ITW des italiens Caruso, Bettiol, Ciccone et Nibali sur le parcours :
"La dernière montée, le col de Mikuni, est similaire à celle de Civiglio (montée emprunté lors du Tour de Lombardie, ndlr)", a confié l'Italien de la Bahrain-
"Les 500 premiers mètres en montée progressive, puis 4 km durs comme Civiglio. Dernier kilomètre et demi plus facile avec une pente à un chiffre. Au total environ 6km. Le final se présente plus ou moins ainsi : descente technique, long lac sur 5,6 km, montée de 3 pas très dure, plongée dans le circuit. Il ne faut pas sous-estimer la montée à l'entrée. C'était un jour important car nous avons parcouru les 100 premiers kilomètres. L'ascension du Fuji n'est pas difficile mais vous pouvez sentir la température et l'humidité. Le col de Mikuni, en revanche, va couper les jambes de nombreuses personnes et il n'y a pas de place pour récupérer. Le parcours est sélectif, le climat est tropical, en dessous de 1 000 mètres il fait très chaud", a décrit Caruso.
"J'ai un peu essayé les jambes sur les deux montées finales et les sensations sont très bonnes. Il fait très chaud et humide", déclare quant à lui Bettiol. Alors que Giulio Ciconne, pour sa part, confie : "Nous alllons bien. C''est la chaleur qui m'inquiète. Le col de Mikuni est très dur, une véritable ascension. Ça fait mal. Les pentes sont dures, il fait chaud et ce n'est pas abrité. Ça va être spectaculaire".
Et enfin, l'expérimenté Vincenzo Nibali a lui également donné ses impressions : "C'est vrai, la montée finale est très dure et la chaleur va jouer un rôle important, nous allons transpirer beaucoup. La comparaison avec Civiglio est juste".