Bradounet_ a écrit : ↑28 oct. 2020, 18:42
Sosa bien décevant depuis la première étape.
J'ai l'impression que ce coureur n'a pas beaucoup de caisse.
Déjà chez les espoirs, 5 étapes sur le Tour du Burgos qu'il remporte, c'en était déjà trop pour lui et il avait complètement baissé de niveau dix jours plus tard sur le Tour de l'Avenir, et en septembre, totalement à la ramasse sur les championnats du monde d'Innsbruck où il était annoncé favori.
Et il faut rappeler que c'est un des coureurs du peloton qui a eu le calendrier le plus light depuis la reprise (pas de GT dans les pattes).
Sosa, c'est à peine mieux que Kevin Rivera. Un poids mouche qui laisse une énergie incroyable en plaine, si ça roule un peu vite. Depuis 6 jours, malgré les cols, les étapes sont marquées par des grands espaces offerts à tous les vents, des formations (comme Movistar encore aujourd'hui) qui imposent un rythme d'enfer au point de ne retrouver à l'avant qu'un peloton de 50/60 coureurs. Et dans ces circonstances, Sosa est à la ramasse. Je comprends d'ailleurs pas pourquoi Ineos le place dans la roue de Carapaz en plaine, c'est-à-dire dans les 15 premiers du peloton. A leur place, je le mettrai au milieu du peloton, à l'abri, pour éviter de prendre ne serait-ce qu'un poil de vent.
Souvenons-nous de l'étape de Picon Blanco, au Tour de Burgos. Des bordures avant la montée finale, Sosa qui s'accroche aux branches aprés avoir reculé de groupe en groupe, et le voilà qui explose dès les premiers mètres de l'ascension finale. 3 jours plus tard, pas de bagarre avant la montée de Lagunas de Neilla, une pure CC pour terminer: 1 Sosa 2 Landa 3 Evenepoel.
Normalement, y a 2 étapes ou le petit Sosa devrait être productif pour Ineos, ce sont celles de samedi et dimanche. Là, je vois pas d'accélération possible entre les cols, et le grimpeur colombien devrait pouvoir soutenir Carapaz dans les 2 dernières ascensions.