.
La hype a définitivement sauté dans le wagon scandinave en 2022 ; en tout cas, Jumbo a jumpé, et Ineos, non content de trouver de l'Ethan chez eux, commencent à orpailler au Canada après avoir délaissé les gisements colombiens pollués et Bernal à la rubrique des chiliens écrasés, puis l'Egan, c'est bien trop Legeay dans cette gigantomachie actuelle. Uran, homme qui fait grise mine, c'est toute la filière d'EF en Colombie qui s'appauvrit. EF procède déjà à un démantèlement pour éviter d'être plombé dans les années à venir. Higuita faisait exploser les compteurs Geiger, on l'a envoyé faire des essais nucléaires à Bora Bora sous l'œil scrutateur de notre G.I. JoeSaginowski, embarqué sur le Rainbow Warrior II. EF fait désormais cap sur l'Équateur et son Quito dépravant.
Même chez Astana, on devient eporesponsable, fini les casseroles, les poêles à gratter sont non grata, on préfère miser sur du circuit court avec Fedorov livré depuis Baïkonour que sur du court-circuit avec Lopez livré à lui-même et qui pète facilement les plombs.
Pour les Colombiens, il n'y a même plus Delko en dernier recours après avoir fait le tour des enseignes de quincaillerie. Reste peut-être Israel qui compte toujours sur l'énergie fossile.
Tout porte à croire que Superman et l'autre Andin capé vont suivre les courses de leur fauteuil l'an prochain.
