Tu évoques un sujet sensible là Nopik : les championnats du monde de gravel. Je n'osais pas trop aborder le sujet tant cette première édition fut un véritable camouflet pour l'UCI.
Horriblement mal filmé donc sur les rares passages techniques, on ne voit pas grand chose comparé au vtt ou au cyclo-cross.
On n'a même pas vu le moment où Oss se fait dézinguer.
Le parcours tout plat n'aidant pas.
Ensuite, autre gros point noir : les purs spécialistes de gravel qu'on voit sur les manches américaines pour qui avait été créé ce mondial se sont fait laminer par les routiers professionnels invités sur wild card qui en majorité n'avaient jamais roulé sur un vélo de gravel avant avant-hier (y compris van der Poel), Vermeersch ne portera sans doute jamais son maillot sur une course.
Non seulement, les routiers sont physiquement au-dessus mais en plus, petit scandale sur cette édition : les grandes stars ont eu droit de partir en première ligne reléguant les mecs qui cravachent toute l'année pour leur qualifs bien derrière. Le départ avait son importance puisqu'on avait une montée juste après suivi d'une descente technique très étroite, je n'ai pas vu ce que ça avait donné, mais on peut imaginer que pas mal de coureurs ont soit déjà du fournir pas mal d'efforts pour se replacer soit n'ont jamais pu revenir à l'avant quand bien même la course faisait 180 km. Nathan Haas déplorait cette aberration alors qu'en VTT ou en cyclo-cross, tu paies très cher le fait d'être mal classé au départ des JO ou des Mondiaux.
L'UCI était sans doute plus intéressée par la promotion que par l'équité de la course.
Enfin, le scénario de la course comme celui de la course femmes...
On peut se demander si van der Poel n'était pas bien content de voir son pote d'Alpecin à l'avant, bon il a fait le forcing à un moment mais bon c'était tout juste pour se dégourdir les pattes après son tour du monde (ça se court par équipes nationales mais il n'y a absolument aucun staff présent, pas de sélectionneur, masseur... chacun prépare son truc de son coté), les Italiens qui n'en ont rien à foutre de la présence d'Oss à l'avant et qui relancent encore la course après avoir vu l'écart fondre.
Pour terminer : Peter Sagan, après l'éclaircie de Wollongong, il a rapidement replongé.